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- Chapitre 17 : Cœurs emmêlés -

« Allez, on se réveille, petite fille ! s'exclama une voix masculine.

Jenny poussa un grognement. Elle était si bien dans sa couette en plume, pourquoi venait-on la déranger ?

« Pas envie, P'pa.

« Ce n'est pas une question d'envie fillette. Allé !

Il la secoua légèrement. Jenny ouvrit un œil. Puis deux. Et elle vit deux yeux dorés qui étaient pratiquement collés au siens, leurs fronts se touchant.

Et au dessus des yeux, une tignasse brune désordonnée.

William.

« WILLIAM ! s'exclama t-elle, on ne peut plus surprise (ce qui ne l'empêcha pas de rester au lit). Mais qu'est-ce que tu fais chez moi !

« Calmos. C'est Tom qui m'a laissé entrer. Il vient de partir.

« Mais partir où, bon sang ? demanda t-elle en enfouissant sa tête dans l'oreiller. Nous sommes dimanche, enfin ! Ne me dit pas qu'il est a une de ses fichues réunions de Mangemorts !

Elle grimaça en se traitant de tous les noms d'oiseaux intérieurement. Certes, William connaissait la situation de Tom, mais c'était un sujet délicat et relativement épineux.

Le genre de chose qu'il vaut mieux éviter de dire pour commencer la journée.

Mais contrairement à tout ce qu'elle aurait pu pensé, le jeune homme éclata de rire. Un rire franc, sans aucune gêne.

« Je ne comprend pas. Qu'est-ce qui te fait rire ? demanda t-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu.

Mais William rentra a lors dans un fou rire incontrôlable.

« Je.. Je ne te dirai rien si tu ne.. te lèves pas ! réussit t-il a dire entre deux spasmes.

Jenny grimaça carrément, puis lui lança :

« Donne moi une seule bonne raison de le faire !

« Hum..

Il fit semblant de réfléchir.

« Peut-être par ce que tu es sensée te marier dans moins de deux heures et que si tu veux être à peu près « in » pour la cérémonie, autant arrêter de pioncer.

« ET MERDE ! cria t-elle en se relevant subitement et en étant sur pieds en moins de trois secondes. J'avais complètement zappé ! T'es con ou quoi ? Je n'aurai jamais le temps d'être belle ! Tu pouvais pas aller droit au but !

« Bah, t'avais qu'à te lever hein ! Bon, je descends, tache d'être fraîche rapidement, on n'a pas le temps de petit-déjeuner. Ensuite, je te conduirai au manoir Malefoy. C'est la que tu te prépareras et qu'aura lieu la cérémonie.

« Merci, je suis au courant ! bougonna la jeune fille. C'est quand même mon mariage !

« Avec toi, on sait jamais ! dit-il avec un clin d'œil complice et avant de sortir de la chambre.

Elle marmonna deux trois jurons incompréhensibles, et alla vers la salle de bain.

Comme à son habitude, elle se regarda dans le miroir.

Merlin du ciel ! Dans moins de trois heures, elle serait officiellement mariée à Tom Elvis Jedusor.

Elle laissa échapper un rire nerveux. Ca semblait si irréel. Dire qu'avant un an, c'était sa bête noire !

Si on lui aurait dit qu'elle allait se marier au Serpentard, elle aurait fait incarner cette personne sainte mangouste ! Et pourtant..

Elle se fit rapidement une queue de cheval, se mit un peu de mascara, et enfila une petite robe fleurie.

Jenny se hâta de descendre rejoindre William, qui devait l'attendre en bas.

Il était en effet dans le salon, et regardait Nagini comme s'il s'agissait d'un monstre absolument affreux qui s'apprêtait à le déchiqueter tout cru. Elle rigola :

« Alors William ! Ou est donc passé le légendaire courage des Lions ? Ce n'est qu'un bébé serpent, en plus !

Peu convaincu, le jeune ne répondit pas mais sourit tout de même. Il la prit par le bras, et tous les deux se rendirent au manoir Malefoy sur le nouveau balai de William.

« Vous avez de la chance d'habiter ici ! dit le jeune homme alors qu'ils survolaient une grande forêt colorée.

« Je sais, dit-elle non sans une pointe de fierté.

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant un immense manoir, beaucoup plus grand que celui de Jenny mais tout de même beaucoup moins beau.

Une grande femme blonde sortit en courant du bâtiment et se dirigea vers eux.

« Bonjour ! s'exclama t-elle, l'air enthousiasme. Je suis Helen Malefoy. Je suis tout à fait enchantée de recevoir la femme du seigneur des ténèbres au château et d'accueillir votre mariage !

« Pardon ? Le seigneur des ténèbres ? interrogea Jenny, l'air détaché.

Elle détestait qu'on appelle Tom comme ça. Il s'appelait Tom, point barre, pas autrement. A la limite, Jedusor ou Mr Jedusor, mais pas le seigneur des ténèbres !

Seigneur de rien du tout oui !

« Oui, je parle du maître ! dit la blonde en clignant des cils d'un air agacé. Bien. Suivez moi, nous allons vous préparer. Votre amie Marilouise est la également.

« C'est Marilyn, pas Marilouise.

Finalement, Jenny et la femme traversèrent le château et s'arrêtèrent devant une porte.

« Toujours pur ! dit la Malefoy, comme mot de passe.

La porte s'ouvrit automatiquement, et les deux femmes s'engouffrèrent dedans.

Jenny poussa une exclamation de surprise : la pièce était très blanche et lumineuse contrairement au château, mais ce n'était pas ça le plus étonnant selon elle. Des trentaines de femmes étaient la, s'occupant de sa robe de mariée, ou s'occupant des détails esthétiques.

Toutes s'arrêtèrent quand elles virent que la jeune mariée était rentrée dans la pièce.

Elles lui firent toutes un grand sourire mais ce fut Marilyn qui rompu le silence.

« Salut jenny ! Nous sommes toutes la, maintenant nous allons pouvoir te préparer pour la cérémonie.

« Mais.. protesta t-elle. Je n'ai pas besoin de tant de monde pour s'occuper de moi ! Vous savez, c'est un mariage comme les autres ! Nous ne sommes pas des célébrités !

Elle s'aperçu tout de suite qu'elle avait fait une erreur quand elle vit la mine effarée de toutes les femmes (sauf maril').

Bien sur, que Tom était une célébrité, était-elle bête.

Mais une célébrité du monde noir.

Elle soupira, mais les autres sorcières retrouvèrent vite le sourire.

Evidement, toutes ces femmes étaient des sang pur partisanes des ténèbres.. Si seulement elles savaient que leur maître se mariait avec une sang de bourbe ! pensa jenny avec amertume.

L'heure qui allait suivre allait être longue, … très longue..

Marilyn lui fit couler un bain chaud, et elle plongea dedans avec délice.

C'était si agréable de sentir le souffle de la mousse sur sa peau !

Elle prenait à tout, et à rien en même tant. Ce mariage. Sa fille. Son mari.

Jenny avait peur. Très peur. Car elle avait l'impression de faire la plus grosse erreur de sa vie. Par contre, elle n'aurait jamais su dire pourquoi.

Elle avait peur de l'avenir. Elle aimait Tom. D'un amour plus pur que le cristal, plus blanc que la neige, plus bleu que les océans, plus chaud que le sable brûlant…

La jeune femme pouvait tout lui pardonner. Tout. Il pouvait tout faire d'elle. Elle savait qu'elle l'aimait tellement qu'elle aurait pu être son pantin a vie.

Et elle en était effrayée.

Jenny se releva brutalement, et se sécha entièrement, enfila un peignoir, et revint dans l'autre pièce.

Elle eut à peine franchit la porte qu'elle se sentit affreusement gênée. Elle avait l'impression que tous ces regards féminins étaient posés sur elle. Ce qui n'était pas faux.

Et surtout, c'était des regards d'admiration.

Elles se dirigèrent toutes, même Marilyn (« traîtresse ! ») vers elle et commencèrent à la « tirer » dans tous les sens pour savoir qui allait coiffer, qui allait maquiller, etc..

Après presque un quart d'heure de dispute mouvementé, chacun commença son travail.

Jenny se sentait comme.. Irréelle. Comme une poupée. Mais elle n'était pas une poupée. Selon elle, elle était beaucoup moins belle !

Et pourtant !

Au bout d'un moment, elle enfila sa robe.

C'était elle qui l'avait choisit bien sur, et elle l'adorait. Non, adorer était un mot bien trop faible. Elle s'extasiait rien qu'en pensant à cette magnifique robe.

Elle était si belle et faite dans des tissus si purs qu'on aurait cru que c'était la robe d'une déesse.

Non, pas d'une déesse.

D'un ange, plutôt.

Ensuite, elles lui finirent tout :

Une des femmes coiffait ses longues boucles tandis qu'une autre accrochait des petites perles et des opales dans les cheveux de la jeune mariée.

Une autre (Melodya Black, si la mémoire de Jenny était bonne), lui laçait le corset de sa robe. Plus les secondes passaient, plus Jenny trouvait ça douloureux. Mais bon..

Il faut souffrir pour être belle, hein ! disait sans cesse Marilyn, qui supervisait le tout.

Une petite femme un peu rondelette lui faisait une manucure digne d'une princesse. De longs ongles avec une french manucure.

Un petit groupes d'adolescentes cherchaient désespérément des bijoux qui pourrait aller avec sa robe.

Et deux trois autres jeunes femmes la maquillait.

Un grand trait de Khôl autour des yeux, lui donnant l'air d'être une déesse égyptienne. Pas de mascara, jenny avait déjà de très longs cils. Un peu de roses sur ses pommettes. Et, touche final ; un rouge vermillon sur les lèvres, qui lui donnait un air « femme fatale ».

Cela aurait fait peut-être un peu « vulgaire » sur certaines personnes. Mais les yeux de Jenny brillaient tellement de douceur que cela lui allait parfaitement.

Ca y'est, elles avaient finit et s'éloignèrent quelques secondes, pour admirer leur œuvre.

Jen', Gênée, leur demanda si elle pouvait se voir. Elles se dépêchèrent d'accéder à sa requête, la firent fermer les yeux, et l'emmenèrent devant un grand miroir où elle pourrait se voir de la tête au pied.

Enfin, elle ouvrit les yeux. Aucun son ne sortit de sa bouche..

Mon dieu ! C'était elle, cet ange qui se reflétait dans le miroir ! Elle ne pouvait pas y croire ! Non, non, il devait y avoir une erreur ! Depuis quand était elle si jolie ?

Elle se rapprocha d'un pas et se regarda sous toutes les coutures. Mais si, c'était bien elle !

Soudain, un souvenir lui revint en tête.. Le mariage de sa marraine.

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« M'man ! Je VEUX aller voir marraine ! s'exclama avec force une fillette de dix ans : Jenny.

« Ce que tu peux être pénible ! Va donc la rejoindre, elle est la bas dans sa loge.

La petite Jenny sautilla partout et entra dans la « loge » de sa marraine. Et elle y était.

Ses long cheveux châtains étaient attachés en un majestueux chignon, et ses yeux verts pétillaient d'amour..

« MARRAINE ! s'exclama la fillette.

Elle commença à pleurer.

« Pourquoi pleure tu ! s'inquiéta sa marraine en la prenant dans ses bras. Je t'en supplie, ne pleures pas.. c'est mon mariage aujourd'hui, je veux que ce soit le plus beau jour de ma vie..

« Marraine ! Tu es si belle que quand je te vois, je ne peux pas faire autrement que de pleurer ! On dirait une.. une.. une fée !

« Oh ! Tu es bien flatteuse ! Mais ne dit pas ça. Je ne suis pas si belle, ma chérie ! C'est juste que je suis amoureuse. Vraiment. Souviens toi d'une chose : la plus belle des femmes est celle qui à trouvé l'amour. Le vrai. Et a partir de ce moment, n'importe quelle femme devient plus belle que les autresq. Mille fois plus belle.

« Ca, c'est vrai marraine ! Tu respires l'amour et le bonheur !

« Merci ma chérie. Maintenant, sèche tes larmes. Tu verras, un jour toi aussi tu te marieras, et à ce moment là, tu seras la plus belle d'entre toutes.

« Promis ? demanda la fillette, pleine d'espoir.

« Promis.

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Jenny se trouvait tellement belle qu'elle en avait les larmes aux yeux.

Cela pouvait sembler vaniteux, mais c'était tout simplement vrai.

Sa marraine avait encore une fois raison :

Elle serait la plus belle d'entre toute. Elle serait la femme de Tom.

« Mince ! s'exclama une des petites filles. On à oublié un truc !

« Quoi ?

« ça !

Elle prit alors un voile de tulle blanc surmonté d'un diadème, et le posa gracieusement sur la tête de la future mariée. Puis, elle le rabaissa.

Voila, jenny était maintenant prête.

La jeune femme regarda un instant l'enfant qui lui avait mit le voile. Et tout en elle se brisa.

L'enfant ne devait pas avoir plus de 8 ans. Elle avait de longs cheveux auburn, une peau laiteuse, et des yeux brillants d'innocence. C'en était incroyable. Quand on voyait son regard plus bleu que le ciel d'été, et qui montrait qu'elle était si douce, on ne pouvait s'empêcher de craquer.

Mais ce n'était pas ça qui marquait tant Jenny. C'est que bien évidemment, cette fille était une sang pure, dans une famille de Mangemorts. Elle ne le savait même pas, mais son avenir était déjà tracé, elle n'aurait plus jamais le choix. Bientôt, on la mariera à quelqu'un qu'elle détestera. Elle deviendra Mangemort à son tour sans pour autant vouloir l'être. Bientôt, elle tuera. Elle fera couler le sang, elle sera haïe. Elle détruira des vies entières. Elle fera couler des larmes. Et ça, Jenny ne pouvait s'y résoudre.

Cette enfant qui était plus douce qu'un agneau et qui avait le regard si brillant d'innocence deviendrait bientôt quelqu'un qu'elle n'aurait jamais, jamais du être. C'était une vie de princesse qui s'offrait à la petite fille. Mais une vie empoisonnée. Une vie volée.

Deux larmes d'étoiles coulèrent des yeux de la jeune mariée. Mais à cause voile, personne ne le remarqua.

« Tu es prête, Jenny ? demanda Marilyn d'un ton affectueux. Tout le monde est prêt, en bas. Les invités nous attendent.

Comme jenny ne répondit pas..

« Tu es sure que ça va ?

« O-Oui-oui… Allons y.

Jenny adressa un dernier regard au miroir. Un regard suppliant.. Comme un appel à l'aide.

Mais, sans un mot, elle sortit de la pièce et avança dans le manoir en compagnie des autres femmes.. Puis, au bout d'un certain temps, elles arrivèrent devant deux lourdes portes de chêne.

« Bien.. Elise et Elisabeth, vous allez tenir le voile de la mariée. Allez, dépêchez vous ! dit une femme.

La petite fille de tout à l'heure (celle du diadème) et une autre vinrent derrière jenny et lui soulevèrent son immense traîne blanche.

Celle ci avait toute les peines du monde de ne pas hurler… Elle en savait pas pourquoi, elle voulait juste hurler, crier, se défouler. Mais ce n'était pas vraiment le moment.

« Bonne chance, ma chérie, dit Marilyn en la serrant fort dans ses bras.

Elle se replaça, et une jolie mélodie retentit dans les airs. Les deux portes de chêne s'ouvrirent d'un coup, et Jenny avança.

Les invités étaient nombreux, très nombreux et étaient tous assis sur des bancs. Elles les regardaient brièvement, sentait leurs regards sur son visage. Des regards de Mangemorts. C'était insupportable.

Elle avança encore et encore le long du tapis qui n'était pas rouge, mais bien sur vert. Et enfin, elle arriva a destination.

Pour la première fois depuis son entrée en salle, elle leva alors la tête vers Tom. Il était la, dans sa robe de sorcier de mariage, et était plus beau que jamais. Un air d'adoration pure sur le visage.

Et Tom la dévorait des yeux. Il l'aimait bien sur pour ce qu'elle était, mais il était obligé d'admettre qu'il la trouvait.. époustouflante. Ses cheveux étaient complètement lâchés et seules quelques mèches étaient retenues par des perles ou des petites opales. Ses lèvres rouge sang et ses yeux charbonneux lui donnait des frissons dans le dos. Sa robe était elle, d'une grande simplicité. Elle était en faite constituée d'un drapé de satin immense, et sans aucun motif. Juste un blanc éclatant, et une immense traîne. La robe n'avait pas de manches, mais une rose rouge était épinglée sur la poitrine de la jeune mariée, ce qui contrastait affreusement avec le blanc immaculé du tissu. Son ventre rebondi par la grosse complétait ce tableau de fantasme.

Jenny se tenait face à Tom. Tous les regards braqués sur eux. Un marieur du monde magique s'avança, puis commença a parler.

Par Merlin.

Il ne fallait pas qu'elle PLEURE.

PAS maintenant.

Trop tard. Et Tom l'avait remarqué, en plus.

Le marieur continua son discours, tandis que Tom la regarda avec un air interrogateur.. et rempli de crainte.

La crainte que finalement, elle décide de ne plus s'unir à lui. Si elle le faisait.. il en serait détruit a jamais.

Elle le regarda avec intensité. Ils se connaissaient si bien qu'il compris tout.

« Tom Elvis Jedusor, voulez prendre pour épouse Jennyfer Myriam Shearher ici présente ?

Mince. Ils étaient tellement perdus qu'ils n'avaient absolument pas fait attention au discours du marieur. Mais la question était là, et il fallait répondre.

« Oui. dit Tom d'un ton sans réplique.

« Jennyfer Myriam Shearher, acceptez vous de prendre comme époux Tom Elvis Jedusor ici présent.

Jenny voulait dire oui. Elle le voulait, bien sur. Mais les mots n'arrivaient pas à sortir de sa bouche.

Le silence commençait à se faire long et Tom la regardait avec une telle crainte qu'elle dit finalement dans un souffle :

« O-oui..

« Vous pouvez embrasser la mariée !

Les yeux de Tom pétillèrent.. Elle lui sourit.

Le jeune homme souleva délicatement le voile de sa femme, le reposa en arrière. Ensuite, il approcha dangereusement ses lèvres des siennes, mais ce fut elle qui s'en empara en premier dans un élan fou. Fou d'amour.

Tous les invités se levèrent, les applaudirent et les acclamèrent.

La jeune enfant venait de donner son cœur au diable. Elle l'aimait, mais venait peut-être de commettre l'irréparable..

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« Vous êtes.. absolument.. comment dire.. commença Marilyn, une coupe de champagne a la main.

« Merveilleux ! termina William.

La cérémonie était maintenant finie, et les invités discutaient gaiement de tout et de rien en prenant du champagne et des mets délicieux.

« Vous êtes gentils, dit Jenny. Vraiment. Attendez, je vais circuler pour voir si tout a va bien ! Je reviens bientôt !

Jenny s'en alla de ses deux meilleurs amis pour voir si tout allait bien pour tout le monde.

Bon Ok : c'était plus une excuse pour pouvoir respirer : elle avait de grandes difficultés à marcher correctement avec sa longue traîne.

Mais bon, on s'excuse comme on peut.

Elle avança péniblement parmi les invités.

Ils devaient être deux cents à peu près. C'était d'ailleurs à cause de l'immensité du Manoir Malefoy qu'ils avaient choisi ce lieu pour le mariage.

Le neuf dixième des gens présents était des « amis » de Tom. Des Mangemorts, quoi. Ca lui faisait mal.

Si Mal.

Chaque regard qu'un partisan des ténèbres posait sur elle la brûlait. Chaque frôlement.

Tout lui était insupportable. Et plus les minutes passaient, plus la situation empirait.

Jenny décida de sortir s'aérer. Tout ceci la gênait.

Tout ce bruit, tout ces rires froids et glacials, toutes ces remarques piquantes… Non, c'était trop.

Elle avança jusqu'à la porte (tout en se faisant complimenter par tous ceux qui passait par son chemin), quand soudain quelqu'un la bouscula inintentionellement, et lui renversa toute sa coupe de champagne sur elle.

« Oh.. toutes mes excuses! dit le Mangemort, l'air franchement confus. Voulez vous que je vous la sèche avec un sort de séchage ?

C'était la cerise sur le gâteau.

Elle éclata en sanglots et courit jusqu'au bout de la pièce. La où personne ne pourrait la voir et se soucier d'elle.

Un air de musique résonna dans la pièce. L'orchestre (qui avait commandé spécialement pour l'occasion) entama un doux morceau. Un morceau magnifique.

Plus loin, Tom chercha Jenny des yeux. Mais ou était-elle passée, enfin ? Il la chercha encore un peu, mais toujours aucune trace d'elle.

Soudain, il eut un « flash ». Une idée pour la faire revenir. Ca ne pouvait que marcher. Un sourire mauvais et malsain s'anima sur son visage.

Il balaya la salle du regard, jusqu'à trouver celle qu'il voulait. C'était une très grande femme blonde aux cheveux bouclés, aux immenses yeux violets et à la robe rouge très, même trop… sexy.

Cette femme (prénommée Hilda) était absolument magnifique. Elle était belle, bien faite, incroyablement charmante.

« Hilda, ma plus fidèle ! dit-il d'un ton charmeur. M'accordes tu cette danse ?

« Ououiououi ! roucoula l'autre comme une idiote.

Il la prit dans les bras et l'emmena dans un coin de la piste. Puis, ils commencèrent à danser d'une manière.. Très entreprenante.

Tom caressait doucement les fesses de la blondasse (sans éprouver le moindre plaisir, entendons nous !).Il remonta ses mains et commença à toucher ses seins de ses longs doigts blancs et fins.

La pauvre pétasse (qui ne se souciait pas plus que ça que Tom soit marié), commença à se prendre au jeu en jubilant intérieurement.

Et la pauvre Jenny était toujours dans son coin en train de pleurer. Soudain, elle vit Tom. Mais Tom avec une autre femme que ELLE. Ce n'était pas normal. Et encore moins normal qu'elle passait une main sur son t-shirt.

Jenny pleurait encore, mais c'était des pleurs de haine cette fois. Elle détestait cette pétasse. Elle détestait Tom. Elle les détestait tous !

Elle se leva d'un coup et se dirigea vers eux. Une lueur de pure démence dans le regard.

Tom l'avait vu arriver, et un immense sourire de triomphe lui illumina le visage. Il avait gagné, elle était jalouse.

Elle s'avança jusqu'à la blondasse, lui pointa sa baguette dans le dos, et prononça distinctement le sortilège de mort. Quelques secondes plus tard, le cadavre de la chère « Hilda » était étendu au sol. C'était la première fois qu'elle le lançait, mais elle avait l'esprit trop occupé à autre chose pour y penser.

« Espèce de de… d'imbécile ! dit-elle en le regardant avec une lueur de haine.

Elle se rua sur lui et le martela de petits coups dans le ventre en pleurant :

« Pourquoi t'as fait ça ? Hein ! Tu ne m'aimes pas, c'est ça ? Comment ai-je pu penser une sec…

Il la fit taire d'un baiser, auquel elle répondit.

Elle l'aimait quand même.

« Tais toi, petite idiote, souffla t-il d'un air involontairement charmeur.

« Je ne suis rien.. murmura t-elle d'une voix étonnamment calme, sans aucun colère ni aucune autre émotion dans la voix. Ouai, qu'un pantin. Je ne suis qu'un pantin dans les mains du marionnettiste.

« Tu es bien plus belle qu'un simple pantin !

« Alors, demanda t-elle en le regardant avec de grands yeux de petite fille en larme. Pourquoi t'as fait ça ? Tu veux me faire souffrir ? Tu ne penses pas que je souffre déjà assez de tout ça ! Hein ? REPOND, IDIOT !

« Je ne veux pas te faire souffrir, mon ange.. dit-il en lui faisant un baise main. C'est toi que j'aime, pauvre sotte. Tu le sais bien. Si je ne t'aimais pas, pourquoi t'aurais-je épousé, une fille de moldus ! Réfléchit un peu !

« Alors.. Pourquoi ?

« Je n'apprécie rien de plus que de te voir jalouse, Jenny. Savoir que tu viens de tuer pour m'avoir me fait jubiler, ma belle.

Elle avait tué. Elle avait TUE. Pour la première fois. Elle pensait qu'elle allait se sentir sale, etc. mais non. Elle ne regrettait rien. Rien du tout.

C'était bien fait pour cette pétasse. Elle n'avait qu'à pas s'approcher de Tom.

Son Tom.

Toute la colère, tout sentiment mauvais venait de quitter Jenny. Elle ressemblait maintenant simplement à une petite fille perdue parmi les autres.

« Elle.. elle est vraiment morte.. Tu devrais être triste, non ? Tu l'aimais, hein, Tom.. ?

Il éclata d'un rire froid, puis continua avec un claquement de langue :

« Ce que tu peux être naïve, ma jolie. Pourquoi l'aimerai-je ? Parce qu'elle se pâme à mes pieds? Ne soit pas ridicule. Qu'elle soit morte ou vivante, ça ne change rien. Ce n'est pas une vraie perte. J'adore te voir jalouse. C'en est effrayant. C'est toi que je veux, Jenny. Tu es la femme que je désire, fillette. Et un jour, tu seras à MOI. Et celui osera ne serait-ce que plonger son regard dans le tien, effleurer ton visage, ou quoi que ce soit d'autre, subira le même sort que cette chère Hilda. Je peux te l'assurer. Tu seras à MOI.

« Mais Tom ! dit-elle dans un air d'agacement. Je le suis déjà, sombre idiot !

Il sourit franchement, et déposa un baiser sur sont front. Puis, il remarqua :

« Qu'est-ce que tu as fait à ta robe ?

« Quelqu'un m'a renversé du champagne dessus.

Il fronça le nez de colère.

Elle se blottit doucement dans ses bras, puis demanda d'un ton enfantin :

« Ne te fâches pas. Cette robe, je ne comptais pas trop la garder aujourd'hui…

Son ton et son regard étaient lourds de sous-entendus.

Voyant que Tom restait muet comme une tombe, car il redoutait d'avoir mal entendu, elle déclara d'un ton qui n'avait plus rien d'innocent, et qui ressemblait plus à un ordre qu'une demande :

« Fais moi l'amour.

« Vos désirs sont des ordres, ma Reine.

Tom caressa tendrement la joue pale de sa femme, et celle-ci frissonnait et le regardait avec une adoration évidente.

Puis, ils montèrent tous les deux dans une petite chambre qui leur était réservée et passèrent leur nuit de noce avec une note de douce folie…

Le reste, n'appartenait qu'à eux.

OoOoOooOoOoOoOoOOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

OUI J'AI 100 REVIEWS ! VIVE LES GENTILS REVIEUWEURS ! VOUIIIIIIIIIIIIIII °étoiles dans les yeux°.

Milles mercis a vous tous, je ne sais pas quoi dire ! Je me rappelle que quand j'ai posté le premier chapitre de cette fic, je me disais : je dépasserai jamais les dix reviews ! Et la, imaginez ma jubilation ! lol !

J'espère que les gentils revieweurs seront contents de ce chapitre :D. Moi, je l'aime beaucoup.

Pour vous remercier de tout ça, je pense que je vais vous faire un petit cado. Un OS, sans doute. Sur quoi, je verrais. Ou alors peut-être un dessin. Who know…

J'ai appris à mon plus grand mécontentement qu'il était désormais interdit de répondre aux reviews dans les chapitres, mais seulement en message privé. Puisque je ne tiens pas à ce que mon compte soit supprimé, malgré que je trouve cette règle d'une débilité sans borne, je vais respecter cette règle. Seul problème : ça veux dire que je ne pourrais plus répondre aux reviews des gens qui ne sont pas inscrits dans le site, j'en suis sincèrement peinée. Alors si vous n'êtes pas inscrits mais que vous souhaitez une réponse, en plus de la reviews, vous pouvez m'écrire par mail, ça sera aussi bien :) Je vous répondrai directement et pas a la publication du prochain chapitre. Pour celui-ci, je ne peux donc répondre qu'aux personnes inscrites…. BOUH :'(

Gros bisous à tout le monde quand même ! ET MERCI ENCOOOORE !

PS : J'aime particulièrement le titre de ce chap, pas vous ?