Titre :The Diary - Le Journal

Auteur :Lily Evans 2004

Disclaimer :Tout l'univers Poudlardien appartient à J.K. Rowling, le personnage d'AJ fut créé par l'auteur slytherin-nette ; et puis le reste, c'est à moi :).

Résumé :Draco Malfoy et AJ Potter, le prince et la princesse de Serpentard, sont aussi les meilleurs amis du monde. Sauf sur un point : les Gryffondors qu'AJ s'acharne à fréquenter. D'ailleurs, Draco ne peut même plus supporter la simple présence d'Hermione. Quant à AJ, elle idolâtre un beau Poufsouffle : Raphaël Monaghan. Pourtant, le Serdaigle Hayden Bloom ne peut s'empêcher de soupirer quand AJ vient le voir.

Sur le plan international, Vous-savez-qui est étrangement calme. Mais ce n'est pas une raison pour que la paix règne : de mystérieux spectres, les Spockers, envahissent peu à peu le pays ...

Résumé du chapitre précédent : Draco et Hermione ont réussi à concevoir une version simplifiée du Veritaserum, mais en voulant tester la potion, ils en sont chacun venus à déclarer leur amour à l'autre. Cependant, la situation générale reste tendue car les Spockers encerclent à présent Poudlard. AJ, seule immunisée contre eux, est chargée de les combattre toute une nuit grâce à un objet très puissant : la Seronohda, une sphère magique qui absorbe les Spockers et les détruits. Le lendemain matin, quand Draco, Hermione et Hayden viennent retrouver AJ dans le Parc, il apparaît que la Sphère a pris le contrôle de l'esprit de la Serpentarde et la pousse à aller dans la Forêt Interdite. Les trois autres, impuissants, décident alors de la suivre ...

Remerciements :À MLT, béta de toujours, je souhaite en remerciements le plus B de tous les temps.

Bavardages de l'auteur : OUI,je suis sadique, je l'avoue, ne venez pas me le reprocher après. Et OUI, ce chapitre est court, d'ailleurs le suivant le sera tout autant si ce n'est plus ... Mea culpa pour tout ça. Mais dites-vous que ce chapitre est l'avant-dernier de cette fic, ce qui est très triste, surtout pour moi, et que ça me plairait énormément que vous me laissiez quelques petites reviews pour me consoler ...

Dernier conseil : si c'est possible, lisez la fin de ce chapitre en écoutant (en boucle) la chanson « Earth Song » de Michaël Jackson. Comme ça vous serez dans la même ambiance que moi quand j'ai écrit ces dernières scènes (oui, j'écoute effectivement beaucoup cette chanson. Il faut croire qu'elle m'inspire .)

The Diary – Le Journal

Chapitre 16 : Trahison souterraine

Un hululement lugubre se fit entendre dans le lointain, faisant sursauter Hermione.

— Nerveuse, Granger ? la taquina Draco.

Elle lui décocha en réponse un regard chargé d'éclairs puis, comme d'habitude, ne put retenir un sourire devant l'air faussement repenti du Serpentard. Mais, contrairement à l'habitude, leurs petites provocations semblaient cette fois répondre à un automatisme, comme s'ils ne réfléchissaient même plus à ce qu'ils disaient ou faisaient. Ils étaient fatigués. Exténués, même. Ils n'avaient qu'à peine dormi la nuit précédente, et à présent ne savaient plus vraiment depuis combien d'heures ils cheminaient ainsi à travers la Forêt Interdite. De plus, Draco n'avait pas tort en supposant qu'Hermione était nerveuse. Ils avaient tous les nerfs à bout, d'ailleurs, car c'était à juste titre que cette Forêt était réputée être le pire repaire de monstres enragés, de plantes carnivores et autres dangers.

Plusieurs fois, ils avaient dû se cacher derrière un buisson, se jeter par terre dans la boue ou grimper à un arbre voisin pour ne pas être vus des loups, araignées géantes, chevaux psychopathes et autres vampires qui fréquentaient le coin. À présent, ils étaient sales et couverts de bleus et d'écorchures. Sans compter qu'ils se faisaient un sang d'encre pour AJ, sans toutefois oser en parler. Depuis qu'ils avaient quittés le Parc de Poudlard, AJ n'avait pas décollé les yeux de la Seronohda, ses mains crispées autour d'elle. Sur son visage et dans ses yeux verts se reflétaient les lueurs argentées projetées par la Sphère ainsi que les éclairs rouges et mauves qui serpentaient inlassablement à sa surface. La jeune fille était devenue absolument insensible au monde extérieur : elle ne voyait rien d'autre que la Sphère, n'entendait même plus les voix de ses amis, et semblait ne ressentir ni la fatigue, ni le froid, ni le moindre soupçon de peur.

Le seul avantage qu'on pouvait accorder à la Seronohda était que, tout comme elle avait anéanti les immondes Spockers – et accessoirement les capacités mentales d'AJ – la Sphère semblait repousser loin du petit groupe les créatures les plus dangereuses. Sa puissance et sa lumière devaient les tenir efficacement à distance, sans quoi ces fameuses bêtes se seraient sans doute fait un plaisir de réduire les quatre étudiants en apéricubes®.

Hayden, Draco et Hermione n'avaient pas la moindre idée de ce vers quoi ils allaient, ni de comment ils allaient pouvoir ramener AJ à la raison. De toute façon, ils étaient complètement perdus et auraient été incapables de retrouver le chemin de Poudlard. Bien sûr, ils ne regrettaient pas d'être là, avec AJ, mais ... enfin, ils ne voyaient vraiment pas ce qu'ils allaient pouvoir faire contre le pouvoir de la Seronohda. Peut-être qu'après tout, ils avaient agi trop vite. Peut-être qu'ils auraient mieux fait d'être allés chercher le professeur Dumbledore pour lui demander conseil et laisser AJ partir seule. Peut-être que Dumbledore aurait su quoi faire ... et peut-être pas.

À un moment, Hermione trébucha sur une racine et tomba à terre avec un gémissement de douleur.

— Qu'est-ce qu'il y a ? interrogea Hayden.

— Humgrumpch... ! MAL ! s'écria-t-elle en réponse.

Elle serrait les dents, mais le Serdaigle vit des larmes briller au coin de ses yeux. Draco s'agenouilla près d'elle et, avec précaution, effleura sa cheville droite qui avait pris des proportions inquiétantes. À nouveau, Hermione émit un gémissement qu'elle étouffa de son poing serré porté à ses lèvres.

— Donc, tu t'es foulé la cheville, conclut Draco.

— Je peux la soigner, proposa Hayden, j'ai suivi des cours l'été dernier. Mais tu ferais peut-être mieux de suivre AJ, Malfoy, j'ai peur qu'elle ne s'éloigne trop.

Draco secoua la tête pendant qu'Hayden le rejoignait près d'Hermione.

— Je préfère qu'on reste ensemble, protesta le blond. De toute façon, on n'aura pas de mal à repérer cette fichue Sphère, même de loin.

— C'est pas faux, reconnut Hayden. C'est la seule source de lumière que j'aie vue dans cette Forêt depuis deux bonnes heures.

Tout en parlant, il sortit sa baguette, puis la posa sur la cheville douloureuse de la Gryffondor. Il resta ainsi pendant un instant, immobile, le front appuyé contre sa main gauche ; Hermione, qui jusque là avait gardé les yeux fermés et les mains crispées, se détendit peu à peu à mesure qu'elle sentait une douce chaleur irradier depuis la baguette d'Hayden.

— Ça va mieux ? demanda-t-il au bout d'un moment.

— Beaucoup mieux, merci, répondit la jeune fille.

— Alors allons-y, fit Draco, il faut rattraper AJ. Tu peux t'appuyer sur moi, Granger, si tu veux.

Hayden savait pertinemment que, pour peu que son sort ait été aussi efficace qu'il l'espérait, Hermione n'avait absolument pas besoin du bras de Malfoy autour de sa taille pour l'aider à marcher, mais il ne put s'empêcher de sourire en voyant qu'Hermione ne faisait rien pour repousser Draco. Toussant de façon assez peu naturelle, il passa devant eux et accéléra pour revenir au niveau d'AJ ; les deux autres l'y rejoignirent ensuite sans plus de problème.

Au bout de ce qui leur semblait des siècles, mais qui n'était que quelques heures d'après leurs montres, AJ s'arrêta de marcher. Aussitôt, les trois autres stoppèrent et reculèrent prudemment de plusieurs pas : si quelqu'un venait, leur présence apparaîtrait très certainement indésirable et ils verraient leur espérance de vie diminuer de façon assez conséquente. Ils s'abritèrent donc derrière un buisson, à quelques mètres de l'endroit où AJ, très droite, restait immobile, et attendirent.

Ce répit était le bienvenu, car la jambe gauche de Draco venait tout juste de faire la connaissance d'une ronce un peu vicieuse, et la blessure qui en résultait prenait une charmante teinte verdâtre. Draco s'allongea par terre et demanda à Hermione de prendre une fiole dans sa poche. Resté un peu à l'écart, Hayden observa la jeune fille suivre les indications de Draco, s'affairer près de lui, nettoyer et soigner sa plaie avec des gestes précautionneux.

Merlin, comme il aurait aimé aider AJ comme Hermione et Draco s'entraidaient ! Depuis que la belle Serpentarde était passée sous le contrôle de la Seronohda, Hayden enrageait à la simple pensée de son impuissance. Il se sentait tellement ... inutile ! De la voir, là, si proche de lui, de la savoir en danger sans pouvoir rien faire pour la protéger ... ! Ça le rendait fou. Il aurait voulu s'emparer de cette sacrée Sphère et l'envoyer valser d'un coup de pied, puis de prendre AJ par la main et de s'enfuir avec elle loin de cette Forêt maudite. Mais il avait déjà essayé de saisir la Seronohda, et avait vu ses mains traverser vainement le nuage de brume sans pouvoir le toucher concrètement. Sans doute un enchantement empêchait-il la Sphère d'être tenue par plus d'une personne à la fois.

— Comment tu te sens, Malfoy ? finit par soupirer Hayden pour tenter de penser à autre chose.

— J'ai vu mieux, mais vu les circonstances je pense que je m'en tire bien, répondit Draco.

— J'espère qu'il va bientôt se passer quelque chose, marmonna Hermione. Il n'y a rien de pire que d'attendre sans savoir ce qui va arriver.

— Je suis d'accord, approuva Hayden.

— En même temps, intervint Draco, je ne suis pas sûr d'avoir très envie de le savoir. Si AJ a été conduite en plein cœur de la Forêt Interdite, ce n'est probablement pas pour des raisons purement angéliques.

— On a peur, Malfoy ? glissa Hermione avec un petit sourire.

— Tout vaut mieux que l'incertitude, conclut Hayden.

Draco haussa les épaules d'un air désabusé, songeant que de toute façon ils ne choisiraient pas leur destin. Que quelque chose advienne ou non, et quoi que ce soit, ils devraient faire avec, alors à quoi bon parler des épreuves qu'on aurait préféré traverser ? Il jeta un coup d'œil à Hermione par-dessus son épaule. La jeune fille était à genoux et gardait un œil sur AJ en épiant les environs, tout en restant bien cachée par le buisson derrière lequel ils s'abritaient tous les trois. C'était bien inutile qu'elle surveille AJ, puisque déjà, Hayden ne la quittait pas des yeux. Et Draco, bien qu'il aurait étranglé quiconque aurait osé émettre une telle idée, sentait une petite vague d'inquiétude venir sournoisement vers lui.

— Hermione ! appela-t-il dans un murmure.

La jeune fille fit volte-face et s'approcha de lui. Son visage émergea peu à peu de la pénombre, laissant deviner ses traits pâles marqués par la fatigue et l'anxiété. Il sourit en remarquant qu'elle avait toujours un air étrange quand il l'appelait par son prénom. Oh, elle finirait bien par s'y habituer ...

— Oui ?

Le jeune homme, qui était resté allongé, se redressa pour se tenir assis près d'elle. Il ne supportait pas qu'elle ait l'air plus grande que lui. Il préférait la voir lever ses yeux bleus frangés de velours vers lui, comme elle le faisait en cet instant. Ces yeux ... depuis le début, ils l'avaient ensorcelé. Enfin, plutôt depuis le début de l'année. Il ne pouvait pas dire qu'il l'avait portée dans son cœur avant ça. Mais à présent ... Elle était devenue sublime, et c'était une des seules filles qui avaient assez de caractère pour l'occuper plus de cinq minutes.

La plupart des autres qui avaient essayé de le séduire ne savaient que lui débiter des formules toutes faites, et utilisées tant de fois que tous les brins d'herbe du Parc devaient eux aussi les connaître par cœur : « Oh, que tu es merveilleux, Draco ! Tu es tellement intelligent, comment fais-tu pour avoir d'aussi bonnes idées ? Oh, Draco, comme tu voles bien ! ». Aucune n'avait jamais dit : « Oh, Draco, j'adore que tu sois aussi riche et beau, ça fait enrager toutes mes copines ! », mais bien souvent le Serpentard les avaient entendues le penser.

Seule Hermione n'avait presque jamais eu l'air de s'intéresser à lui. Bien sûr, il était mathématiquement impossible qu'elle lui résiste éternellement, mais enfin elle avait eu le mérite d'essayer !

— Draco, tu voulais me dire quelque chose ?

— J'en ai marre de parler.

Sans plus s'encombrer de paroles, il prit dans ses mains le visage de la belle Gryffondor et l'embrassa. Mais ils furent interrompus à peine un instant plus tard par Hayden, qui de son poste d'observation les appelait à voix basse et leur adressait des signes frénétiques. Comprenant que quelque chose de nouveau se déroulait, Hermione et Draco se séparèrent et rejoignirent Hayden près du gros buisson. Risquant un œil au dehors, Draco examina la situation.

AJ avait posé à terre la Seronohda, et celle-ci s'enfonçait lentement dans la terre. Devant elle au contraire, un pan entier du sol, d'une surface d'un mètre carré environ, se souleva lentement pour dévoiler une cavité sombre. Retenant leur souffle, Hayden et Draco échangèrent un regard voilé d'angoisse. Un passage secret venait de s'ouvrir. Que feraient-ils si AJ s'y engageait et y disparaissait ?

Mais quand le passage fut complètement dégagé et qu'ils virent AJ y avancer d'un pas de somnambule, ils firent taire leur prudence et, accompagnés d'Hermione, quittèrent leur cachette pour s'élancer à la suite d'AJ.

Ils étaient entrés dans un long tunnel sombre et en terre. Soudain, ils furent plongés dans une obscurité totale et, se retournant, ils virent que le passage s'était refermé sans un bruit. Seule une vague lueur au bout du tunnel leur indiquait le chemin. Hayden lança un regard interrogateur à Draco en articulant sans bruit le mot « Lumos », mais Draco fit non de la tête. Moins ils seraient visibles par ce qui les attendait peut-être de l'autre côté, mieux ça vaudrait. Quitte à marcher sur des vers de terre en attendant. Hermione ne disait rien, mais Draco devinait son dégoût, qu'il partageait tout à fait d'ailleurs.

C'est donc ainsi qu'ils suivirent AJ pendant un petit moment. Ils arrivèrent ensuite à l'extrémité du tunnel, qui était marquée par une lourde porte circulaire en bronze, sur laquelle étaient gravées des inscriptions à peu près impossibles à déchiffrer. Hayden fit signe aux deux autres de reculer et de s'adosser à la paroi pour ne pas être vus. AJ, quant à elle, restait debout et très droite devant la porte. Elle demeura d'abord immobile, puis au bout d'un instant les trois autres la virent tendre la main en avant et la poser à plat sur la porte. Au même instant, ils entendirent une voix rocailleuse s'élever et prononcer des paroles dont ils ne comprirent pas un traître mot, mais qui leur laissèrent une désagréable sensation de malaise. « Probablement du Fourchelang » présuma Draco.

La voix se tut ensuite et fut remplacée par le bruit de la porte coulissant pour s'ouvrir devant AJ. Une lumière aveuglante venue de derrière la porte empêcha Hayden, Draco et Hermione de découvrir ce qui se cachait derrière. Tout ce qu'ils virent fut le corps d'AJ avancer vers la lumière et y disparaître. Ils échangèrent alors un regard où la détermination recouvrait tant bien que mal l'angoisse, et partirent à la suite d'AJ. D'abord complètement éblouis par la lumière, leurs yeux récupérèrent leurs capacités à mesure qu'ils avançaient.

C'est ainsi qu'ils découvrirent, ébahis, qu'ils étaient arrivés dans une vaste caverne souterraine dont ils ne parvinrent même pas à distinguer les murs, une grotte immense au plafond couvert de stalactites. Ç'aurait pu être un merveilleux spectacle si la caverne n'avait pas été occupée. D'autant plus que la majorité de ses occupants, étaient vêtus de noir et portaient des cagoules, et qu'ils étaient assemblés au sein d'un cercle de rochers tranchants, au centre duquel AJ se tenait debout en face d'un homme – si on pouvait appeler ça un homme – au visage reptilien, aux yeux rouges et à la langue fourchue.

Hayden et Draco étaient pétrifiés devant l'apparition de Voldemort, mais Hermione eut la présence d'esprit de les forcer à se dissimuler derrière un rocher. Draco remarqua qu'elle devenait dangereusement pâle, mais il était pour l'instant trop tétanisé lui-même pour la réconforter.

Le visage de Voldemort était empreint d'une expression de triomphe et de cruauté. D'un claquement de doigts, il fit venir un de ses Mangemorts et lui désigna d'un doigt décharné une des colonnes de pierre qui s'élevaient un peu partout dans la caverne. Le Mangemort s'inclina, puis s'empara d'AJ qui n'opposa aucune résistance, l'adossa brutalement à la colonne et tendit sa baguette vers elle pour en faire jaillir des cordes qui ligotèrent fermement AJ.

Voldemort s'avança alors vers la jeune fille, dont les yeux vides n'avaient aucune expression, et éclata de rire.

— Fidèles Mangemorts, s'exclama-t-il, c'est un grand jour ! Cette chère Amanda Potter a eu l'amabilité de répondre à mon invitation et de venir nous rendre visite dans notre petit repaire.

Les Mangemorts furent secoués d'un rire guttural, que Voldemort fit taire d'un geste.

— J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que tout se passe aussi bien. Le vieux fou qui sert de Directeur à Poudlard doit vraiment devenir sénile. Dire qu'il a laissé sa petite protégée venir d'elle-même droit vers moi sans rien faire ! J'espère bien qu'il n'osera plus jamais mettre en doute ma supériorité, à présent. Mais je pense qu'il est temps de vous expliquer, mes fidèles amis, comment je suis parvenu à ce que cette demoiselle se jette ainsi dans la gueule du loup. Très sincèrement, il n'y a rien eu là de très compliqué. Une seule arme m'a suffit pour cela : ma fidèle Seronohda !

Et, d'un nouveau claquement de doigts, il fit apparaître dans les airs la Sphère magique, brillant de mille feux dans la caverne. Les Mangemorts eurent un murmure appréciateur.

— Une arme puissante, comme vous le voyez. La Seronohda a une formidable capacité d'envoûtement. Elle attire irrépressiblement le regard, et il suffit que qu'on la prenne dans ses mains pendant un certain temps pour être ensuite incapable de s'en séparer ! À moins que je ne lève le maléfice, bien entendu ... Il fallait seulement que Potter en vienne à découvrir la Sphère. Tout ce que j'ai eu à faire fut alors de laisser la Seronohda bien en évidence dans le manoir Malfoy, et d'attendre que le Ministère vienne y faire une perquisition pour la trouver. Comme je l'avais espéré, la Sphère fut rapidement découverte, et ces idiots du Ministère ayant été incapables de savoir ce qu'elle était, ils se sont hâtés de la confier à Dumbledore. Et ce vieil imbécile n'a rien trouvé de mieux que de la garder en permanence dans son bureau !

À nouveau, Voldemort éclata de rire, bientôt imité par ses Mangemorts. Au contraire, Hayden, Draco et Hermione se tenaient toujours dissimulés dans un coin d'ombre de la caverne, et écoutaient les explications de Voldemort en retenant leur souffle. Le temps jouait contre eux. Ils brûlaient de comprendre comment ils en étaient arrivés là, mais en même temps ne pouvaient s'empêcher de penser que sitôt que la lumière aurait été faite sur tous les malheurs engendrés par la Seronohda, Voldemort n'aurait plus rien d'autre à faire que d'éliminer son ennemie de toujours.

— Allons, reprit le mage noir avec un sourire mauvais, il ne serait pas très poli que nous restions là à nous amuser, sans en faire profiter notre invitée d'honneur, n'est-ce pas ?

Après avoir parlé, Voldemort se rapprocha d'AJ et, au grand dégoût de Draco et Hayden, posa ses grandes mains blanchâtres sur les yeux de la jeune fille.

— Réveille-toi, Potter, commanda-t-il. Maintenant.

À cet instant les yeux d'AJ, qui avaient semblés couverts d'un voile jusqu'à présent, s'ouvrirent démesurément et ses trois amis comprirent qu'elle reprenait conscience. AJ resta un moment à cligner des yeux et à gigoter, essayant de se libérer des liens qui l'enserraient. Puis, à mesure qu'elle comprenait dans quelle situation elle se trouvait, les traits de son visage se figèrent en une expression épouvantée. Lentement, elle releva la tête jusqu'à croiser les yeux couleur de sang du Seigneur des Ténèbres. Elle aurait voulu hurler de terreur, mais sa fierté l'en empêcha. Voldemort la tenait peut-être à sa merci, mais plutôt mourir que de reconnaître sa faiblesse devant cet être abject qu'elle haïssait !

— Bonjour, Amanda Potter, lança Voldemort d'un ton doucereux.

AJ lui répondit d'un simple regard chargé de fiel.

— On ne vous apprend donc plus les bonnes manières, à Poudlard ? Quelle pitié ... D'autant plus qu'à mon avis, tu n'es pas tellement en situation de faire la brave, Amanda. Cette fois, il n'y aura pas de Portoloin pour te ramener auprès de ce cher vieux Dumbledore, pas d'ombres de tes parents pour te protéger, non ... Il n'y a plus rien entre toi et moi, Potter. Rien ni personne.

De l'autre côté de la caverne, Draco tentait à grand-peine de retenir Hayden. Les paroles de Voldemort mettaient le Serdaigle hors de lui. Il ne supportait pas l'idée de voir AJ, son AJ, toute seule face au mage noir détesté ; de penser que, peut-être, elle se croyait abandonnée de tous, alors qu'ils étaient là mais ne pouvaient rien faire ... Il n'allait quand même pas rester tranquille alors que la fille qu'il adorait était sur le point de se faire tuer !

— Laisse-moi, Malfoy ! souffla-t-il assez discrètement pour ne pas être entendu des Mangemorts non loin d'eux.

— Mais t'es complètement dingue ! rétorqua Draco. On ne peut rien faire contre eux ! À quoi est-ce que ça servirait que tu y ailles ? Tu ne peux pas l'aider, je te dis !

— Alors qu'est-ce que tu proposes ? T'as une meilleure idée ?

— Chut ! Taisez-vous ! implora Hermione qui venait de voir un Mangemort se retourner vers eux, l'air intrigué.

Les deux garçons se turent donc mais Hayden n'en démordait pas pour autant. Pendant ce temps, Voldemort poursuivait son petit discours.

— Et maintenant, Potter, une dernière volonté avant que je te tue ? Si tu restes polie, j'aurai peut-être même la bonté de ne pas te faire souffrir.

— Sale lâche, vous ne me faites pas peur ! répliqua AJ avant de lui cracher au visage.

Voldemort lui adressa en réponse un regard glacé.

— Je vois que tu as de la répartie, Potter, mais tu n'as jamais su mentir. Tu es morte de frayeur, je le lis dans tes yeux comme dans un livre ouvert. Et comme je déteste qu'on me mente, ou même qu'on essaye, je vais te faire payer le fait de m'avoir manqué de respect !

Sa voix montait, devenait de plus en plus empreinte de puissance et de cruauté. Il leva sa baguette et s'apprêta à lancer un maléfice ... quand un cri retentit derrière eux et lui fit détourner la tête.

— Laissez-là ! s'exclama Hayden.

Le jeune homme savait pertinemment que son geste était vain. Mais il savait aussi que quoi qu'il arrive, il ne ressortirait pas vivant de cette caverne. Et il n'aurait pas pu voir AJ souffrir devant lui sans agir. Au moins, il aurait essayé de faire quelque chose. Et le regard rempli d'incrédulité mais aussi d'espoir qu'AJ lui adressa valait bien cet effort.

— Tiens, tiens, tiens ... fit Voldemort en rabaissant sa baguette. Je vois que nous avons de la compagnie. Décidément, tu n'es jamais à court de ressources ni d'amis suicidaires, Amanda Potter. Ton nom ? demanda-t-il à Hayden.

— Mon nom ne vous intéresse pas, répondit le Serdaigle.

— Tu as tort. J'aime savoir qui je tue. Mais dis-moi, jeune impertinent, comment es-tu parvenu jusqu'ici ?

— Je l'ai suivie, ce n'était pas dur. Votre plan était faible.

— Oui, bien sûr, c'est toi qui va tout faire échouer ... Tu es seul ?

— Non, je l'ai fait venir ici, répondit une voix. Avec cette Sang-de-Bourbe.

Tous ceux qui étaient présents dans la caverne sursautèrent et se tournèrent vers Draco. Il s'était levé et s'était approché de Voldemort, tenant Hermione par le bras. La jeune fille se débattait et le regardait avec une expression d'incompréhension et de frayeur, mais il ne fit que resserrer sa prise sur son bras. Ses yeux gris avaient pris une teinte métallique et un petit sourire narquois trônait sur ses lèvres.

— Mais c'est le jeune Malfoy ! remarqua Voldemort. Décidément, que de surprises aujourd'hui ! Tu dis que tu as fait venir ces deux écervelés jusqu'ici ?

— Oui, Maître. Je devais rester avec Potter et je n'ai pas réussi à me débarrasser d'eux, donc je les ai persuadé de venir avec moi. C'était facile. J'ai pensé que ça pourrait vous intéresser d'avoir deux otages contre Dumbledore, Maître.

AJ, Hayden et Hermione dévisageaient le beau blond sans oser croire à ses paroles. Ce n'était pas possible, Draco ne pouvait pas parler sérieusement ? Il n'était pas un vrai serviteur de Voldemort. Il ne pouvait pas les avoir trahis, c'était inconcevable, pas eux, pas ses meilleurs amis ...

— Qui te dit que j'ai besoin de m'encombrer d'otages aussi minables ? interrogea Voldemort.

— Vous connaissez Dumbledore, Maître. Vous savez qu'il est incapable de résister quand des vies innocentes sont en jeu, en particulier lorsqu'il s'agit de ses chers élèves. Et imaginez le scandale que ça serait quand on apprendrait que le grand Dumbledore, l'ami des Moldus, a laissé assassiner une Sang-de-Bourbe comme ça ! fit Draco en désignant du doigt Hermione, qu'il avait forcée à s'agenouiller par terre.

Voldemort réfléchit un instant, un sourire démoniaque naissant sur ses lèvres blanches. Quant à Draco, il semblait que les traits de son visage s'étaient durcis et que dans ses yeux brillait une lueur de triomphe. Plus AJ le regardait, et plus elle se posait de questions. Comment pouvait-il traiter Hermione de cette façon, la laisser traîner sur le sol couvert de poussière, comme si elle n'avait jamais eu d'importance à ses yeux ? Et ce maudit sourire railleur qu'il avait même lorsqu'il la regardait, elle, AJ, alors qu'ils étaient comme des frères et sœurs !

C'était impossible, ce n'était pas Draco. Il aurait fallu qu'il ait subi un lavage de cerveau pour se comporter volontairement comme il le faisait ... Mais au fait, peut-être avait-ce été le cas ! AJ n'avait jamais réellement su ce qu'il s'était passé quand, après la mort de Lucius Malfoy, Draco avait été appelé par Voldemort pour faire un séjour parmi les Mangemorts ... Enfin, il lui en avait raconté quelques épisodes, mais peut-être lui avait-il malgré tout caché quelque chose. Peut-être qu'il était depuis ce jour-là contrôlé par un Imperium. Peut-être que tout ce qu'il avait fait depuis n'avait eu pour seul but que de conduire AJ et les deux autres au repaire de Voldemort. Peut-être ...

— Tu as de l'audace, Malfoy, finit par décréter Voldemort, mais c'est une bonne idée. Attachez le garçon ! ordonna-t-il

— Et que faites-vous de la Sang-de-Bourbe, Maître ? demanda Draco tandis qu'Hayden se faisait ligoter à une colonne non loin de celle contre laquelle AJ se tenait.

Cette fois, l'expression du visage vipérin de Voldemort avait l'air tellement sadique que ça en devenait sérieusement malsain.

— J'ai entendu dire beaucoup de chose à ton sujet, jeune Malfoy ... murmura-t-il d'un ton mielleux. Notamment ... que tu attachais plus de prix à l'existence de cette Sang-de-Bourbe que tu ne le devrais. Est-ce vrai ?

— Vous m'insultez, Maître, répondit froidement Draco.

— Je tiens pourtant cette information de source sûre ...

— M'intéresser à une Sang-de-Bourbe, Maître ? L'estime que vous avez pour moi est-elle donc si faible que vous me croyez capable d'oublier mon sens de l'honneur et de m'abaisser à ce point ? Croyez-vous un Malfoy capable de se traîner dans la boue ?

— Tes pensées te trahissent. Ou plutôt, je sens que tu me fermes ton esprit. J'admire ton pouvoir d'Occlumens, mais je vois que tu mens, ou tout du moins que tu me caches quelque chose. Alors, qu'en dis-tu ? Réponds !

Draco affronta un moment le regard du Seigneur des Ténèbres avant de répondre.

— J'avoue, Maître. J'ai pris la peine, ces derniers temps, de séduire cette ... chose. C'était d'ailleurs tellement facile qu'elle aurait pu me tomber dans les bras sans que j'aie rien à faire. Mais si j'ai agi dans ce but, Maître, c'était uniquement pour gagner sa confiance et en faire une proie plus facile. Je savais qu'elle ferait tout ce que je lui demandais, et je comptais me servir d'elle pour vous l'amener, ou au moins pour faire chanter Dumbledore. C'est la vérité, Maître, je vous le jure, et je crois que ceux qui ont voulu vous faire croire autre chose n'avaient pour autre but que de me faire baisser dans votre estime pour y prendre ma place.

— Et si je te demandais de me le prouver ? fit alors Voldemort.

— J'en serais honoré, Maître.

— Attends de voir l'épreuve que je te propose pour me répondre, Malfoy. Elle est très simple. Je te demande seulement de me montrer que cette fille n'est rien pour toi, et je veux que pour cela tu la fasses souffrir.

La réaction de Draco fut à peu près aussi violente que si Voldemort lui avait demandé d'aller faire les courses.

— Si je vois sur ton visage ou dans tes yeux le moindre signe de regret ou de peine, reprit Voldemort, je vous tuerai tous les deux sur le champ. N'oublie pas que je suis très perspicace, Malfoy, et qu'il est inutile de mentir à Lord Voldemort. Alors, tu acceptes ?

Avec une angoisse démesurée, Hermione leva les yeux vers Draco dans l'espoir de croiser son regard, d'y lire ne serait-ce que la plus infime preuve montrant qu'il l'aimait, qu'il ne faisait que mentir au mage noir, et qu'il ne voulait pas la faire souffrir ... Mais l'expression du visage de Draco resta impassible et il ne lui accorda pas le moindre regard.

— Avec joie, Maître, répondit-il d'une voix calme.

— Parfait ! Je n'en attendais pas moins de toi. Mais ne me déçois pas !

Les Mangemorts qui s'étaient rapprochés de Draco et de leur maître reculèrent alors de quelques pas pour reformer un cercle, au centre duquel Hermione se tenait toujours à genoux, près de Draco qui sortait sa baguette de sa poche, et de Voldemort qui attendait le spectacle avec excitation. Hayden et AJ échangèrent des regards chargés d'horreur et d'affolement, mais tous leurs efforts pour se libérer de leurs liens restèrent vains. Ils étaient forcés de rester là et de regarder, impuissants.

Draco, un sourire confiant aux lèvres, prit tout son temps pour prendre sa baguette et la frotter avec sa manche pour la faire briller. Puis, il releva la tête et regarda Hermione droit dans les yeux. Elle avait l'air aussi désemparée qu'un animal blessé aux pieds d'un chasseur, mais les yeux d'acier de Draco n'exprimaient aucune pitié.

— N'oublie pas qu'un Sortilège Impardonnable doit être lancé avec conviction, rappela Voldemort. Et ne la tue pas, Malfoy, j'apprécie l'idée de la garder en otage !

— Bien, Maître.

— Draco, ne fais pas ça ! s'écria AJ dans une tentative désespérée.

Il ne tourna même pas la tête vers elle.

Endoloris !


Quelques instants plus tard, Hermione s'évanouit. Un grand silence s'abattit alors sur la caverne, après que les hurlements de douleur d'Hermione y ont résonné pendant d'interminables minutes. AJ avait fermé les yeux, incapable d'endurer le spectacle, mais n'avait pas pu s'empêcher d'entendre. Hayden, quant à lui, semblait complètement pétrifié par l'épouvante et l'incrédulité. Mais sur le visage de Draco n'apparaissaient aucun sentiment, aucune émotion. Tout comme Voldemort l'avait souhaité. Lentement, le jeune homme abaissa sa baguette.

Voldemort se leva alors et commença à applaudir, bientôt imité par les autres Mangemorts.

— C'était brillant, Malfoy ! Vraiment, du grand art. Mac Nair, allez attacher le corps de la Sang-de-Bourbe.

Le Mangemort obtempéra rapidement, emporta dans ses bras le corps inanimé d'Hermione, et la sangla tant bien que mal à une troisième colonne.

— Elle n'est pas morte, au moins ? demanda Voldemort.

— Non, Maître, elle respire.

— Impeccable. Malfoy, je crois que tu as tout à fait mérité que je retire mes accusations à ton sujet.

— J'en suis très heureux, Maître.

— C'est bien. Tu es un fidèle disciple et j'aimerais pouvoir t'apposer la Marque des Ténèbres d'ici peu. Je n'ai pas voulu le faire jusqu'à présent car je craignais que, tant que tu restais à Poudlard, Dumbledore ne puisse la découvrir. Mais je doute qu'après ce que tu as réussi à accomplir ce soir, on t'accepte encore à l'école !

— Ce serait pour moi un grand honneur de porter votre marque, Maître.

— Il en sera donc ainsi. Mais nous en reparlerons plus tard : ce n'est pas le sujet de notre réunion du jour. Ce que nous allons faire à présent est bien plus excitant ...

Le mage noir se détourna de Draco pour revenir vers AJ. Tout son visage blanchâtre exprimait la jubilation que son triomphe lui procurait.

— Eh bien, Amanda Potter ! Que dis-tu de tout ça ? Tu ne pensais pas que ton prétendu meilleur ami agissait sous mes ordres depuis le début de l'année, n'est-ce pas ? Une fois encore, vous êtes tous forcés de reconnaître mon immense supériorité ...

— Une fois encore ? répéta AJ d'un ton chargé d'ironie amère. Mais vous avez toujours été inférieur, sale serpent ! Vous avez toujours fini par perdre, même face à un bébé ou une gamine de onze ans comme moi ! Où êtes-vous allé chercher cette « immense supériorité » ? Dumbledore a toujours été plus fort que vous.

— Tais-toi ! vociféra Voldemort, piqué au vif. Je te l'ai déjà dit, Potter, tu n'es pas en position de me braver. Cette fois, Dumbledore n'est pas là pour toi, personne ne viendra t'aider ! Et parlons-en, de Dumbledore ! C'est la troisième fois que j'arrive à infiltrer un de mes plus fidèles serviteurs à Poudlard sans qu'il ne se doute de rien ! Que dis-tu de ça, Potter ?

— Vous n'êtes qu'un lâche ... C'est facile de laisser vos Mangemorts faire tout le travail à votre place, et d'attendre tranquillement qu'ils me fassent venir à vous ! C'est facile de me ligoter quand je suis inconsciente et de me tuer comme ça, sans même me laissez vous affronter d'égal à égale ! Je vais finir par croire que vous avez peur de moi.

— Je t'ai dit de te taire ! Comment oses-tu parler sur ce ton au plus grand sorcier de tous les temps ? Tu ne sais même pas de quoi tu parles ! Et j'ai supporté ton impertinence depuis trop longtemps, Potter. Tu es en mon pouvoir, et je te fais déjà trop d'honneur en te tuant moi-même. Allons ! J'espère que tu as pris le temps de faire tes prières pendant que ton cher ami Draco suppliciait cette Sang-de-Bourbe de Gryffondor que tu t'abaisses à fréquenter ! Rien que pour cette infamie, tu mérites la mort, Potter.

AJ gardait la tête fièrement relevée, mais en réalité n'en menait pas large. Il lui restait à peine quelques instants à vivre. Hermione n'avait toujours pas repris conscience et c'était tout juste si les cordes qui la liaient à la colonne de pierre lui permettaient de rester debout. Draco était derrière Voldemort, caressant sa baguette d'un air absent, un sourire aux lèvres. AJ n'arrivait même pas à lui en vouloir de tout ce qu'il avait fait, persuadée qu'il n'avait agi que sous le contrôle d'un Imperium. Enfin, elle tourna la tête pour croiser le regard d'Hayden. Les yeux noirs du beau jeune homme exprimaient toute la rage que causaient son impuissance à la sauver et sa peur de la perdre. Elle lui fit un sourire discret, en pensant à quel point elle aurait aimé être près de lui en cet instant. Mais de toute façon elle ne se faisait pas d'illusion sur le sort du Serdaigle, et songea que si elle mourait, il ne tarderait pas à la rejoindre, tout comme Hermione.

Elle essaya une dernière fois de croiser le regard gris de Draco, mais le jeune homme contemplait le plafond de la caverne avec l'air d'un touriste blasé. Un comble.

Enfin, AJ tourna la tête vers Voldemort. Ses yeux d'émeraude étaient chargés de haine et de mépris. Le Seigneur des Ténèbres avait pris sa baguette et adressa un sourire mauvais à AJ.

— Adieu, Amanda Potter ! lança-t-il d'un ton sardonique.

Draco daigna enfin regarder la jeune fille et afficha alors un petit sourire narquois.

Voldemort leva sa baguette ...

Yek, yek, yek ... ;) Lily la sadique dans toute sa grandeur, n'est-ce pas ?

REVIEWERS JE VOUS AIME ! Vous avez été des millions (au moins) à reviewer mon chapitre précédent, j'ai mis un mois à m'en remettre ! J'espère que ça se reproduira ... :)

Voici donc venues les réponses à vos reviews :

Annick: C'est toujours bien de poster une première review ... surtout quand il y en a d'autres qui suivent ! J'essaie de poster le plus vite possible, mais j'ai eu de gros problèmes avec Internet ces temps-ci, et je ne pouvais pas faire grand-chose contre, donc ... Mais promis, si je peux je posterai le chapitre 17 (le dernier) avant Noël !

LunDer : Je sais que mes chapitres sont longs, c'est gentil de préciser qu'ils sont intéressants . Merci beaucoup pour tes compliments, j'espère que ce chapitre te plaira autant que les précédents ...

Clem : Ah, Clem ! TU SAVAIS qu'ils se mettraient ensembles ? C'est bien ! D'ailleurs mon sens du suspense n'est pas vraiment développé, donc ça ne m'étonne pas plus que ça ... Il y a 17 chapitres dans cette fic, donc profite bien du suivant parce qu'hélas ça sera le dernier. Happy End ? Je sais pas ... Bisous.

M-Axelle : Coucou ! La sorcière « machiavélique » de l'opéra me manque ... J'aimerais bien la rejouer . Le temps d'écrire ces fics, je le trouve ... euh ... En fait, je le prends un peu sur mon boulot (mais aussi sur mes temps libres, rassure-toi). Mais rien de dramatique à ça. Gros bisous !

Dragonia : Coucou toi, ça faisait longtemps ! Merci pour ta review très sympa ; quant à la sphère ... effectivement, elle n'est pas très bienfaisante ... Bye

Miss angelique : J'aime bien ton pseudo :) Voilà la suite, à bientôt

Miss Malefoy : Hélas, il n'y aura pas d'épilogue ; ce chapitre est bel et bien l'avant-dernier ... Merci beaucoup d'avoir pris la peine de me laisser une review, je suis très flattée ! Et une longue, en plus ... Je cite : « Chapitre dont on aurait pu penser que c'était la fin... » eh oui, j'avais dans la tête l'idée d'une fin un peu plus sournoise ! Désolée pour les quelques fautes d'orthographe, j'ai honte ... Mais c'est surtout des fautes de frappe ! J'espère que j'ai laissé assez de suspense à la fin de ce chapitre pour te faire plaisir

Miss.S.Black : Merci d'avoir aimé ; voici la suite :)

Diane : Il y a sûrement des tonnes et des tonnes de fautes partout dans mes fics, j'en suis désolée mais s'il fallait que j'aille tout modifier ... J'y serai encore à Noël prochain. Merci pour ta review, chère amie (évite juste la prochaine fois d'y dire autant de trucs compromettants ! merci ...). Bisous

Mchoute : Ah, voilà la review qui m'a fait mourir de rire :) « je te mes une review alors que j'ai pas encore lu ton nveau chapitre » C'est gentil, tu pouvais aussi en mettre une après ! « les bruns comptent pas pr des prunes. » c'est pas faux :) En serais-je la preuve incarnée ? « je lis vraiment à 2 à l'heure » C'est pas grave on fera quelque chose de toi quand même. « the cry comes on apacrouicace » looooooooooooooooool :D ! « j'aime de plus en plus ta fic » merci ! j'espère qu'en plus tu l'aimais beaucoup dès le départ ... « c'est très agréable de lire des chapitre aussi longs... on a pas l'impression d'avoir un auteur radin. mem si il y a un chapitre par millénaire, c'est satisfaisant pr les lecteurs assoiffés d'aventures... » Ouais, quelqu'un qui est content ! C'est cool, en revanche ... bon ok je dois dire que les chapitres 16 et 17 sont courts. Tant pis ! Gros bisous, bonne nuit

Zaika : C'est courageux de tout lire d'un coup ! J'admire, merci beaucoup

Letimeg : Merci beaucoup pour le compliment ! Bye

Zolie Lalita : Le suspense est à son comble, dis-tu ? En effet, ça me paraît approprié pour cette fin de chapitre ... Gros bisous ma zolie.

Bloody the slytherin : Sympa, comme pseudo ! Je suis contente que mes persos te plaisent, même Hayden qua j'ai inventé Effectivement, c'est cool que tous les zamoureux soient enfin réunis ... Mais jusqu'à quand ? Ne trouves-tu pas Draco un peu louche dans ce dernier chapitre ? À part ça, sa fiancée n'apparaîtra pas (à mon grand regret, j'aurais bien aimé en fait !), le problème va se régler plus simplement. Idem pour les Mangemorts, réponses à toutes tes questions ... dans le prochain chapitre ;) Et non, le Veritaserum ne rend pas amnésique. À très bientôt j'espère !

Nanon : J'espère que j'ai mis assez d'action à ton goût dans ce chapitre ... Merci beaucoup pour ta review, elle était adorable ! J'espère que t'aimeras la suite. Bye ...

Ginny 11 : C'est bizarre, j'ai l'impression de m'adresser à la vraie Ginny ... Va savoir pourquoi. Enfin, merci pour ta review, et voilà les derniers chapitres !

Cyan : La fiancée de Draco verra son sort réglé ... dans un sens ou un autre, ne t'en fais pas :) À bientôt dans une prochaine review ...

Dream : Tu as pleuré à la fin de mon chapitre ? C'est vrai ou c'est un rêve ? C'est trop gentil de me dire ça, ça me touche vachement ! On ne parle plus de Ralph dans cette fic, je suis désolée ... :$ À bientôt, chère revieweuse

MLT : STAR WARS ! Tout à fait, fabuleuse idée, je confirme. Merci beaucoup, tu es une béta hors pair.

Malfoyhermy : Tu es d'accord avec moi ? C'est gentil