pas de spoilers du 6, tous les personnages appartiennent à J.K.Rowling ainsi que l'univers.

Reviews :

Merci à Love- Pingo pour sa review, voilà un méggaaaaaaaaa chapitre !

le plus long que j'ai jamais écrit ! J'espère que ça te plaira :)

Merci à Paprika Star pour sa review, en fait au début je voulais que sa réaction soit purement égoiste, il s'inquiète d'abord pour ses souvenirs, pas pour Hermione. J'uis contente que t'aime bien :)

Merci à Estelle01pour sa review j'espère que je n'ai pas été trop longue à poster la suite !

Spécial merci à Queudver, des reviews comme ça, ça fait toujours trés plaisir !J'espère que la suite n'a pas troptardée :)

Merci à Neteria, j'espère que tu continueras d'aimer :) enfin je ferais tout pour (smile), et puis trop sympa le sourire sadique :) mais je ne ense pas sérieusement tuer Harry, quoique ça m'a un peu démangé je dois dire )

Merci à Lyra Parry pour sa review et désolée d'avoir tant tarder mais j'ai eu de nombreux examens, mais maintenant que je suis en vacances...

Spécial merci à Darkim the queen of konery pour sa review sympa, voilà le chapitre du bal lol il arrive il arrive !

j'espère que le ch 10 a réponu ata question sur comment Drago s'en ai sorti (en fait j'expliquerai + tard aussi plus en détail)

Merci à Axou pour sa review, merci merci merci! j'espère que la suite aussi te plaira ! merci !

Merci à Saracroche, ça fait toujours plaisir .

Grand merci encore une fois à Jellyka, parce que ça me fait extrémement plaisir la petite phrase "ne cesse surtout jamais d'écrire" Merci beaucoup (sniffff) (larme à l'oeil de bonheur :) Et puis merci de m'avoir faire rire avec les "la suite! la suite !...(t'es contagieuse! ) trop rigolo :)

Merci à Emyloveyou, j'espère que tu dévoreras aussi la suite :)))))))))))))

Merci à Kinokoshan, gentil petit champignon prometteur et béta lectrice de rêve :)

Merci à Johanna, spécial merci pour tes encouragements pour les examens c'est vraiment trés sympa de ta part, parce que ça ne s'appelle pas épreuves pour rien :)

Et puis voilà un chapitre beauuuuuuuuuuucoup plus long :)

Spécial merci à BaltiS, je comprends ce que tu as voulu dire, déjà je suis contente que tu ais pu avoir le temps de me laisser une review :) Voilà le tant attendu chapitre du bal ! Merci pour ta review, c'était trés enrichissant, ce passage sur les évolutions psycho :) Merci de ta sympathie :) et des reviews.

Merci à Sam Malfoy, j'espère que je n'ai pas été trop longue à poster la suite :)

Merci à Rosy Potter, voilà un chapitre trés longg jespère que ça va te plaire :), pour le sort d'expulsion, il existe vraiment (je sais plus dans quel livre ) mais il n'y a pas de formule, seulement un mouvement à faire avec sa baguette. En fait, je ne me souvenais pas du nom du sort, et je suis contente que tu me le rapelle, en fait j'aurais préféré l'utiliser mais comme je ne m'en souvenais pas... en tout cas merci de me l'avoir dit (je ne mourrait pas bête :))

Merci à supernana494, pour sa review.

Merci à Nadège aussi, d'avoir pris le temps de lire mon fanfiction, et pour sa review super détaillé et (longue pour mon + grand plaisir ) et pour ses interrogations (ke j'aurais vite fait de répondre ds mon fic ) et puis voilà bonne fête et joyeux noel !

Puisque j'ai remarqué que beaucoup me disaient que c'était trop court (mes chapitres) et puisque c'est bientôt Noel, voilà un MEGGGGGGGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA CHAPITREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Joyeux Noël à tous et toutes !

Chapitre 11 :

La grande salle avait été somptueusement aménagée pour le bal de Noël, les longues tables, habituellement alignées en long, étaient gracieusement disposées en arc de cercle, libérant ainsi un important espace de danse.

A droite de l'allée principale, côté mur, les élèves de Serpentards et de Poussoufles faisaient face à ceux de Gryffondors et de Serdaigles dont les tables avoisinaient les baies vitrées.

Tous étaient vétus de leurs plus beaux habits de soirée.

Les pierres nues étaient habillées d'épaisses guirlandes scintillantes aux couleurs éclatantes reliées entre elles par de délicates figurines de cristal.

Par ci, par là, des bouquets de gui et de houx, dont quelques uns avaient été spécialement déplacés prés des entrées par certaines élèves en quête d'un baiser de l'élu de leur coeur.

Aux fenètres, brillaient des lumignons et des photophores dans lesquelles une flamme magique changeait perpétuellement de couleur au fil du temps. Toutes les vitres étaient ornées de personnages animés et déguisés aux couleurs de Noël.

Le plafond enchanté laissait virevolter des flocons de neige argentés dans un ballet lèger. Mais le clou du spectacle, c'était le gigantesque sapin trônant de toute sa fierté derrière l'estrade des professeurs.

Des chandelles dorées brillaient sur les tables recouvertes de nappes de velours aux couleurs de chaque maisons, tous les regards s'étaient tournés vers eux.

Hermione adorait cette ambiance chaleureuse et festives, où toutes les rancoeurs et les soucis s'éffaçaient devant la magie de Noël.

La magistrale porte s'était ouverte depuis déjà quelques minutes mais les 2 couples de préfets en chef n'avaient toujours pas bougé.

Et pour cause, Hermione, pétrifiée, serrait fermement la main de son cavalier sans pouvoir avancer.

Hermione, je crois qu'ils nous attendent. Souffla un grand gaillard de Serdaigle derrière elle.

A la fois anxieuse et émerveillée, la Gryffondor s'avança d'un pas hésitant, encouragée par des applaudissements de plus en plus bruyants.

Le couple de Gryffondor s'arrêta au milieu de la grande salle suivit de prés par celui de Serdaigle.

Dumbledore venait de se lever et avait presque imédiatement imposer le silence par sa prestance.

Tous les regards se détournèrent des préfets pour se ramener à lui.

Avant de profiter de cette soirée de Noël, je voudrais vous informer de la gravité des actes commis il y a moins d'une heure dans l'escalier principal. Rassurez vous, tout danger a été écarté par les professeurs et moi même, mais croyez bien que nous ne tarderons pas à en trouver le coupable, à moins qu'il ne se dénoncer de lui même.

Un silence parfait suivit cet appel. La plupart des élèves trouvaient un soudain intérêt aux couverts dorés, disposés devant eux, évitant de croiser le regard pénétrant et azur du directeur.

Hermione tenta un rapide coup d'oeil à la table des Serpentards. Mais son regard ne trouva pas celui qu'elle cherchait.

Dumbledore reprit la parole au bout de ce qui sembla être une éternité aux jeunes sorciers.

Bien. Prenez garde jeune gens, la magie noire est puissante et destructrice. Elle vous apparaitra comme un feu, doux et fascinant, vous croirez pouvoir la controler. Et puis, comme le feu, elle vous consummera.

Le directeur s'interrompit un instant.

Sur ce, profitez bien de cette soirée.

Il adressa un geste de la main aux musiciens, aussitôt une doucereuse mélodie s'éleva, emplissant l'immense pièce.

"Ron, murmura Hermione, n'oublie pas pour le changement de direction, laisse toi guider."

Le rouquin aquiesça fébrilement, il sentait sur lui des centaines de paires d'yeux, qui le détaillaient et le ne quittaient pas d'un nanomètre.

Ron portait en effet, un costume trés élégant, rien à voir avec ses habituels patchwork, extravagants et encombrants.

Une veste marron, longue et cintrée, un pantalon de la même couleur, coupé droit et une chemise bordeaux.

Il avait légèrement raccourci ses cheveux, ce qui lui donnait un style plus soigné, et mature. Hermione prit sa main et le coeur du Gryffondor s'emballa de plus belle, il tendit son bras tremblant pout finalement enlacer sa cavalière. Elle lui sourit, l'entraînant dans un pas de danse qu'ils avaient maintes et maintes fois répété.

Ron n'entendait pas la musique, il était emporté dans son rêve de bonheur le plus fou. Au bras de celle qu'il chérissait au plus profond de son coeur, au bras de sa princesse dont la robe soyeuse virevoltait à chacun de ses pas, glissant sensuellement sur son corps fin.

La belle Gryffondor avait laché ses longs cheveux bouclés, dans une cascade châtain dorés où une délicate petite fleur argentée étincellait, assortie à 2 clous brillants comme des diamants.

Ses yeux chocolat étaient soulignés d'un unique trait noir et sa bouche colorée d'un gloss rosé.

Le Gryffondor était subjugué, si envouté, qu'il manqua un temps. Il marcha maladroitement sur le pied d'Hermione, elle grimaça en lui adressant son regard le plus noir. Il sourit, elle était si belle, même en colère elle avait ce petit air mutin qui le faisait littéralement fondre.

La musique changea de rythme et les autres élèves furent invités à se joindre aux couples de préfets. Le rouquin fut bousculé et à son tour, on lui marcha sur les pieds. Ron n'aimait pas danser et ce n'était un secret pour personne, il aurait voulu se retirer de la piste de danse, de cette foule envahissante et étouffante.

Mais Hermione... Hermione et son visage resplendissant, Hermione et son rire enivrant... Le rouquin n'avait pas à coeur d'interrompre son moment de joie.

Il prit son mal en patience, espèrant la fin de la mélodie à chaque note.

Enfin, celle ci arriva, il profita de son bras encore enlacé autour de la taille fine d'Hermione, pour la tirer vers la table des Gryffondors.

Ils se frayèrent un chemin à travers les couples dansants pour s'installer auprès de Ginny et d'Harry qui partageaient amoureusement un jus de citrouille.

Les 2 filles échangèrent une geste amical. Ginny, trés en beauté dans sa robe bustier dorée, fit un clin d'oeil à son amie l'associant à un geste discret en direction de sa pochette.

Harry surprit son geste et l'interrogea du regard. La rouquine sourit, s'approchant de l'oreille de son petit ami.

Un truc de fille, lui sussura t elle avec sensualité.

Ron n'avait pas quitter sa soeur des yeux, il la fixait si intensément qu'elle fini par tourner la tête dans sa direction. Ils échangèrent un sourire.

On va chercher encore un peu de jus de citrouille, dit elle en se levant.

Sa longue robe de brocca suivant son mouvement au tintillement des chaînettes entourées autour de sa taille.

Je t'emprunte ton cavalier, adressa t elle dans un sourire à son amie.

Elle prit le bras de son frère et l'entraîna vers la buvette, aménagée au creux d'une voûte, juste au pied de l'estrade des professeurs.

Où est ce que as déniché une robe pareille ? Tu ne l'as pas volé au moins ?

Ron, ce que tu peux avoir l'esprit restreint des fois ! Je te signale que toi aussi tu portes un costume hors de prix, et je jurerai que ce n'est pas Maman qui te l'a offert. Ironisa t elle.

Ils arrivèrent devant la large table abondament recouverte de pichets multicolores et de bouteilles de toutes formes. Jus de fruit, de citrouille, eaux pétillantes ou aromatisées, nectar de réglisse, concentré d'orange et de citron, liqueurs sans alcool, chaque verre au bord auréolé par une couronne de sucre de couleurs était remplis à ras bord et n'attendait que d'être bu.

Bon écoute Ron, cette robe c'est un cadeau d'Harry. Dit elle en saisissant une caraphe de jus de citrouille. Mais toi, dis moi, à qui doit tu cet élégant costume ?

A Hermione, sourit il.

Ginny esquissa un sourire.

Tes frères ont perdu leur pari.

De quoi tu parles ? Interrogea Ron.

Ils avaient parié que tu me mentirais.

Il la regardait avec incrédulité.

Tu...tu le savais ?

Elle rit de bon coeur.

Evidemment, Hermione et moi sommes amies, souviens toi.

Ils se frayèrent de nouveau un chemin dans la foule pour tenter de regagner leur place.

Pendant ce temps, Hermione admirait le spectacle des costumes colorés et des robes ondulant légèrement au gré des pas de danse, une magie qui s'ajoutait à celle de Noël.

Elle regardait Parvati Patil et Cho Chang dansant chacune avec leur cavalier. Les 2 couples se croisèrent ouvrant la vue sur la table des Serpentards. Hermione croisa le regard glacé de Drago.

Il regarda briévement le terrasse puis replongea ses yeux dans ceux de la Gryffondor.

Elle haussa un sourcil. Il lui fit de nouveau signe du regard en insistant sur la terrasse. Hermione comprit.

Elle secoua vigoureusement la tête en signe de négation.

Oh non, non, non et non, pas question qu'il ne gâche ce bon moment avec ses sarcasmes et ces insultes acerbes.

Le contact visuel fut rompu par un couple de Poussoufle qui venait d'éxécuter le fameux pas de tango durant lequel l'homme accompagne et retient sa partenaire qui se laisse tomber en arrière.

Le Poussoufle la remit en position verticale, puis ils s'éloignèrent du champ de vision d' Hermione.

Elle s'attendait à recroiser le regard du Serpentard, s'apprêtant à répéter son geste de refus, mais il avait quitté sa place.

Elle le chercha anxieusement des yeux, d'expérience, elle savait qu'il était trés mal inspiré de quitter des yeux un Malfoy.

La jeune fille se souvenait du soir où elle avait voulu se venger de sa défeunestration et du court instant durant lequel elle l'avait quitté des yeux pour stupéfixier Goyle. Ce court instant qui aurait pu lui coûter bien cher.

Mauvais préssentiment.

Elle aurait préféré l'avoir à l'oeil, mais sa position et son immobilité lui offrait un bien mauvais point de vue.

La musique s'arqua en un air gracieux puis s'interrrompit. Une nouvelle mélodie s'éleva, emplissant de ses notes joyeuses la grande salle de bal.

L'occasion était trop belle, Hermione devait repéré Malfoy.

J'adore cette chanson, mentit elle, Harry, tu m'accompagnes ?

Elle lui tendit la main. Harry aurait dit non sans hésiter, il était un piètre danseur et c'était une vraie corvée pour lui. Mais le sourire magnifique de sa meilleur amie n'appellait aucun refus. Il reposa son verre de jus de citrouille et se leva péniblement, pestant intérieurement contre l'avantage déloyale des filles d'user le leur charme.

Le chef d'orchestre, un trappu petit bonhomme se retourna vers la foule, s'adressant à eux en chantant :

"Les filles sur la droite, les garçons sur la gauche. Sur le tempo, faites 3 pas en avant"

Les notes se firent plus rapides et les jeunes sorciers s'avancèrent aux rythmes des percussions. Hermione se plaça en face d'Harry.

"Un tour de piste avec votre nouveau cavalier vous effectuerez, main dans la main et main à la taille, vos places ensuite vous regagnerez" Chantonna de nouveau le chef d'orchestre.

Chacun rejoingnit son nouveau partenaire et tous s'engagèrent en riant sur l'allée pailletée qui brillait sous l'effet d'un sort de scintillement lancé par le chef d'orchestre.

Harry saisit Hermione par la taille et ils furent entrainés sur l'allée, se marchant de nombreuses fois sur les pieds en éclatant de rire sur des notes de plus en plus cartonnesque.

Puis ils se lachèrent, retrouvant leur place dans les colonnes qui regroupaient les filles d'un côté et les garçons de l'autre.

La musique s'adoucit et le musicien reprit d'une voix suave :

"Maintenant, sussura t il, échangez 3 fois votre place avec celle de votre voisin ou voisine de droite "

"Main dans la main, coeur contre coeur, à un petit slow avec votre nouveau partenaire vous vous adonnerez"

La douce mélodie était maintenant conduite par des sonorités de piano parfaitement harmonisées, et la flûte traversière résonnait dans toute la salle.

Hermione faisait un signe de main à Ron, qui venait de s'asseoir, quand un bras puissant l'enserra à la taille et l'attira brusquement contre le corps de son propriétaire.

La jeune fille s'apprêtait à faire remarquer son indélicatesse à son nouveau cavalier quand ses yeux se posèrent sur un visage familier, détestablement familier.

Drago la regardait intensément en silence. Le teint terne, les yeux cernés, il avait l'air fatigué. Il prit sa main, et l'entraina dans un pas de danse sans la quitter des yeux, sentant sa chaleur sous son bras et contre son torse. Il ne savait plus trop comment gérer leur rapport. Elle était là, contre lui, son regard farouche plongé dans le sien. Quelques minutes auparavant pourtant, sa fragilité l'avait pris au dépourvu, sa pâleur et sa faiblesse avait réveillé, malgré lui son instinct protecteur.

"Maudite moldue." Pensa t il. Il se remémora cet instant où sa fragilité l'avait troublé, et ce geste qu'il regrettait tant où il l'avait couverte de sa veste. "Cette Sang de Bourbe, cette sale moldue !"

Il avait dù recourir à la magie noire et tout ça pour rien, pour rien. Elle avait été trop faible pour parler, et il n'avait pu que deviner quels secrets elle avait découvert. Il se trouvait profondément pathétique d'avoir gaspillé tant d'énergie pour si peu de résultats.

Il la fit tourner lentement, puis la ramena à lui.

Hermione frissonna sous sa main glacée posée sur son dos nu. Drago guidait la danse, l'enlaçant fermement dans ses bras puissants et elle avait presque envie de se laisser aller... Elle n'avait encore jamais danser avec Drago et ce n'était pas si désagréable...

Elle se raidit à ces pensées et se gifla mentalement, c'était Malfoy, l'être le plus venimeux et le plus corrosif qu'elle connaissait. Celui la même qui l'avait défeunestrée et ... Elle sentit l'amertume et la colère lui remplir le coeur.

La jeune fille tenta de mettre de l'espace entre elle et son ennemi.

Elle le repoussa légèrement.

Mais Drago ne l'entendait pas de cette oreille, il la ramena à lui, resserrant son étreinte. Elle lui jeta un regard noir.

"Lâche moi " Souffla t elle.

Il ne sourit pas, fronçant juste les sourcils sans la quitter du regard, la gardant contre lui. Hermione sentait de douloureux souvenirs tenter de refaire surface, une larme de colère perla au coin de ses yeux chocolat. Elle se remémorait malgré elle, les terribles évènements qui l'avait tant fait haïr Malfoy. Elle ne pouvait plus tolérer son contact. La jeune fille tenta une nouvelle fois de se dégager, cette fois, avec plus de force. Mais Malfoy n'était pas décider à la lâcher, il libéra seulement la main de sa cavalière. Il glissa ses doigts sur son visage, effaçant du pouce, la larme naissant qui commençait à couler sur sa joue. Elle le regardait avec haine et colère, son expression à lui était impénétrable.

La musique faiblit puis s'arreta.

"Ce soir à minuit, ne sois pas au retard Granger et ne t'avises pas de me piéger. Tous les élèves ont été soumis au sortilège de l'Inanition mais seul ton ami Potter est resté sous son contrôle."

Il se détacha d'elle, fit volte face et disparu dans la foule qui se pressait sur la piste de danse pour profiter du nouveau thème rock que les musiciens avait commencé à jouer.

Hermione restait immobile, petrifiée par ce qu'elle venait d'entendre. Le maléfice de l'Inanition... Comment avait il pu ?

Elle n'aurait jamais pu imaginé qu'il aurait recours à ce dangereux maléfice. Mais maintenant qu'elle le savait, c'était logique. Un maléfice pareil efface et crée de nouveaux souvenirs pour remplacer des souvenirs récents génants. Ce sort interdit était utilisé en temps de guerre contre les espions de Voldemort.

La jeune fille regagna difficilement la table des Gryffondor, puis elle se laissa tomber sur le banc de bois, complétement abasourdie par ce qu'elle venait de comprendre.

Un sort pareil, de niveau 4, (2) n'est pas à la portée de n'importe qui, pas à la portée d'un élève de Poudlard en tout cas.

Impossible que Malfoy ait pu drainer autant d'énergie, ni qu'il ai pu atteindre un tel niveau !

Puis elle se souvint du souvenir de Drago qu'elle avait revécu, celui où son père le torturait pour lui imposer une discipline de fer.

"Possible qu'avec un tel père, qui plus est, un Mangemort, Drago ait appris quels sortilèges de magie noire...Mais celui là... Lucius Malfoy est vraiment dangereux."

Le maléfice de l'Inanition, jamais elle n'y aurais songé. Elle tourna son regard vers Harry qui riait à gorge déployée à une blague de Ron. Elle lui sourit. Désormais, elle avait sa vie entre ses mains et elle n'avait pas le droit à l'erreur.

La Gryffondor replongea dans ses pensées.

Le dernier coup de minuit venait de résonner dans le château.

Elle monta 4 à 4 les escaliers en courant, manquant à chaque marche de trébucher sur sa robe. Dans sa main, 2 flacons renfermant la potion d'échange. Elle hâletait dans le couloir circulaire, à bout de souffle, s'arretant de temps à autre sur un palier avant de reprendre son ascension. La jeune fille gravit tant bien que mal la dernière marche qui la séparait de l'arcade scultée d'incantations protectrices, elle se plia en 2, les mains sur les genoux, tentant de retrouver son souffle.

Elle déglutit difficilement tout en se redressant, la Gryffondor vérifia d'un rapide coup d'oeil si ses flacons n'avaient subis aucun dommage.

Puis, rassurée, elle tendit ses doigts fins vers la poignée de la porte. Sans prévenir, celle ci s'ouvrit brutalement, manquant de la faire tomber à la renverse. (1)

Drago apparut dans l'encadrure de la porte.

Tu es au retard.

Elle soupira d'éxaspération.

"Qu'est ce qu'il me tape sur les nerfs celui là ! "

La jeune fille, entra dans la pièce sombre. L'unique salle de la tour d'astronomie était une pièce circulaire dont les murs de pierres brutes étaient dissimulés derrière des tapisseries luxueuses et des tableaux anciens. Le sol était recouvert de lourds tapis brodés et de gros cousins confortables. Derrière les meutrières, la lueur des étoiles brillantes venait s'ajouter à celle des 2 uniques chandelles que Drago avait allumé.

L'ancienne utilité de cette tour pour la guerre n'était rappelée que par les emplacements vides, destinés aux arbalettes géantes, postées aux meurtrières.

Dehors, il ne neigeait plus mais il tombait une petite pluie fine et glaciale qui battait les vitres.

Drago était appuyé contre le mur du fond, les bras croisés, son visage partiellement pris dans les ténèbres de la pièce. Hermione s'avança d'un pas hésitant, refermant lentement la porte derrière elle.

Ils se regardèrent en silence.

Finissons en Malfoy. Dit elle en sortant sa baguette magique de sa ceinture où elle l'avait mise quelques minutes plus tôt.

Il s'avança vers elle.

Tu as la potion ?

Elle montra ses mains, refermées sur les deux flacons. Il s'approcha d'elle, referma ses mains sur les siennes, et les ramena devant lui.

Elle vit une faible lueur derrière Drago, une lumière de plus en plus intense. Eblouie, elle plissa les yeux, sa tête se mit soudainement à lui tourner et elle sentit des fourmillement prendre petit à petit possession de son corps. Elle ferma les yeux devant la violence de la lueur.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se trouvait toujours dans une pièce circulaire et sombre, mais plus dans la tour d'astronomie, plutôt dans une sorte de souterrains répugnants et humides.

Elle fit volte face, cherchant un repère, quelque chose qu'elle reconnaitrait...

Mais rien, une pièce parfaitement circulaire dont les murs étaient entièrement recouverts d'écritures anciennes et partiellement illisibles, des moisissures, et des impacts de sortilèges balafraient les pierres du sol jusqu'au plafond. Une vieille torche dans un état de décomposition avancé pendait sur son support de fer. Elle chercha la sortie des yeux, elle trouva derrière un rideau d'algues putrides une ouverture taillée dans la roche, débouchant sur un couloir trés sombre.

Elle s'avança d'un pas hésitant, rien dans cet endroit n'était rassurant, pas de lumière, pas d'arme, rien. Que le couloir, le vent glacial, frappant son visage et l'obscurité.

L'allée était courte, au bout du couloir, une grille de fer totalement rouillée, cadenasée et entourée par des chaines s'élevait, d'une hauteur imposante, peut être 10 ou 12 mètres. L'impasse semblait vieille comme le temps, les gons étaient rongés par la rouille et l'usure, et il y avait des traces évidentes de lutte qui dévisageaient les antiques avertissements qui entouraient la cellule. Le plafond s'ouvrait en une longue colonne comme un puit, s'ouvrant sur un ciel nocturne maussade, le sol devenait boueux, et une espèce de fluide terreux s'engoufrait sous les grilles. Hermione fronça les sourcils, tentant de voir dans l'obscurité ce que pouvait bien cacher tant de protection. Les ténèbres étaient incroyablement dense, on n'y voyait pas à 10 cm. La Gryffondor tendit une main vers les longues tiges. Brusquement, un court éclair s'arqua et vint lui bruler le bout des doigts, la faisant immédiatement retirer sa main.

Il doit y avoir des sorts puissants en plus des chaines.

Elle était en train de se sucer les doigts, essayant d'apaiser ses brulures. Quand un grognement sourd se fit entendre. Hermione regarda consciencieusement derrière elle, mais il n'y avait personne, elle était seule, complètement seule. L'inquiétude rationnelle remplaça sa curiosité. Elle se sentait menacée, elle commençait à se demander comment elle sortirait de cette endroit infect, comment elle rentrerait. Sa baguette magique ne lui avait encore jamais autant manqué.

Un nouveau grognement se fit entendre, plus fort, plus près...Plus menaçant. Hermione recula, 2 yeux verts d'à peu prés 15 cm de diamètre venait de s'ouvrir dans l'épaisse pénombre du cachot, juste derrière les grilles.

Des yeux dans lesquels une pupille fine s'étirait, comme celle d'un serpent, réverbérant la lumière. Hermione tentait désepérement de garder son sang froid, cette situation ne lui disait rien qui vaille.

Qui ose me déranger ? Une voix caverneuse s'éleva entre les murs. Pas menaçante, mais tellement puissante qu'elle fit vibrer les cadenas.

La jeune fille recula doucement.

La créature s'avança, sortant des ténèbres. Ses écailles verdâtres et son corps puissant se mouvant sous la lueur pâle du ciel couvert. La gueule emprisonnée dans une espèce de muselière de cuir, visiblement ancienne, la bête posa ses yeux sur Hermione. Son sourire s'élargit, découvrant de longues dents pointues et acérées d'une 30taine de cm.

L'héritier Malfoy, je t'attendais, je ne pensais pas que ce serais si long. Ton père m'avait invoqué pour ses 10 ans, et à vu d'oeil tu dois pas être loin loin d'en avoir 16.

L'animal parlait de sa voix extrémement grave, d'un ton passionné, dévorant comme s'il avait attendu ce moment toute sa vie.

Il s'avança encore, Hermione vit distinctement des cicatrices de brûlures sur son poitrail et ses bras.

Je n'aime pas être ici. Et tu vas devoir me faire sortir d'ici.

Hermione hésita. La bête grogna d'un air menaçant.

Tu as peur ? Tu fais honte à ta famille. Je me ferais un plaisir de te déchirer le coeur.

La jeune Gryffondor fit 3 pas en arrière. Soudain, l'animal lança sa langue fourchue sur Hermione, celle ci tenta d'éviter mais prise par surprise, elle se fit lacérer le bras en profondeur, ce qui lui arracha un cri de douleur.

La langue de l'animal vint heurter la grille et le sceau principal de la serrure. Au contact du sang, le vieux sceau s'illumina et les chaines se brisèrent.

La porte s'ouvrit difficilement dans un grincement à glacer le sang.

Le fluide des Malfoy me libère, tu ne le savait pas ? Connaissant ton père, il a aussi dû oublier de te dire que tu devais me vaincre pour pouvoir ensuite m'invoquer. Ahahahahahaha je me demande qu'elle goût peut avoir ta chair.

La bête s'élança dans la pénombre...

à suivre

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(1) la porte s'ouvre vers l'extérieur

(2) voir notes de l'auteur