Chapitre 4 : départ pour Poudlard

ELLE VA QUOI ?

Rester avec nous pour les quelques jours qui vous restes avant la rentrée. Harry retourne en Egypte demain et cette fois il ne peut l'emmener puisque…

Pas question !

Léo ! Ne fais pas l'enfant ! Ca ne sera pas si dur .

Pas si dur ? pas si dur ? pas si …Tu … Tu veux ma mort ou quoi ?

J'entendit mon père ricaner derrière moi .

Papa ! tu pourrais m'aider ?

Tu as tous mon soutien moral … pour ces quelques jours !

La sentence venait de tomber , Nicky allait rester avec nous jusqu'à la rentrée et c'est à dire avec moi pendant un long moment . Je bouillais intérieurement ! Et mon père qui trouvait ça drôle ! Las, je retournais à ma chambre. J'entendis du bruit derrière la porte et l'ouvrit brusquement . Nicky était entrain de déballé ses affaires au milieu de ma chambre…attendez une minute, MA chambre ?

Qu' est ce que tu fous là ?

Ta mère a dis que je dormirais dans ton lit !

Qu … qu … quoi ?

Qu' est ce qui te prend ? T'es tous pâle ! Ta vu un fantômes ?

Non, mais je préférerai !criai-je en redescendant les escaliers en 4ème vitesse. Je débarquais dans le bureau au mauvais moments c'est à dire en pleine séance de roulage de patins entre mes parents.

Humm … humm

Ma mère releva la tête.

J' apprenais le bouche à bouche à ton père, dit-elle avec un sourire.

Ben comme ça , si j'étrangle Nicky pendant la nuit, vous pourrez sûrement la sauvé ! Je m'en voudrais un peu si elle mourrait , par rapport à son père!

Mia , je crois que ton fils remet ça sur le tapis…dit alors mon père.

Je t'en prie Dray , explique lui , moi je n'en peux plus !

Ma mère se détacha de lui et sorti lentement de la pièce .Mon père soupira et se tourna vers moi : il aurait préféré continuer se qu'ils étaient en train de faire avant que je n'arrive plutôt que s'occuper de moi. Je haussai un sourcil avec un air provocant ( vous pouvez pas imaginer toute la provoc' que l'on peut mettre dans un haussement de sourcil … et j'était passé maître en la matière). Mon père n'en eut cure.

Léo , …. Parfois dans la vie …. il faut faire des sacrifices …

Pourquoi elle doit dormir dans ma chambre ?

Perplexe , il resta immobile quelque seconde puis secoua ses mèches blondes :

Qui a dit qu'elle dormirait dans ta chambre ?

A ce moment j'entendit un rire tonitruant du haut de l'escalier . Nicky m'avait bien eut ! Elle en était encore à ces jeux de gamins ? Je sentais que ces quelques jours à venir , n'allait pas être de tous repos , je défailli en me rappelant que j'allais sûrement passé aussi quelques année en sa compagnie.

Tu crois que son père m'en voudra vraiment si je la tue ?

Il me regarda de ses yeux froid , comme si il réfléchissait puis, sérieusement :

Et tu prêts à en courir le risque ?

Je me remémorai les crises de folies passagères de mon oncle :

Non !

Je ne tenais pas à risquer mon intégrité physique. La soirée et les quelques jours suivant se passèrent néanmoins sans trop d'incidents. Arriva enfin le matin de la rentrée. Je me levais du pied gauche et me traînais jusqu'à la cuisine en marchant au radar . Je commençais lentement a émerger devant mon bol de céréales lorsque Nicky débarqua comme une furie dans la pièce. Elle était vêtue d'un débardeur orange un petit peu trop court à mon goût qui laissait apparaître son nombril, d'un short court en jean qui lui arrivé au raz des fesses et avait aux pied de solide chaussures de marche kaki. Mais où croyait-elle qu'on allait ? En Amazonie ?

Fais chaud aujourd'hui tu trouve pas ?

Euh … pas vraiment non.

Elle se servit un verre de jus de citrouille et allait repartir :

Tu ne déjeunes pas ? tu devrais ! le petit-déjeuner est la repas le plus important de la journée !

Tu te prend pour qui ? Mon grand frère ?

Nan, pour ton père ! Mets toi un truc sur le dos !

Ha … ha … ha … tu …

Tu devrais mettre un gilet ma puce, il fait froid en Angleterre tu sais ! dit ma mère en entrant, ensommeillé, dans la cuisine. Mon père entra à sa suite, déjà habillé , rasé , coiffé : nickel quoi ! C'est tout mon père ça !

Pas trop stresser les enfants ?

Pourquoi ? on doit passer un examen d'entrée ?

C'est presque ça Léo ! répondit-il sans me regarder en préparant le petit déjeuner de ma mère. Quel couple de tourtereaux ! Ils étaient tellement amoureux l'un de l'autre qu'ils en arrivaient presque à m'en dégoûter.

Tu veux parler des 4 maisons dans lesquelles on va être répartie ? s'écria Nicky , j'ai hâtes de savoir dans la quelle je vais être !

J'entendis ma mère murmurer :

La plupart du temps on va dans la même maison qu'un de ses parents….

Tu étais a Griffondor aussi oncle Drago ?

Hem … non … , il parut encore une fois gêné, … J'était à Serpentard…

Ah … dit Nicky d'une voix sans couleur.

C'était la 2ème fois en 2 jours que je voyais mon père mal à l'aise et j'en avais honte pour lui car c'était un homme fier. Cette situation m'intriguais mais j'avais apprit depuis longtemps à ne pas poser de question sur la période scolaire de mes parents à Poudlard . On n'en parlait pas et à vrai dire je n'en deviné pas la raison.

Il paraît que tous les sorciers qui on mal tourné venaient de Serpentard, me murmura Nicky plus tard. Je n'y pensais plus.

Nous étions allé , quelques jours plus tôt ,au chemin de Traverse ,acheter nos affaires scolaires. Nicky avait foutu un bordel sans nom dans la boutique du vendeur de baguette magique, pour trouver la sienne. Quand à moi , le vieillard m'avait examiné sous toutes les coutures avant de m'en tendre une, taillé dans un bois rouge.

Essayez celle-ci jeune monsieur Malfoy, il me semble que c'était hier que votre mère était venue m'acheté la sienne.

A côté de moi , Nicky commençais à désespéré :

Ne vous inquiété pas Melle Potter, il a était très difficile pour votre père aussi de trouver sa baguette et celle ci était exceptionnelle tous comme celle que vous tenez en ce moment même dans vos mains.

Un étrange fil d'or se mit alors a sortir de la baguette en bois noir qu'elle tenait et se distendis un moment dans la pièce avant de disparaître.

Parfait, c'est parfait !

Je regardai Nicky un peu surpris . Je ne savais pas qu'elle possédait un tel pouvoir et apparemment, elle non plus car elle m'adressa un sourire ravi . Je reportais mon attention sur le bout de bois que j'avais entre les doigts. RIEN .

Bon, essayons autre chose , dit le vieille homme en réfléchissant .

Comment était celle que vous aviez vendu à mon père ?

Oh votre père n'était pas venue acheter sa baguette chez moi , votre grand-père Lucius Malfoy trouvait que mes articles n'étaient pas d'assez bonne qualité !

Quel type pourri , murmurais-je pour moi même.

Oh je ne vous le fait pas dire , répondit le commerçant en me faisant un clin d'œil.

Finalement il sortit de son étui une baguette d'un gris très clair. Il m'expliqua que le bois venait d'Afrique et qu'elle contenait l'écaille d'une race de dragon qui vivaient en ces terre. A ma grande surprise , des petits point de lumière rouge en jailli tel des étincelles incandescentes des que je l'eut prise.

Et bien je pense que vous avez trouvé se qu'ils vous fallaient ! nous dit-il avec un grand sourire.

Je ne sais pas pourquoi je vous racontes cela , mes chers admirateurs ( ou peut-être admiratrices ) mais s'était à quoi je pensais lorsque les elfes de maison descendirent nos malles du premier étage et les chargèrent, dans la voiture. Je regardais une dernière fois le salon chaud et illuminé par ses vitraux colorés. Cette baraque allait me manquer !

Arriver à la gare, je sentis une boule se nouer dans mon estomac à la vue des premiers élèves en robe de sorcier. Que je pouvais être stupide ! Heureusement , Nicky semblait ressentirent la même chose que moi, car elle s'était tu depuis un moment et son visage reflétait une inquiétude non dissimuler. Je senti sur mon épaule la main chaude et protectrice de mon père. Il était de ces hommes à qui il semblait que rien ne faisait peur. Si ma mère représentait pour moi la force moral , mon père était une force protectrice tel un château fort au sein duquel j'avais grandis, invulnérable . Nous nous éloignâmes un peu de la foule, et il mit un genoux à terre pour me regarder dans la yeux.

Tu as peur Léo ?

Peur de quoi ? D'une bande de jeunes qui rentre à l'école ?

J'étais mort de trouille sans savoir pourquoi mais jamais je ne l'aurais avouer devant quiconque , même devant lui . Je savais que mon visage ne reflétait qu'une indifférence glacial mais lorsque les yeux de mon père me transperçait comme en se moment même, je sentais qu'il pouvait voir jusqu'au plus profond de mon cœur .

Oui, tu as peur … Veux tu recevoir les derniers conseil de ton père avant de te lâcher dans la jungle ? Car aujourd'hui débute une grande aventure Léo ! Saches que nous serons toujours là pour t'aider et te soutenir si tu as besoin de nous, même si je sais pertinemment que tu te débrouilles parfaitement bien tous seul et que tu mourrais plutôt que de demander de l'aide. Aujourd'hui soit attentif à chacun de ceux que tu croiseras, ne te laisse pas assaillire par les préjugés et ouvre ton esprit aux autres car l'amitié est le plus doux des cadeaux que l'on peut faire et le plus solide sur lequel on puisse compter. Cependant reste maître de toi et de ton esprit , ne laisse personne te marcher dessus et même dans les moment de grand doute et de détresse ai confiance en toi ….

Oh ……… tu sais que tu vas me faire pleurer ? Tu n'a jamais penser à devenir acteur pour des comédies romantiques ?

Tu te fiches de moi hein ? Et bien je te laisse faire parce que c'est le dernier jours , et que nous ne nous reverrons pas avant un moment mais c'est la première et dernière fois !

Il me serra dans ces bras. Je lui rendit son étreinte en lui assurant que je savais déjà tous ça et qu'il pouvait me faire confiance en matière d'orgueil et enfin qu'il serrait fière de moi. Ma mère m'embrassa en me recommandant de bien travailler mais je savais que ce qu'elle redoutait le plus c'était le taux d'insubordination dont je ferrais preuve avec mes professeurs. Ce petit discours sentimental , m'avait redonner courage et c'est la tête haute que j'arrivai sur la voie 9 ¾.