Chapitre corrigé à la dernière minute par M4r13 car je n'ai pas réussi à contacter Vilya , sinon vous auriez du attendre encore plus longtemps… J'espère que vous aiemrez bien ce chapitre, c'est la deuxième version, la première ayant été relue et commentée par Mirabelle P et Sandrine ! j'espère que cette seconde version réécrite selon leurs suggestions vous conviendra…

Et comme d'habitude, petite pub pour Fred et George, et The French Padfoot, et Alo bien sur! Et Mirabelle P et ses jolis oneshot et autres histoires originales et super marrantes aussi! Ca lui ferai super plaisir! et si vous lisez en anglais… Rhaa ! Faut que vous lisiez Rinoaj et KeeperOfTheMoon ! Et si vous aimez les Sirimoony, lisez aussi Kerianne Lupin ! Et… Bon d'accord, je me calme !

Bonne lecture !


Mon Caprice : Un maraudeur.

Chapitre 7 :
Décalages sentimentaux


Salut,

Est-ce que tu pourrais me retrouver à la volière à 7h30 avant d'aller manger ? Si tu ne peux pas, réponds-moi vite, c'est important…

A tout à l'heure,

Remus Lupin.

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Point de vue de Carmen Borgia, Serpentard, sixième année

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Je me donne encore une claque pour vérifier pour la énième fois que je suis bien éveillée. Et je peux certifier aux marques rouges qui sont apparues que je ne rêve pas.

« Tu t'automutiles maintenant ? Je ne pensais pas que tu étais si maso Borgia. Mais je n'aurais pas du en douter, à force de te faire remettre à ta place par des Gryffondor… Encore qu'en connaissant ta famille, ça ne devrait pas m'étonner tant que ça… »

Une voix moqueuse qui tape sur les nerfs. Un rire sarcastique. Carlotta Lenslow. Je lève les yeux au ciel avant de me tourner avec un immense sourire vers la cause de la pause momentanée de mes vagabondages sur Remus Lupin, et je pose le parchemin sur mon lit.

Quand je vois ce sourire faux collé sur les lèvres, ces cheveux blonds roux lissés qui retombent platement, et surtout cette tenue impeccable de petite fille modèle chez une fille qui n'hésiterait pas à utiliser des sortilèges impardonnables sur son elfe, je suis certaine d'une chose. Je suis bien réveillée.

« Bonjour Carotte ! Tu étais bien calme dernièrement, j'en venais même à me demander si tes parents n'avaient pas finalement réussi à trouver une potion assez puissante pour te rendre sympathique, ou du moins plus supportable, mais je dois me rendre à l'évidence. Ce jour béni n'est pas encore arriv » Répliquai-je sarcastiquement.

Carlotta ricane, pas l'air vexée le moins du monde. C'est ça le problème avec cette fille : tu peux lui dire n'importe quoi, les insultes glissent sur elles comme l'eau sur les écailles d'un crocodile… Il faut une sacrée imagination pour arriver à percer la carapace…

« Notre chère Borgia… Miss « pas farouche » sans toi, que deviendrait l'honneur déchu de Serpentard ? J'en venais presque à croire que tu avais déserté ta maison pour pouvoir draguer plus à l'aise de nouvelles proies imberbes mais malheureusement, il semble que tu n'aies pas encore atteint ce stade… »

Charlene Cartner. Des cheveux crépus coiffés en une natte africaine, de petits yeux perçants et un grand sourire plein de dents… Et une voix aussi rocailleuse que grinçante.

« Ce n'est pas que je ne trouve pas cette conversation intéressante, mais je vais me laver. Je fais partie des gens qui prennent soin de leur enveloppe corporelle, et je pense que tu devrais en faire autant Canigou… Ca ferait peut-être moins fuir les quelques rares aveugles qui ont eu le courage de t'approcher à moins de trois mètres. »

Je pars avant d'avoir à entendre les réponses de Carlotta et Charlene. Je vais directement dans la douche.

Je suis d'excellente humeur… L'eau chaude coule sur mon corps, et je peux imaginer, si je ferme les yeux, que Remus est avec moi… Mhhh… J'adore cette heure matinale, où rêves et réalités se mêlent en fantasmes bienheureux…

J'ai du mal à y croire. Remus Lupin, Re-mus Lu-pin, LE gars le plus mignon de Poudlard, LE gars le plus mystérieux et intéressant, certainement aussi LE gars le plus sélectif dans ses petites copines, ma donné rendez-vous ! J'en sauterais de joie si je n'avais pas peur de glisser…

En fait ce n'est pas si étonnant que ça… le baiser d'hier a du lui éveiller les sens, il s'est peut-être rendu compte de mon charme irrésistible, je ne sais pas… Je lui demanderai ! Mais même si on sait que ce rendez-vous est largement mérité (et après tout, hier, malgré son excuse bidon, c'est lui qui m'a embrassé, pas l'inverse !) ça fait quand même plaisir !

J'utilise mon savon au parfum citrouille-caramel. C'est ma botte secrète. Il y a des effluves de citrouille grillée caramélisée, ma recette préférée, et jamais un mec n'a réussi à réchapper sans accepter toutes mes volontés après en avoir déguster la saveur… Bien sûr, il faudrait que Lupin m'approche d'assez près pour le sentir…

Naturellement je l'utilise peu. Je préfère garder certains de mes atouts cachés au grand public. Habituellement je n'en ai pas besoin. Mais avec Lupin, je préfère mettre toutes les chances de mon côt !

J'enroule une serviette autour de moi et sort de la salle de bain, les cheveux encore ruisselants.

Le mot est sur la commode.

Le petit bout de parchemin, que j'avais serré avec tant de force contre mon pauvre petit cœur bien caché de Serpentard fière de l'être, est sur la commode alors que je suis sûre que je l'avais posée sur mon lit quand j'avais été interrompue par Lenslow et Cartner.

Mes yeux se plissent quand je prends précautionneusement le précieux bout de parchemin. Quelle idiote je peux être parfois ! Je vais me laver, en sachant qu'habituellement je prends bien un bon quart d'heure dans la salle de bain le lundi matin, et ce jour ne déroge pas à la règle, en laissant un message de Remus Lupin à moins de deux mètres de Lenslow et Cartner ! Il y a pas à dire, parfois il m'arrive de laisser mon esprit dans mes bottes…

Mais il est un peu trop tard. Et je ne vois pas ce qu'elles pourraient en faire de toute façon.

Je le range dans un tiroir et je m'habille. Mon choix de tenue va être déterminant… Je finis par opter pour une jupe mi-longue en lin marron avec un débardeur noir et je mets par dessus un haut vert kaki avec une encolure en forme de djellaba et des motifs brodés indiens et qui laisse voir mon débardeur. Je boucle mes cheveux et les attache rapidement avant d'enrouler un foulard noir et vert autour de ma tête.

Je me regarde rapidement dans la glace avant d'ajouter bas résilles (mais que ferais-je sans eux !), ras de cou -en cuivre, de style oriental-, boucles d'oreilles -larges avec des verreries vertes et reliées avec du cuivre et de l'argent-, et bien sûr, des jolies sandales en cuir.

Dix minutes plus tard, je suis fin prête, maquillée, parfumée, et longuement auto admirée. Mon reflet me lance un immense sourire et un clin d'œil avant que je parte avec mon meilleur sourire colgate.

« Bonne chance et bonne chasse… » Roucoule mon deuxième moi coincé dans le miroir en me voyant sortir.

Je danse presque en descendant les marches, mais quand j'arrive dans la Salle commune aux couleurs sobres vertes et argent, je reprends mon sérieux et je marche plus lentement, avec élégance et de la démarche provocante qui me caractérise, et un sourire en coin sur les lèvres.

J'entends quelques chuchotements quand je passe, certains admiratifs, d'autres choqués, ou d'autres hargneux, mais comme toujours cela glisse sur moi sans prendre prise. Je garde mon sourire sans difficultés et quand Rosier me propose de m'accompagner jusqu'à la grande salle j'arrive même à rester polie pour l'envoyer se balader avec quelqu'un d'autre, et plus si affinité. Je ne me reconnais plus.

Je prends le chemin commun à la Volière et la Grande Salle avant de bifurquer. Mais au moment où je quitte le couloir principal, quelqu'un m'interpelle. En l'occurrence, la dernière personne à qui je voulais parler.

« Eh ! Borgia ! C'est pas par là la Grande Salle ! Je pensais qu'après cinq ans à Poudlard, même une fille à l'intellect aussi diminué que toi saurait se retrouver dans le château… »

« Lenslow, excuse-moi de ne pas m'attarder en ta charmante présente mais j'ai un rendez-vous. Je m'abstiendrais de te parler des tiens, je ne suis pas d'humeur compatissante »

« Ah oui. Un rendez-vous avec le préfet de Gryffondor c'est ça ? Je n'ose même pas imaginer la tête de tes parents s'ils le savaient… »

« Premièrement, je ne suis pas comme toi, Carotte. Je ne demande pas la permission à mes parents pour obtenir des Rendez-vous. Secundo… Ce n'est pas parce que tu as une vie amoureuse moins intéressante que celle du Calamar géant que tu dois t'occuper de celle des autres. »

Je reprends mon chemin, ma bonne humeur à peine entamée, mais Carlotta Lenslow lance d'une voix forte :

« Si c'est avec Lupin que tu as rendez-vous, tu vas te faire poser un lapin. Il a du t'oublier, ou simplement jouer avec toi, mais il est dans la Grande Salle entrain de manger avec sa petite amie… »

Je me retourne brusquement, le visage beaucoup moins souriant.

« Qu'est-ce que tu as encore dit la vipère ? »

« J'ai dit que si c'était avec Lup… » Commence-t-elle d'une voix chantonnante, mais je la coupe aussitôt.

« Silencio. »

J'ai prononcé le sort d'une voix relativement calme mais j'ai eu du mal à contrôler le tremblement énervé de ma voix. Je me dirige en courant vers la Volière, laissant Lenslow se débrouiller seule avec sa voix perdue.

Personne.

Cela ne veut pas pour autant dire que Lupin m'a posé un lapin et est allé dans la Grande Salle…

Mais je suis inquiète. Je me dirige rapidement, sans me préoccuper des regards stupéfaits que me lancent les gens au passage, et j'entre dans la Grande Salle essoufflée.

Il est là.

En train de manger tranquillement avec ses amis, l'air plus préoccupé par le sort de son assiette que de celui d'une pauvre, jeune et jolie Serpentard en train d'attendre innocemment à la Volière.

Merlin, que je déteste Lupin à ce moment-là… En train de rire comme si de rien n'était à une blague de Sirius, ses cheveux châtains retombant devant ses yeux avec charme et effronterie, et l'air très loin, mais alors très loin, de penser au rendez-vous qu'il m'a donné.

« … L'Arfenic ! (…) Carmen ! ... ma ftite Bella ! »

Je me réveille soudainement et m'aperçois que je suis plantée devant les portes de la salle sans bouger à fixer un imbécile de Griffondor. Je me tourne vers Brad qui me fait des signes en faisant le clown à la table des Serpentard. Je me laisse tomber à côté de lui sans un regard avec mauvaise humeur, toujours en fixant la table rouge et or avec férocité et désir de vengeance.

Brad comprend mon énervement et ne me pose aucune question. Il passe un bras autour de ma taille et m'attire vers lui.

« Allez. Raconte-moi tout mon petit fenin… Qu'est-fe qu'il f'est paff ? Pourquoi che ne t'ai pas vu hier foir ? Et pourquoi fet air fi bougon sur ton choli vijage ? Cha ne te fa pas du tout ! »

Je ne peux pas m'empêcher de sourire, c'est plus fort que moi, avant d'hausser les épaules.

« Ca serait trop long à t'expliquer. Et pourquoi cet accent si bizarre ? »

Je me retourne vers Brad et sursaute soudainement. Ma main vole automatiquement à mon visage pour cacher la moue horrifiée que je dois afficher. Je ne m'étais même pas aperçue que ses iris étaient rouges qu'il avait des canines trois fois supérieures à la normale. On croirait un vampire tourné en ridicule.

« AAAaaaahhhh ! C'est quoi qu'ça ! »

Brad hausse les épaules mais avant qu'il ait pu s'expliquer ses dents reprennent une longueur normale et ses yeux leur belle couleur anthracite. Brad pousse alors un soupir de soulagement en tâtonnant ses dents comme pour vérifier que son cauchemar était bel et bien fini.

« Merci pour le « ça » 'Men, ça me va droit au cœur… » Ajoute-t-il avec agacement. « C'est encore un imbécile de Griffondor qui m'a lancé un sort. C'est l'approche du match de Samedi. Shoubert a voulu, en tant que batteur, montré sa force, et il a poussé un élève de troisième année de Griffondor. Comme j'étais là j'ai voulu faire le préfet et les séparer. Et du coup c'est moi qui me suit pris le sort qui devait aller sur Shoubert… » Ajouta-t-il avec un rire sans joie.

« Pauvre toi…» dis-je en passant un bras avec compassion autour de l'épaule de mon ami.

« Enfin, heureusement ce n'était qu'un troisième année, il n'avait pas assez de puissance pour que le sort reste vraiment longtemps… »

« La perspective du match rend tout le monde fou… J'avais oublié de te demander si les entraînements s'étaient bien passés ? »

« … »

Brad soupire en se prenant la tête dans les mains.

« Ca va ? Qu'est-ce qu'il s'est pass ? »

« pfff… c'est catastrophique ! Je suis Capitaine mais comme je n'utilise pas la force et les menaces pour faire respecter mes droits, personne ne m'écoute. Beaucoup pense que Shoubert, comme il est en Septième année et qu'il utilise plus ses poings que son manque d'intelligence, aurait fait un meilleur capitaine, alors du coup ils l'écoutent plus que moi. Et tu sais que le mot d'ordre de Marc Shoubert est « réfléchis avec tes poings » alors forcément ça va -un peu- à l'encontre de mes idées… »

« Tu m'étonnes… Je suis désolée de ne pas m'en être aperçue plus tôt… J'aurais du savoir pourtant que même sans Lucius Malefoy, ils voudraient continuer à marcher au cassage de bras… Tu as quand même réussi à former un semblant d'équipe ? »

« Tu parles… Comme Malefoy est parti, on avait plus d'attrapeur. J'ai fait passer les sélections et comme tu le sais, c'est Julia qui a fait ses preuves. C'est celle qui avait le plus de capacités, et de loin. Mais bien sûr, le fait de prendre une fille dans l'équipe en a choqué beaucoup… Ca « dérogeait aux règles »… Les habitudes sont coriaces dans les vieilles familles traditionnelles… Alors forcément, les joueurs, mais aussi les supporters, ne manquent aucune occasion de faire sentir à Julia qu'elle n'est qu'une gamine qui n'a pas sa place dans l'équipe… »

« La pauvre… » Ajoutai-je avec inquiétude, « J'espère qu'elle arrive à supporter tout ça. Elle est forte mais elle devrait faire attention quand même. Surtout qu'avec la pression des BUSEs en plus… »

« Elle s'en sortira, si les batteurs ne s'amusent pas à lui lancer quelques cognards pour qu'elle soit remplacée par Rosier… »

« C'est Rosier le remplaçant ? Mais il sait à peine monter sur un balai ! » M'horrifiai-je.

Brad s'affala sur la table, la tête cachée dans ses bras.

« Mais je sais bien ! Seulement, les Rosiers sont une très vieille famille, et beaucoup pensent que c'est ce qui lui permettra de gagner. Comme si le fait que tu sois d'origine sorcière depuis le temps de Merlin te donnait un don pour le Quidditch… Mais Rosier sait « bien » parler, il a réussit à les convaincre… Le langage de l'argent est le plus doux pour beaucoup de gens… J'avais refusé de le prendre pour remplaçant au début mais je me suis aperçu que je ne pouvais pas renverser seul toutes les coutumes de Serpentard… Alors on va devoir faire avec ! »

Je place une main avec tendresse sur le dos de Brad.

« Ca va passer. Julia fera ses preuves durant le prochain match… »

« Carmen. C'est contre Griffondor qu'on joue Samedi ! Potter a peut-être la tête aussi grosse que les citrouilles d'Hagrid mais il n'a encore jamais manqué une seule fois le vif… Julia perdra même si elle joue très bien, et ce ne sera pour eux qu'une occasion de plus de la ridiculiser… J'espère qu'elle arrivera quand même à surmonter ça car si elle part de l'équipe nous sommes vraiment fichus ! Nous finirons dernier… »

« Ne sois pas si pessimiste… Les Pouffsouffles ont une équipe minable cette année depuis que Diggory est parti » ajoutai-je sans conviction.

Il me lance un regard plus que sceptique avant d'enfouir à nouveau sa tête dans ses mains en soupirant.

« On a aucune chance ! » souffle-t-il.

« Arrête donc ! D'accord, les Griffondor ont un bon gardien, des bons poursuiveurs, un bon attrapeur et des bons batteurs, mais… »

« Qu'est-ce que tu tentes de me faire comprendre, l'Arsenic ? » dit avec mauvaise humeur Brad.

« …Mais nous avons la volonté des Serpentard ! Shoubert est un excellent batteur, même si son intelligence est sous-développée ! »

« C'est sûr qu'il tape les cognards avec autant de force qu'il n'a pas de cerveau, alors forcément… Mais le désavantage de cette méthode, c'est que le seul but de Shoubert est de cogner les cognards le plus fort possible, mais il n'a pas encore compris la stratégie de viser » ajouta Brad avec désespoir, l'air perdu.

J'éclatai de rire :

« Tu exagères toujours ! » dis-je en commençant à manger. Brad me lance un regard noir en touillant avec sa fourchette dans son assiette avant de la laisser tomber dans un bruit sonore « Je n'ai pas faim… ça m'a coupé l'appétit rien que d'y penser »

Je mange quant à moi avec appétit, et ma mauvaise humeur est en partie oubliée, peut-être parce que Sirius qui vient de s'installer m'empêche de voir la cause de mon ridicule.

Et soudainement, j'ai envie de vomir. Un haut-le-cœur me submerge. Je mets ma main devant ma bouche, et je vois presque tous les élèves assis à la table qui font de même. Brad me regarde avec un sourcil haussé.

Je croise alors le regard de Remus qui me fixe avec étonnement à la table des Griffondor. Je sens quelque chose de bizarre qui se passe dans mon estomac. Et pour une fois, ça n'a rien à voir avec le beau Griffondor. Du moins pas directement… Comme si mon estomac se tortillait pour essayer de remonter à mon visage de manière tout sauf agréable. Je me plie en deux et une seconde plus tard la douleur est passé.

Mais la honte ne fait que commencer.

Je m'aperçois avec effarement que mes vêtements ont disparu et qu'à la place de mes longues et fines jambes, il y a… une longue queue de serpent. J'ai été métamorphosée jusqu'aux omoplates en l'emblème de ma maison ! Des écailles se sont formées sur ma peau, et mes jambes se sont unies. J'ai rarement été aussi ridicule !

Et Brad qui est mort de rire à côté de moi ne fait rien pour arranger cet état de fait. Je lève mes yeux courroucés vers lui mais aussitôt mes yeux s'agrandissent sous le choc. Je ne suis pas la seule dans ce cas. Toute la tablée des Serpentards est dans le même état que moi excepté quelques –rares- exception, comme Brad ou un petit première année qui regarde d'un air effaré ses amis qui gesticulent avec horreur.

Mes sourcils se froncent et mon regard se dirige vers la table la plus bruyante. Les Griffondor sont tous, sans exception, morts de rire. Même Lily a un poing devant sa bouche et essaie de ne pas pleurer de rire mais son teint écrevisse la trahit. Et Lupin ne fait même pas cet effort, l'imbécile ! Il se fout complètement de moi, adossé à sa chaise et riant à gorge déployée. Je me soulève avec mes bras et fait passer mon immense queue et me dirige en rampant –position ô combien indigne pour une serpentard!- vers le petit groupe de Griffondor qui est à l'origine de mon état pathétique actuel.

Car je ne suis plus dupe. Je pourrais parier ma fortune que la potion que Lupin, Potter, Black et Pettigrow étaient entrain de concocter est en partie dans mon estomac, et la cause de tous mes maux et de ceux de mes camarades.

« Borgia, tu es délicieuse dans cette tenue » dit en s'esclaffant James.

« J'approuve totalement… » Dit d'une voix sérieuse Pettigrow en me toisant d'un air moqueur, avant d'avoir un sourire narquois et de recommencer à rire avec les autres.

« Teeeeellement sexy mon petit cobra préfér » dit Sirius en souriant avec un air séducteur.

Remus ne dit rien. Il est dans l'incapacité momentanée de parler, trop occupé à rire et à essayer vainement de reprendre sa respiration.

Mes dents se serrent et mes yeux brillent de fureur.

« PAAAAFFFF !!! »

Lupin a soudainement arrêté de rire, une marque rouge se dessine rapidement sur sa joue, et il ne sourit plus du tout.

« Qu'est-ce qu'il y a encore ? T'étais pas obligé de me frapper ! Qu'est-ce que je t'ai fait ? Si tu étais allé au rendez-vous, tu ne serais pas comme ça ! » S'exclame-t-il avec colère.

« Pas de ma faute si tu me poses des lapins ! J'y suis allée, figure-toi, au rendez-vous ! Et quand j'ai vu que tu n'y étais pas je suis revenue à la Grande salle ! Je n'étais pas sensée savoir que Môssieur allait s'amuser à tester une potion sur les gens de ma maison ! »

« Je n'allais pas non plus te le dire ! J'ai eu un élan de bonté et j'ai voulu t'épargner la transformation, mais puisque tu n'as pas la patience d'attendre… »

Le ton s'envenime de plus en plus, et je le tire par le col de la chemise pour l'emmener à un côté moins exposé de la Grande Salle. Je m'habitue plus vite que je ne le pensais à mon corps de serpent, mais rien ne vaut deux bonnes jambes pour se déplacer…

« Et en plus mes vêtements ont disparu avec votre blague idiote ! Je ne t'avais rien fait à ce que je sache ! »

« Si. Tu existes et tu es avec moi en Méta et DCFM. Il y a de quoi avoir envie de se venger… » Dit Lupin en me fixant d'un visage impassible « Mais je te rappellerai encore une fois que tu n'étais pas visée par la blague, à l'origine… Et si tu ne t'étais pas jetée comme une goinfre sur la nourriture aussi… » Ajoute-t-il d'un ton rempli de sous-entendu « et tes vêtements réapparaîtront dès que la transformation se finira »

« C'est à dire ? »

« C'est là qu'est tout le piment… » Dit Lupin avec un délicieux sourire en coin « Je ne le sais même pas ! On a pas eu le temps de tester la potion hier, comme tu es arrivé et que tu as alerté tout Poudlard avec tes cris strident de petite serpentarde effarouchée… »

Je lui lance un regard venimeux qui ne lui fait aucun effet à part, bizarrement, le faire rire.

« Puis-je savoir ce qu'il y a de drôle ? » demandai-je d'un ton sec.

Il éclate de rire de plus belle, et est obligé de s'adosser au mur, les bras croisés sur le ventre. Je fronce davantage les sourcils.

« Stop ! Assez ! » Crie-t-il sur le ton de quelqu'un qu'on emmène au supplice « Je n'en peux plus… Te voir, avec un corps de serpent, dressée de toute ta hauteur et me toiser avec des yeux furieux…. Ca vaut ton poids en chocolat ! »

Il y a des coups de pieds au c… qui se perdent ! Et justement, comme je n'ai plus de pied… Autant utiliser les atouts que m'a donné la potion.

« Aie ! Eh ! C'est pas juste ça ! »

« Bah quoi… j'ai pas pu résister à te faire une queue de poisson en te voyant comme ça, adossé au mur… » Dis-je avec un ricanement.

Remus est maintenant affalé par terre dû à mon retournement de situation avec l'utilisation judicieuse de mon nouveau corps. Il grimace en se relevant, frottant énergiquement son –joli- derrière, mais ne peut s'empêcher de lancer, mi-figue, mi-raisin :

« Je dirais plutôt queue de Serpent, mais si tu tiens à cette expression… »

« Ne joue pas au plus malin avec moi, toi ! Et d'abord, passe-moi ta chemise, puisque tu n'as pas l'air d'être assez gentleman pour t'apercevoir de toi-même que je meurs de froid… »

« Tu crois quand même pas que je vais te passer ma chemise ? Tu aurais du retourner dans ton dortoir avant les cours pour enfiler la robe réglementaire avant de toute façon ! »

« Peut-être, mais je n'ai pas l'intention de me promener complètement nue, simplement vêtue de mes écailles dans le château… » Répliquai-je d'un ton agacé, « et n'oublie pas que tu me dois un baiser. Alors si tu ne veux pas que je te rende aussi ridicule que moi en t'embrassant devant la grande Salle, tu devrais te dépêcher de me filer ta chemise… Surtout que McGonagall te regarde d'un sal œil… »

Lupin hésite, mais après une longue discussion, il cède et déboutonne sa chemise. Je ne manque rien du spectacle, jetant de petits regards en coin au torse musclé et heureusement sans poils excessifs –c'est toujours désagréable une poitrine velue- du ravissant Griffondor, mais il n'a pas l'air de l'avoir remarqué, trop de mauvaise humeur j'imagine…

« Tiens, voilà » rugit-il avec mauvaise humeur en me tendant sa chemise.

Ses yeux semblent vouloir me lancer un mauvais sort, mais je ne peux m'empêcher de le trouver terriblement sexy quand il est en colère comme ça. Ca lui donne un tel charisme… Et une telle puissance semble émaner de son corps… Une puissance contrôlée mais bien présente… Et cet éclat dans les y…

Je me reprends aussitôt et sans rien laisser paraître de mon trouble, je prends la chemise grande et fine, l'enfile avec un grand sourire, et je hume discrètement le parfum qui s'en dégage. Odeur boisée, masculine mais discrète… Je ne sais pas quel parfum il met mais c'est délicieux.

« Merci ! »

« Eh ! J'étais oblig ! Et de toute façon, tu vas vite aller enfiler ta robe noire et tu me rendras ma chemise… »

« … »

Je pars sans répondre. Je n'ai pas du tout envie de lui rendre sa chemise. Elle dégage un tel parfum… Il semble s'en rendre compte car il jure et marche rapidement pour me rattraper par un pan de la chemise.

« Tut tut tut… Tu crois quand même pas que je vais te laisser te barrer avec ma chemise ? J'y tiens moi ! »

Je lui fais un grand sourire en riant et je passe les Grandes Portes. Il me suit en grommelant, visiblement d'aussi mauvaise humeur que moi je suis satisfaite.


A la table des Gryffondor, James, Sirius, Peter, Rachel et Lily n'avaient perdu aucune miette du spectacle, même si ils étaient trop loin pour entendre, comme les trois-quarts de la salle. Lily eut un petit rire quand Remus et Carmen sortirent, et Sirius se tourna avec étonnement vers elle.

« Vous ne trouvez pas qu'ils vont terriblement bien ensemble ces deux-l ? » dit Lily avec un léger sourire, « ils se complètent, c'est vraiment amusant »

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » demanda James avec étonnement.

« Les voir se disputer, Remus torse nu, et Carmen avec la chemise de Remus mais plus de jambes… Ils faisaient vraiment… indivisibles à ce moment-là. Un la chemise, l'autre le pantalon… »

Ils éclatèrent de rire. Rachel ne dit rien mais soupira.

« N'empêche, j'avais raison de craindre Borgia… » Ajouta-t-elle, pensive.

« Tout comme Remus aurait eu raison de craindre quelqu'un d'autre… » Chuchota Lily à son amie de façon à ce que seule Rachel l'entende.

Rachel rougit légèrement avant de sourire d'un air vaguement rêveur.


Point de vue de Remus Lupin

°°°°°°°°

« …C'est du racisme envers ma maison, tout simplement ! De l'anti-serpentardisme ! Tu peux dire tout ce que tu veux, tu le sais aussi bien que moi !»

« Et quand Rogue s'est amusé à lancer un sort à un première année de Gryffondor, c'était quoi ? De la légitime défense ? » Rétorque-je.

« Et quand vous attaquez Rogue, c'est quoi ? Du spectacle gratuit ou une démonstration de force ? »

Ca fait dix minutes qu'on marche pour rejoindre la salle commune des Serpentard, et dix minutes que Borgia et moi sommes dans une discussion qui prouve –à nouveau- nos énormes divergences d'intérêts. Elle est évidement la moitié du temps de mauvaise foi, se contredit, n'accepte pas d'avouer ses tords… In-sup-por-table! J'ai soudainement beaucoup plus de considération pour ces pauvres Serpentards qui doivent la supporter…

« Et quand Shoubert a attaqué ce troisième année ? C'était quoi ? Une manière de faire la discussion ? »

Carmen ouvre la bouche et semble chercher ses mots, mais ne dit rien, et boude.

« Tu dis ça juste parce que Shoubert est un excellent batteur ! » dit-elle avec une mauvaise foi si évidente que je m'étonne que son nez ne s'allonge pas.

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, et elle me lance un regard noir. Seulement elle a des yeux gris-vert, alors cela n'a pas énormément d'effet sur moi. Surtout qu'avec le regard de chiot de Sirius, et celui colérique de James je suis habitué à résister aux contacts –insultes ?- visuelles.

« Vas-y, rigole… »

« Attends… à part Davies -et votre attrapeur sous réserve- votre équipe est abominable… »

« N'importe quoi ! » rétorque-t-elle d'un air vexé « Tu verras samedi, quand vous vous prendrez une raclée ! »

J'éclate à nouveau de rire. Je vais dire à nouveau quelque chose, mais je m'aperçois que Carmen s'est arrêtée. Je me retourne et je comprends pourquoi. Son corps est à nouveau comme avant, et ses vêtements ont réapparu sous la chemise.

« Enfin ! Tu vas pouvoir me rendre ma chem… »

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que Borgia commence à courir. Je mets quelques secondes à me remettre de mon étonnement, et en quelques foulées, je la rattrape.

« Tu ne croyais quand même pas m'échapper si facilement avec ma chemise ! Alors si tu pouvais me la rendre maintenant et arrêter tes gamineries… » Dis-je en lui attrapant le poignet.

Borgia est certes mignonne, mais qu'est-ce qu'elle peut être gamine parfois. Je me reprends. Pas parfois. A longueur de journée malheureusement… Elle essaie de s'échapper, mais je la tiens facilement. A vrai dire, il vaudrait mieux qu'elle ne s'amuse pas trop à vouloir m'échapper, car je sens le loup gronder face à la proie potentielle qu'est la serpentard. C'est toujours comme ça. Être obligé de refréner des instincts bestiaux, se contrôler en permanence…

« Lâche-moi ! Tu me fais mal ! »

Je desserre l'étau mais ne la lâche pas pour autant.

« Allez, le jeu a assez duré. Rends-moi ma chemise. » Dis-je d'une voix agacée.

Carmen recommence à se débattre. Ce qui est marrant, c'est qu'elle ne se débat pas à moitié. Elle y met toute son énergie alors qu'elle n'a aucune chance. J'ai un sourire amusé devant tous ses efforts vains. Je trouve toujours que les filles qui se battent avec acharnement sont terriblement attirantes, surtout si elles sont naturellement jolies. Et Borgia, toute peste qu'elle soit, n'échappe pas à cette règle. Surtout avec ses cheveux complètement décoiffés, et ses mains agrippant les bords de la chemise comme pour la garder.

Mais le jeu devient très rapidement agaçant. Je dois aller en cours et je n'ai pas que ça à faire.

« Pourquoi tu ne veux pas me filer ma chemise ? En plus cet ensemble te va particulièrement bien, tu devrais le mettre en valeur au lieu de garder ma chemise sur le dos et de cacher ton si joli haut… » Tentai-je.

Cela marche aussitôt. Borgia arrête instantanément de se débattre, certainement trop stupéfiée par le compliment pour penser à autre chose, et j'en profite aussitôt. Je lui attrape les poignets et les maintiens derrière le dos d'une main, et je déboutonne la chemise de l'autre main en la poussant contre le mur pour éviter qu'elle bouge.

Carmen se débat avec fureur, et tente même de me mordre, mais étrangement, cela m'amuse et me fait rire. Ses efforts ridicules, cette façon de me montrer les dents en grognant qui casse l'image de la sulfureuse Serpentard, toujours élégante et provocante, cette façon de se rabaisser toute seule…

Et puis, pour ne pas se cacher la vérité, cette impression qu'elle est une proie facile, et qu'elle ne peut pas m'échapper est très grisante. Trop. Je me force aussitôt à diriger mes pensées vers un autre genre d'idées. Cocteau à la piscine par exemple…

J'enlève enfin la chemise, même si j'ai du mal à lâcher ses poignets pour lui enlever, et je la plaque de l'avant-bras contre le mur tandis que je me rhabille. Elle a les joues délicieusement rouges, et avec ses yeux furieux et ses lèvres gonflées, ainsi que ses mèches brunes qui retombent dans tous les sens sur son visage, elle ne manque pas de charme. Qu'est-ce que je viens de penser ? Elle vient de me faire c… pendant un quart d'heure pour garder ma chemise et je la détaille ? C'est pas encore aujourd'hui la pleine lune Remus !

Mais je n'ai pas le temps d'approfondir mon débat intérieur.

« M. Lupin et Miss Borgia… J'attends des explications… » Siffle une voix énervée.

Comme au ralenti, Carmen et moi nous tournons vers les deux personnes qui nous toisent avec fureur. La journée commence mal…

°°°°°°°°

Point de vue de Minerva McGonagall

°°°°°°°°

Je n'y crois pas. A nouveau ces deux-là, quelques heures après que je les ai repris dans un placard ! A croire qu'ils ne font que ça !

Borgia est contre le mur, et Lupin est presque collé à elle, en train de déboutonner ou reboutonner sa chemise. Ils ont tous les deux les cheveux ébouriffés, les joues rouges et les yeux brillants. Il n'y a pas besoin d'être Ministre de la magie pour comprendre qu'ils sont encore en train de se bécoter…

A côté de moi, le professeur Cocteau, avec qui j'étais entrain de parler de l'attitude d'un de ses élèves, se raidit totalement et semble particulièrement énerv

« M. Lupin et Miss Borgia... J'attends des explications… » Dit-il d'un ton courroucé.

Ils rougissent tous les deux, et se consultent pendant une fraction de seconde du regard. Je fronce les sourcils et mets mes mains sur mes hanches.

« Je pensais avoir été claire cette nuit ! Et vous recommencez, en plein couloir… alors que des premières années pourraient passer ! »

Bien sûr, ils ne savent pas quoi dire. Aucune imagination ces jeunes ! J'attendais mieux de Lupin pourtant.

« Et en temps que préfet, je m'attendais à mieux de vous ! » Continuai-je.

« Miss Borgia… Vous ne pensez donc jamais à l'honneur de votre maison ? Si votre Père apprenait votre comportement, il serait furieux… Mais qu'est-ce qui vous prends ? Vous serez tous les deux en retenue dans mon bureau ce soir, à 9h » continue-t-il d'un ton sec « et n'oubliez pas de prendre avec vous vos affaires de potion… »

Quand à moi, j'enlève dix points à chaque maison. Ca me fait mal au cœur mais j'y suis obligée.

« M. Lupin, vous souhaiterez une bonne journée à votre petite amie plus tard. En attendant vous avez cours avec moi ! » Dis-je d'un ton furieux au préfet que j'ai nommé.

Je vois le regard brillant et le sourire victorieux de Borgia, et celui stupéfait et courroucé de Lupin qui sert la mâchoire.

Et c'est parti pour une nouvelle journée de cours qui commence en beauté.

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Point de vue de Carmen Borgia

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Le reste de la journée passe vite, et je l'aperçois seulement deux fois, mais il semble m'éviter. Il n'a pas du beaucoup apprécié la remarque de McGonagall.

Toute la journée, je n'ai fait que repenser à ses mains adroites déboutonnant la chemise contre ma peau. C'était une sensation décidément bien agréable. Et il avait une manière de me tenir les poignets… à la fois douce et puissante…

Je sens que je dois ressembler à une méduse, bavant sur mon devoir de Sortilège sans considération pour le malheureux parchemin, la tête appuyée sur les mains et les yeux dans le vague.

Pourtant, sur le coup, Lupin n'arrêtait pas de sourire, voir rire, et il semblait s'amuser, mais depuis il m'évite encore plus…

Au dîner, Lupin évite délibérément mon regard et s'assoie à un bout de table à l'opposé du mien ce qui fait que je ne le vois qu'à moitié et de loin. Il parle consciencieusement à Rachel et Peter, comme pour bien me faire comprendre que malgré les insinuations de cette vieille chouette de McGonagall (dont j'ai pourtant béni l'existence lors de ce compliment qui ne devait pas en être un) il ne me considérerait jamais comme une potentielle compagne.

Je soupire langoureusement en regardant tristement mon bœuf bouilli qui semble compatir à mes malheurs. A côté de moi, Maddie et Julia tiennent la conversation pendant que Brad paraît bien mélancolique. Je suis sûre qu'il repense à l'équipe…

Je lui fais un petit sourire de compassion auquel il répond tristement, avant de se redresser et de me lancer un petit sourire en coin :

« Allez. On va pas déprimer toute la soirée, ça ne nous ressemble décidément pas. Tu m'accompagnes pour une petite ballade Amazone ? Tu as plein de choses à me raconter… »

Maddie fronce les sourcils légèrement et lance un bref regard à Brad. Elle doit se sentir mise à l'écart… Mais j'accepte quand même la proposition de Brad, et nous sortons, bras dessus, bras dessous, en riant et en essayant d'oublier nos problèmes (ou en en donnant l'impression, ce qui revient au même).

Et avec Brad nous commençons notre petit jeu favori, installés sur un banc dehors. A savoir : parler des différents élèves de sexe masculin peuplant Poudlard… C'est toujours très amusant. Aujourd'hui, notre sujet d'étude est Sirius… Un beau sujet, que nous avons déjà soulevé plusieurs fois…

« Il n'a pas eu une enfance facile pourtant. Tu sais qu'il s'est enfui de chez lui ? »

« Ah bon ? Réponds Brad » l'air vraiment étonné.

Ravie de lui apprendre quelque chose, je lui réponds :

« Oui… C'est sa mère qui en a parlé à la mienne à une réception. Ma mère ne peut pas la supporter, mais lors de ces dîners, tu n'as pas vraiment le choix. D'un autre côté, ça ne m'étonne pas. La vieille Black est vraiment horrible… » Dis-je en frissonnant.

« En tout cas, ça ne l'empêche pas d'avoir un corps de Dieu grec. » Dit Brad avec un grand sourire et un faux regard rêveur.

J'éclate de rire, en approuvant. C'est tellement amusant de parler de ce genre de chose avec un mec…

« Mais il ne t'arrive pas à la cheville ma petite Bella… »

« Je n'aime pas quand tu utilises ce surnom » dis-je en frissonnant « ça me fait penser à Bellatrix… Et tu as déjà tenté quelque chose avec Sirius ? Les rumeurs disent qu'il est bi… »

« Si tu veux, ma jolie belladone… Et tu devrais être bien placé pour savoir que les rumeurs sont souvent fausses… Et heureusement pour toi, car sinon ça voudrait dire que tu es en fait une envoyée de Voldemort et que tu es là pour attirer dans tes filets les pauvres innocents jeunes sorciers pour les envoyer tout cru au grand méchant loup… »

« Complètement idiot en effet… » Dis-je avec un soupir.

« Et Black n'est pas bi. Il est bien hétéro malgré les rumeurs… Malheureusement… »

« Tu as test ? »

« Pas directement. Mais Adonis avait essayé de l'approcher et ça n'avait pas marché. Et pourtant Adonis avait d'énormes atouts. » Ajoute-t-il en jouant des sourcils « D'autres ont essayé aussi, avec ces rumeurs ridicules, mais c'est définitif. Il a une belle gueule mais… hétéro… » Continua Brad avec un air dépité avant de rire avec moi.

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Point de vue de Remus Lupin
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« Qu'est-ce qui t'arrive ? » demanda Rachel avec inquiétude « On a l'impression que tu es un condamné qui se dirige vers l'échafaud… »

« C'est vrai » renchérit Lily « Tu fais une tête d'enterrement. Tu es plus sexy quand tu souries ! » Ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

James, Sirius et Peter marchaient devant, pendant que Lily, Rachel et moi suivions derrière. Je ne pus m'empêcher de sourire à la remarque de Lily :

« J'ai une retenue avec Cocteau dans un quart d'heure »

« Pourquoi ? »

« Parce que j'étais entrain de me disputer avec Borgia » répondis-je avec une mine dépitée.

Lily ricana et Rachel leva un sourcil en me regardant d'un air amusé.

« Depuis quand les professeurs mettent des colles parce que des gens se disputent ? Pour que vous soyez en détention ce soir, je préfère ne même pas imaginer ce que vous faisiez ! Dans un des coins sombres qui peuplent Poudlard… » Continua Lily en levant un sourcil et avec un sourire en coin plein de sous-entendu.

Pourquoi fallait-il que je rougisse à ce moment-l ? Pourtant c'était vrai… nous n'avions rien fait de répréhensible ! (…)Quoi ? … Rien…

Lily rit doucement en me regardant et Rachel ne dit rien, semblant partagée entre l'amusement et la tristesse.

« Bon, je vous laisse, le devoir m'appelle ! Je dois prendre ce couloir-là pour rejoindre le cachot… »

« Humpf… le devoir ? » répliqua Lily avec un air très sceptique avant de me lancer un clin d'œil « mais quand on peut joindre l'utile à l'agréable… »

« Bonne soirée quand même ! » dit Rachel avec un grand sourire avant de suivre les autres dans le couloir principal.

Mes pas sont lents, j'ai l'impression d'avoir un poids lourd au pied c'est très désagréable… Plus je m'approche du cachot, plus mon dos se voûte, plus le sourire en coin que j'essaie de garder se fane, plus je veux rebrousser chemin.

Mais le temps passe toujours trop vite quand on n'a pas envie qu'un événement arrive, et j'avais l'impression de venir à peine de manger que j'étais déjà devant la porte du redouté Maître de potion…

« Enfin ! J'ai cru pendant un instant que vous aviez oublié votre retenue… » Dit d'un ton doucereux Cocteau en me désignant ma place.

« Vous préparerez la potion de la page 245, ainsi que son antidote. Je reviendrais dans deux heures, et si vous n'avez pas terminé –si UN SEUL d'entre vous n'a pas terminé- vous resterez tous les deux, deux heures de plus… »

« Mais… M. Cocteau ! J'aurais fini bien avant Lupin ! C'est un Gryffondor, il n'arriverait même pas à préparer une pimentine ! » S'écria Borgia.

Si mon regard pouvait tuer, Carmen aurait été foudroyée sur place. Mais elle est bien vivante quand elle essaie de faire du charme à Cocteau pour le faire changer. Typique. Et, comme d'habitude, Cocteau lui lance un regard totalement froid avant de partir et fermer la salle.

D'un autre côté, je dois avouer, c'est vrai. Les potions sont loin d'être ma spécialité. Sortilèges, DCFM, Méta... je veux bien ! Mais Potion, c'est au dessus de mes forces. Je trouve ça particulièrement ennuyeux au possible…

A l'autre bout de la salle (car nous avons pris soin de nous séparer un maximum) Borgia commence activement sa potion, mais moi je reste sceptique devant les ingrédients qui s'étalent devant moi. Non, les potions en me disent décidément rien. Et dire que je pourrais être confortablement installé dans ma salle commune à bavarder tranquillement avec James, en écoutant les vannes continuelles de Sirius sur Peter, à lire un bon bouquin…

Je baisse à nouveau le regard avec résignation vers la marmite. Je commence avec mélancolie à couper les feuilles de mandragore en petits carrés. Le temps passe lentement. Je m'ennuie.

« T'EN ES QUE LA ! »

La voix d'une personne qui vous hurle dans les oreilles avec un air horrifié sonne toujours comme une douce mélodie ô combien ironique… Surtout que le fait que je sois loup-garou n'arrange pas les choses : j'entends habituellement quatre fois plus de sons que les humains, alors les cris stridents de Borgia me percent littéralement les tympans.

« Eh ! Pas la peine de hurler comme ça ! » Dis-je d'un ton impassible en essayant tant bien que mal de cacher la grimace que j'ai envie d'afficher.

« Mais… Tu n'en es qu'au début de la seconde phase alors qu'il y en a cinq ! Qu'est-ce que tu as foutu ! » Demande Carmen en me regardant avec ébahissement.

« Bah… je suis pas une tronche en potion, c'est tout… pourquoi, t'as fini toi ? » demandai-je, sur la défensive.

Son attitude change alors radicalement. Plus lunatique que cette fille n'est pas anglais.

« Bien sûr… Tu veux que je t'aide ? » Dit-elle avec un sourire fondant et en battant des paupières.

Ca y est. Borgia est passé en mode Séduction. Ca faisait longtemps aussi… Elle s'approche dangereusement de moi et je ne peux m'empêcher de reculer jusqu'à coller la table. Position, ô combien inconfortable… Et ô combien humiliante aussi. J'ai l'impression d'être refroidi de l'intérieur quand elle me fixe avec ce regard de prédateur. Normalement ce n'est pas moi la proie…

« A une seule condition… » Continue-t-elle sur une tonalité grave et suave, en jouant des sourcils.

Je préfère ne pas en entendre plus. Je lève les yeux au ciel et la coupe dans son élan en posant un doigt sur ses lèvres. Je la prends par la taille, la soulève, la déplace et retourne à mes occupations avec un soupir exaspéré. J'ai finalement combattu mes démons. Je préfère faire ma potion seul que mal accompagné.

Carmen serre les dents comme si je l'avais giflé, et j'en suis étonné. Je ne sais vraiment pas ce qui ne va pas avec elle. Elle doit avoir des tendances nymphomanes car une fille normale n'insisterait pas autant pour un mec qui ne l'intéresse pas plus que ça. Ou peut-être que c'est un pari… cette explication me semble relativement plausible quand j'y pense.

Carmen s'est installée sur le chaudron d'à côté. Sa présence me tape sur les nerfs, et je rate une des étapes. Aussitôt après elle soupire -m'indiquant ainsi qu'elle épie mes moindres mouvements- et me prends des mains les ingrédients. Elle me pousse d'un geste de la hanche et recommence la potion d'une main experte…

Je savais que les Serpentards aimaient en général bien les potions, mais c'est quand même stupéfiant. Elle est concentrée sur la marmite, fronce les sourcils, hache sans état d'âme les ingrédients et en un quart d'heure elle a fini la potion. Un doute m'assaille. Elle ne doit pas faire ça sans intérêt. La connaissant elle va encore me trouver un truc tordu… genre, finir le dossier de DCFM tout seul ou pire encore.

« Merci. » dis-je simplement avec un demi-sourire une fois qu'elle a fini.

« Ne me remercie pas… » Dit-elle en me regardant avec un sourire en coin qui ne me plait pas du tout.

Je fronce les sourcils. Je vais répliquer quelque chose, mais là, étonnamment, elle se retourne et comme sur le chaudron d'à côté l'antidote, sans rien me demander en échange.

Je suis stupéfait. Je mets cinq bonnes minutes à m'en remettre avant de hausser les épaules et de retourner à ma potion.

« Au fait, j'aime beaucoup le parfum que tu as mis aujourd'hui » dis-je négligemment.

Oui. Qu'on ne dise pas que je ne fais jamais de compliments à Borgia quand elle le mérite. Et c'est une manière pour moi de la remercier à demi-mot. Je n'avais pas du tout envie de devoir rester deux heures de plus dans ce cachot morbide…

Elle se tourne à demi vers moi et me fait un demi-sourire. Elle est peste, elle est à Serpentard, mais il n'empêche qu'à ce moment-l elle a du charme. Mais bien sûr elle vient tout gâcher :

« Merci. J'espérais qu'il te plairait… » Dit-elle d'une voix douce en me regardant droit dans les yeux et en penchant instinctivement le corps, même si, pour une fois, elle n'avait pas un décolleté pigeonnant.

Cette simple phrase à l'effet d'une douche froide. J'aurais du m'y attendre. La complimenter pour un parfum, c'est déjà trop personnel… Tout de suite il fallait qu'elle redevienne Miss Serpentard insupportable…

Borgia doit le sentir car elle retourne en grommelant à sa potion.

°°°°°°°°

Point de vue de Carmen Borgia :

°°°°°°°°

Bon. J'admets. J'en ai peut-être fait un peut trop.

Mais c'est quand même pas de ma faute si ce mec est frigide. Les français l'adoreraient : il se rétracte comme un escargot dès que je m'approche ! La différence, c'est que les français ont beau aimé les escargots, eux ils n'en copient pas le comportement. Heureusement pour nos consœurs françaises !

Je finis rapidement l'antidote, mais non, bien sûr, le Roi de glace en est à peine à la moitié. L'est mignon quand il est penché comme ça, avec ses mèches qui paraissent argentées sous la lueur des torches qui tombent sur son visage. Il a les cheveux un peu plus longs qu'une coupe normale, et ça lui donne un air romantique, amusant. Sexy. Attirant.

Je sens ma gorge s'assécher et je déglutis. Il fait chaud mine de rien dans les cachots. Surtout quand Remus soupire avec agacement et passe impatiemment une main dans le nœud de sa cravate pour la desserrer.

Sigh.

(…)

Comment ne pas être attirée par un mec avec un tel potentiel ?

« Tu… tu peux m'aider ? » demande-t-il d'une voix faible en évitant mon regard.

Ca a l'air de lui coûter de demander ça.

« Ok. Mais à une condition… »

Je vois l'attirant préfet se tendre aussitôt.

« …toi »

Il sursaute et me regarde comme si j'étais folle. Sa tête est réellement comique. J'éclate de rire.

« Je plaisantais, imbécile ! File moi ta place, je vais te la finir ta potion… » Dis-je d'un ton franchement moqueur.

« Pourquoi tu fais ça ? » demande-t-il avec un sourcil levé de manière interrogateur.

Je me tourne vers lui. J'hésite entre être vexée ou être ravie du fait de l'avoir impressionné. Je le regarde droit dans les yeux en haussant les épaules :

« Parce que je n'ai pas envie de quitter à une heure du matin. »

Je finis son antidote, malgré le fait que les pattes de lapin qui devaient être finement découpées ont été hachées grossièrement. Je suis sûre qu'il n'a pas eu le courage de regarder ce qu'il faisait… Enfin, je rattrape ses erreurs et je m'assois.

Un blanc… Il reste une demi-heure à attendre. Ca va être long si c'est comme ça. Remus s'est assis sur une des tables, la tête appuyée sur les mains, l'air morose, ses yeux fixant d'un air ennuyé le chaudron.

Oui. Décidément ça risque d'être long.

Je m'assois sur une des tables, et me reprends à la dernière minute pour ne pas m'affaler comme j'en aurais envie. Je veux garder une certaine estime de moi-même quand même !

« N'empêche, je croyais les Gryffondor plus polis que ça » dis-je avec une moue indéfinissable.

Il semble se réveiller et cligne plusieurs fois des paupières avant de se tourner en fronçant des sourcils vers moi. Je m'explique :

« Un merci ça coûte rien… » Continuai-je en haussant les épaules.

« Merci. Mais je te rappellerai quand même que si on est en retenue c'est à cause de toi et du fait que tu ne voulais plus me rendre ma chemise, pour je ne sais quelle mystérieuse raison… » Ajoute-t-il d'un ton un peu plus sec.

Oh là…. Terrain glissant la chemise ! Il va finir par demander pourquoi je voulais la garder… Changeons subtilement de sujet.

« De rien… »

« Tu ne m'a toujours pas expliqué pourquoi tu voulais garder en otage ma chemise… Or je te rappellerai que je suis particulièrement patient… Tu ferais mieux de me donner ton excuse bidon maintenant si tu ne veux pas que je m'amuse à te verser du véritasérum dans ton petit-déjeuner… »

Je lui lance un regard perçant et méfiant :

« Tu n'oserais pas… »

Il me regarde simplement avec des yeux vides et un sourire en coin particulièrement agaçant.

Dois-je lui avouer que c'est parce que sa chemise me permettrait de faire de merveilleux rêves ? Ou que ça aurait pu me servir d'élément de chantage pour l'embêter et l'obliger à faire… Ce qu'il a fait tout à l'heure par exemple, en me plaquant contre le mur pour m'enlever la précieuse chemise ?

Non.

Je ne pense pas que ce soit une idée particulièrement judicieuse.

Rien qu'à en juger par les résultats fort peu satisfaisant de mes tentatives d'approche…

Et puis… Qu'est-ce que je lui dirai ? « Tu me plais, j'ai envie de toi, de tes mains sur moi, et garder ta chemise m'aurait donné une excellente excuse pour pouvoir te retrouver dans un couloir sombre, un soir… » ? Non. Trop explicite.

D'un autre côté, je ne peux pas faire implicite, dans ce genre de situation… Je préfère quand c'est le garçon qui se lance. Moi je me limite à l'approcher. Et il n'a pas l'air de vouloir se lancer…

Gros dilemme…

Cherche, Carmen, cherche ! Et trouve aussi !

« J'avais envie de me venger. Tu crois que c'est amusant de se balader avec une queue de serpent ? »

Il semble légèrement embarrassé sous son masque impassible habituel.

Joli coup. Réussir à s'éloigner d'une réalité trop gênante tout en embarrassant son adversaire. Je me satisferais moi-même si j'étais sûre que Lupin ne se douterait de rien. Mais j'ai d'énorme doute. Si il était aussi con et aveugle que Shoubert, il ne m'intéresserait pas.

« Tu sais très bien que j'avais voulu t'immuniser, alors je vois pas pourquoi tu as voulu te venger de moi »

« Tu aurais pu me dire que vous faisiez une blague ! » boudai-je.

Il me regarde comme si j'étais folle :

« Parfois je me demande si la nature a pensé à te doter d'un cerveau fonctionnel… Je n'allais quand même pas dire à une Serpentard la blague qu'on allait faire sur les gens de sa maison ! Tu l'aurais raconté à tes copains et ils auraient tous été au courant… Or c'était pas l'idée principale, tu vois ? »

Il parle comme si j'étais une petite fille de dix ans à l'intellect diminué avant de lever les yeux au ciel et de se murer à nouveau dans son silence.

Je l'avada-kedavre du regard mais mes yeux ne doivent pas avoir le pouvoir de canaliser ma puissance magique. Heureusement d'ailleurs. Je n'aimerais pas être une meurtrière, et ce serait vraiment du gâchis de tuer un sex-symbol comme Lupin ! C'est comme si McGonagall songeait à assassiner Black ou que Lily décidait de débarrasser la terre de Potter !

T'as de la chance d'être mignon Lupin, quand même, sinon je sais pas ce qui m'aurait retenu de…

Lupin se tourne vers moi avec des yeux agrandis d'ahurissement. Ne me dites pas que…

« Tu peux répéter ce que tu viens de dire ? »

Si. Dans la connerie, parfois, je me surprends à dépasser Rosier. J'ai parlé tout haut !

« Euh… »

Intelligente remarque. Vraiment.

« Tu as bien dit que si je n'étais pas mignon tu ne sais pas ce qui t'aurais retenu de… ?

« Et bien… C'était pour voir si tu réagissais ! »

Belle réplique. Avec ça, c'est sûr qu'il ne va se poser aucune question !

Il me regarde d'un air très sceptique avant de lâcher :

« Parfois je me demande si tu le fais exprès… »

« Exprès de quoi ? » demandai-je stupidement, comme voulant moi-même me descendre dans son estime.

Ce qui n'y manque pas. Il pousse un soupir exaspéré.

« Vous avez fini ? » demande une voix grinçante.

Cocteau vient d'arriver. Heureusement, je n'aurais pas supporté une minute de plus avec un glaçon gryffondorien pareil ! Pourquoi faut-il que je tombe amoureuse des mecs les plus désintéressés ?

Attends. Qu'est-ce que je viens de dire ?

« Miss Borgia ? Ca va aller ? Vous pouvez sortir, vous savez… » Dit une voix lancinante.

Cocteau me regarde avec dégoût et je m'aperçois que sous le choc de ma propre réplique je suis restée debout comme un piquet, et certainement avec une tête non des plus engageante.

Je me dépêche de sortir derrière Lupin qui s'est presque enfui quand Cocteau est arrivé. J'aurais tout le temps de repenser à mon monologue intérieur et à me persuader que je ne suis nullement amoureuse d'un imbécile pareil quand je serais dans mon lit. Sage décision.

Mais quand même…

°°°°°°°°

Point de vue de Remus Lupin :

°°°°°°°°

« T'as de la chance d'être mignon Lupin, quand même, sinon je sais pas ce qui m'aurait retenu de… »

Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? A-t-elle dit ça juste pour me faire marcher ? Ou le pensait-elle vraiment ?

Non. Je ne pense pas. Ca doit entrer dans son plan. Me faire croire que je l'intéresse pour que je me laisse tenter. Mais de toute façon ça ne marche pas. Je ne sais pas quel but elle poursuit, mais je ne cèderai pas. Après tout, elle ne m'intéresse pas, je ne l'intéresse pas, tout est clair.

« Ta retenue s'est bien passée, Remus ? »

Lily me regarde avec espoir. Je hausse les épaules. J'hésite à lui raconter mais finalement je me tais. Je suis parfaitement capable de voir l'évidence, et je n'ai pas besoin d'une amie pour me pointer du doigt que Borgia me prend pour un imbécile du même niveau que Rosier mais en moins intéressé.

« Je me demande si Borgia connaît la définition du mot sentiment… » Dis-je pensivement en m'installant dans un des fauteuils « Je veux dire… elle n'obéit qu'à des instincts et elle semble l'opposé du mot amour… »

« Tu te trompes. La passion n'est pas forcément le contraire de l'amour. Généralement d'ailleurs, le premier inclut le deuxième, même si cela n'apparaît pas au premier abord… »

Je fixe avec ahurissement Lily mais elle me fait un simple sourire énigmatique avant de se lever et d'aller se coucher.

« Et toi, sais-tu vraiment la définition de sentiments ou as-tu oublié ce terme à force de les refouler ? »

Je veux dire quelque chose mais Lily est déjà partie. Je me rassois avec mauvaise humeur. Qu'est-ce qu'ils ont, tous ?


Ca y est ! le chapitre est fini… Il est long mine de rien ! Oo 28 pages Word et j'ai pas encore fait les RAR… mais bon, pour vous remercier d'avoir attendu et d'avoir mis tant de reviews, je pouvais bien faire ça ! du coup j'ai écrit un nouveau chapitre de Mon Caprice en priorité pour éviter les suicides qu'on m'avait annonc ! -p mdr

Merci à tous pour vos review ! c'est extrêmement motivant de voir qu'une fic plait et les commentaires sont toujours utiles !


Maintenant, les RAR… on commence par FF.net !

Liza Black : Merci pour tes reviews ! Vi ! c'est vrai, tu étais une des premières à en avoir parlé, et même si à l'époque je sais pas si je te l'avais dit, ça m'avait fait super plaisir de voir que malgré que je n'en avais pas vraiment parlé tu y avais pens ! je crois même que tu es la première à m'en avoir parl !- Merci beaucoup pour tout ! Gros bisous !

Ghost : Hello ! merci beaucoup ! C'est vrai que le passage avec Brad était obligatoire pour les sceptique, mais c'est pas vraiment le meilleur…éè ce chapitre devrait avoir plus d'action ! j'espère que ça t'aura plus ! et il devrait y avoir un peu plus de JPLE dans le prochain chapitre ! -p Et enfin, macGonagall n'a rien contre les Serpentards. La preuve c'est qu'elle est émue par maddie et Brad. Et qu'on ne s'y trompe pas : dans les tomes, Serpentards c'est quand même pas une maison d'enfants de cœur. Mais MacGonagall n'a rien contre eux en général. Après, à mon avis, être la prof de Carmen ne doit pas être de tout repos… ce n'est pas comme si Carmen était particulièrement douce, gentille et attentive ! c'est plutôt le genre de personne qui se fout complètement des profs et qui les agace. - Merci beaucoup pour ta review ! Gros bisous !

Morri : Salut toa ! perspicace la petite 'Rigan ! lol effectivement, Remus fait comme Lily habituellement. En fait, la conception du lovehate habituellement, c'est le mec qui love et la fille qui hate. Et en parallèle, la file, intelligente, préfète, sérieuse, qui ne base pas sur le physique, et le mec, arrogant, beau, voir sex-symbol, etc. Du moins dans les LEJP mais les HGDM c'est un peu pareil. J'ai voulu changer ! faire l'inverse. Le mec déteste, la fille aime. Pour une fois !

Bah en fait… franchement, est-ce qu'en lisant le tome trois tu avais percuté que Croutard, à qui il manquait un doigt, était Peter ? Pas moi en tout cas ! -p donc Carmen, quand elle voit plus Peter, elle s'en fiche un peu, et c'est pas comme si il y avait peu de rats dans un gros château comme ça. Elle avait d'autres choses plus importantes à penser ! - (Remus… par exemple…mdr he he)

Merci beaucoup la miss ! Ca fait toujours aussi plaisir ! et j'espère que tes exams se sont bien passés !

Ambre : Tu es de retour ? lol contente de te revoir ! et ravie que tu aimes bien aussi le couple BradMaddie malgré tes idées premières ! Kiss et merci beaucoup pour la review !

Tatiana Black : en fait, j'avais coupé le PoV de Remus (trop répétitif comme tu l'avais remarqu ! -p) mais malheureusement il a un peu planté et il n'a fai les changements que le lendemain…u-u enfin tant pis !- et pour le SiriusOC… HAHAHAHA ! excuse-moi c'était nerveux… j'espère que tu en sauras plus maintenant !-

Gody : mdr sans toi mes chevilles n'enfleraient pas assez !lol il y a pas à dire ça fait plaisir…- contente que tu aies bien aimé le dernier chapitre ! Et j'espère que celui-ci t'a plu aussi ! (a) gros bisous ma ptite Malibu ! he he

Hiroshima : Salut ! Dis donc toa doigt accusateur ça fait longtemps que j'ai plus eu de tes nouvelles ! t'as des exams qui te prennent tout ton temps ? (non, tu es en seconde si je me trompe pas) ou tu nous as abandonné... éè (je parle de FF, de moi et de Remus). Oh… Tu as gardé ma statuette de Remus ! que c'est zentil ! ça me fait super plaisir ! he he… moi aussi ShortMoony je craque. Mais bon, Remus sans short c'est pas mal non plus Titou bave abondamment sur son clavier he he on se refait pas ! -p Et tu avais été perspicace pour brad ! Mais je pouvais pas te dire que tu avais raison quand même ! éé - Gros bisous e merci pour ta review la Miss !

Shu Shine : Belle déduction ! En effet, Carmen risque de penser que Maddie lui « vole » Brad. Carmen est teeellement persuadée que personne en peut rien lui cacher et que Brad est homo que la révélation va être difficile…éé Et contente que grâce à moi tu aies été lire Fred et George ! J'suis contente de moi ! lol et t'as vu leur dernier chapitre ? Enfin, ej vais arrêté mon enthousiasme là … -p Merci pour ta review !

Moonchild : Hi ! Je te rassure, tu n'as pas perdu la main pour les longues reviews ! tu avais deviné pour Brad ? chapeau ! Et en fait, la Belladone est peut-être un médicament, mais tout médicament est à base de poison. C'est justement pour ça que j'aime bien le surnom de Belladone ! En effet, c'est une plante qui est poison mais qui dilué est aussi un médicament. Comme la plupart des poisons d'ailleurs. (j'ai trop lu Agatha Christie je crois ! -p) Merci pour cette belle et longue review ! Kissouilles tout plein à toi !

Alisa Adams : merci beaucoup ! et vi, Maddie est aps avec Sirius chou ! je sais pas d'om vient la rumeur mais non ! et du coup pour Sirius, tu vois qui ? air intéressé ça m'intéresse toujours d'avoir les suppositions des lecteurs ! J'espère que ce chapitre t'aura plu aussi ! Bisous !

Caliméra : Une review n'est JAMAIS stupide !lol (heureusement pour moi d'ailleurs vu certaines reviews que je mets….éè) j'ai vu que tu avais mis plein de nouveaux chapitres, faudra que j'aille les lire et reviewer quand j'aurais le temps ! (les nouveaux chapitres s'accumulent, et s'accumulent…-) et Carmen est, en fait, le perso contraire de ta perso Antje ! Elle se la raconte beaucoup comme tu dis ! bah, sinon ça serait plus Carmen….- Merci beaucoup pour ta review et j'espère que ce chapitre t'aura plu aussi !

Click la Magnifique : Hello toa !Tu as bien aim ? Suis contente ! Maddie un homme travesti ! O.o je n'y aurais jamais pens ! ptdr et en maillot de bain je crois qu'ils auraient repéré la supercherie ! -p beau cerveau très fertile en tout cas ! et contente que le dernier chapitre t'es surpris ! J'espère que ce chapitre t'aura plus aussi ! -p Gros bisous et merci pour la review ! et pour le dessin de Carmen aussi !-

Sandrine Lupin : vi mais tu l'as eu en avant-première cette fois-ci par contre ! et Sirius Rachel… J'imagine que tu as eu des indices dans ce chapitres ? 'aimerais bien savoir ce que tu en penses ! Gros bisous et merci pour ta review !

Pitite Maraudeuse : Merci ! j'espère que tu es pas arrivée en retard ! éè et contente que tu es pas trouvé le monologue inintéressant malgré la longueur ! -)

Arwena Bloom : he he « comme c'est le personnage principal c'est oblig »… pourtant non ! ça se trouve Remus ne se rapprochera jamais de Carmen et finira avec quelqu'un d'autres… Quitte à faire une fic originale ! - je n'en dirais pas plus sur la fin pour l'instant ! merci beaucoup pour ta review !

Mirabelle P : vi j'ai remarqué ça chez toi… mdr tu avais raison depuis le début ! surtout pour le persos qui fait out foiré (on l'a pas vu depuis quelques temps mais… elle va pas tarder à revenir ! -p he he he) contente que tu es trouvé le dernier chapitre plutôt marrant et merci pour avoir relu celui-l ! Gros bisous ! et à bientôt sur msn ! (j'espère avoir le temps ce soir, après avoir fini les RAR… mais pour l'instant, j'ai pas mis msn sinon je finirai jamais ! -p)

Remus-Lunard : alors, tu préfères la première ou la seconde version ? Et je suis désolée, j'étais un peu sur les nerfs alors ma review était assez sèche…- j'espère que tu me pardonnes ? luppy eyes j'espère que le chapitre t'a plu ! et j'espère que tu as écrit du RLOC depuis que je t'ai pas vu sur msn ! gros bisous la miss !

Tiguidou : Hello ! merci par la review ! Par contre il y a un truc que j'ai pas compris… « la j'ai commencer a croire que c'étais lui mais heureusement c'est as lui fiouf juste que j'ai donner une cuple des claque a kate mais c'est po grave! la j'ai commencer a croire que c'étais lui mais heureusement c'est as lui fiouf juste que j'ai donner une cuple des claque a kate mais c'est po grave! » Qui est Kate ??? et j'espère que ça a pas pris trop de place sur l'impression, je fais quand même des assez longs chapitres….éè moi j'imprime pas quand ça fait plus de cinq pages ! (mais c'est très rare que j'imprime ! -p) Bisous et j'espère que le chapitre t'a plu !

Angelina Johnson : Salut toi ! Alors, c'était bien la Turquie ? Chanceuse…mdr plein de beaux mecs torse nus à la plage et tout.. J'espère que tu en as profité deux fois plus pour moi ! he he he Et tu passes en quoi finalement ? Gros bisous Angie !

One Winged ngel : hi! Moi aussi j'adore développer les seconds personnages! et puis comme c'est moi qui les ai inventé je les connais bien !- Et on en sera un peu plus sur le passé de Carmen, mais je préfère vous laisser imaginer…mdr merci pour la review et gros bisous !

Guilderinette : he he c'est vrai que peu de gens écrivent sur des personnages vraiment imbus d'eux-même, mais j'ai vu déjà trois fics qui commençaient par qqch du genre « ?, une serpentard de 17 ans, insupportable/provoquante essaie de séduire Remus lupin » (en gros, parce qu'il y a des variantes) comme quoi ça donne des idées ! -p J'espère que tu as bien aimé les chapitres suivants !

Twin's : si vous voulez mettre votre fic, rien de plus simple !Allez dans ma biio il y a un lien vers »le guide pour les nouveaux inscrits » (je me souviens plus d titre exacte) de Lisandra et Alixe. Très bien fait il explique en détails tous les détails pour mettre sa fic sur FF.net ! Et contente que vous adoriez toujours autant !- Gros bisous à toutes les deux ! -p

Kikou224 : Merci beaucoup !moi non pus j'aimerais pas couler mon année.. Enfin, mes exams sont pas fini, mais j'ai quand même écrit, mais beaucoup moins que d'hab ! par conte du coup le chapitre a pu être relu et rerelu et réécrit ! vive la qualité sur la quantit ! Gros bisous !

Le saut de l'ange : merci beaucoup ! he he moi aussi j'adore les fics sur Remus en perso principal ! je lis presque que ça ! he he et contente que Brad te plaise ! et tu as relu la fic ? Rhoooo… trop contente ! et contente aussi que le dernier chapitre t'es plu ! Gros bisous et merci pour les 2 reviews !

La vache Milka : merci beaucoup ! et je suis d'accord avec toi : les études priment sur els fics ! merci pour la review et gros bisous !

Ilène : hello toa ! Tu déprimes plus j'espère? éè un gros merci ! smack!

M4r13 : he he… C'est sur que c'est pas le même genre de Moony ! J'essaie de le faire différent dans chaque fic, pour changer ! comme JKR donne aucune info sur lui (le perso mystère) autant s'amuser à tout imaginer ! il y a forcément une version un peu plus près de la réalit ! Et il faut pas tomber dans les pommes ! je vais avoir des reproches de Dr Moony après ! -p - mais faut dire qu'un Moony en caleçon… gasp ! et je récidive dans ce chap. ! il est pas en caleçon mais torse-nu ! gasp… bave une obsession ? meuh non meuh po du tout Dr Moony. Moi, atteinte de Remus ite aigu ? mais pas du tout ! (tripe toute seule)

Vi belle déduction ! Effectivement la potion transforme comme tu as pu t'en rendre compte. Mais Remus n'aurait pas eu à se acheter des caleçons, ils seraient réapparu. Mais quand tu testes, tu prends toutes les précautions ! -p

Vi j'avoue qu'abîmer le si beau corps de Moony ça aurait été dommage, mais bien sur, le but c'était simplement de me donner un prétexte de le mettre en caleçon ! regard lubrique ptdr he he

Gros merci pour les reviews et pour avoir corrigé le chapitre si rapidement!

Eriam Kiaeve : Super contente que ça t'es plu ! moi aussi je ne supporte pas les Carmen dans la réalité he he (sinon pourquoi aurai-je écrit cette fic ? ptdr douce vengeance….lol) et Maddie a bien de la chance. - pour les commentaires, moi aussi je préfère « constructif » à « négatif » ! et bien que je n'aime pas Peter, c'était un maraudeur quand même et j'ai de plus en plus pitié de lui au sens de compassion, et après tout, James lui a quand même fait confiance pou être gardien donc…- merci beaucoup pour la review si positive ! (et c'est pas aujourd'hui que Carmen perdra son caractère aguicheuse. Dommage pour elle mais personne ne peut changer du jour au lendemain comme ça sans séquelle ! -p même Maddie !-)

Sln : tkt, il y a une suite ! j'ai pas fini cette fic, loin de l ! j'ai tendance à rallonger chaque chapitre. Je pense que ça tiendra en vingt pages, et en fait il m'en faudra quarante voir cinquante pour caser tout ce que je prévois pour chaque chapitre ! (du coup je coupe) alors quelques chapitres encore en perspective ! -p Merci beaucoup pour la review !

Alinemcb54 : tkt je continue ! jsuis pas prête d'arrêter ! et merci beaucoup pour la review !-

Cool : hello ! he he tu te doutes bien que je ne vais rien te dire sur Sirius Carmen ! - o dévoile pas l'intrigue comme ça ! (a) - et je n'avais pas donné le nom du professeur de Maddie ! garder le suspense… donc tu pouvais très bien penser que c'était Remus ! mais c'était Brad… Si u relis tu t'en apercevras (à moins que j'ai fait une faute à un moment). Voilà, bisous ! et merci pour la review !

Kinou : de retour ! lol vi, dans le quatrième élément je voulais plus baser sur les sentiments et les rebondissements, alors que là, c'est plutôt plusieurs intrigue qui se rejoignent. Mais parfois j'ai u peu mal à la tête quand je dois remettre en question un passage qui fait que je dois revoir plein d'autres trucs ! mais c'est tellement agréable….-

Moi aussi a début Rosier je le voyais comme Alo (he he…bave sur son clavier) mais finalement j'ai changé parc que j'avais pas envie de piquer tout à Alo ! (déjà que je lui pique le middle name Janus de Remus…air vertueuse )

RachelSirius ? je dis pas non… he he he et il fallait bien mettre un terme à Rachel Remus. Les bouées de sauvetages ne sont jamais éternelles…-

He he.. je t'ai déjà répondu à tes reviews, mais si jamais quelqu'un lit ça et se posait la question, Carmen a une malle à la Maugrey fol œil ! tout simplement…-

Et je t'ai déjà répondu pour le placard. C'était la salle sur demande… -p

Gros bisous et merci pour les reviews la miss ! (et au fait, moi aussi je me suis faite coupée les cheveux ! vi vi ! par ma mère comme d'hab ! he he)

Phylo : vaut mieux que tu aimes bien les longs chapitres avec moi ! -p - et pour tes couples… he he pas mal ! et éè c'est parce que certains signes passent pas sur FF (c'est dommage j'oublie tout le temps et ça doit encore être truffés de trucs à moitié illisibles ! éé) merci beaucoup pour tous ces compliments ! et mon adresse msn c'est titou.moonylaposte.net

Maora : hello ! j'espère que tu as bien aimé tous les autres chapitres ! et si tu es arrivée jusque là tu dos avoir trouvé les réponses à tes questions - Gros bisous et merci pour la review !

Voilà ! Bisous à vous tous et merci pour toutes ses superbes gentilles reviews ! Et je n'ai pas encore passé mon oral, c'est la semaine prochaine, mais j'ai quand même écrit quand j'avais le temps !

Gros bisous à vous tous ! et merci à tous les lecteurs, silencieux ou pas ! (allez, je vous pardonne si vous laissez pas de chtite review ! :-)

Et comme d'habitude, petite pub pour Fred et George, et The French Padfoot, et Alo bien sur! Et Mirabelle P et ses jolis oneshot et autres histoires originales et super marrantes aussi! Ca lui ferai super plaisir! et si vous lisez en anglais… Rhaa ! Faut que vous lisiez Rinoaj et KeeperOfTheMoon ! Et si vous aimez les Sirimoony, lisez aussi Kerianne Lupin ! Et… Bon d'accord, je me calme !

Et tant qu'on y est... (a) je vais bientot écrire un one-shot pour avoir dépasser les 200 reviews pour Mon Caprice! Alors SiriMoony ou RL/Ginny? ou autre? Dites-moi vos suggestions! pour l'isntant j'ai comemncé un Sirimoony mais peut-être que j'écrirais un deuxième one-shot (vous avez vu comme je suis gentille?lol) Et profitez-en si vous avez un peu de temps de libre pour aller lire mes oneshot! he he (avec ça et les auteurs cités plus haut si quelqu'un est encore inactif....é.è je peux plus rien pour lui! :-p)

Bisous à tous!

Titou Moony

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