Merci pour les quelques reviews! Le rythme du texte peut sembler lent, mais j'ai mis beaucoup de coeur à l'ouvrage! Enjoy!


Je m'étais allongé dans mon lit le reste de la journée et n'avais ouvert à personne.Pas même à cette servante que je rêvais de mettre dans mon lit et autour de laquelle je tournais depuis deux semaines maintenant, un record pour moi.Que m'arrivait-il? Je ne le comprenais pas et c'en était d'autant plus intolérable.Dans ses moments là, je me détestais et c'est pourquoi j'essayai de penser à autre chose.Mais rien n'y fit.J'avais toujours l'image de ce visage angélique gravé dans mon esprit.

Je parvins finalement à trouver le sommeil, ennemi déloyal qui profita de ma confusion pour m'attaquer et auquel je succombai rapidement.Quand Aiolia vint frapper à ma porte, la nuit était déjà tombée et j'eu toutes les peines du monde à émerger.Je me redressai sur le bord de mon lit et n'étais tout à coup plus du tout sûr de vouloir aller à cette cérémonie.Pourtant, je le devais et rien que le fait qu'Aiolia en personne vienne en personne m'extirper des bras de Morphée devait vouloir dire que j'étais déjà considérablement en retard.En effet, c'est ce que je constatai en regardant la vieille horloge qui trônait sur ma commode et je compris que c'était l'unique raison qui aurait pu pousser Aiolia à se déplaçer.Bien que nous soyons en perpétuel conflit, nous nous apprécions d'une certaine manière...Il avait sans doute du redouter les sanctions que je recevrai si je ne me présentai pas au banquet.Je me levai pour aller lui ouvrir.Il n'entra pas, mais en constatn que je ne m'étais même pas changé...il fronça des sourcils:

-«Bon sang, Milo!Qu'est-ce que tu fout? Tout le monde t'attend, la cérémonie est déjà terminée depuis un bon quart d'heure et le grand pope ne va pas tarder à venir faire son discours!

 -Peu importe...je ne compte pas y aller.

 -Tu plaisantes, j'espère? Si tu ne viens pas, tu risques d'avoir des problèmes!Vas donc te changer pendant que je t'attends ici.

 -Non, j'ai pas envie, répètais-je calmement, mais fermement.

 -Qu'est ce qui t'arrives? Tu as encore bu, c'est ça? Ressaisis-toi mon vieu, tu n'es plus que l'ombre de toi-même ces derniers temps et tu restes tout le temps enfermé ici.Tu es en train de te ruiner la santé.

 -Laisse-moi, Aiolia.S'il te plaît.Je te le demande comme une faveur.Tu n'auras qu'à dire que je suis souffrant, dis-je faiblement.

 -Parce que tu te figures peût-être qu'ils vont me croire? Ca, c'était le genre d'excuse bidon qui marchait quand on était encore que des apprentis! Mais nous sommes des chevalier d'or, maintenant!»Me rappela t-il, d'un air moralisateur.

J'avais horreur de ça quand il me parlait comme à un gosse.C'est vrai que lui et moi avions pour ainsi dire grandis ensemble, ce que j'oubliais parfois tant il se montrait moraliste envers moi.Parfois, j'avais même clairement envie de l'envoyer au Diable, mais je savais au fond de moi qu'il ne voulait que mon bien et qu'il manquait juste d'un peu de tact.Quand il commençait à me réprimander ainsi, mieux vallait lui obéir, il était du genre très têtu et le connaissant, il serait même capable de me traîner par la racine des cheveux si besoin était!Je décidai donc qu'il serait plus sage de ne pas chercher à le contredire et j'allais me changer afin de l'accompagner.Je pourrai toujours trouver le moyen de m'éclipser plus tard dans la soirée...J'enfilais le premier pantalon noir que je trouvai et opta pour un débardeur serré assorti.Il ne faisait pas froid ce soir et il y avait une légère brise.Aiolia secoua la tête en me voyant sortir accoutré de la sorte:

-«Milo, dois-je te rappeler que c'est une cérémoni eessentielle, ce soir? Ce n'est pas le moment de faire un atentat à la pudeur!

 -Parce que d'après toi, ma tenue n'est pas correcte?

 -Pas pour ce genre d'occasion, non.Tu n'es vraiment pas sortable!

 -Allons, il fait chaud ce soir!Et je me fiche pas mal des conséquences! Rétorquais-je.

 -Tu ne respectes vraiment rien...et tu es intenable en ce moment, tu le sais? Tu vas finir par me rendre chèvre et tu risques de t'attirer des ennuis! Fais comme tu le souhaites, mais ne viens pas te plaindre après!» trancha t-il.

Aiolia avait fini par tourner des talons, exaspèré et je le suivi sans protester.Nous arrivâmes bien-sûr les derniers et notre entrée fut d'autant plus remarquée.Certains regards étaient chargés de reproches et d'autres, d'amusement.Il est vrai qu'habillé de manière aussi détendue, je ne passais pas inapperçu, mais je n'en n'avais que faire.C'était plus convivial ainsi et j'avais l'air d'un jeune homme banal.Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas senti comme cela, à vrai dire... je ne m'étais jamais senti comme cela...

Depuis ma plus tendre enfance, j'avais consacrée ma vie à notre Déesse et je n'avais quitté le Sanctuaire qu'afin de parfaire mon entraînement, sur l'île de Milos, d'où mon nom.Aphrodite me tendit une coupe de champagne que je pris discrètement, sans intention de la consommer.Ma tête me faisait souffrir ce soir et j'avais une terrible migraine.Je décidai donc de me mettre à l'écart des autres et m'adossai contre un mur, à la recherche d'un peu de tranquilité.C'est alors...que je le vis, tel un rayon de soleil parmis cette foule grouillante.Le beau chevalier du Verseau était vêtu d'un tunique noire, ce qui contrastait avec les couleurs vives que portaient les autres invités et qui leur connait cet air si... «superficiel».Sa simplicité et le demi-sourire qu'il affichait alors que le grand Aldébaran le présentait aux autres, étaient vraiment séduisants à mes yeux.Il semblait toujours aussi mal à l'aise, mais il prenait sur lui, je le sentais.Nos regards se croisèrent tout à coup et je baisai la tête alors que je me sentais comme mis à nu par ses yeux de cristal.Adébaran se dirigea vers moi et me donna une forte tape dans le dos:

-«Eh, Milo!T'es enfin là! Ca fait plaisir de voir quetu as décidé de te joindre à notre petite fiesta!

 -Faut dire qu'Aiolia a su se montrer...très convainquant...Il ne m'a pas trop laissé le choix, ajoutai-je sardoniquement.

 -Je n'en doute pas! Mais Milo, laisse-moi te présenter Aquarius Camus, notre nouveau collègue! Il est français et revient tout juste de Sibérie pour prendre ses fonctions! Camus, voici Milo, le Saint du Scorpion.Si tu as besoin de conseils sur tes fréquentations au Sanctuaire ou que tu as le moindre problème ici, c'est à lui qu'il faut t'adresser.En plus, il connait très bien la région alors si un jour tu as envie d'un ballade dans les montagnes pour te ressourcer, n'hésite pas à lui demander, je suis sûr qu'il sera ravi de t'accompagner, pas vrai Milo! Clama t-il dans l'espoir de me faire réagir, sans succès.

 -Milo, hein? Je m'en souviendrai...» Se contenta t-il de répondre en haussant gracieusement un sourcil.

Je me forçai à relever la tête alors que je lui serrai distraitement, mais fermement la main.Et je ressenti comme de l'amertume quand notre étreinte s'interrompit.A la façon dont il m'avait regardé, de cette manière si franche et désintéressée, je supposai qu'il avait du remarquer que je l'avais suivi aujourd'hui.

-«Ah, l'air frais des cimes!J'espère vraiment que vous ferez une petite ascension ensemble! Milo connaît la région comme sa poche, il est natif de Grèce!

 -Sans doute.Veuillez m'excuser, Milo.J'ai encoredu monde à voir.Ce fut un plaisir.» S'éloigna t-il.

Je le regardai m'échapper encore une fois, impressionné par tant de charisme et révolté par ma propre impuissance.Ma main tremblait encore légèrement et me laisser submerger par mes émotions ne me ressemblait pas!Alors que j'entendai Aphrodite entamer une tentative de séduction sur Camus, je ne pu en supporter davantage et m'enfuisit pour aller prendre l'air et réfléchir loin du troublant Verseau.Je ne me sentai pas bien du tout et j'avais vraiment besoin de me retrouver loin de tout ce bruit.En sortant, je découvri Shura en train de fumer une cigarette au calme.Ce genre de pratique était bien-sûr interdite au sanctuaire, mais je savais de source fiable que nombre de chevaliers cachaient alcool et tabac dans leurs quartiers privés.

Je ne comptais pas les dénonçer pour si peu, même si mon rôle m'en donnait le droit.Après tout...je ne vallais sans doute pas mieux, car je cumulais tous ces vices additionés à celui de la luxure.Mais cela restait tout de même très occasionnel, voir anecdotique.Et puis j'étais assez compréhensif malgré les apparences, et je pouvais comprendre qu'on s'adonne plus facilement à ces bêtises à cause d'une baisse de moral.

Shura se tourna vers moi, ayant senti ma présence.Il m'étudia un moment puis, étrangement, il me tendit une cigarette, que j'accèptai tout aussi étrangement.Nous restâmes a fumer ensemble au bord de la falaise, appréciant le silence pour seule compagnie, jusqu'à ce que Shura observe:

-«Nous devons être en train de manquer le déssert.

 -Probablement.

 -Alors, est-ce que ce poison qu'est le tabac a suffit à tuer ton petit coup de blues? Me demanda t-il gentillement.

 -Oui...ça va mieux...rien de tel qu'une bonne intoxication pulmonaire, répondis-je avec un demi-sourire.

 -Bien.Je t'offre le reste de bon coeur alors.Tu as l'air d'en avoir plus besoin que moi.» Me souffla t-il en s'éloignant, avant de me lancer son paquet de cigarettes presque plein.

Shura avait le regard chargé de mélancolie ce soir.Il n'était pas vraiment évident d'être le doyen du Sanctuaire et encore moins de vivre avec la mort de son meilleur ami sur la conscience. Surtout quand on sait qu'il en est l'auteur...pensais-je tristement.J'étais au courrant des rumeurs qui faisaient de lui l'assassin d'Ayoros, le frère aîné d'Aiolia.Bien-sûr, nous essayions tous de le préserver de ce genre de raggots, même sil y avait tout de même de forte chances qu'ils soient vrais...Je fermai les yeux pour me couper du monde et mettre un terme à mes pensées noires, quand des bruits de pas derrière moi me ramenèrent brutalement à la réalité.

Sans crier gare, Camus m'arracha sèchement de la bouche la nouvelle cigarette que je venais d'allumer et la jeta dans le vide.J'étais ébahi, bouche bée, tétanisé, incapable de réagir et complètement choqué de son arrivée.Je ne voulais pas perdre mes moyens comme ça avait été le cas à l'intérieur.Je ne lui avais même pas parlé...Il n'était que quelques centimètres de moi et une telle proximité me faisait frémir...mes jambes tremblaient, j'avais l'impression qu'elles allaient cèder...Camus ne posa pas son regard sur moi et il entama son froid discours, totalement vide d'émotions.Ce ne furent même pas des reproches, mais un simple constat scientifique prouvant qu'il se moquait éperdument de moi:

«-Quelle habitude disgrâcieuse et malsaine.Fumer laisse un arrière goût très desagréable dans le palet.»

Camus...de tels propos ne seraient pas passés aussi facilement si tu avais été une femme.Je les aurai pris pour une provocation et j'en aurai plus que profiter pour te séduire.Mais qu'étais-je censé te répondre! «Embrasses-moi, et tu le sauras quel goût a mon palet après deux bonnes cigarettes...»! Mais à quoi étais-je en train de penser au juste! Camus était un HOMME et moi de même! Cela n'avait pas sens! Mon compagnon ne tarda pas à remarquer mon silencieux combat intérieur et il s'empressa de rajouter:

«-...Ou du moins, est-ce ce que j'ai entendu dire...»

Son ton s'était fait beaucoup plus doux cette fois et je supposais que c'était parce qu'il ne voulait surtout pas avoir l'air d'un donneur de leçons...Un sourire se dessina peu à peu sur son visage délicat et tout à coup, il ne me semblait plus si distant, mais REELLEMENT concerné par mon état.C'était sa façon de m'encourager à entamer le dialogue, mais moi...je ne savais que dire! Je ne m'étais jamais senti aussi intimidé avec personne et sur le moment je n'avais qu'une envie: fuir très loin de lui! Mais ces sentiments contradictoires reprirent le dessus sur moi.Jamais il ne s'était encore adressé à moi de manière aussi directe, ni seul-à-seul. Pour une fois qu'il n'était pas monopolysé par tout son cortège d'admirateurs transis, je devais en faire bonne figure! C'était ma chance de me faire remarquer! Et c'est ainsi que je lui répondit...

«-...Il faisait froid en Sibérie?»

Je me repentis immédiatement d'avoir ouvert la bouche! Bravo...Très fin, très intelligent! Là, il devait vraiment me prendre pour le dernier des crétins, si ce n'était pas déjà le cas avant...Mais Camus se tourna simplement vers moi, et répondit de façon douce:

-«Oui, très froid.

 -Ah...je déteste le froid.» Pestai-je par réflèxe.

De la Colère.Enfin une émotion connue avec laquelle je pouvais négocier! Camus esquissa un léger sourire:

-«Oui...beaucoup de gens n'aiment pas le froid...

 -Je n'ai pas dit que je «n'aimais pas le froid», mais que je le détestais.»

Je ne savais pas pour quelle raison j'avais élevée la voix et mon ton s'était fait plus agressif, comme si sa présence m'irritait.Je ne faisais vraiment rien pour lui être agréable...Puisque je ne pouvais pas m'enfuir, peût-être essayais-je inconsciemment de le pousser à partir de son propre chef? Il se força encore une fois à sourire, mais ce fut un sourire plus triste.

-«Je vois.Je ne peux pas t'en blâmer, toi qui as toujours vécu ici, en Grèce.Il est normal que tu redoutes les froides températures...

-Co-comment sais-tu que je n'ai jamais quitté cepays! M'étonnais-je.

-Quoi, cela te surprend? Tu es assez connu ici et il est plutôt aisé de se renseigner sur toi, Milo.Ca n'a pas été difficile pour moi.Mais je suppose que tu n'as pas du avoir la même chance, puisque tu as passé une bonne partie de ta journée à me suivre afin de te faire une idée.N'est-ce pas?» Demanda t-il en me fixant intensément.

J'étais tétanisé et avais du mal à déglutir.Pourtant, j'aurai pu nier, mais je n'en voyais pas l'intérêt.Il ne me croirait de toute évidence pas.J'étais coinçé, alors à quoi bon lui raconter des salades? Il était bien trop intelligent pour que j'arrive à l'embobiner comme les autres.Je fermai les yeux et baissai la tête en signe de soumission.

-«On ne peut rien te cacher, mais je croyais avoir été discret.Apparement, pas assez pourtromper ta vigilance. Tu es un homme...surprenant, je dois dire...

-Je ne remets pas en cause ta furtivité et je suis persuadé que tu avais tes raisons de me suivre.Mais je ne tiens pas à ce que notre relation professionnelle parte du mauvais pied étant donné que nous allons être appelé à nous fréquenter.Il ne tient qu'à toi que j'oublie cet incident et tourne la page.Que décides-tu? Demanda t-il en se tournant vers moi, le regard décidé.

 -Camus, je crois qu'il y a méprise, je...

 -Peu importe, me coupa t-il; Tes motifs auraient beau être les plus louables de la Terre, ça ne justifierait en rien ce que tu as fait à mes yeux.Je n'apprécie pas d'être épié.Malgré tout, je suis prêt à passer l'éponge et à reprendre tout depuis le début.Le reste ne dépend que de toi, tu as carte blanche.» m'indiqua t-il d'un ton neutre.

Je restai silencieux.Avant, je n'aurais jamais considèré cela de cette manière.Mais ce n'était tout de même pas comme si je faisais de la violation de vie privée, si? Et quand bien même, je n'accomplissais que mon devoir! Cela faisait partie intégrante de ma mission.Même si aujourd'hui ça n'avait pas vraiment été le motif principal de ma filature...Mais je me voyais mal lui rétorquer: «C'est parce que tu M'OBSEDES Camus! Je n'ai pas cessé de penser à toi pendant une seule seconde ces 12 dernières heures!» Encore une fois, s'il avait s'agit d'une fille, je ne me serai pas gêné! Venant de cet homme si froid, je savais tout à fait à quoi m'en tenir, mais s'il avait s'agit d'une belle femme, j'aurai pu interprêter différement ses propos.Pour moi, ils avaient un double sens évident, mais pour Camus, ils ne voulaient sans doute rien dire de plus que ce que leur sens premier indiquait.

-«Je comprends ton point de vue, conclus-je.

- Bien.Je savais que tu étais quelqu'un de censé et c'est tout à ton honneur...»

Il allait ajouter quelque chose, mais Aiolia nous interpela avec de grands signes de la main.Je compris que le grand pope était arrivé et qu'il allait faire son discours.J'allais rentrer à l'intérieur quand Camus se posta sur mon chemin et plongea sa main dans la poche gauche de mon pantalon.Cela me figea sur place et je senti mon corps se raidir, puis frissoner à cause du contact.Il en retira le paquet de cigarettes dont Shura m'avait fait cadeau tout à l'heure et déclara toujours aussi impassiblement que je pouvais faire une croix dessus parce qu'il le gardait.Mon coeur battait la chaade, prêt à jaillir hors de ma poitrine et j'étais aussi émoustillé qu'une petite vierge qu'n bel homme aurait effleurée.J'étais incapable de réagir, les joues enflammées...mais le devoir nous appelait, telle était notre priorité du moment.Nous rentrâmes donc afin d'assister à la clôture de la cérémonie que j'avais manquée..

.Le grand pope venait d'entamer son discours, déblatèrant le genre de banalités assomantes et habituelles qui me rappelèrent pourquoi je détestais tant ce genre de réunions...Une des servantes personnelles du Pope se faufila discrètement parmi la foule et me glissa un papier dans la main.Je m'en cachai soigneusement et le lu rapidement.J'avais l'habitude de ce genre de billet et j'essayai de ne pas trop attirer l'attention sur moi.Le Pope exigea que je lui fournisse un rapport détaillé après la fin du banquet, ce qui signifiait que je devais de ce pas aller revêtir mon armure, la tenue la plus décente à arborer en sa présence.Je me réjouissais de la perspective avantageuse que cet ordre de dernière minute me procurait.Quel beau prétexte pour éviter les «pompeuseries» de service! Mais mon sourire s'éffaça quand je réalisai que j'allais devoir faire des heures supplémentaires...