- Chapitre 15 : Tout reste à refaire -
Des hurlements de paniques jaillirent de tous les coins.
« SILENCE ! ordonna Dippet d'une voix plus grave et pressante que jamais. Miss Hope, il est avec ses serviteurs je suppose ?
« Oui.. Grindelwald et ses fidèles sont tous dans le parc ! Ils veulent prendre Poudlard !
Il se mordit la lèvre et pâlit légèrement, puis demanda :
« Combien sont-ils approximativement ?
« Euh.. Je dirai, une cinquantaine professeur Dippet.
Jenny parcourut la pièce du regard : la plupart des serpentards étaient déjà partis rejoindre leur Maître a l'extérieur du château.
« Les professeurs, le directeur, et moi-même, continua Dumbledore, allons aller à l'extérieur nous battre contre eux. Ne paniquez surtout pas !
« Hors de question ! hurla jenny.
Un silence religieux se fit dans la salle et tout le monde la regarda, étonné.
Elle rougit légèrement, mais se ressaisit et dit d'une voix convaincante :
« Nous devons combattre nous aussi. Nous sommes assez vieux, pourquoi on ne pourrait pas le faire ? Nous ne pouvons pas rester sans rien faire, enfin !
« Vous ne semblez pas comprendre quels sont les risques, miss !
« Il va peut-être y avoir des MORTS ! renchérit Utyqua, le professeur de botanique. Des MORTS !
« Mais nous sommes en guerre ! rétorqua Jenny, sèchement. Il faut que ça cesse, vous comprenez ? Il faut que cette guerre cesse une bonne fois pour toute ! Je préfère mourir et savoir que Grindelwald a été vaincu que de vivre dans une tourmente qui n'a plus de fin !
Tom regardait la Gryffondor avec une grande admiration..
Elle était si.. si.. si forte !
Elle n'était qu'un brin de femme mais elle était tellement courageuse, et pleine de bonté..
C'en était affligeant.
Il se sentait.. Détruit. Il ne la méritait pas.
Elle était trop bien pour lui.
Il n'était qu'un monstre.
Tom ne savait pas quoi faire. Il avait déjà trahit grindelwald. Mais si il lui faisait croire qu'il revenait dans ses camps, peut-être que.. Oui, après tout, il était si naïf ce cher Grindelwald et il savait que Tom était très puissant.
Une lueur de détermination passa dans ses yeux. Oui, il en était sur..
Son plan ne pouvait que marcher.
« Retournez dans vos dortoirs ! ordonna Dippet.
Jenny, gonflée d'insolence et de courage, demanda haut et fort sans prêter la moindre attention a ce que disait le directeur :
« Ceux qui ne veulent pas se battre, je ne vais pas les obliger : c'est normal, les dangers sont grands. Que ceux qui veulent protéger l'école et montrer que leur force est en Poudlard, me suivent.
Et à son grand étonnement, presque tous les élèves acquiescèrent avec un air combattant et déterminé :
« ENSEMBLES POUR POUDLARD ! scandèrent-ils.
« Etes vous sure de ce que vous faites, miss Shearher ? demanda Dumbledore.
Elle se tourna vers lui, et le fixa dans les yeux.
Bleu ciel contre vert-gris sombre.
La même lueur Gryffondor. Le même courage.
Les yeux du professeur de métamorphoses brillaient d'espoir. Et Jenny comprit.
Elle comprit qu'elle était plus impliquée que jamais dans cette course au pouvoir, qu'elle était l'élément important qui leur ferait pencher la balance.
Jenny n'était pas parfaite. Elle 'n'était pas monstrueusement belle, ni incroyablement bien formée physiquement. Elle était ce qui avait de plus normal dans la catégorie « normal ».
Et pourtant.. Cette fois ci, elle était plus que jamais importante.
Oh, elle n'avait nullement la prétention de dire qu'elle était mille fois plus forte que Grindelwald, et encore moins que ce serait elle qui le vaincrait. Certainement pas.
Elle savait juste que tout se jouait maintenant. Pas avant, pas après. Il fallait décider, il fallait se lancer.
Alors, elle leva la tête, le regard brillant de courage, et répondit :
« Je n'en suis pas sure, professeur. J'en suis certaine.
Elle se tourna vers les élèves de la grande salle, puis dit, d'un air conquérant :
« Je croit qu'ils nous attendent, chers alliés. Prenez toutes les potions de guérison que vous pouvez, puis allons y.
Elle soupira, puis reprit :
« Cette nuit risque d'être longue..
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Les élèves et professeurs, après s'être rapidement préparés, s'avancèrent d'un pas lourd vers les portes du château.
Tom n'avait dit mot depuis tout à l'heure.
Il sentit un regard fort se poser sur lui.
Il tourna la tête vers Jenny.
Brusquement, il l'arrêta et l'embrassa.
« Je ne croit pas que ce soit trop le moment, Tom..
Il lui fit tout comprendre en un signe de tête.
En une demi seconde, ses yeux se voilèrent de stupeur et de tristesse.
« Tu.. tu ne peux pas me faire ça ! dit Jenny avec difficulté.
« Je suis désolé.
« MAIS MERDE ! Ne va pas rejoindre Grindelwald ! Tu n'es pas comme les autres Tom, tu le sais aussi bien que moi ! Tu sais aussi bien que moi que tu es plus fort qu'eux, que tu es plus fort que lui, que tu n'es pas qu'un pauvre imbécile qui se pâme a ses pieds !
« Je t'en supplie, c'est déjà assez difficile.. Fais moi confiance..
« Te faire CONFIANCE ? Mais je ne fais que ça ! Il va te tuer ! Grindelwald veut te tuer ! OUOUUUUh, au cas ou tu l'aurais oublié tu l'as trahit en me sauvant ! Mais comment ai-je pu croire une minute en toi ! Mais quelle conne je suis !
« Ne t'inquiètes pas. Je vais revenir dans ses camps, il ne pourra pas refuser.
« Tu vas te battre contre Poudlard ? Contre nous ? CONTRE MOI ? Demanda t-elle d'une voix étranglée.
« Je contrôle la situation. Rien de tout ça n'arrivera. Je vais aller rejoindre Grindelwald, je te demande juste de ne pas m'en vouloir. Je suis comme ça, c'est tout.
Elle le regarda avec un dégoût immense. Il n'y avait plus une parcelle d'amour pour lui dans ses yeux. Juste du dégoût.. Et de la douleur.
« Tom.. Si tu n'es pas avec nous, tu es contre nous. Et je serais sans aucune pitié. S'il y a un problème, je n'hésiterai pas. Ah et au fait..
Elle arracha la bague de mariage de son doigt, et la balança sur lui.
« Ta bague et tes belles paroles.. Tu te les gardes.
Jenny s'effrayait elle même a dire ça. Elle en savait même pas ce qui se passait.. peut-être était-ce l'instinct de la louve qui se réveillait en elle ?
Il la regarda avec de la peur dans le regard. Oui, il avait peur.
Ne voulait-elle pas comprendre ? Il allait rejoindre les partisans de Grindelwald, mais il savait que le mage noir mourrait cette nuit. C'était un instinct. Et dans tous les cas, il avait un plan.
Ils s'écartèrent vivement l'un de l'autre. Ce soir, ils combattraient tous les deux pour défendre une cause.
Ils se battraient tous les deux… Mais pour un camp différent.
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Les portes principales du château s'ouvrirent, et les élèves avancèrent dans le parc noir.
Ils arrivèrent et s'arrêtèrent à environ 7 mètres de Grindelwald et ses troupes.
Un parfum enivrant flottait dans l'air.
Un parfum à la fois doux, et fort.
Le parfum de la mort..
« Dumbledore, Dippet... Comme on se retrouve ! dit le mage noir sur le ton de la plaisanterie, ce qui eut pour effet de brusquer encore plus l'atmosphère déjà pénible.
« En effet. Que veux-tu, Grindelwald ?
« Ca me semble évident. Je veux Poudlard..
« Et bien vous ne l'aurez pas ! cracha Jenny.
Le mage noir se tourna lentement vers elle, et un sourire moqueur souleva l'extrémité de ses lèvres.
« Comme c'est mignon… Albus a amené son fan-club !
« Nous sommes venus de notre plein gré ! rétorqua William.
Tom Elvis Jedusor, caché parmi les partisans de Grindewald (et donc face aux élèves de Poudlard) admirait sincèrement le courage des lions..
« Peut-être, Cher Alubus, continua le mage noir, que nous pourrions faire un arrangement. Premièrement, soit vous nous donnez Poudlard et on vous laisse tranquille, soit vous résistez et ..
Un sourire carnassier et vengeur se dessina sur ses lèvres.
« Partez ! ordonna Dippet.
« Comme vous êtes naïf, mon vieux Dippet. Vous devriez peut-être céder votre place à quelqu'un de plus performant.. Alors, qu'en dites vous ? redemanda t-il.
Jenny, pleine d'audace, avança de trois pas afin de se trouver à à peine deux mètres de Grindelwald.
« Et bien… Battons nous. dit-elle sans ciller.
Dans la foule des capuches vertes devant elle (l' « uniforme » des partisans du mage noir), elle reconnu rapidement le regard de Tom, lui intimant de reculer, la suppliant.. et aussi un lueur d'admiration.
Elle frissonna légerement. Mais pour qui la prenait-elle ?
Bien sur qu'elle avait peur ! Elle était même morte de trouille en réalité.
Mais elle ne laissait rien paraître. Elle avait ce masque qui la rendait plus forte.
Jenny était courageuse. Et ça faisait toute la différence.
Tom avait choisi le camp adverse.. Très bien. Il verrait de quoi elle était capable.
« Très bien ! dit Grindelwald avec suffisance. Battons nous !
C'était le signal. Le coup d'envoi.
Brusquement, tout sembla plus sombre. Plus noir.
Même la lune d'argent sembla devenir rougeâtre.
Tous se dispersèrent dans des cris d'horreurs. Les fidèles noirs torturant les plus faibles, ceux de Poudlard défendant avec ardeur leur école.
Jenny, baguette en main, évitait tous les sorts qu'elle pouvait.
Elle avait envie de pleurer.
Oui, elle avait envie de pleurer.
Les cris incessants des élèves du parc.. Les lumières vertes fusant dans le ciel.. C'était insupportable.
Elle avait envie de hurler.
Elle ne pouvait pas craquer. Pas maintenant.
« Experliarmus ! lança un homme en capuche.
Sans qu'elle tu trop le temps de réagir, la baguette de Jenny voltigea dans les airs pour se retrouver quelques mètres plus loin.
« Merde.. murmura t-elle pour elle-même.
Il était quasiment impossible de la retrouver dans l'herbe noire.
« JENNY ! hurla une voix que la dite-Jenny connaissait trop bien. COURS !
En effet, un opposant courait vers elle.. et elle avait l'intime conviction qu'il ne lui voulait pas du bien.
Super, pensa t-elle. Pour courir, les talons aiguilles, c'est Top ! (notez le ton ironique.)
Elle commença à « galoper » dans le parc sombre.
A son grand mécontentement, son « agresseur » allait bien plus vite qu'elle (normal : c'est bien connu que courir en talent aiguilles c'est pas le must du must OO).
Elle se retourna violemment, et lui lança un coup de pied sur le coté bien senti.
Elle fut elle même étonnée de sa force et de sa souplesse : elle avait réussi a lever le pied jusqu'à la tête de l'homme malgré sa robe. Celui-ci s'évanouit par terre.
Elle constata que Noémie était juste à coté d'elle, debout, le regard dans le vide.
« Noémie ? interrogea Jennyfer. Ca ne va pas ? Que fais tu ici ?
Il fallait dire aussi qu'elles étaient toutes deux assez éloignées du point de bataille.
« Tu m'avais fait peur ! reprit-elle en se passant la main sur le front. J'ai cru que tu étais une des fidèles de Grindelwald ! Quand j'ai vu que c'était toi, je me suis rassurée.
Elle lui sourit doucement. Mais noémie ne montrait toujours pas de signe de vie.
« OUOUH !
Enfin, Noé' tourna la tête, et se plaça devant elle.
Puis, elle lui fit un rapide croche-patte, et la pauvre Jenny, qui n'y était pas préparée, tomba au sol.
Noémie sortit sa baguette et la pointa sur le front de la préfete-en-chef.
« jennyfer.. susurra t-elle d'une voix qui ne présentait rien de bon. Le maître va vraiment être content.
« Tu me fais peur..
« Y'a pas a comprendre. Le maître sera vraiment très content quand je te ramènerai a lui.. Il va être fier de moi ! Quand a l'autre.. Quel abruti..
« Je ne te suis pas ! Tu as perdu la tête ou quoi : Pose cette baguette tout de suite !
« Jedusor…Ah, Jedusor. S'il avait obéit au maître… Seulement voila, il a préféré te sauver. Quel abruti. Il aurait eut la gloire en te laissant mourir.. Quoique.. Non, c'est mieux ainsi. C'est moi qui aurais la gloire. Pauvre Jenny.
Jenny, commençait vraiment à paniquer.
« Tu peux pas être plus précise ? demanda t-elle.
« Jenny.. Ah, Jenny. Si tu savais comme je t'ai détesté. Ouai, je t'ai détesté. J'ai toujours été très jalouse de Marilyn et toi. Très. Marilyn était si belle, je l'ai toujours envié : elle avait tous les garçons qui se pâmaient à ses pieds. Et toi, tu étais si intelligente, si rusée, si courageuse.. C'en était affligeant. Et moi, la pauvre petite Noémie Hope ! Moche comme tout, qui n'a pas la moindre cervelle. Mais je vais leur prouver à tous ! Ce soir, je vais te tuer, et ils verront que je suis plus forte que toi ! Je suis du camp de Grindewald ma chere Jenny. Je suis sa plus fidèle..
« Je suis en train de rêver.. je suis entrain de REVER.
« Tu ne reves pas !
« Alors, pendant tout ce temps.. BORDEL, PENDANT TOUT CE TEMPS ! ESPECE DE..
« Ne me parle pas comme ça ! Compris ?
« Tu serais capable de me tuer ! Moi, ta meilleure amie ?
« Tu n'as jamais été ma meilleure amie, ainsi que Marilyn. Je vous ai détesté. HAÏT. Vous étiez mon cauchemar éveillé ! Mais c'est fini, tout ça. C'est FINI. Le bien et le mal n'existent pas. Seul compte le pouvoir !
« Ca explique tout.. murmura Jenny, plus pour elle-même que pour Noémie. Ca explique pourquoi l'épouvantard de Marilyn est la traîtrise.. elle devait avoir des soupçons !
« Ca explique aussi mes absences de plus en plus répétées. La plupart du temps, j'étais avec Grindelwald et les autres.. Je savais que vous ne croirez plus longtemps a mes excuses.
Jenny était.. Pétrifiée.
Non.. Pas Noémie.. Elle ne pouvait pas lui faire ça ! NON ! NON NON ! C'était juste un affreux CAUCHEMAR !
Elle n'allait jamais oser la tuer ! Ne serait-ce qu'essayer.. Mon dieu, si elle essayait..
Une rage sans nom se répandit dans les veines de la préfete-en-chef.
« Avada Kedavra ! prononça distinctement Noémie.
Une lumière verte sortit de sa baguette, et toucha Jenny de plein fouet.
Seulement, Noémie poussa un cri de stupeur quand elle vit que le sort n'avait pas tué Jenny : elle semblait protégée par une douce aura argentée.
Jenny avait les traits déformés par la rage, la haine et la colère. Comment avait-elle osé ! Elle avait envie de l'étrangler sur le champ ! Mais elle s'étonna : Pourquoi l'Avada Kedavra ne l'avait-elle pas tué ?
Un rayon de lune passa sur son doux visage. Et elle comprit tout.. Mais bien sur !
C'était la pleine lune, ce soir. Comme elle était a moitié loup-garou, ses forces et pouvoirs étaient décuplés..
C'était quelque chose de difficile à contrôler.. Le professeur Dumbledore lui avait dit qu'il ne fallait absolument pas qu'elle se laisse aller dans des sentiments trop forts (comme la colère) car le loup en elle pouvait se réveiller à tout moment.
Mais la.. Non, elle ne pouvait pas se contrôler. Elle ne pouvait pas ! Et ce qui devait se produire se produisit..
Sans s'en rendre compte, Jenny commença à léviter dans les airs, debout, les mains en avant. Ses longs cheveux semblant danser avec un vent inexistant, et ses yeux étaient devenus noirs.
On aurait dit que toute l'énergie de la lune elle-même était concentrée sur la préfete. C'était un incroyable spectacle, un spectacle pétrifiant. Tout le monde autour s'était arrêté et regardait sa lévitation avec stupeur.
Jenny reçu une décharge de pouvoir et hurla de douleur. Ca faisait mal.. Si mal. On aurait dit que des milliards de couteaux se plongeait dans son cœur. Elle comprenait maintenant pourquoi Dumbledore lui avait dit qu'elle risquait de mourir si ces décharges arrivaient. Oui, en ce moment même, elle risquait de mourir.
Mais elle s'en fichait. Carrément. Malgré la douleur, elle voulait avoir de nouvelles décharges d'énergies pour se sentir plus forte. C'était grisant.
Puis, au bout d'un moment, elle redescendit sur terre, et ses pieds touchèrent le sol.
Elle semblait mille fois plus puissante. Une aura d'énergie blanche l'entourait, une aura si forte qu'elle suffisait à éclairer tout le parc de Poudlard.
Le loup qui sommeillait en elle s'était réveillé. Et rien, rien ne pouvait plus l'endormir avant le début de l'aurore.
La combinaison de ses pouvoirs sorciers, chamane, et loup-garou la rendait surpuissante.
« QU'EST-CE-QUE VOUS ATTENDEZ ! hurla Grindelwald à ses fidèles. BATTEZ VOUS, BORDEL !
Tout le monde sembla se réveiller et continua se battre, non sans une certaine peur et avaient beaucoup de mal a détacher leur regard de Jenny.
Celle-ci s'avança doucement et d'une manière inquiétante vers Noémie, qui avait les traits déformés par la peur. Elle ne semblait plus sur d'elle du tout.
« Comment as-tu pu, Noémie.. Comment as-tu pu.. demanda Jenny d'une voix étranglée par les sanglots.
« Je..je..
« POURQUOI NOUS AS-TU TRAHIS !
Jenny fit un geste violant de la main qui envoya voltiger Noémie quelques mètres plus loin.
Elle avança vers le cœur de la bataille, laissant son « amie » par terre, chacun s'écartant sur son passage de peur de subir sa colère. Elle semblait mille fois plus grande ainsi. Chaque personne sur qui elle posait ses yeux toujours noirs tremblait.
Enfin, elle vit Tom se tenir devant elle. Le seul qui n'avait pas peur.
Elle avança, une lumière blanche entourant chaque partie de son corps (comme pour les fantômes), vers lui.
Jenny posa la tête contre son épaule, et il la serra dans ses bras.
« Tom.. murmura t-elle. Tu es un grand sorcier, tes pouvoirs sont immenses.
« Pas autant que els tiens ! dit-il sur le ton de la plaisanterie.
« Je ne déconne pas. Nous devons tuer grindelwald. Je sais que tu es dans ses partisans mais ça n'est plus une question de ça. Je ne te demande pas de le tuer.. mais de te donner tout l'amour que tu as pour moi maintenant. Si tu le fais, notre victoire est faite.
« Mais comment ?
« Comme ça..
Elle m'embrassa doucement en laissant la bouche entrouverte, et éloigna lentement son visage du sien..
Une fumée argentée sortait de la bouche de Tom pour entrer dans celle de Jenny. Celle si se sentait plus forte a chaque seconde. Puis, elle attendit que plus aucune fumée ne sorte de la bouche du serpentard, et ferma bouche.
« Qu'est-ce que c'est ? demanda t-il, sur un ton a chemin entre la peur et la surprise.
« Tu viens de me donner tout ton amour.. Je saurais en faire bon usage.. Merci. La victoire est a nous..
Elle avança jusqu'à se retrouver a environ dix mettre en face de Grindelwald. Tous reculèrent instinctivement..
Puis, Jenny ouvrit la bouche et commença à réciter d'une voix rauque :
« Les gardiens de la nuit et des pouvoirs chamanes … commença la jeune fille.
« Aideront a vaincre les ténèbres et a faire gagner la lumière.. Continuèrent deux autres voix, une masculine et une féminine.
C'était William et Marilyn, qui venaient de se placer des deux cotés de Jenny.
Tous remarquèrent avec étonnement (à part Dumbledore, qui sait toujours tout ;) que les deux meilleurs amis de la préfete-en-chef semblaient eux aussi être entourés d'une aura argentée. Une aura pas aussi forte que celle de Jenny bien sur, mais quand même.
Les gardiens ! Mais oui, bien sur ! pensa Tom.
Ils avait complètement oublié l'histoire des gardiens de la chamanes.. C'était donc eux, les fameux gardiens : Potter et Delacour.. Fidèles a jamais…
Peut après que le trio eut « récité » la phrase, une dôme de magie se forma autour de Jenny et Grindelwald.
« Je n'y arriverai pas ! cria Jenny à l'intention de Marilyn et William.
« Mais si ! renchérit la vélane. Je t'en supplie Jenny, essaie ! Tu es forte ! tu peux el faire ! Toi et toi seule ! Pas Moi, pas William, TOI !
La jeune chamane ferma les yeux, et les rouvrit.
Des cris d'épouvante et de stupeur s'élevèrent quand elle fut transportée dans une sorte de brume argentée…
Quand la fumée d'argent s'estompa, jenny n'était plus la. Elle s'était transformée en une magnifique et grande licorne noire. Elle avait enfin réussit a se transformer en son animagus !
Sa licorne était tellement belle que le parc sembla manquer d'air. C'en était simplement époustouflant.
C'était les dernières secondes de la guerre. Les dernières secondes ;. Dans un instant, la victoire serait au plus fort.
Jenny (en licorne noire, rappelons le toujours), lança un regard à Dumbledore qui comprit tout de suite ce qu'elle insinuait. Il rentra dans le dôme de magie, et se plaça à ses cotés.
La licorne noire fonça avec une telle force et avec une telle vitesse sur Grindelwald que chacun retint son souffle.
Sa corne sur le front brillait tellement qu'on aurait cru qu'elle était faite en poudre d'étoiles..
Enfin, l'animal toucha Grindelwald de plein fouet et l'envoya voltiger à une 15aines de mètres.
Le mage noir hurla de douleur : toute la magie et l'énergie de Jenny venait de le toucher.
Il cria et commença à se décomposer dans des exposions de lumières rouges..
Dumbledore regarda l'immense licorne noire, lui fit un clin d'œil, et se transforma à son tour en son animagus : un phénix géant roux comme le feu.
Il enveloppa tout le monde dans une grande poussière dorée, et fonça à son tour vers Grindelwald.
Le phénix passa juste au dessus du sorcier, et il y eut une grande explosion.
Lorsque la fumée se dissipa, le désastre s'offra à eux..
Quelques élèves étaient morts, leurs cadavres baignant dans leur sang.. Mais malheureusement, c'était la guerre. La guerre qui tuait, la guerre qui prenait, mais qui ne donnait jamais rien en retour.. Si ce n'est le chagrin.
Et plus aucune trace de Grindelwald.
Il était bel et bien mort.
Le phénix se posa a coté de la licorne et se reprit sa forme humaine : il redevint Dumbledore. La licorne noire en fit autant, et jenny redevint elle-même, plus épuisée et mortifiée que jamais. Sa robe était déchirée, ses cheveux partaient dans tous les sens et elle avait des plaies un peu partout.
Les élèves de première année jusqu'à sixième année étaient descendus de leurs dortoirs et attendaient à l'entrée de Poudlard, ayant regardés les professeurs et les septièmes années se battre. Ils étaient terrifiés. Dumbledore leur fit signe de les rejoindre et ils avancèrent tous d'un pas prudent.
Bientôt, toute l'école fut en cercle autour de Jenny et Dumbledore.
« Comme vous avez tous pu le constater, Grindewald est bel et bien mort, dit Dumbledore d'une voix plus fatiguée que jamais mais ou l'on pouvait sentir grande joie. Potter, Delacour, approchez donc, vous avez-vous aussi participé à cette bataille.
Bientôt, William, Jenny, Dumbledore, et Marilyn étaient au milieu du cercle.
« Remercions d'abord Miss Shearher,..
« Mme Jedusor, corrigea Jenny avec un sourire.
« Oui ! Excusez moi.. Donc, Remercions d'abord Mme Jedusor sans qui la bataille était perdue d'avance. Elle a tous su nous montrer son courage et sa ruse, et a été un élément principal dans cette guerre. Remercions aussi Miss Delacour et Mr Potter pour leurs pouvoirs et leur aide qui nous ont été plus que précieux. Et enfin, merci à tous ceux qui ont participé et qui ont aidés a vaincre Grindelwald.
« Mais vous avez oublié quelqu'un, professeur s'indigna Jenny.
« Qui ça ?
« Remercions aussi le professeur Albus Dumbledore, s'exclama Jenny avec un sourire, sans doute un des plus puissant sorciers du monde. J'ai mis Grindelwald hors d'état de nuire, mais c'est vous qui l'avez tué, professeur !
Des tonnes d'applaudissements retentirent.
« ENSEMBLES POUR POUDLARD ! hurlèrent tous les élèves en lançant leurs chapeaux en l'air.
Ils passèrent toute la soirée (et même plus ;) à faire la fête et à célébrer l'événement.
La guerre était enfin finie. Grindelwald n'était plus. Il y avait eu des morts, que tout le monde aurait préféré éviter. Mais c'était ainsi. C'était le commencement d'une nouvelle vie.. Demain, jenny et Tom quitteraient Poudlard et ne reviendraient pas dans le Poudlard express l'année prochaine..
Jenny, vers la fin de la gigantesque fête, s'avança doucement vers Tom.
« Tu m'as impressionné.. dit-il simplement.
« Merci.. murmura t-elle en rougissant.
Elle s'approcha encore plus, et elle serra dans ses bras, avant de poser un léger baiser sur ses lèvres sucrées.
« Cela veux dire que tu acceptes toujours d'être ma femme, finalement ? demanda t-il légèrement moqueur, en jouant avec l'anneau (sisi, vous savez, celui qu'elle lui a balancé à la figure).
« Oops ! Je suis découverte ! dit-elle en riant.
Peu après, ils allèrent tous se coucher, mais Jenny et Tom ne trouvant pas le sommeil, ils s'installèrent dans leur salle commune. Tom assit sur le canapé, et Jenny, allongée, la tête sur ses genoux.
Il l'embrassa sur le front, et elle ferma doucement les yeux.
Ils parlèrent de tout et de rien pendant des heures et des heures, jusqu'à ce qu'ils tombent de fatigue et qu'ils rejoignent le pays de rêves.
Tout restait a refaire..
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Retour dans le présent (époque d'Harry Potter et tout, si vous préférez)
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« M..Maître ? demanda une petite voix couinante.
« QUOI ? hurla le seigneur des ténèbres.
Voldemort détestait qu'on le dérange, surtout qu'il était en train de lire son journal, tout de même !
« Je suis sincèrement désolé de vous interrompre dans votre lecture, mais c'est vous qui m'avez appelé…
« Ah oui, c'est vrai ! dit le Lord, de très mauvaise humeur. J'ai un plan.
« Un plan pour quoi ? demanda le petit homme (queudver, pour ceux qui n'ont pas compris)
« Pour terrasser Harry Potter, imbécile ! s'énerva t-il comme si c'était une évidence.
« C'est sans doute quelque chose de merveilleux ! s'enthousiasma le pauvre rat qui était lèche botte par-dessus le marché.
« Tu dit ça à chacun de mes plans. Et à chaque fois, ce sont des fiascos totaux. Alors tais toi plutôt que dire des idioties..
« Bien, Maître.
« Dit à tous les fidèles de se préparer. Demain soir, nous attaquerons Poudlard.
« PARDoooooon ? demanda queudver en un couinement
« J'ai dit : Demain soir, nous attaquerons Poudlard.
« Mais c'est insensé !
« Endoloris ! Voila qui est mieux. J'aimerai que tu ne critiques pas mes plans à l'avenir.
« B..ien, M-maître.. Demain, nous attaquerons Poudlard.
« Oui. Maintenant, vas t-en. J'aimerai continuer à lire mon journal tranquille.
Le rat s'en alla rapidement, laissa el Dark-lord seul.
Voldemort soupira un bon coup. Il avait un plan. Et ça ne pouvait que marcher, il en était certain ! Les heures d'Harry Potter étaient dès à présent comptées.
Il ré-ouvrit son journal, et se plongea a nouveau dans ses souvenirs…
Vous avez remarqué l'ellipse de la fin:p! Ca me fait marrer, j'adore écrire des passages sur Voldemort comme le prologue ou ça.
Merci pour toutes vos reviews, elles m'ont fait très plaisir! je suis vraiment trop fatiguée pour y répondre now, alors ce sera pour le prochain chapitre, sorry uu". Je vais aller direct me coucher.
Bisous on va jusqu'a cent reviews? lol. A bientot!
Et encore merci pour toutes ces reviews! c'est adorable!
