Coucou !!

Bon, je me lance dans une nouvelle fic (je laisse un peu les Maraudeurs tranquilles pour ceux qui ont déjà lu mes autres fics !) Donc, voilà, c'est un petit début, j'attends vos commentaires.

Pour info, rien ne m'appartient (à part un ou deux persos pas plus) et je ne gagne rien avec mes histoires (sniff !)

Bref, avant de vous laissez lire, quelques explications... l'histoire se passe plusieurs années après Poudlard, donc, le texte normal c'est le futur (enfin, le présent de l'histoire !) en gras c'est des flash back et en italique c'est les pensées du perso.

Voila, j'espère que c'est compréhensible !

Je vais sûrement bientôt nous tous d'ailleurs... Nous tous qui avons attendu tellement longtemps le moment où cette guerre aurait enfin raison de nous. Et je crois que ce moment est enfin arrivé, 30 ans après la première chute de Voldemort alors que n'avons même pas eu le temps de fêter nos trentaines.

J'aurai 30 ans dans un mois...si j'arrive jusque là, alors que la dernière bataille n'a jamais été aussi proche...même si nous l'avions prévue il y a 15 ans. 15 ans déjà. Et plus de 10 que nos vies, en quittant Poudlard, se sont séparées. Plus de 10 ans que je n'ai pas vu mes meilleurs amis et pourtant je suis dans un train qui me ramène vers eux, qui va me permettre de les voir et de mourir à leurs cotés, comme je l'ai toujours voulu.

Je sens au fond de moi Londres qui se rapproche et qui me force à me rappeler ce que j'essaye d'oublier depuis si longtemps. Ce train me rapproche un peu plus chaque seconde des explications que je leur dois et qui m'ont poussé à fuir il y a plus de 12 ans...

-Je m'en vais.

-Quoi ?!

-Je m'en vais, je ne sais pas vraiment où mais je dois partir.

-Quand ?

-...Le plus tôt possible...

-Je t'ai posé une question.

-Demain matin.

-...

Je revois exactement l'expression horrifiée de Ron... Il semblait tellement désemparé, à la fois parce que j'avais décidé de partir et parce qu'il avait vu dans mes yeux que rien dans ce monde, ou dans un autre, n'aurait pu me faire changer d'avis.

Je me suis levée le lendemain matin, sans d'ailleurs avoir réellement réussi à trouver le sommeil, les yeux secs d'avoir tant pleuré. Je me suis dirigée vers la chambre des garçons, j'ai ouvert doucement la porte, je les ai regardés dormir, et je leur ai dit adieu, en espérant qu'ils me pardonneraient un jour.

Le moment est venu de savoir ce qu'il en est...

Le train entre en gare...et le temps des explications n'a jamais été aussi proche de moi.

Je n'ai jamais été aussi effrayée de toute ma vie, bien que je ne me considère pas comme quelqu'un d'extrêmement courageux...mais après tout...ma maison a été pendant 7 ans celle du courage, et quelqu'un n'a t'il pas affirmé que le Choixpeau n'avait jamais tort ? Je suis peut-être une exception...ou peut-être pas tant que ça, puisque je reviens pour me battre...après avoir pourtant fui pendant toutes ces années...pas Voldemort

mais quelque chose qui me terrorisait encore plus : mes démons personnels, mes vérités...

J'ai côtoyé durant ces années à Poudlard des gens exceptionnels, autant par leur courage, que par l'intelligence ou encore la gentillesse...parfois même certains rassemblaient toutes ces qualités et d'autres encore.

J'ai aussi rencontré l'amour...sous plusieurs formes. Tout d'abord, celui de ma maison, les Gryffondors, devenue ma seconde famille ; ensuite mes amis...j'ai trouvé à Poudlard les amis les plus merveilleux et les plus sincères que l'on puisse rêver d'avoir.

J'ai aussi connu l'amour mêlé d'admiration... cet amour que l'on croit immortel et qui, en réalité, se transforme au fil du temps en une amitié à toute épreuve, où l'on se comprend à demi mots...

Et puis il y a eu l'Amour. Le seul, l'unique, celui qui fait mal, qui détruit tout sur son passage, qui nous ronge de l'intérieur. Celui dont le poids pèse sur les épaules, et sur le cœur...mais dont on ne peut finalement pas se passer. Cet amour qui nous enflamme de l'intérieur, qui nous pousse à la haine, qui nous entraîne vers les pires folies, qui nous permet les plus grands sacrifices...Cet amour pour lequel on donnerait sa vie, puisque de toute façon, on ne peut vivre sans...

J'ai en fait tout simplement rencontré mon âme sœur...il y a 14 ans de cela. Et je ne l'ai pas vu depuis 12 ans...

La vie est souvent étrange : il nous a fallu plus de 14 années pour nous trouver, 2 pour alterner amour et haine, et à nouveau plus de 10 ans sans la moindre nouvelle...mais je ne peux pas me plaindre...c'est moi qui suis partie, moi qui aie abandonné, qui me suis enfuie sans au revoir ni adieu...Je ne m'en sentais pas la force, je n'aurais pas pu le regarder sans changer d'avis...et pourtant je devais partir. Je devais le faire pour nous deux. Parce qu'on s'était fait trop de mal, avait fait trop de mal à ceux qu'on aimait, et...c'était la meilleure solution, j'en étais persuadée parce qu'on avait presque fini par se détester...et ça, c'était trop dur à supporter.

Alors je suis partie, partie très loin, et aujourd'hui, 12 ans plus tard, je reviens. Que vais-je trouver ? Je n'en ai pas la moindre idée...ils ont peut-être tous refait leur vie...lui y compris. Ca serait même logique, normal...après tout, j'ai vécu moi aussi...je ne reviens pas seule sur ce quai de gare...même si cette personne était déjà avec moi lorsque j'ai pris ce même train, en sens inverse, il y a plus de dix ans...

Le train s'est arrêté.........................

Le quai de la Gare de Londres se mit en un instant à grouiller de monde : ceux qui descendaient des trains, ceux qui attendaient ceux qui descendaient, et puis ceux qui voulaient monter dans ces trains...ou dans d'autres.

Au milieu de cette foule, une jeune femme sortit d'un wagon. Sa longue chevelure ondulée était d'un roux qui attirait tous les regards, ceux admiratifs et intéressés des hommes et ceux des femmes, impressionnés et légèrement jaloux. Ses yeux étaient également magnifiques, d'un vert d'une pureté rare. Mais c'était surtout son expression qui frappait au premier regard : un mélange de fraîcheur, due à la jeunesse, mais aussi de tristesse...cette tristesse que l'on trouve dans le regard de ceux qui ont vécu, souffert, et perdu leur innocence.

Derrière elle se tenait une jeune fille, encore une enfant, mais possédant ces mêmes yeux qui semblaient avoir vu plus de choses que beaucoup de personnes plus âgées...mais ces yeux n'étaient pas d'un vert émeraude...ils étaient d'un gris pâle où l'on pouvait se perdre... Ces cheveux étaient, par contre, identiques à ceux de la jeune femme.

Elles formaient un couple vraiment hors du commun...de plus elles semblaient s'élever au dessus de cette foule compacte et anonyme. Pourtant, leur expression perdue et incertaine confirmait leur appartenance au monde des humains...enfin presque !

Les deux rousses s'éloignèrent du train, cherchant visiblement quelqu'un du regard.

-Souviens-toi de ce que je t'ai dit, d'accord, dit la plus vieille en regardant la jeune fille aux yeux gris.

-Oui...je sais.

-Regarde-moi. Je suis désolée pour tout ça, je ne veux pas te faire de mal, mais c'est encore trop tôt, je leur dirai plus tard, quand ils pourront comprendre.

-Je sais, ne t'inquiète pas.

-Je t'aime mon cœur.

-Moi aussi.

Soudain, le regard de la jeune femme se fixa.

Ils sont là... Oh mon dieu. Les revoir, après toutes ces ils m'ont manqué. Je n'avais pas réalisé à quel point. de fois son regard sur moi, à la fois énervé et aimant, m'a aidé ? Comme ses cheveux et son grand corps mince, souvent maladroit, m'ont manqué...

Hermione...ma meilleure amie, ma sœur, comment pouvaient-ils être aussi aveugles tous les deux ? Même aujourd'hui, et à cette distance, je peux voir leurs corps s'appeler l'un l'autre...Elle semble toujours avoir ce regard sérieux mais plein de vie, mais il y a aussi de je la comprends !

Et Harry, bien sûr...Il a toujours ces cheveux noirs indisciplinables...ces magnifiques yeux verts que j'ai si souvent vu en rêve ! Et bien sûr, toujours cette impression qu'il porte le sort du monde sur ces épaules...qui semblent d'ailleurs plus larges qu'autrefois !

La trentaine leur va bien je trouve...même si Hermione semble plus ronde qu'il y a 10 ans...10 ans, et même plus...Je dois avancer, aller vers eux, avoir le courage qui m'a manqué à 17 ans. Je m'approche doucement, attendant qu'ils me remarquent enfin...car je ne me sens pas la force de faire le premier pas, je ne peux qu'attendre...

C'est Hermione qui m'aperçoit la première.

Voila ! Comme je suis pas super douée pour le suspens je pense que tout le monde aura deviné de qui parle cette histoire !

Bref...j'attends vos commentaires ! (en nombre si possible !!)