- Chapitre 11: Un moindre Mal -
N/A: Je n'aime pas vraiment ce chapitre, trop guimauve a mon gout... Mais bon, on fait avec Ceux qui suivent sont beaucoup mieux je pense!
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« Essaie, Jenny ! concentre toi ! s'exclama William
« Tu peux le faire ! dit Marilyn
William, Marilyn, et Jenny étaient dans la salle sur demande. Cette derniere leur avait appris qu'elle était une chamane peu de temps avant, et ils avaient décidés de voir les différents pouvoirs de la préféte-en-chef. (elle avait évidemment omis de préciser la part que jouait Jedusor dans cette histoire)
Jenny fixa un vase qui se trouvait un peu plus loin. Peu après, le vase explosa en mille morceaux.
« Par toutes les vélanes d'europe ! hurla Marilyn dans un petit cri aigu. Tes pouvoirs sont sensationels ! Essaie autre chose encore ! Par exemple, essaie de faire bouger cette table !
« Ok.. Mais je ne promet rien !
Elle ferma les yeux, et chercha au plus profond de sa magie chamane.
Sans s'en rendre compte, elle s'eleva legerement dans les airs et une aura d'énergie magique se forma autour d'elle. Une aura si puissante, qu'elle aveugla intensément ses deux amis.
Elle ouvrit les yeux, et ses deux meilleurs amis poussèrent un cri de stupeur. Ils étaient devenus noirs.
Toutes les tables de la salle sur demande se mirent a léviter violament, et se fracassèrent avec force contre le mur.
Puis lentement, Jenny resdescendit a terre, et un silence genant se fit.
« Tu sai, jen'.. Je t'ai demandé de faire bouger une table, pas de toutes les fracasser.. dit Marilyn.
« Je sais ! Mais je ne contrôle rien.. Ces pouvoirs sont plus une mélediction qu'une benediction..
« Mais non ! intervint William. Il faut juste que tu apprenes a les controler !
Il u eut un petit silence de quelques minutes ou aucun d'entre eux ne parla, trop plongés dans leurs reflection.
« Je crois qu'on devrait s'arreter la, coupa la vélane. Mais il faudra beaucoup de persévérance. Ce qui m'embete principalement, c'est qu'il va nous etre impossible de continuer nos entrainements d'animagi. Tes pouvoirs chamanes passent avant.
« Ca jamais ! Je préfére mettre mes pouvoirs de coté, faire comme si j'étais normale, plutot que d'abandonner toutes ces années d'entrainement pour devenir des animagi !
« Ecoute, Jen'. La situation est grave, beaucoup plus grave qu'elle ne le laisserait paraître. Tu es l'héritiere de Gryffondor ! Tu es une chamane ! Tu es destinée a avoir un avenir spécial, il faut l'accepeter. Tu n'as pas tous ces pouvoirs la pour rien !
« Et si moi, JE NE VEUX PAS ! Je n'ai rien demandé a personne ! Tu crois peut-etre que ca m'amuse !
« Arretez, les filles, intervint William. Il serait plus sage de rentrer a nos dortoirs.
« Exact ! s'exclama Maril'. En plus, il y a le bal de noêl, ce soir. Oublions ca pour le moment
Ensembles, ils rentrèrent a leurs apartements, au milieu de l'agitation habituelle.
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Jenny sortit de son armoire la si belle robe bordeaux qu'elle avait acheté pour le bal, et la comptempla un instant. Elle était vraiment magnifique..
Elle se dirigea vers la salle de bains des prefets, et fit couler un long bain moussant avec des milliards de bulles flottant a la surface.
Elle se déshabilla lentement, puis pénétra dans l'eau bouillante.
L'eau avait un bon parfum de fraise des bois, et elle se détentit au maximum, fermant les yeux.
Tom.
Elle poussa un grognement de frustration.
Pourquoi a chaque fois qu'elle fermait les yeux, c'était pour le voir lui ?
Lui et ses cheveux d'ébenes, ses yeux de glace mais qui la faisait fondre, sa peau couleur de neige, et ses doigt anormalement longs, qui vous encocellait.
Elle n'avait presque pas pleuré ces derniers jours. Elle pensait pouvoir l'oublier.
Quelle idiote !
Elle l'aimait. Elle l'aimait, et l'aimerait toujours. Même si elle ne le reverait peut-etre plus jamais.
De ce même amour completement destructeur.
Le même, celui qu'on sait qu'il ne pourra jamais s'éteindre.
Qu'on est fait pour le garder toute la vie.
Pourquoi avait-il fallut qu'elle l'aime lui ? Pourquoi pas un autre ! Parmis tous les beaux garcons de Poudlard, il fallait que ca soit LUI, LUI, et pas un AUTRE.
Aucun garcon n'est mieux que lui, dit une petite voix dans sa tête. Tu l'aimes lui, c'est comme ca. Rien ni personne ne poura le remplacer. Jamais. JAMAIS.
Elle ouvrit ses yeux embués de larmes, et sortit de son bain.
Elle se sécha, coiffa ses longues boucles en un chignon dont quelques meches pendaient, puis mit sa robe.
Elle se mit un peu de mascara, et des boucles d'oreilles d'argent. Elle ne voulait rien de plus..
Jenny se regarda dans le miroir.
Oui, elle était magnifique ainsi.
Elle fit un pale sourir a son reflet.
Elle était si belle, que la chambre semblait manquer d'air.
C'était comme si toute la lumiere de la pièce était concentrée sur elle.
C'était étonnant, car elle n'était pas de nature précisement belle. Mais aujourd'hui.. c'était différent.
Tout a coup, elle avait beaucoup moins envie d'aller au bal. Elle ne voulait bien sur pas faire de peine a William, mais elle n'était pas sure de pouvoir suporter toute cette pression.
Elle avait eu beau éviter Tom pendant ce temps, il était évident qu'il serait la au bal. Elle serait obligée de le croiser. Pourrait-elle arriver a rester indifférente ? elle en doutait.
Jenny se dirigea vers sa table de chevet, ouvrant un petit tiroir. Elle en sortit deux colliers, ou plutot deux chaines d'or blanc qui avaient toutes deux pour pendentif une plume d'un blanc pur.
C'était sa marraine, décédée quand elle avait 12 ans, qui lui avait offert ces deux bijoux. Elle lui avait fait promettre de porter un de deux collier, et de donner l'autre a l'amour de sa vie quand elle l'aurait rencontré.
Sa marraine lui avait dit que la plume qui leur servait de pendentif était une plume d'ange.
D'ailleurs cela se voyait : le collier brillait d'une aura de magie surnaturelle.
Elle prit un des deux bijoux, et l'accrocha a son cou.
Elle serra le deuxieme dans sa main, en essayant de contenir ses larmes. Son seul et unique amour, c'était Tom, le seul a qui elle pouvait donner le second collier. Personne d'autre ne pourrait jamais l'avoir.
Elle attacha alors les deux chaines a son cou. Elle avait toujours adoré sa marraine, et sa mort l'avait boulversée. En mettant ses bijoux aujourd'hui, elle se sentait plus.. protégée contre le monde extérieur.
Quelqu'un toqua a la porte, ce qui fit descendre Jenny de ses pensées.
« Jenny ! C'est moi, Marilyn !
Jen' alla ouvrir la porte, et poussa une exclamation de surprise.
Marilyn était tout simplement magnifique.
Ses longs cheveux blonds argentés étaient relevés en une gracieuse queue de cheval. Sa robe couleur de nuit et aux étoiles d'argents moulait chacune ses formes, et comme Jenny, Marilyn était très peu maquillée.
« Tu est tout simplement a couper le souffle, Maril' ! Tous les garcons vont tomber dans les pommes quand ils te verront !
« Pas autant que toi ! Je t'ai rarement vu aussi belle ! Pourtant il me semble que tu n'as pas beaucoup mis de maquillage !
« c'est vrai.
Marilyn regarda sa montre en or.
« Il est 19 heures 55. Le bal commence dans cinq minutes !
« Ou sont nos cavaliers ?
« ils nous attendent deja dans la grande salle. J'y vais avec un garcon de serdaigle, tu sais, le capitaine de l'équipe de quidditch !
« Alan Davis ?
« oui, c'est ca !
Elles se dirigèrent toutes les deux vers la grande salle, main dans la main, en inspirant un grand coup.
Dès qu'elles y arrivèrent, Jenny repera leur groupe de cavalier. Un garcon aux cheveux bruns ébouriffé se retourna alors et remarqua la présence de sa cavaliere :
« Jenny ! s'exclama t-il en la regardant les yeux en dehors des orbites. Tu es tout a fait sublime.. On dirait une déesse ! Très joli collier, au fait !
Elle rougit légerement, mais rigola.
La salle était magnifiquement décorée, comme a chaque noel.
Des centaines de statues de glace et cristaux étaient en suspension dans l'air. Un immense sapin décoré de mille et un enchantements dominait tous les sorciers de la salle.
Tous les élèves étaient magnifiquement habillés, et même les professeurs s'y étaient mis.
Jenny regarda son cavalier avec admiration. William, en plus d'etre son meilleur ami, était tout simplement magnifique. Ses cheveux noirs et ébouriffés lui donnaient un charme fou, et ses yeux couleur de miel faisait fondre n'importe quelle fille. Il était habillé d'un jean noir, et d'une légere blouse blanche.
Elle sourit légerement. Puis, elle balaya la salle des yeux.
Son regard rencontra deux yeux de glace parmis la foule.
Tom était si beau.. Plus beau que jamais.
Sa seule envie de courir le rejoindre, lui dire qu'elle était prete a tout abandoner pour lui, qu'elle l'aimait et l'embrasser. Le serrer contre elle. Ne plus jamais le quitter.
Et lui, il la regardait.
Elle était si belle.. Plus belle que jamais.
Une telle innoncence dans les yeux. C'en était boulversant.
Tant de pureté, tant d'amour, tant de courage et de pouvoirs dans son cœur d'adolescente.
Il l'aimait.
Mais ils ne pouvaient pas s'aimer.
Si ils le faisaient, ils jouerait avec leurs cœur.. et leurs vies.
Jenny détourna son regard de celui qui hantait son ame et se dirigea vers son cavalier.
« Allez, Jenny ! lui dit-il. C'est la fête aujourd'hui. Rien d'autre ne compte, il faut juste s'amuser !
Seulement voila, elle n'avait pas trop le cœur a s'amuser.
L'atmosphere au fur et a mesure que les secondes passait, lui paraissait lourde et fatiguante.
Elle se forca a sourire.
Après tout, elle devait etre heureuse. Ne serait-ce que pour William. Il méritait de passer une merveilleuse soirée, et elle ne voulait nullement la gacher.
Le directeur adjoint, Dumbledore, demanda le silence et tout le monde se tut.
« Bien. Nous sommes tous réunis ici ce soir pour le réveillon. Afin de célébrer cette fête, ce bal a été organisé. Nous esperons tous fortement qu'il pourra rapprocher les maisons entre elles en ces temps de guerres difficiles.. Pour ouvrir le bal, je vous invite a tous sortir votre baguette magique. Pointez la ensuite vers le ciel et prononcez : Birdis Locomotor. Vous aurez ensuite une petite surprise !
Dumbledore leur fit un petit clin d'oeuil, sous les regards interogateur des élèves, chacun se demanda ce que tout cela voulait dire. Ils obéirent malgrè tout et leverent leurs baguette vers le plafond magique.
« A trois, continua t-il, prononcez tous la formule. 1….2….3 !
« Birdis Locomotor ! prononca toute la grande salle dans une parfaite syncronisation.
Et devant l'émerveillements des élèves, un magnifique oiseau coloré sortit de la baguette de chacun.
Des centaines et des centaines d'oiseaux sortirent ainsi des baguettes magiques, et se mirent a tournoyer dans la grande salle, accompagné par de superbes feux d'artifices.
La beauté du spectacle était indescriptible.
Chacun avait produit un oiseau différents, mais ils volaient tous dans une syncronisation parfaite.
Tout le monde, élèves comme professeur, regardait cet enchantement sans jamais vouloir qu'il s'arrete un jour.
Jenny et Tom plus particulirement.
Ils avaient tous les deux quelques milliards d'étoiles accrochées au fond des yeux.
Ce moment de beauté pur leur faisait tout oublier.
L'espace d'un instant, plus rien d'autre n'existait. Il y avait juste eux, et la danse des oiseaux de feu.
Ils oubliaient tout. Ils oubliait même qui ils étaient. Pour quelques moments, ils devenaient tous deux des personnes comme vous et moi.
Des personnes normales, avec un destin comme les autres.
Le mal et le bien n'existaient plus.
Il y avait juste la danse des oiseaux.
« Que le bal commence ! s'exclama Dumbledore.
Un groupe de musique monta sur l'estrade, et commenca a chanter une chanson pop-rock.
Jenny, n'ayant pas trop envie de danser pour le moment, alla s'asseoir a coté de Marilyn.
« Ces oiseaux sont tellement beaux.. lui dit-elle.
« Oui. Plus que beaux même, lui répondit la vélane. Je n'aurait jamais cru qu'un tel enchantements puisse etre aussi magnifique.
Jenny aquiesca en silence.
Elles allèrent boire ensuite des bierreaubeurres, en discutant de tout et de rien.
« Tu n'as pas vu Noémie ? demanda jenny. Depuis notre sortie et « dispute » a Pré-au-lard, je ne l'ait plus vu.
« Moi non plus, dit-elle en froncant les sourcils. C'est louche. Je ne l'ait même pas vu au bal !
« Etrange. Surtout connaissant Noémie.. Ce n'est pas du tout son genre de louper un bal, surtout le bal de noël.
La chanson pop s'aretta, et Alan Davis arriva vers sa cavaliere, autrement dit : Marilyn.
« Marilyn, voudrais tu danser avec moi ? demanda le serdaigle d'un ton charmeur.
« Bien sur, Alan ! répondit la vélane en souriant de toutes ses dents blanches.
Avant de partir danser avec son cavalier, elle se retourna une derniere fois vers Jenny et effleura son collier avec le pendentif en plume du bout des doigts.
« Très joli pendentif, murmura t-elle, juste assez bas pour que seul Jenny l'entende. Je pense que ce collier te sera beaucoup plus utile ce soir que tu l'imagines.
Elle lui fit un clin d'oeuil mystérieux, puis disparu avec son cavalier au milieu de la foule, laissant seule Jenny qui se demandait ce que Marilyn pouvait bien vouloir dire.
« Ma cavaliere me ferait elle l'immense honneur de m'accorder cette danse ?
Elle leva la tête : c'était bien évidemment William, qui lui tendait la main d'un air gentlemen.
« Bien sur, My lord, dit elle avec un sourire.
Il l'entraina au milieu de la salle, et s'enlacèrent amicalement. Peu après, la nouvelle chanson commenca…
J'ai longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par cœur
La pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle fait partie de moi
La salle entiere était plongée dans l'obscurité, et la seule source de lumiere étaient quelques bougies qui s'élevaient dans le plafond magique aux milliards d'étoiles.
Malgré tout, les yeux de Tom et de Jenny se rencontrèrent une nouvelle fois. Ils avaient tous deux les yeux brillants de larmes qui ne couleraient pas dans la pénombre. Ils pensaient a la même chose.
Je veux juste une dernière danse
Avant l'ombre et l'indifférence
Un vertige puis le silence
Je veux juste une dernière danse
Cette chanson, leur ramenait tous leurs souvenirs. Les souvenirs d'une histoire d'amour trop vite terminée.. Mais l'était-elle vraiment ? Ces quelques semaines de séparation, les avaient déchirés. Et jamais, jamais la blessure ne pourrait etre réparée..
Je l'ai connue trop tôt
Mais c'est pas d'ma faute
La flèche a traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal
Mais je connais l'histoire
Il est déjà trop tard
Dans son regard on peut apercevoir
Qu'elle se prépare au long voyage
Ils ne pouvaient pas être séparés. Tom était l'air de jenny, et Jenny était l'air de Tom. Sans air, on ne peut respirer. Et sans respirer, on ne peut vivre..
Je peux mourir demain
Mais ça n'change rien
J'ai reçu de ses mains
Le bonheur ancré dans mon âme
C'est même trop pour un seul homme
Je l'ai vue partir, sans rien dire
Fallait seulement qu'elle respire
Merci d'avoir enchanté ma vie
Plus la chanson passait, moins l'air était respirable pour jenny. Elle ne pouvait pas. ; Elle allait craquer! Deja une longue larme coulait sur sa joue d'une paleur spectrale, et la trahissait. Mais dans la pénombre, personne ne la voyait. Et qui pouvait s'en soucier, de toutes façons?
Je veux juste une dernière danse
Avant l'ombre et l'indifférence
Un vertige puis le silence
Je veux juste une dernière danse
Une derniere danse..
La derniere note de musique retenti, et Jenny quitta les bras de William..
« Désolée, Will.. Je vais prendre l'air..
Il voulut lui répondre, mais elle était deja partie.
Elle avancait un peu partout en se frayant un chemin au milieu de la foule. Elle ne regardait pas qui elle bousculait, et elel s'en moquait.
Elle arriva bientôt dans le parc et s'assit sur un banc au loin.
Le paysage était sensiblement magnifique. La nuit noire engloutissait tout le parc et le château, et le seul rayon de lumiere était provoqué par la pleine lune argentée haut dans le ciel.
Elle pleurait. Pas des sanglots, juste des larmes, en silence..
Elle resta un long, long, moment ainsi a observer le clair de lune. Elle ne vut même pas le temps passer..
Elle sentit que quelqu'un venait d'arriver derriere elle. Elle tourna lentement la tête, prete a envoyer bouler le crétin qui pouvait venir la déranger dans un moment ou elle avait plus que jamais envie d'etre seule. Sauf que la premiere chose qu'elle vit dans le noir, était deux yeux gris bleutés plus beaux que le plus magnifique des saphirs. Des yeux si beaux.. Des yeux quelle reconnairait parmis mille. Les yeux de Tom Elvis Jedusor.
Pourquoi venait-il la voir ? Voulait-il la faire souffrir encore plus ? Elle l'intterogea de son regard voilé par les larmes.
« C'est la fin du bal.. dit-il d'une voix faible et emplie de regrets. Il ne reste plus qu'une danse.. Comme nous sommes les préfets-en-chefs, je me demandait si tu voulais fermer le bal et danser cette derniere chanson avec moi..
Il soupira brevement, puis reprit d'une voix brisée :
« Non. En fait, ca n'est pas pour ca que je viens. Je te demande juste de m'accorder une derniere danse. Une derniere, avant de sombrer dans les tenebres d'où je ne pourrais jamais sortir. Une derniere. Je veux juste danser encore une fois avec toi.. Je veux marquer tous tes traits dans ma mémoire, pour ne jamais t'oublier. Ton souvenir sera alors mon brin de lumiere pour tous les moments si noirs qui m'attendent… Car après cette danse, je quitterai Poudlard ce soir. Je ne peux plus rester ici.. Tu comprends, c'est trop dur..
Jenny avait envie de pleurer. Elle avait envie de lui hurler de rester avec elle, de ne jamais partir. Mais elle ne pouvait rien dire, elle le savait.
« Une derniere danse.. dit-elle dans un souffle. Et après cette danse, il n'existera plus rien de notre histoire, de notre amour. Une danse, pour sceller tout un destin de promesses éternelles. Des promesses que nous ne pourrons jamais réaliser, ni tenir.. C'est notre derniere danse, Tom. La derniere. Celle que je marquerait a toujours dans ma mémoire. Et que rien ni personne ne me fera oublier..
Elle lui tendit sa main d'une paleur anormale, et il la prit doucement.
Ils s'enlacèrent doucement et timidement dans la nuit presque pas éclairée. Puis, les violons entamèrent un doux morceau, le plus beau de tous.. Le morceau de l'aurevoir.
Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,
« Tom.. Pourquoi tout ca est-il si dur ? Pourquoi notre histoire n'est pas comme dans les contes ?
« je ne sais pas, Jeny. Je ne sais pas, et je ne saurais probablement jamais…
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
« J'aimerais tellement te dire que je t'aime, j'aimerais te dire tout ce que je penses de toi. Mais je ne peux pas. Mon cœur refuse..
« Moi aussi, tu sais. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Je ne le serais jamais.
Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
« Il n'y a vraiment aucun moyen de nou sauver de cet enfer ?
« Aucun. Je ne peux pas suivre ton chemin, Jenny. Je ne peux pas. Je suis épris de la magie noire. Toi non plus, tu ne peux pas suivre mon chemin de tenebres. Me suivre serait un aller simple vers le cauchemar. Je suis un monstre, jeny. Un monstre.
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
« Tom.. Si tu es avec moi, un cauchemar devient un rêve. Je t'aime. Je ne veux plus rester loin de toi ! Ces dernieres semaines, j'étais comme morte. Je ne peux plu etre séparée de toi.. je suis prête a te suivre s'il le faut. Au diable les autres, qu'a cela ne tienne !
« Nous ne pouvons pas, ma douce Jenny. Nous sommes dans une situation a sens unique.. La seule solution serait de rester chacun sur son chemin. Mais cela impliquerait tellement de choses et de risques.. ca mettrait l'avenir de tout le monde, ainsi que nos vies en danger.
Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.
« Je serais prête a payer n'importe quoi pour rester avec toi. Même s'il faut que je meure. Une vie sans toi, n'est pas une vie. Le vrai cauchemar commencerait la. Reste avec moi, oublions tout ce que nous avons dit avant.. Une vie est si courte, Tom, si courte ! Profitons en.. Oublions le reste. Oublions la mort. Oublions le bien, oublions le mal. Restons juste tous les deux…
« J'aimerais tellement que tout ca n'existe plus.. J'aimerais tellement oublier, Jenny. Mais le mal est fait. Je ne peux pas me défaire de ce pouvoir qui augmente chaque jour en moi.
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
« je t'aime trop pour te laisser partir une seconde fois. Si tu parts, je partirai aussi.
« je ne sais pas si tu te rend compte dans quelle situation tu me mets.. A cause de toi, je suis tiraillé, et je dois faire le choix entre des choses si différentes.. Des choses entre lesquelles je ne peut pas choisir. Mon ame est empoisonnée, jenny. Empoisonée de magie noire. C'est pour ca que je ne peux pas arreter. En arretant la magie noire, je pert une partie de mon ame. Et en te quittant, je pert également une partie de moi. Comment veut tu que je choisissent ?
« Dans ce cas.. ne choisit pas. Reste, tout simplement. Tu n'as pas a choisir. Je ne peux pas te forcer a suivre un autre chemin que celui qui t'es destiné. La seule chose que je te demande, c'est de rester avec moi. Et de ne plus jamais me quitter.. Quoi qu'il arrive.
Elle soupira, puis reprit dans un dernier souffle :
« Je t'aime, Tom.
« Moi aussi, jenny.
Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...
Il la regarda dans les yeux. Elle le regarda dans les yeux. Soudain, les deux colliers au cou de Jenny se mirent a étinceller d'une lumiere blanche et aveuglante. Mais ils n'y prétèrent pas attention.
Ils scellèrent leurs levres dans un baiser doux, mais rempli de passion. Ils se serraient si fort l'un contre l'autre, comme si ils avaient peur d'etre a nouveau séparés.
C'était une scène qui resterait a coup sur gravée dans leurs mémoires.
Mais rien n'est jamais parfait.
Tous les élèves étaient deja rentrés dans leurs dortoirs quand un cri déchira le silence qui planait dans la nuit noire. Un cri qui n'avait rien d'humain. Un cri bestial.
« Qu'est-ce que c'était ? demanda jenny inquiete.
« je ne sais pas..
Ils attendirent un peu, et entedirent que quelques choses se dirigeait vers eux. Deux grands yeux jaunes brillant avec une lueur purement destructrice. Une masse de poils bruns. Des cros accèrés et pointus..
La peur fit son chemin dans la tête de Jenny.. Puis elle constata avec horreur, d'une voix tremblante :
« Tom.. C'est la pleine lune…
Les yeux du Serpentard s'écarquillèrent d'horreur.
« Mon dieu.. un loup garou !
A peine eut-il murmurer ca que le loup garou se mit a les poursuivre. Et comme toujours dans ses cas la, il n'y avait personne pour les sauver.
Ils courraient, a en perdre haleine, sans se lacher, pour échapper a l'animal.
« Que pouvons nous faire ! murmura t-elle, plus tremblante que jamais. Nous sommes trop loin de Poudlard, on ne peut pas rentrer au château !
« Et bien.. Cours, je vais essayer de l'affronter.
« Tu es completement malade ! Même moi, une gryffondor sensé etre courageuse, je ne ferais jamais ca ! cC'est se jeter dans la gueule du loup !
« Je ne crois pas que ca soit le moment de faire des jeux de mots. On ne peut pas fuir, il court trop vite, il nous ratrapera directement.
Ils ne purent pas continuer leur « dialogue », car le loup garou venait de se jeter sur Tom. Jenny poussa un cri d'épouvante.
« IMPEDIMENTA ! hurla t-elle.
Le loup garou était censé etre projeté dans les airs.. mais évidemment, l'impedimenta étant un sortilege assez mineur, cela ne fit que l'énerver encore plus et il se dirigea vers Jenny cette fois.
Celle-ci cria quand elle vut l'état dans lequel était Tom. Il venait d'etre grandement « amoché ». Il avait des plaies un peu partout sur le corps.
Elle se retrouva nez a nez avec le loup garou. Tout se jouait maintenant.
« Mutismus ! Flipendo ! Cracbadabum !
Elle lancait un peu au hasard des sorts dans tous les sens. Pendant ce temps, le loup garou la griffait un peu partout, et la douleur s'emparait de chacun de ses muscles.
Tom réussit a se relever, et n'hésita pas dès qu'il vu ou en était la situation :
« Crucios !
Du sang se mit a couler de partout sur le loup-garoup, et il hurla de douleur.
« Tu m'écoutes, jenny ?
« Oui ! dit-elle en essayant d'éviter comme elle pouvait les coups du loup garou.
« A trois, lance le sort du patronus !
« mais.. le patronus, c'est pour les détraqueurs, pas pour les loups-garous !
« Fait moi confiance ! Je te rappelle que je suis le meilleur de l'école ! a trois : 1…2…3 !
« Spero patronum ! s'écrièrent-ils en même temps.
Une lumiere aveuglante éclaira tous les environs et une opale de la taille d'une porte sortit de la baguette de Jenny, tandis qu'un diamant sortit de celle de Tom (voir chapitre 9).
Deux magnifiques pierres brillant d'une aura purement magique da,s la nuit.
Le deux patronus d'argent foncèrent sur le loup-garou, qui poussa un cri plus déchirant que jamais.
Et avant de s'enfuir, il adressa un coup d'une telle violence a jenny (qui était la personne la plus proche de lui), qu'elle s'écroula au sol.. Puis, il courut vers la foret interdite..
« JENNY ! hurla Tom.
Il se précipita a coté d'elle. Elle avait les vetements déchirés par les griffes de l'animal, et de nombreuses plaies partout sur le corps, plus ou moins grave, et saignant abondament.
« Mon dieu ! jenny, répond moi !
« Tom.. réussit-elle a articuler.
Elle ne dit rien d'autre, et se contenta de détacher le deuxieme collier qu'elle portait au cou, puis elle le mit rapidement a celui de Tom.
« Mais qu'est-ce que..
« Ces deux colliers que nous portons autour du cou sont magiques. La plume qui est accrochée en pendentif est une plume d'ange. Grace a ce collier, nos ames sont désormais liées a jamais. Ces colliers sont faits de magie pure. Si tu as un jour besoin de moi, le collier saura toujours te donner la bonne voix.. Tant que tu auras le collier en ta possession, une partie de mon ame sera avec toi, car un morceau de mon ame est enfermé dans cette plume.. Je t'en supplie : fais en bon usage…
Sa voix était faible, tremblante.
« Je sens que ce collier déborde de magie angélique.. je ne sais pas comment ta marraine a pu te donner ca, mais c'est vraiment un cadeau inestimable. En tout cas..
Il soupira, puis reprit :
« Je ne te quiterais plus.. dit Tom, un peu pour lui-même. Peut importerons les conséquences.. Je resterais avec toi.
Il la vit lui faire un pale sourire. Il approcha tendrement ses levres des siennes, mais au moment ou il allait l'embrasser, ses yeux se fermèrent, et elle tomba dans ses bras, évanouie.
La nuit était maintenant completement noire, la seule lumiere de tout le parc était a présent produite par les deux colliers au cou de Tom et Jenny, dont les plumes s'illuminait plus que jamais dans les tenebres.
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OO
Ca, c'est la tête que j'ai fait quand j'ai vu le nombre de reviews que j'avais OO non sérieux je sais pas ce qui s'est passé mais je suis passée de deux reviews pour un chap a 11 pour un SEUL CHAP! J'halllucine! Je suis TROP contente Normalement je devais le poster mercredi ce chapitre mais vu le nombre de reviews j'ai fait quelques efforts et je me suis arrangée pour vous le mettre plus vite.. Bisous! Je n'ai pas trop le temps de répondre a toutes les reviews mais sachez que je les ai toutes lues et qu'a chaque fois que j'en ai une nouvelle un sourire si grand se peind sur mon visage qu'il illumine toute la pièce!
Bonen semaineuh
Au fait, pour l'avenir: Le cinquantième revieweurs aura droit a un one-shot