Voilà, je viens de finir le plan probablement définitif de cette fic, et je crois bien pouvoir vous dire sincèrement que la fin va être assez canon. Vous aurez de l'action, des tonnes même ! Et de la romance, bien évidemment. Sérieusement j'espère que ce que j'écrirai sera à la hauteur de ce que j'ai dans l'esprit, parce que ça me plaît vraiment. J'espère que vous aimerez autant que moi ! En attendant, voici le chapitre 11, qui ne devrait pas être trop mal non plus, bien que ce soit surtout une transition.
Merci à MLT, ma béta qui est très efficace.
Dernier mot : je sais que je poste trop lentement, et que vous ne suivez plus rien à l'histoire, et que vous avez la flemme de tout relire pour comprendre quelque chose. J'essaierai d'en faire un résumé un jour, si j'en ai le courage :)
The Diary - Le Journal
L'article s'étalait sur toute la une de la Gazette du Sorcier :
« ATTAQUE MEURTRIERE :
DE NOUVEAUX ENNEMIS S'EN PRENNENT AUX SORCIERS
Comme si le retour du Seigneur des Ténèbres ne suffisait pas, le monde sorcier va devoir lutter contre de nouveaux adversaires, non moins redoutables. 28 morts. 42 blessés. C'est le terrible bilan de l'offensive qui a été menée hier, à 15 heures, sur le Chemin de Traverse. Par qui ? Les hypothèses restent confuses. Mais ce dont on est sûr, c'est qu'aucun Mangemort n'est responsable. On murmure même que les mystérieux agresseurs ne seraient pas humains, voire qu'ils ne correspondraient à rien de connu.
Lynn Beckham, une sorcière de 22 ans, a été témoin de l'attaque et témoigne :
« Je suis arrivée sur le Chemin vers midi, et j'ai déjeuné au Chaudron Baveur avec un ami, David Filwiger.
David est ensuite parti chez Ollivanders tandis que je passais chez Fleury & Bott.
Malgré le froid, il y avait beaucoup de monde ; il faut dire que le temps était merveilleux.
Je suis sortie du magasin quelques instants plus tard et j'ai attendu David dans la rue. C'est là que j'ai vu des nuages bizarres qui avaient l'air de descendre vers la terre.
Cela m'a surprise puisque, comme je l'ai dit, il faisait un temps splendide.
Je suis restée immobile et j'ai vu les « nuages » arriver sur le Chemin.
Ils ressemblaient un peu à des fantômes, comme ceux de Poudlard, sauf que je ne leur voyais pas de visage ni de membres.
On aurait dit des petits Moldus qui se seraient amusés à jeter des draps translucides sur leurs têtes, vous savez, quand ils essaient de se déguiser.
Mais là, c'était tout sauf un jeu.
Dès que les spectres se sont posés, j'ai été prise d'un malaise inexplicable, comme plusieurs personnes sur le Chemin.
Bizarrement, les femmes étaient le plus atteintes ; les hommes étaient juste légèrement indisposés, alors que certaines sorcières se sont presque évanouies.
Très vite, quelques personnes ont repris leurs esprits et leur ont jeté des sorts.
Mais comme ils voyaient que les spectres ne ressentaient apparemment rien, les sorts sont devenus de plus en plus nombreux et puissants.
Les gens sortaient des magasins pour voir ce qu'il se passait et se joindre aux combattants.
Puis, quand presque tout le monde fut dehors, les spectres se sont comme condensés, ils ont subitement pris une couleur très sombre au niveau du cœur, et des dizaines de sortilèges ont jailli de leurs corps.
Ce fut une panique totale : ceux qui avaient reçu des éclairs de stupéfiction ont été piétinés par la foule ; quant à moi j'ai réussi à me plaquer contre un mur, mais j'étais tétanisée, vous comprenez.
Les secours sont arrivés très tard, c'est pour ça qu'il y a eu tant de morts.
Le pire, c'est que les spectres sont repartis tranquillement ; ils ont tué ces gens pour rien. »
Qui sont ces mystérieux agresseurs, nul ne le sait ; le Ministère ne s'est pas encore prononcé à ce sujet. À ce jour, un seul conseil est efficace : ces spectres fonctionnent comme des miroirs, tout sort qui leur est envoyé est réfléchi. La solution serait donc de ne surtout pas les attaquer. Cependant, on ignore encore si ces créatures peuvent attaquer sans renvoyer de sorts ; on ne sait évidemment pas non plus comment s'en protéger. Une extrême prudence s'impose dans le monde magique, d'autant plus que le Ministère montre dans cette affaire une inefficacité effarante, comme en atteste le retard funeste des secours lors de cette attaque. »
AJ, qui pour les vacances s'était installée à la table des Serdaigles pour les repas, faillit s'étrangler avec son thé en lisant l'article. Immédiatement, Hayden fit volte-face :
— AJ ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
Melly et Brian, de moins en moins réactifs depuis quelques jours, se retournèrent alors également.
— Il y a un problème ?
— Regardez ça ! fit AJ en leur tendant le journal.
Brian en fit la lecture à voix haute. Au fur et à mesure qu'il répétait les mots qu'elle venait de lire, AJ réfléchit. Ces spectres, encore et toujours eux ... Les mêmes qui avaient provoqué la mort de Lucius Malfoy, qu'elle-même avait un jour croisé dans le Parc ; maintenant qu'ils arrivaient à Londres, combien de temps leur faudrait-il pour envahir toute la Grande Bretagne, voire le monde magique entier ? Comme disait le reporter de la Gazette, « comme si Voldemort ne suffisait pas » ...
Quand Brian eut fini de lire, Hayden se leva et prit AJ par le bras pour l'obliger à le suivre, puis il la guida à travers les couloirs.
— Je peux savoir où tu m'emmènes ?
— À la Bibliothèque. Cette histoire de spectres est beaucoup trop brumeuse, j'ai besoin d'y voir clair.
— Et moi ?
— J'ai besoin d'aide pour faire ces recherches, et tu es la seule qui soit à la fois disponible, efficace, et plutôt agréable.
Déjà, les portes de la salle poussiéreuse s'ouvraient devant eux.
— Tu sais par où commencer ? demanda AJ.
— Pas vraiment, c'est pour ça que j'ai besoin de ton aide. Voyons ... Je vais voir s'il y a quelque chose sur les fantômes, de ton côté tu devrais chercher dans les vieilles légendes. Ça te va ?
AJ acquiesça d'un signe de tête, et partit vers la section Histoires vraies ou autre, dont elle tira une demi-douzaine d'ouvrages avant de s'installer à une table. Hayden la rejoignit bientôt, et ils débutèrent leur étude. La Serpentarde se plongea dans les vieux livres, satisfaite d'occuper son cerveau à autre chose qu'à des batailles de boules de neige. Hayden, quant à lui, regrettait de s'être assis juste en face de la jeune fille : bien qu'il essayait de se concentrer sur ces histoires de spectres, il n'arrivait pas à détacher ses yeux du visage de porcelaine, des cheveux de jais ni des émeraudes brillantes. Il inspira profondément, secoua la tête et s'arracha de cette ensorcelante contemplation. À quoi bon. Il n'avait aucune chance.
L'enquête s'avéra plus longue que prévu, si bien que les deux jeunes gens empruntèrent les livres pour les emmener au Parloir. Là, Hayden les confia à la garde d'AJ pendant qu'il allait chercher de quoi survivre aux cuisines.
Sur le chemin qui le menait vers les couloirs des Poufsouffle, il sentit l'habituel poison étreindre son cœur. L'Envie. Et la Jalousie. Pourquoi il servait d'entremetteur entre AJ et son rival, il n'en savait rien. Peut-être pour que son agonie s'achève plus vite. Merlin, il aimait cette belle princesse depuis deux ans maintenant, comment pouvait-elle ne rien remarquer ? De plus, son mal empirait tous les jours. Quelle idée aussi avait eu Malfoy de les laisser seuls pour deux interminables semaines ! Pourtant, quand elle avait accepté de l'accompagner au Bal, il avait cru la partie enfin gagnée ... Le Bal de Noël ... Jour funeste entre tous. Il n'aurait pas pu rester dans ses quartiers, ce maudit bellâtre de Poufsouffle ?
À côté de tout ça, étrangement, le retour du Mage Noir et l'arrivée de ces fantômes assassins semblaient d'une insignifiance incroyable. Enfin presque. Cette histoire de spectre remuait dans la mémoire d'Hayden des souvenirs enfouis depuis sa petite enfance ...
Ses pas avaient ramené le Serdaigle au Parloir sans même qu'il s'en aperçoive. Il ouvrit la porte et vit la princesse de ses rêves plongée dans la lecture d'un volume poussiéreux.
— Alors ? Tu trouves quelque ...
— Chut ! l'interrompit la jeune fille, j'y suis presque !
Patiemment, Hayden déposa les paquets qu'il ramenait des cuisines sur un coussin et attendit qu'AJ ait lu ce qu'elle voulait. L'ouvrage dont elle tournait fébrilement les pages s'intitulait « Légendes véridiques mais oubliées et dont vous feriez bien de vous souvenir » et avait l'air passionnant.
— Voilà, j'ai trouvé, déclara finalement AJ en reposant le livre sur ses genoux.
— Qu'est-ce que ça dit ?
— Que ces spectres existent. Leur vrai nom est « Spockers », et la description m'a l'air tout à fait conforme à ceux qui attaquent en ce moment. Ils disent même, ajouta AJ d'un ton vibrant d'excitation, que ces « Spockers » sont déjà apparus, quelque part vers le XIII ème siècle. Tu te rends compte ?
— Ça veut dire ... qu'à cette époque on a trouvé un moyen de les repousser ?
— Exactement ! L'auteur décrit comment les Spockers ont ravagé les campagnes sans que personne ne comprenne comment ni pourquoi, jusqu'au jour où quelqu'un a trouvé la solution pour les détruire. Malheureusement, plusieurs pages ont été arrachées ou sont illisibles. Il manque beaucoup d'informations sur les Spockers, et surtout le remède miracle ...
— Tout de même, c'est un début. Tu ne sais pas qui a trouvé ce remède ?
— Non, et je ne sais pas non plus comment fonctionnent ces Spockers, ni s'ils peuvent attaquer autrement qu'en jouant les miroirs.
— Au moins, on sait qu'on peut les combattre ... Bon, puisqu'on ne peut pas tirer beaucoup plus de ce livre, tu es d'accord pour faire une pause ?
AJ acquiesça avec joie, et Hayden lui offrit ce que les elfes de maison lui avaient donné.
Tout en grignotant, le jeune homme saisit le livre pour étudier le passage qu'avait lu AJ. Il ne trouva rien de plus que ce qu'elle ne lui avait dit, et referma l'ouvrage en soupirant. Mais en jetant un coup d'œil à la couverture, son regard s'arrêta sur le nom de l'auteur : Ethelred de Gorsemoor ...
— Qu'est-ce qu'il y a ? interrogea AJ, surprise devant l'air de son ami.
— C'est le nom de l'auteur ...
— Tu le connais ?
— Non, je ne crois pas, mais ça me dit quelque chose.
— Montre-moi ça.
Hayden tendit le livre à AJ qui regarda la couverture, puis les deux premières pages, où apparaissait une courte biographie d'Ethelred de Gorsemoor.
— Ça m'étonnerait que tu le connaisses, il est mort en 1649.
— Ah ? Je me suis peut-être trompé alors ...
Malgré tout, Hayden ne put s'empêcher de rester préoccupé par ce nom : « de Gorsemoor ». Dans une affaire aussi grave que celle des Spockers, aucune information n'était à écarter.
Après leur déjeuner, AJ et Hayden se replongèrent dans l'étude de l'ouvrage, et cherchèrent dans les autres volumes si des informations ne s'y rapportaient pas. Mais leurs recherches furent vaines. Quand ils quittèrent le Parloir, chacun ayant les bras lourdement chargés de livres ils virent par une fenêtre que déjà, des traînées de nuages oranges, pourpres et dorées teintaient le ciel d'hiver. À cette vue, Hayden soupira rêveusement.
— Qu'est-ce que j'aimerais aller voler ! Dommage qu'on doive attendre la fin des vacances pour reprendre les entraînements.
Le Serdaigle jouait lui aussi au Quidditch, et occupait la place de Poursuiveur, tout comme AJ. Celle-ci le regarda en souriant.
— Vas-y, puisque tu en as tellement envie.
— Non, ça va aller, je ne vais pas te laisser porter tout ça seule.
D'un geste vif, la Serpentarde s'empara du chargement d'Hayden et dit « Reducto , avant de prendre au creux de sa main les livres désormais minuscules.
— Eh oui, déclara-t-elle affectueusement, je peux même faire ça ! Aller, va t'amuser.
Hayden la regarda, sourit et l'embrassa sur la joue pour la remercier. Puis il fit demi-tour et disparut dans une volée d'escaliers. AJ alla poser les livres dans sa chambre, après quoi elle quitta les quartiers de Serpentard ...
S'efforçant de réfléchir le moins possible, Hayden s'élança dans le parc de Poudlard, se dirigea vers la petite cabane qui servait de vestiaires, et où tous les balais des joueurs étaient précautionneusement rangés dans des placards. Hayden prit le sien, puis marcha vers le terrain de Quidditch. Arrivé au centre, il enfourcha son balai, et d'un coup de pied s'éleva entre les gradins.
Le vent filait dans ses cheveux bruns, évacuant tous ses soucis à mesure que l'Aigle montait vers le ciel. Son Nimbus 2002 emmenait Hayden vers les hauteurs, vibrant de plus en plus à chaque mètre parcouru. Quand la plus haute tour de Poudlard ne fut qu'un lointain souvenir, Hayden ramena son balai à l'horizontale et fixa le soleil couchant de ses yeux noirs. Il poussa un cri et fonça vers l'astre rougeoyant, voltigeant en une vrille parallèle à la limite du ciel et de la terre. Puis, il inclina son balai vers l'avant et se laissa tomber en chute libre. L'exercice était très dangereux mais incroyablement grisant. Néanmoins, Hayden ne tenta pas de frôler le sol et se contenta de rejoindre la cime des arbres. Il prit sa baguette, rangée sous sa chemise, et jeta un sort au balai de façon à lui faire faire des cercles stables éternellement, après quoi il s'allongea sur le dos et contempla le ciel où apparaissait l'astre d'Artémis.
— Qui donc fait rêver cet Aigle ?
Hayden se redressa vivement et immobilisa son Nimbus. AJ l'observait, sur son Eclair de Feu, de mystérieuses lueurs dans ses yeux verts. « Toi » hurlèrent les yeux de l'Aigle en question.
— Toujours la même, fut en fait sa réponse.
— Je m'en doute. Tu ne veux toujours pas me dire qui elle est ?
— Non.
— Alors je la connais, donc elle est à Poudlard. C'est parce qu'elle est partie en vacances que tu es comme ça ? Elle te manque ?
— Je la verrais tous les jours qu'elle me manquerait encore.
— Tu es difficile ... Qu'est-ce qu'il te faudrait ?
— Ça, ça ne te regarde plus, répondit malicieusement Hayden.
AJ prit un air outré.
— On va faire comme si je n'avais pas compris l'allusion, murmura-t-elle ...
— Je rentre, Jane, tu viens ? nda : plutôt que vous me posiez mille questions, je vous rappelle que le nom complet d'AJ est Amanda Jane Potter :)
Seul dans les airs avec elle, Hayden n'aurait pas pu résister un instant de plus au besoin de la prendre dans ses bras. Au moins, sur terre était-il plus maître de lui-même. Comme il enviait Malfoy, qui passait ses journées avec elle. Comme il jalousait Monaghan, qui avait, sans même s'en rendre compte, fait naître de l'amour dans ses yeux verts ... Hayden mit pied à terre et entendit derrière lui AJ faire de même. Il n'eut même pas le courage de se retourner.
Les deux adolescents, après avoir rangés leurs balais respectifs, se séparèrent. AJ regagna sa chambre et se fit couler un bain. Elle contempla un moment les jets d'eau, les robinets d'argent et de jade (Serpentard oblige) et la monumentale baignoire d'un blanc nacré, avant de se déshabiller et d'entrer dans l'eau. Elle y resta un moment, la chaleur de l'eau et son parfum enivrant l'aidant à se détendre et à oublier pour un temps Draco, les Mangemorts et les Spockers. Son esprit dériva une fois de plus sur l'image de Ralph Monaghan, pensée nettement plus apaisante et agréable !
Enfin, après avoir mariné quelques doux instants, elle quitta la baignoire, s'enveloppa dans une moelleuse serviette blanche avant de revêtir un peignoir de soie verte, ancien présent de Draco. Sortant de la salle de bain, elle se dirigea vers son lit où elle se laissa tomber, puis enfouit sa tête dans les oreillers. Mais le silence qui régnait dans sa chambre commença vite à lui peser. Draco lui manquait terriblement, son absence était de plus en plus dure à supporter. Heureusement le jeune homme avait promis d'être de retour à la rentrée, autrement dit il ne restait à AJ plus que deux jours à tenir. Non pas que la compagnie des Serdaigles et Gryffondors soit particulièrement détestable ! Non, pas du tout, mais il manquait quelque chose.
Il manquait un sourire sournois, il manquait une élégance toujours parfaite, il manquait une complicité ... Bref, il manquait Draco Malfoy.
Pour se consoler, AJ se répétait que pour le beau blond, leur séparation devait être encore plus dure à supporter : non seulement n'avait-il pas la chance d'être aussi bien entouré qu'elle, mais en plus devait-il endurer la compagnie des Mangemorts, leur obéir ... Une infamie pour le fier Serpentard !
AJ soupira, envoya mentalement toute son affection à son prince préféré, puis attrapa un roman et se plongea dans sa lecture. Mais elle n'avait pas lu deux pages que quelqu'un frappa à sa porte.
— AJ ? Tu es là ?
— Moui, grogna la Serpentarde, qui détestait être dérangée dans ses lectures.
Elle se leva et ouvrit la porte, offrant un air des plus maussades à une malheureuse Hermione parfaitement innocente ?
— Oh, désolée de t'avoir dérangée ...
— Non, ça ira ne t'en fais pas. Qu'est-ce qu'il y a ?
— J'ai été envoyée pour savoir si tu voulais venir dîner ; on n'attend plus que toi en fait. Alors ?
AJ regarda sa montre d'un air perplexe.
— Ah oui, bien sûr ! Excuse-moi, je n'avais pas réalisé qu'il était si tard. Il faut juste que je m'habille, j'arrive dans cinq minutes. Entre, si tu veux, ajouta-t-elle en voyant qu'Hermione hésitait sur le pas de la porte.
La Gryffondor la suivit et s'assit prudemment sur un des lits pendant qu'AJ fouillait fébrilement dans son armoire, la question la plus existentielle du monde en tête (« Nom d'une licorne à cinq pattes, mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir me mettre ? »). Elle se décida enfin pour une longue jupe noire et un chemisier blanc cintré, puis se précipita dans la salle de bain pour les enfiler, et reparut quelques instants plus tard devant Hermione.
— Je suis prête ! On y va ?
— Il serait temps, râla Hermione. Heureusement qu'il y avait de la lecture, fit-elle en rendant à AJ le livre qu'elle lisait un peu plus tôt.
Les deux jeunes filles quittèrent les quartiers de Serpentard et coururent vers la Grande Salle, car d'après les dires d'Hermione tout le monde les attendait depuis une bonne dizaine de minutes. En effet, AJ put le vérifier par le regard agressif que Ron lui lança dès qu'elle franchit les portes. Seamus cachait un peu mieux son agacement, Melly et Brian se moquaient du reste du monde, et Hayden était toujours aussi morose.
Le dîner fut cependant tout aussi convivial que d'habitude, d'autant plus que l'heureux couple daigna honorer le groupe de sa conversation, ce qui était assez exceptionnel et fut d'ailleurs applaudi.
— Bon, demanda Seamus, quand est-ce que vous vous mariez tous les deux ?
Melly rougit à cette remarque et Brian éclata de rire.
— Je ne sais pas, répondit la jeune fille, on n'en a pas parlé.
— Vraiment ? s'étonna Hermione. Il n'y a pas de temps à perdre, pourtant. À moins que Brian n'attende un événement particulier pour faire sa demande.
— Vous savez qu'on n'a que 16 ans ? essaya d'intervenir Brian.
— Je suis la demoiselle d'honneur ! s'exclama AJ, l'ignorant.
— Alors moi je demande à être marraine de votre premier enfant ! rétorqua Hermione.
— Je peux être le parrain du second ? implora Ron.
— Si vous le prenez, alors je demande à être témoin de votre mariage ! acheva Seamus.
— Et toi Hayden, qu'est-ce que tu voudras être ?
Le Serdaigle eut l'air de retourner brutalement à la réalité.
— Euh ... Frère du marié, ça me suffira.
— C'est tout ? Follement excitant, jugea Ron.
— Vous avez déjà tout pris, de toute façon, trancha Hayden.
Comme c'était vrai, personne ne trouva rien à lui répondre, et ils enchaînèrent sur la coupe de Quidditch. Au moment du dessert, Hayden sortit de son mutisme et interrogea son frère :
— Brian, ça ne te dit rien à toi le nom « Ethelred de Gorsemoor » ?
— Tu penses encore à ça ? s'étonna AJ.
Hayden ne lui répondit pas, trop occupé à guetter le verdict de son frère jumeau sur ce qui l'avait tourmenté toute l'après-midi.
— Laisse-moi réfléchir une minute ... ça ne serait pas le nom de jeune fille de Grand-mère ?
— C'est ça ! s'écria triomphalement son frère.
AJ ouvrit des yeux ronds, et Hayden crut de son devoir de lui expliquer sa situation familiale :
— Ma mère est plus ou moins d'origine française : avant d'être Mrs. Bloom, elle s'appelait Alice de Montsalvy. Son père, Michael de Montsalvy avait auparavant épousé ma grand-mère, dont le nom de jeune fille était justement Victoria de Gorsemoor ! Tu suis ?
— Oui, mais ... c'est incroyable, tu descendrais de l'auteur du livre de tout à l'heure ?
L'attention s'était concentrée autour des deux concernés, et chacun suivait leur conversation avec assiduité.
— Peut-être pas directement, mais je pense qu'il s'agit de la même famille.
— Tu crois qu'il pourrait rester un souvenir des Spockers dans vos archives familiales ?
— Rien n'est sûr, mais on peut toujours chercher. Je crois même que maman a une cousine qui aime beaucoup tout ce qui concerne la généalogie ou les histoires comme ça.
— Tu parles de tante Emma ? demanda Brian.
— Oui, c'est ça. Comment tu fais pour te souvenir des noms de toute la famille ?
— C'est pas très compliqué tu sais, railla Brian.
AJ avait l'air à la fois pensif et amusé.
— De Montsalvy, de Gorsemoor ... ça fait très noble tout ça !
— On n'a pas choisi, se justifia Hayden.
— C'est bon, on ne va pas vous vanner pour le nom de jeune fille de votre mère. Mais entre vous et les Malfoy, la concurrence est dure !
— Bref, coupa Hayden, tu veux que j'envoie une lettre à ma tante Emma pour la mettre au courant de la situation ?
— Bonne idée, oui.
— Mais elle consiste en quoi, en fait, la situation ? demanda Ron, qui n'avait pas tout suivi des histoires de « Spockers ».
AJ se tourna vers lui en souriant et lui expliqua tout bien patiemment, pendant qu'Hayden retournait à ses rêves. À la fin du dîner, ils décidèrent de se réunir dans la Salle Commune des Serdaigles, car presque personne de cette Maison n'était resté à l'Ecole pour les vacances. Ron et Seamus investirent rapidement la table d'échecs, et la salle retentit bientôt des explosions que produisaient les pions une fois battus. Melly et Brian s'installèrent sur un canapé devant le feu, et discutèrent avec AJ et Hermione, qui étaient humblement assises à leurs pieds. Hayden enfin était entièrement absorbé par la rédaction de la lettre à sa tante Emma de Gorsemoor.
Ce fut une soirée plutôt calme. Vers 23h00, Melly et Brian, qui s'étaient levés très tôt pour aller contempler ensemble le lever du soleil, partirent se coucher en baillant. De même, après que Ron a vaincu Seamus au bout d'une lutte acharnée, ils regagnèrent tous deux leur propre Salle Commune, entraînant avec eux Hermione qui semblait ne plus vraiment tenir debout non plus. Restée seule avec Hayden, AJ les regarda partir avec étonnement.
— Qu'est-ce qui leur prend à tous ? La soirée vient à peine de commencer !
— C'est à se demander ce qu'ils ont bien pu faire hier soir ... commenta Hayden avec un clin d'œil.
AJ rit légèrement, puis se leva pour le rejoindre.
— Alors ? Tu en es où pour la lettre ?
— J'ai presque fini. Brian m'a expliqué qu'en fait, c'était une vieille fille un peu fantasque, toujours enfermée chez elle au milieu de ses photos et de ses vieux papiers. Une sorte de Trelawney de la généalogie, en fait.
— Rassure-moi, elle n'est quand même pas aussi folle que cette horrible chouette ?
— Non, je crois qu'elle est un peu spéciale, mais pas méchante. J'espère juste que le hibou pourra entrer chez elle, je ne suis pas sûr qu'elle ouvre très souvent la fenêtre.
Hayden gratta encore quelque ligne au bas de son parchemin, signa, puis cacheta la lettre avec sa baguette.
— Voilà, j'ai fini. Tu veux qu'on aille la poster maintenant ?
— Pourquoi pas, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire de toute façon. Quelle idée aussi ils ont eu d'aller tous se coucher aussi tôt !
— Dis tout de suite que ma compagnie t'ennuie ! la taquina Hayden en quittant la pièce.
— Oh non excuse-moi je ne voulais pas dire ça, c'est juste que ...
— Je comprends, l'interrompit Hayden. Mais maintenant tais-toi, je ne suis pas sûr que Rusard aimerait beaucoup nous trouver là maintenant.
— Même en vacances ?
— Même en vacances. On parle de Rusard, quand même !
— C'est vrai.
Ils éclatèrent de rire et Hayden eut du mal à se retenir de ne pas embrasser immédiatement AJ, tant son sourire la rendait belle. Déjà qu'elle l'était infiniment en temps normal ...
Ils poursuivirent leur marche silencieusement ; la Volière n'était pas très éloignée des quartiers de Serdaigle, et elle était presque vide à cette heure où les oiseaux de nuit partaient chasser. Hayden se dirigea vers les hiboux de Poudlard, mais AJ l'arrêta.
— Tu n'as qu'à prendre Hedwige, murmura-t-elle, elle est beaucoup plus intelligente que ceux-là.
Hayden acquiesça d'un signe de tête et avança vers la chouette blanche que sa maîtresse caressait doucement ; Hedwige tendit dignement la patte, le parchemin roulé y fut fixé, puis l'oiseau s'envola.
Ils quittèrent la Volière, et AJ s'apprêtait à rentrer dans sa Salle Commune quand le Serdaigle lui prit le bras.
— Je croyais que tu ne voulais pas aller dormir ? interrogea-t-il.
— Non, mais je te l'ai dit : il n'y a pas rien d'autre à faire puisque tout le monde dort.
— AJ ... soupira Hayden. J'en attendais mieux de ta part, là tu me déçois.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Tout le monde dort et tu veux faire la même chose ?
Le visage de la jeune fille s'éclaira d'un sourire.
— Je pensais que toi, tu étais fatigué.
— Moi, fatigué ? Jamais de la vie ! Et surtout pas à Poudlard, en vacances et à 23h30 ...
— D'accord, alors où veux-tu qu'on aille ?
— On verra bien, c'est tout le charme du mystère.
AJ sourit encore et hocha la tête en signe d'approbation. Ils partirent donc dans les couloirs, et commencèrent par descendre les escaliers qui montaient à la Tour de Serdaigle. Arrivés au rez-de-chaussée, AJ voulut descendre encore, mais Hayden la retint.
— Où tu vas comme ça ?
— Prendre ma Cape d'Invisibilité, expliqua la Serpentarde
Elle lui avait déjà parlé de sa Cape quelques jours plus tôt, et le jeune homme avait juré d'en garder le secret. Ce soir-là, il secoua la tête en souriant.
— Tu n'as vraiment pas le goût du risque ...
AJ fut tellement vexée par ces paroles qu'elle en resta bouche bée.
— Pardon ? s'étrangla-t-elle. Moi, je n'ai pas le goût du risque ?
— Prouve-moi le contraire. Je te donne jusqu'à l'aube.
Il y eut un silence.
— D'accord. Mais tu viens avec moi. À moins que tu n'aies peur ...
— Le bureau de Rusard ou celui de Snape ? coupa Hayden.
AJ sourit.
— On va faire mieux que ça, il faut varier les plaisirs.
Il était alors près de minuit ; les deux complices se donnèrent huit heures pour faire des folies, sachant pertinemment que les premiers professeurs se réveilleraient vers 6h00, sans compter Rusard qui faisait des rondes de nuit. Comme ils étaient dans le Hall, ils décidèrent de s'attaquer d'abord à la Grande Salle.
Ils s'en approchèrent, ouvrirent prudemment les vieilles portes de chêne, puis se faufilèrent à l'intérieur. Armée de sa baguette, AJ commença par le plus gros du travail : méthodiquement, elle repeignit tous les murs en rose, pendant qu'Hayden les parsemaient d'étoiles vertes. Sur la table des professeurs, ils firent apparaître treize poulets, douze canetons et quarante-deux petites grenouilles ensorcelés pour ne se mettre à remuer qu'à 8h32 précises. Enfin, ils installèrent une gigantesque banderole turquoise sous le plafond, où l'on voyait défiler en orange pailleté d'argent toutes les paroles des chansons des Beatles. La musique en elle-même fut programmée pour démarrer à 8h00, sorte de gong final pour l'aventure nocturne de deux désoeuvrés en vacances.
Après la Grande Salle, ils firent pousser du gazon et des pâquerettes sur le sol des cachots ; Hayden eut ensuite l'idée de lancer un élevage de sardines dans les lavabos des toilettes.
La plupart des salles de cours furent remplies jusqu'aux fenêtres de plumes d'oies.
Enfin, ils durent se concentrer pendant dix bonnes minutes mais parvinrent à tirer du néant un gorille en peluche géant, qu'ils déposèrent devant la porte du bureau de Rusard après l'avoir soigneusement enduit de Super-Glue magique.
Le bouquet final fut composé de roses rouges et envahit le bureau de Snape. AJ se sentit un peu coupable en concevant dans ce même bureau, pour arroser les fleurs, une pluie de cœurs roses en papier ; après tout Snape était à ses yeux le professeur le plus digne de Poudlard. Néanmoins, Hayden se montra tellement persuasif qu'elle renonça à lui résister.
La nuit tirait à sa fin ; par deux fois, AJ et Hayden avaient été près de se faire prendre : Miss Teigne les avait frôlés quand ils avaient fait apparaître une immense flaque d'huile sous l'échelle qui menait à l'antre de Trelawney, mais l'odeur graisseuse avait fait fuir le détestable chat. Et vers 6 ou 7 heures du matin, ils avaient failli foncer tête baissée sur Mac Gonagall, mais Hayden avait entendu à temps le bruit de ses pas et avait eu la présence d'esprit d'entraîner AJ avec lui sous un épais rideau noir. D'instinct, la jeune fille avait commencé par protester quand elle s'était sentie tirée brutalement en arrière, mais la main d'Hayden sur sa bouche l'avait fait taire et, retenant leur souffle, ils avaient ainsi attendu au moins cinq minutes avant d'oser quitter leur cachette.
Hayden et AJ se dirigeaient vers les armures qui trônaient dans l'escalier principal pour leur mettre des couronnes de fleurs sur le casque, quand soudain retentirent dans tout le Château les premières notes d'All you need is love (en l'occurrence, l'hymne national français). AJ se tourna vers Hayden et sourit.
— C'est l'heure ...
— Tu as passé une bonne nuit ?
— Excellente, merci beaucoup pour ce défi. Même Draco n'avait jamais osé me provoquer à ce point !
— J'en suis très flatté, mais maintenant on ferait mieux de revenir dans nos dortoirs, pour que personne ne doute de notre parfaite innocence.
— Mais il n'y a aucun doute à avoir dessus !
— Tu veux rester ici ? En plein milieu des escaliers ?
— Au point où on en est ...
Hayden allait répondre quand une Lionne l'interrompit.
— Ah, vous êtes là ! Quelqu'un peut m'expliquer ce qui a bien pu passer par la tête de Dumbledore cette nuit ? Je sais bien qu'il aime les Moldus, mais tout de même ...
— Désolée, Herm', on n'en sait pas plus que toi, mentit AJ d'un air parfaitement sincère. Justement, on voulait descendre dans la Grande Salle pour voir ce qu'il se passe.
— Ce qu'il se passe ?
Melly Kirley, ravissante les cheveux à moitié trempés, se jeta sur le trio comme une furie.
— Il se passe qu'un imbécile a eu la charmante idée de faire barboter des morues dans le lavabo, voilà ce qu'il se passe ! s'écria-t-elle, le regard noir de colère.
— C'était des sardines, non ? murmura Hayden à l'oreille d'AJ, peu désireux de dévoiler leur culpabilité à la jeune Serdaigle.
AJ retint difficilement un éclat de rire et parvint à le faire passer pour un bâillement (ce qui n'était pas très dur en raison du nombre d'heures de sommeil qu'elle venait d'avoir). Hermione la regarda d'un air suspicieux, mais ...
— Hayden, j'espère que tu as une explication rationnelle pour qu'on te trouve seul avec AJ au milieu de Poudlard, avec vos mêmes vêtements qu'hier et l'air de n'avoir pas dormi depuis trois semaines ?
Les deux concernés, qui ne comprirent pas tout de suite ce qu'insinuait le jumeau d'Hayden, rougirent et se regardèrent d'un air gêné. Brian resta subjugué par leur réaction.
— Euh ... Je n'étais pas vraiment sérieux, vous savez, mais vous me faites peur tous les deux, là !
Un éclair de compréhension permit à AJ d'éclater de rire. Hayden suivit un quart de seconde plus tard.
— Tu devrais arrêter de faire de ton cas une généralité, vieux frère.
Melly s'avança vers Hayden qui riait toujours et le gifla magistralement, son air outré provoquant l'hilarité générale. Ron et Seamus rejoignirent peu après le groupe.
— On y va ? Je meurs de faim ! s'exclama le rouquin.
Tous reconnurent en lui la voix de la sagesse et le suivirent. L'arrivée dans la Grande Salle fut particulièrement pittoresque : Melly et Hermione ouvrirent des yeux ronds, Seamus déclara que ses rêves devenaient de plus en plus incompréhensibles et repartit se coucher, Brian éclata de rire et Ron partit déjeuner sans se soucier de rien.
Hayden et AJ décidèrent d'un accord tacite de suivre l'exemple de Brian, d'autant plus que la tête que faisait Mac Gonagall n'était pas des plus tristes. Dumbledore, lui, se contentait de fredonner gaiement Yellow Submarine.
Finalement, ils parvinrent à s'asseoir tous à une table et à commencer leur petit-déjeuner. Les hiboux qui vinrent déposer le courrier ne semblèrent absolument pas se préoccuper de la nouvelle décoration, et déposèrent comme d'habitude leurs lettres dans les carafes de jus de citrouilles.
Hayden reçut justement une missive, et fut éclaboussé de liquide orange.
— C'est joli, constata Hermione, tu es assorti aux couleurs de la banderole géante.
— De qui vient la lettre? demanda Melly.
— C'est de tante Emma.
— Déjà ? s'étonna Brian.
— Qu'est-ce qu'elle dit ?
Le jeune Serdaigle parcourut le parchemin avant de répondre (logique).
— « Cher Hayden, » lut-il
« Ton message m'a beaucoup intéressée, et j'ai eu hâte de te répondre. Mais je ne peux pas tout t'expliquer dans une lettre, c'est beaucoup trop compliqué et dangereux. Il faut que tu viennes chez moi, ça sera bien plus simple. Et puis il faut que je te parle, j'ai trouvé quelque chose d'important à ton sujet mais ta mère, tu la connais, elle n'a jamais voulu que j'en discute avec toi, une vraie tête de mule ! Enfin, je suppose que tu ne verras pas d'objection à rendre visite à ta tante, si ? Je t'attends cette après-midi à 13 heures, viens par Cheminette.
À bientôt
Emma de Gorsemoor »
Il y eut un soudain silence sur la table (sans compter la musique de Michelle, ma belle). Tous levaient les yeux sur Hayden, l'air à la fois curieux et troublé. AJ posa sa main sur celle du jeune homme et se pencha vers lui pour ne pas être entendue des autres.
— Je ne veux pas que tu partes ...
— Il le faut bien, si on veut apprendre quelque chose.
— S'il te plaît, ne me laisse pas seule, j'en ai assez de voir mes amis partir.
— Mais il reste tous les autres !
— Oui mais ... ça ne sera pas pareil. Et je ne fais pas très confiance à ta tante.
Hayden déglutit difficilement, et eut besoin de toute sa volonté pour se convaincre que ce n'était pour AJ qu'une question d'amitié.
— Ne t'en fais pas, je reviendrais vite.
— Promis ?
— Oui.
Quelques heures plus tard, il disparaissait dans les flammes émeraudes d'une cheminée.
Journal d'AJ Potter et de Draco Malfoy :
AJ : Hayden est parti, et Draco ne reviendra pas avant plusieurs jours. Je me sens tellement seule ! Bien sûr, les autres sont là, mais j'ai l'impression qu'ils sont tous dans leur monde. Quant à Ralph, je ne l'ai pas vu depuis hier soir. Bref, ma vie est fichue.
Je sais que je n'ai rien posté depuis une éternité, mais je n'ai vraiment pas eu le temps d'avancer. Pourtant j'aurai préféré faire ça que de bosser stupidement, vous pouvez en être sûr ! En tout cas, merci énormément pour vos nombreuses reviews qui m'encouragent à continuer.
Réponses à mes adorables reviewers tant aimés :
Beehay : Ouais ! Je suis très contente de voir que les lecteurs commencent à apprécier Hayden. Et en effet, j'adorerais devenir écrivain(e), tes encouragements m'ont fait très, très, très plaisir ! Merci
Draco-tu-es-à-moi : argh, j'ai très peur des affreux tourments que tu menaces de me faire subir. En fait non mais faut pas le dire.
Elizabeth Turner : pauvre petit Draco, je suis bien d'accord. Mais il fallait bien dramatiser un peu tout ça, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Et pauvre Narcissa, en plus je l'aime beaucoup comme personnage. T'as raison, je suis trop cruelle. Fiancer Draco a été la dernière trouvaille de mon esprit tordu. Mais s'il te plaît, continue à reviewer ! Bisous, PS : ...
Laska Malfoy : Moi aussi j'ai beaucoup aimé écrire la scène du réveil. Je suis désolée d'envoyer la suite aussi tard, mais l'important c'est qu'elle vienne, non ? Merci pour tout en tout cas.
Malfoyhermy : trop long mes chapitres ? C'est drôle, c'est la première fois qu'on me dit ça ! Le prochain devrait être plus court, mais si ça ne te plaît toujours pas, tu peux toujours aller lire mes autres fics où les chapitres sont plus courts. À bientôt !
Ewilan : je suis désolée de mettre autant de temps à écrire mes chapitres, me torture pas stp !
Mchoute : Melly et Brian te font penser à C&C ? Marrant, je pensais pas du tout à eux, en fait ! Comme quoi, les histoires d'amour ... J'espère que tu déprimes moins, et que ma fic saura de toute façon de remonter le moral à chacune de tes angines. J'espère que tu vas apprendre à apprécier Hayden, parce que dans mon esprit c'est un perso génial et il commence à ressembler de moins en moins à sa première version et à avoir une vraie personnalité. Surtout que j'ai trouvé une photo d'un mec qui ressemble vraiment à ce que je voudrais qu'Hayden soit, donc maintenant j'ai une image précise de lui dans ma tête, ce qui est mieux. Joyeux Wohin à toi aussi ma petite !
Sophorasi : je suis très contente que mon style de romantisme te plaise ! surtout que généralement on me reproche souvent de tomber dans le niaiseux. À bientôt !
Maamlily : ah tiens ta review me remémore une scène fort sympathique de mon existence ... Si t'arrives déjà plus à suivre tout ce qu'il se passe, t mal barrée pour la suite de la fic :) allez, bisous.
Paprika Star : je sais, mon chapitre précédent était assez triste. Que penses-tu de celui-là ? Ta review m'a fait très beaucoup plaisir, alors merci beaucoup :)
Vici Black : coucou ! fidèle au poste de revieweuse, toi :)
Hayden sera triste si je veux, mais ta compassion lui fait plaisir
Draco sera triste si Voldie le veut, donc ya de fortes chances ... c triste
Ophelia Vablatsky (c son nom) ne sait pas qu'Hermione existe et donc n'a aucun scrupule à être la fiancée de Draco.
Bisous (schmouik)
Dragonia : je t'ai fait pleurer ? je suis désolée ... :$ comment tu vas toi au fait ? ça fait longtemps qu'on se parle plus des masses :( malgré tes devoirs et les miens. Gros bisous en attendant qu'on se revoie
Gody : c trop drôle comment toutes les lectrices se liguent contre l'Ophélia de Draco ! je suis contente qu'Hermione ait autant de soutien. Bye
Ally : qu'est-ce que tu penses de l'évolution des relations entre les persos ? j'espère qu'elles te plaisent tjrs autant ! À bientôt
Bloodymelou : aaaah ... vodka pomme et smirnoff ice ... j'espère que mon nouveau chapitre est à la hauteur de tes espérances, merci pour ta review en tt cas.
marilla-chan : je suis très contente que le fait de voir le nom de Brest dans une fic t'ait fait autant plaisir ! bye bye et merci
zoé 2 : vive la possessivité maladive, chui bien d'acc. Tu me manques bcp ma petite zoé, tu sais ? bisous
Clem : coucou mon petit Clem ! ma fic ne va pas durer 50 chapitres, t'inquiète pas. Encore quelques uns, c tout. Mais je sais, c le bordel, mais c logique :) bisous
Zoé 2 bis : moi aussi j'adore les baux de Noël (on s'en serait douté) et les BGs qui traînent partout. Et j'aime mes reviewers :)
Coco : coucou toi ! l'haleine de Draco avait un arrière goût Biéraubeurre Alcoolisée, càd ni fraise ni chocolat mais plutôt cidre amer. Ça te va ? gros gros bisous à toi aussi vous me manquez tous trop le théâtre n'arrive pas à votre cheville.
Le saut de l'Ange : tu sais, j'adore ton pseudo (chui fan des Anges). Je sais, on m'a déjà dit que mon chap était triste, mais il le fallait bien, pour changer. Je suis contente que t'aime Hayden, mais le « bellâtre de Poufsouffle » est tout de même un mec bien, ne le détestez pas trop svp. Bisous
Caraibos : eh oui, t'étais la première à reviewer mon chap ! mais je ne sais pas si tu mérites cet honneur tant que t'auras pas reconnu qu'Hayden Bloom était un mec génial. Je travaille beaucoup pour qu'il s'améliore, en tout cas. Donc c'est méchant de le laisser déprimer tranquillement. Mais je t'aime quand même, donc bisous !
