Note : Un premier chapitre aussi déjanté que le prologue… Le deuxième est plus soft.

Note de l'auteur : Je ne pousse personne à aimer cette fic. Mais j'apprécierais des propos constructifs. On peut donner son avis poliment sans aller dans les extrêmes… Comme dit le proverbe : des goûts et des couleurs de chacun on ne discute pas. Je respecte vos opinions, mais ayez l'amabilité de respecter mon travail. Avant de le soumettre je l'ai fait lire à une amie du site. Donc, que ceux qui n'aiment pas ce style d'écriture passent leur chemin. Cela leur évitera des crises d'indignation…

Pour les autres à qui ça plaît, bonne lecture ! Et un grand merci pour vos gentilles reviews qui m'ont réchauffé le cœur ! Je continuerai sur ma lancée ! Yeah !

Chapitre 02

Le pourquoi de l'utilité d'un panneau d'interdiction.

ooOOoo

" Ha ! McKay ! " héla Sheppard en les rejoignant avec Ford. " C'est pas très gentil de nous avoir laissé en plan comme ça… Je ne vous savais pas si soupe au lait. "

" Major… N'en rajoutez pas ! " fit McKay en se retournant brièvement. " Il y en a qui travaillent, eux. "

" Houla ! Ne mordez pas ! … Vous avez fait votre rappel anti-rage ? " Sheppard rajoutant une couche.

Ford secoua la tête. Ce n'est pas ainsi que le Major calmerait le Docteur…

" Oh ! mais je connais un médecin qui serait ravi de vous faire vos rappels, Major. " répliqua McKay qui eut la satisfaction de le voir décontenancé.

" C'est un coup bas, ça ! Vous allez toujours pleurnicher dans la blouse de Beckett ou les jupes de Weir ! "

" Ah ! J'abandonne… Vous êtes pire qu'un gosse ! Allez retourner dans votre bac à sable ! "

Et McKay se remit à cette serrure qui l'agaçait presque autant qu'un certain major. Sheppard échangea un regard avec Ford et Teyla en haussant les épaules. Mais il s'approcha du docteur et regarda de plus près ce qui accaparait l'attention de McKay : un panneau à hauteur de torse avec ces glyphes atlantes. Il ne put s'empêcher de passer les doigts dessus.

" Major ! N'y touchez pas ! " s'énerva McKay trop tard.

Sheppard recula mais les glyphes se mirent à luire d'une lueur bleutée.

" Ha bravo ! Major ! Il faut toujours que vous passiez outre mes instructions ! On ne sait même pas si c'est dangereux. Et- "

McKay continuait de déblatérer mais Sheppard était attiré par les motifs que les symboles formaient en bougeant. Complètement fasciné, il mit cette fois les deux mains pour les toucher. Il aperçut alors du coin de l'œil McKay horrifié qui tentait de la retenir. Mais il n'y prêta pas attention. L'envie était trop forte. La lumière s'intensifia en réponse et la sarabande des glyphes devint encore plus folle.

Explosion de lumière vive.

Plus personne ne se trouvait à présent dans le couloir. Seul le panneau finissait de s'éteindre doucement de sa lumière.

ooOOoo

Sur Atlantis. Bureau du Docteur Weir, chef de l'expédition.

Elisabeth écoutait patiemment la énième réclamation de la journée d'un des deux scientifiques présents - une fois n'est pas coutume - se plaignant que les deux militaires également là étaient désobligeants avec eux, qu'ils les tarabustaient et autres sempiternelles récriminations maintes fois rabâchées… Bref. Elle en avait assez ! Ecouter en boucle un disque rayé ça finissait par vous donner la migraine. Elle avait bien failli les envoyer bouler ailleurs voir si elle y était, mais la diplomate qu'elle était ne pouvait faire cela. Donc, subir calmement la harangue gémissante et essayer de se masser discrètement les tempes en attendant de pouvoir aller réclamer un calmant à Carson. Elle se retint de soupirer, acquiesçant au moment voulu à une des répliques.

" Seigneur ! Quelle bande de gosses ! Ils peuvent pas régler ça comme des adultes ! Je dois faire l'arbitre à toutes les peccadilles possibles… C'est pas d'une chef d'expédition dont ils ont besoin… mais d'une nounou ! "

Elle réprima une grimace à cette pensée. Elle était vraiment démoralisée si elle commençait à penser comme ça…

Allez courage ! Lizzie ! Je te soutiens, ma pauvre.

Elisabeth se redressa calmement sur sa chaise et fit mine de réfléchir. Ce qui contenta grandement les plaignants qui faisaient des rêves éveillés des foudres de Weir s'abattant sur les responsables de leurs malheurs. Ces derniers restaient assez calme, il faut le reconnaître.

" Docteur Culey et Docteur Ashley… Il y a eu incompréhension des deux côtés. Si vous ne savez pas répliqué aux piques des militaires alors dites un non ferme et ne rentrez pas encore plus dans leur jeu… "

" Mais ! " Duo de scientifiques.

" Il n'y a pas de mais ! " les coupa-t-elle. " Votre attitude condescendante est autant responsable de ce qui est arrivé que leur susceptibilité. On n'aurait jamais dû en arriver à ces blagues de collégiens ! " Même si elle avait envie de rire aux résultats des chamailleries, elle ne pouvait accepter cela. " Ils seront punis, mais vous aussi. " rajouta-t-elle au grand effarement des scientifiques. " Vous allez tous les quatre nettoyer le bazar que vous avez créé. Je veux que les laboratoires nord soient redevenus en état avant trois jours. Et pas protestations ! Sinon je vais finir par faire afficher un tableau des punitions au mess. Si vous tenez tant à ce que toute la base soit au courant… "

Ils firent tous les quatre un vigoureux non de la tête. Réprimant un sourire, elle leur dit de disposer.

Quand ils furent enfin tous sortis de son bureau, elle se prit la tête dans les mains. L'idée du tableau la démangeait. Elle n'aurait jamais pensé en arriver là…

Un militaire frappa à sa porte. Elle se reprit et lui dit d'entrer en actionnant l'ouverture.

" Sergent Poyle, Madame ! L'équipe du Major Sheppard ne nous a toujours pas contacté. " dit-il après un salut tout militaire.

" Combien de temps depuis le délai prévu ? " Elle fronçait les sourcils d'inquiétude.

" Une heure, Madame. Le Docteur Grodin les a appelé cinq fois sans résultat. "

" Ils ne nous ont pas donné signe de vie depuis qu'ils sont partis, donc. "

" Oui, Madame. Depuis quatre heures. "

" Faites envoyer l'équipe du Sergent Stackhouse après avoir vérifié la sécurité de la zone par le module. "

Elle n'avait pas à préciser la nature de la mission. Le sergent acquiesça et partit aussitôt après un salut.

" Pourquoi faut-il qu'il y est toujours un problème quand SGA1 part en mission ? " gémit-elle avant de partir pour l'infirmerie. Elle avait un besoin urgent d'aspirine.

TBC…

Propos de l'auteur :

Le Docteur Culey, le Docteur Ashley et le Sergent Poyle sont de mon invention. Ne cherchez pas dans la série ! Sinon, c'est que je les ai raté au passage…

Bon, cette fois c'est un peu court et moins délirant… Désolée. Mais ça va reprendre. Il fallait introduire le "hic". Mettez ça sur le compte de la Muse Sérieux qui a donné une taloche à la Muse Déconnade sur ce chapitre. lol