Chapitre 3 : De vieilles connaissances.

Il faut également que je vous décrivent en quelques mots le nouveau Malfoy's Manoir . Mon père, après avoir délaissé celui de ses ancêtres, avait acheté peu après ma naissance et selon la mode qui existé à l'époque, une de ces vieilles églises gothiques dont le clergé anglican se débarrassaient peu à peu car il n'avait plus les moyens de les entretenir et plus assez de prêtres pour y célébré les offices . Cette église avait bien sûr été réaménagé , de façon a ressembler , de l'intérieur du moins, à une maison .

Les églises d'Angleterre ont pour particularité ce qu'on appelle une façade écran ( c.a.d qui déborde du mur ) à la manières des saloon de l'ouest américain que l'on voit dans les films de cowboys. Il n'y avait pas d'abside et l'arrière du monument finissait par un mur couvert de vitraux qui donnait directement dans ce que nous appelions le salon. Comme nombre de ces congénères, elle se trouvait à l'écart des villes , entouré d'un grand espace herbeux et nous possédions une forêts non loin.

A l 'intérieur on retrouvait les arcs brisés, les rosaces, les arcades croisée et les crochets qui ressemblaient à de la dentelles. Mes parents avaient fait construire et aménagé un 2ème étage en bois et pierre , comportant les chambres, bureaux , bibliothèque et salles de bain. Le toit de l'église abritait le grenier mais nous n'y allions que rarement. Du premier étage , on pouvait jeté un coup d'œil dans le salon qui se trouvait en dessous et on recevait également la lumières des vitraux qui montait jusque là ! C'était, à mon avis, une maison original et j'était fière d'y habiter . Pourquoi je vous racontes tous ça moi ? Peut-être histoire de planter le décors …Poursuivons !

Dans le salon , éclairé de la lueur coloré des vitraux se reflétant sur les colonnes de marbre et aménagé dans un style colonial, se trouvaient les amis de ma mère et leurs familles , je saluais chacun, tour à tour, par son prénoms. Lorsque je m'arrêtais devant oncle Ron , affalé dans un fauteuil en osier, celui-ci posa son verre et tous en me serrant dans ses bras s'exclama :

Ca alors ! Comme tu as grandit Léo ! Encore et toujours ! Tu ne cessera donc jamais ? Quel age as-tu déjà ?

OK , merci de se souvenir !

11 ans , répondis-je en serrant les dents avec un sourire crispé : je détestais ces vieilles réunions de famille, et par dessus tout , que tous le monde me prenne pour simple d'esprit comme le sont la plupart des gosses de mon age. Seul mon père , et parfois ma mère , me considéraient déjà comme un adulte .

Oh oui , c'est vrai ! Mais alors tu vas bientôt entrer à Poudlard ?

Oui , cette année ! répondit mon oncle Harry à ma place , avec Nicky , je te l'ai déjà dit Ron ! Tu oublie toujours tous !

Je n'ai jamais su apprendre mes leçon alors retenir se que tu me raconte pendant des heures …. Mais je me souvient que tu n'étais pas si grand la dernière fois que je t'ai vu Léo … tu es vraiment grand pour ton age.

Comme moi à la même époque , dit alors mon père , tu te souviens Weasley ? je faisait déjà une tête de plus que toi !

Un étrange silence s'abattit soudain dans la pièces , les parents se regardaient , mon père eut l'air gêné comme si il avait dit quelque chose de ridicule. Je sentait là un passé lointain qui ne voulait pas ressurgir mais je n'eus que peu de temps pour analyser ce sentiment car Rupert , ce petit monstre de 2 ans , s'agrippa à ma cheville et n'en bougea plus ! Tous le monde éclata de rire : qu'y avait-il de marrant là dedans ?

Alors que la soirée avancée , je les observais tour à tour.

Mon oncle Ron était un type plutôt grand , au cheveux et à la courte barbe rousse , légèrement enrobé ces dernier temps , mais il avait jurer à sa tendre épouse de faire un petit régime. C'était un homme plutôt franc, bon , généreux malgré ses faibles moyens , le cœur sur la main, rigolard , et plein de ressources qui passait son temps à nous inventer des jeu et à nous faire rire moi et Nikky lorsque nous étions petits. Aujourd'hui je le trouvai un peu ridicule et empoté même si je savait qu'il était capable de hausser la voix pour se faire entendre.

Oncle Harry , faisait la même taille , cheveux brun foncé, parsemé de gris, avec une étrange cicatrice en forme d'éclair sur son large frony ( on ne m'avait expliqué que vagement d'où elle venait), très mince il semblait presque se fondre dans le décor . C'était un homme plutôt discret, souriant mais avec un petit quelque chose dans les yeux et dans la voix qui disait qu'il avait beaucoup souffert. Loyal, franc et droit , il n'acceptait pas des autres , qu'on lui mente, qu'on lui cache quelque chose ou qu'on le trahisse et il nous avait bien des fois fait des belles frayeurs lorsqu'il se mettait en boule : il avait tendance à s'énerver très vite et à se monter la têtes sur des histoires incroyables. Je me demandais souvent si il n'était pas parano mais ma mère me donnait alors une vigoureuse claque sur l'arrière du crane lorsque j'exprimai cette pensée à voix haute.

Qu'en a elle, elle était de taille moyenne , svelte , avec des cheveux brun chocolat, ébouriffés et emmêlés . Ses yeux était couleur miel et elle commençait a porter de fines lunettes car ils s'étaient abîmés au cours des trop longues soirées passées sur des livres ou parchemins , mais malgré tous , cela lui allait très bien . C'était une femme cultivée , courageuse, franche, intelligente et ingénieuse, toujours très calme dans les moments les plus dangereux et qui ne pouvait s'empécher de vous sortir sa science à tous bout de champs. Pour l'agacée il suffisait de l'appeler Miss je-sais-tous , un surnom qui lui avait été octroyé des son entrée à l'école de sorcellerie. Enceinte de 8 mois , elle s'appuyait moitié sur la table derrière elle, moitié sur mon père debout à côté.

Mon père était le plus grand des 4 , il était mince , aux cheveux blond , presque blanc , les yeux bleu gris, il portait sur les joues des pattes qui partaient en flèche vers le centre de son visage. Cela lui donnait une apparence machiavélique sans affecté son visage d'ange déchu. Lorsque plus jeune on m'avait parler de Lucifer , le fils de dieu qui ayant voulu s'opposé à son père , fut condamné a régner sur les enfers, j'avais immédiatement superposé les traits de mon père à cet être à la fois si humain et si démoniaque. C'était un type plutôt froid , sûr de lui, autoritaire, pas méchant mais qui ne permettait pas qu'on se moque de lui . Souvent il était impossible de savoir à quoi il pensait ou ce qu'il ressentait dans des situations tendus. Enfin , je le trouvais très mystérieux mais je n'aurai jamais su dire ce qu'il cachait … si je ne l'avait vu de mes propres yeux . Même si je distinguais parfois , au fond de ces prunelles plus grises que les soirs d'orage, une pointe de tristesse et de fragilité indéterminé.

Soudain je sorti de ma transe. J'avait entendu prononcer mon nom.