Note : Désolée pour le prologue. J'ai déliré complet ! En fait, je me suis amusée comme une petite folle ! C'est le cas de le dire… lol

La suite.

Indications : Les phrases en " italique " indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée. Les phrases en normalindiquent les propos de l'auteur (que je suis !) dans l'histoire. Les phrases en italique indiquent les pensées de l'auteur que les persos n'entendent pas, sauf vous lecteurs ! Hé ! Hé !

Note de l'auteur : Le délire est toujours à l'ordre du jour. Les anti-comiques s'abstenir. Vous auriez mal au crâne…

Chapitre 01

Comment embêter McKay… ?

Un proverbe qui résume bien l'état d'esprit que j'ai dans cette fic :

« Tu peux jouer avec la pelote… mais pas la tuer. »

BOISTOTT, Le monde fou des chats

ooOOoo

APP-134. (1) Planète très agréable connue sous le nom de Deliria Infantia. Enfin… c'est ce qu'un des chefs locaux avait dit à l'équipe SGA1… Le Docteur McKay marmonnait des propos pas très compréhensibles. Ce qui ne changeait pas ! Le Lieutenant Ford et le Major Sheppard soupirèrent de concert, s'attirant un regard courroucé de l'intéressé. L'Athosienne Teyla souriait de voir leur manège. Le Lieutenant et le Major prenaient un évident plaisir à agacer le docteur en astrophysique… Et celui-ci tombait invariablement dans le piège, pour le plus grand amusement des deux officiers de l'USAF. Bref ! La routine, quoi…

Mais revenons à nos moutons ! Euh… Désolée ! Nos héros favoris.

McKay vociférait en agitant son PALM dans tous les sens, faisant peur à certaines personnes de la population locale, à grand renfort de gestes énergiques.

" Major ! Cessez vos gamineries ! Il y a un artefact Ancien qui nous attend, je vous le rappelle ! Il ne va pas venir à nous par l'opération de Saint-Esprit ! "

" Mais oui… Mais oui… Bien sûr… Docteur. On y va. " réussit à sortir Sheppard en manquant encore de s'étouffer de rire.

Il essuya quelques larmes de rire et lança à Ford un faux regard de semonce qui fit partir ce dernier dans le fou rire. Teyla dut taper dans le dos du Lieutenant pour lui faire reprendre son souffle.

" Ah, elle est belle l'armée ! " éructa McKay complètement excédé du comportement puéril de ses coéquipiers. Il secoua la tête de dépit en voyant le Major se tenir les côtes et rejoindre le Lieutenant dans leur délire zygomatique.

Apparemment, plus il faisait de remarques et plus les deux hurluberlus se gaussaient de concert. Si ça continuait comme ça, ils allaient passer la journée sur place à ne rien faire ! Ce qui l'agaçait au plus haut point ! Il n'avait pas que ça à faire ! Il était le chef des scientifiques d'Atlantis ! Et il y avait trop de choses à tester, réparer ou faire fonctionner pour qu'il perde son temps dans une mission que deux militaires de sa connaissance fassent avorter !

Il lança alors un regard dégoûté au ciel avant de faire demi-tour et partir en quête de la source d'énergie importante, jetant des coups d'œils à son PALM pour s'orienter. Teyla le rattrapa sous le signe du Major qui avait du mal à reprendre son souffle et dignité. Ford, quand à lui, avait fini par atterrir par terre, écroulé de rire.

Ils réussirent à se calmer au bout de quelques minutes.

" Hu! Hu ! … Bon ! Allons rejoindre notre cher docteur, Lieutenant. "

" Hahem ! Oui, Major. "

L'évocation de leur grade faisant merveille, ils reprirent enfin contenance et plus ou moins de sérieux… Il faut le dire ! Ils se dépêchèrent donc de rejoindre ledit docteur et leur collègue qui s'étaient éloignés au nord du village, vers le temple qui tenait plus de la ruine que d'un bâtiment digne de ce nom. Mais, arrivés devant, plusieurs couloirs s'offrirent à eux.

" Heu… Major. On va où ? "

" Comme McKay n'a pas daigné jouer au Petit Poucet avec nous… Et bien, on utilise la radio. "

/ McKay ! Teyla. Où esst-ce que vous êtes passés / Sheppard.

/ Major. On est passé par le couloir de gauche. Celui avec le cône. / Teyla.

/ Major ! Vous avez enfin fini ? Il y en a qui travaille, ici. / McKay.

/ Oui. Oui. Oui. McKay. Quelque chose d'intéressant / Sheppard.

Ils s'engagèrent alors dans le couloir susnommé.

/ Evidemment ! Quelle question ! / McKay.

/ McKay… ! Cessez votre bouderie. /Sheppard.

/ Major. Cessez de poser des questions aussi stupides ! / McKay éteignit sa radio.

" Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il prenne toujours tout au pied de la lettre ! " soupira Sheppard.

" Je ne sais pas, Monsieur. " fit prudemment Ford.

" Même pas une idée ? " insista Sheppard en se tournant vers son subordonné avec ce fameux sourcil relevé invitant à l'amusement. Le sourire goguenard y était aussi pour quelque chose…

" Vous tenez vraiment à ce que je réponde, Monsieur ? "

Sheppard fit mine de réfléchir quelques secondes.

" En fait… Oui. "

" J'ai droit à un joker ? "

" Ford ! Vous allez quand même pas vous défiler ? "

" Repli stratégique, Monsieur. "

" Je ne vais pas vous assiégé pour avoir une réponse ? "

" J'en suis soulagé, Monsieur. "

" Mais ce n'est que partie remise, Ford. "

" Si vous y tenez. "

" Allez ! Pressons ! McKay va sûrement faire une bêtise si on n'est pas là pour le surveiller. "

" Teyla est avec lui, Monsieur. "

" Ouais. Heureusement ! Mais cela ne va pas l'empêcher de faire des boulettes. C'est qu'il faut le surveiller comme le lait sur le feu, celui-là… "

" Si vous le dites… "

ooOOoo

Revenons à notre scientifique exalté excédé…

Notre Canadien de scientifique se triturait les méninges pour actionner un mécanisme qui s'entêtait à vouloir l'empêcher d'accéder au Saint Graal.

Euh… Non ! Je délire là. C'est vrai qu'une source d'énergie est toujours intéressante à étudier, mais de là à l'associer au Saint Graal… J'y vais un peu fort. Je crois que-

" Hé ! Ho ! " hurla Rodney. " Tu casses l'histoire là. Tu ne pourrais pas penser dans ta tête au lieu de nous pourrir le scénario ? C'est déjà assez compliqué avec les autres sans que l'auteur s'y mette aussi ! "

Désolée… Roudiney. Continue. Je regarde.

" Roudiney… ! C'est quoi ce surnom ? "

Tu préfères Doudou ?

" Euh… Non, merci ! "

Alors Roudinou, continue de mixer tes méninges !

" Mixer ? "

Ben oui ! Mixer ! Tu pars tellement dans tous les sens que tes idées sont comme passées au mixeur. C'est rigolo à voir faire, mais c'est indigeste quand c'est prêt.

" Indigeste ! "

Oui ! In-di-ge-ste ! Du verbe digérer. Qui veut dire-

" Stop ! ça va. J'ai saisi. "

Je n'ai pas l'impression, là…

" Si ! Si ! "

Tu veux que je te fasse un dessin ? Elle commence à faire sortir une image des plus ragoûtantes d'une fenêtre de l'histoire.

" Non ! Non ! ça ira. "

T'es sûr ?

" Oui ! Oui ! Je peux continuez mon script ? "

Bien sûr ! Vas-y ! Je te regarde.

L'auteur se réjouit déjà du spectacle dansant des mains rodneyennes. C'était comme zieuter un spectacle de danses indiennes. ça tourne, ça virevolte, ça fascine. Gros yeux attentifs posés sur le Docteur McKay qui avait l'impression d'être une souris fixée par un chat affamé. C'est à peine si l'auteur ne se pourléchait pas les babines d'anticipation… Grosse sueur dans le dos de McKay. Et grand sourire ravi de l'auteur.

" Docteur McKay ! Vous allez bien ? " s'inquiéta Teyla. (2)

" Oui, oui. Tout va bien ! Laissez-moi travailler. "

" Bien sûr, Docteur. "

Donc, retour au triturage de méninges surchauffés.

Notre Roudinou se décarcassait la caboche pour trouver la séquence du "Sésame, ouvre-toi !" version Ancienne depuis quinze bonnes minutes déjà.

" Je ne m'appelle pas "Roudinou" ! " hurla-t-il super énervé.

Mais, pourquoi ? gémit l'auteur, les yeux larmoyants de Cocker battu. J'aime bien, moi ! Ouin !

" Bon ! Bon ! ça va ! " capitula Rodney, incapable de gérer une auteur effondrée et surtout de faire face aux larmes. " Tu as gagné. Appelle-moi comme tu veux… Mais, par pitié , cesse tes interruptions ! On ne va jamais en finir sinon. "

Snif ! Snif ! D'accord… hoqueta l'auteur en se mouchant bruyamment et essuyant ses larmes. Tu… me promets… de… ne plus… me… crier dessus ? sortit-elle entre deux sanglots, les yeux en rivières.

" Oui, je promets… " soupira McKay, vaincu par les larmes.

Merci ! souffla l'auteur au travers des larmes (factices).

Ce que McKay aurait dû voir, avant de revenir au scénario, c'est le sourire malicieux qu'afficha l'auteur et ses yeux qui pétillaient d'amusement. Elle décroisa les deux doigts qu'elle avait planqué derrière son dos.

Niark ! Niark ! Tu as promis ! Hi ! Hi ! Jouons un peu… dit-elle avec un grand sourire chestshirien (3) en se frottant allègrement les mains.

La Muse de l'Ecriture soupira de fatalisme en voyant sa sœur de la Déconnade souffler à l'oreille de l'auteur.

" ça va encore partir en live… "

TBC…

Ou Trolls Battant la Caboche (de Rodney)

Euh… Il faut que je me calme un peu, moi…

Notes explicatives :

(1) APP Asile Psychiatrique de Pégase. lol

(2) Teyla n'a pas entendu notre échange verbal.

(3) chestshirien : du nom Chestshire, le Chat de Chestshire de "Alice aux pays des merveilles" de Lewis Carroll.

Propos de l'auteur :

Si vous aimez le style, je continue avec ! Sinon, j'arrête mes digressions d'auteur déjantée… Sauf que je me marre bien à intervenir dans l'histoire ! Niark ! J'aime bien embêter Rodney.

Note : Toutes idées délirantes sont les bienvenues ! A vos reviews !