Chapitre 9 : Aux grands maux ,les grands remèdes.

LACHEZ MOI ! hurlai-je

Ils n'avaient pas l'air de vouloir m'obéir , vous pensez bien ! Une vieille chouette du nom de Mac Gonagall , nous avait trouvé , Nicky et moi dans un couloir et devant ma mine de mort vivant , avait décidé de nous escorter jusqu'à l'infirmerie. A présent ils étaient a 4 sur moi , pour me maintenir allongé sur le lit alors que je me débâtai avec fureur.

Lâchez moi ! Ou je vous transforme tous en … en…. paires de chaussettes !

Tsss tssss , quel vilain garçon ! s'exclama Mme Pomfresh.

Ca me faisait bizarre de constater qu'elle occupait déjà le poste d'infirmière prés de 12 ans avant notre arrivée. Elle me menaça avec une énorme seringue dont le liquide verdâtre ne m'inspirait guère confiance. Je hurlais de plus belle :

Au secours ! A moi ! A l'assassin !

J'ai honte de le dire aujourd'hui mais je dois avouer qu'à ce moment là, j'avais totalement perdu mon sang froid et n'avais qu'une idée : me tirer de cette situation de fou où , d'ailleurs , je commençais sérieusement à douter de ma santé mentale : qui étaient tous ces gens ? pourquoi me retenaient-ils prisonnier ? Qu'allait-on me faire subir avec cet engin de torture ? A côté de moi , Nicky essayait de me persuader d'une voix douce de me calmer :

Voyons Léo ! N'aggrave pas la situation ! Reste zen !

Pour finir , Mme Ponfresh parvint à m'enfoncer l'aiguille dans le bras alors que je lui jurais une malédiction sur ses enfants jusqu'à la 14ème génération. Ce à quoi elle rétorqua qu'elle n'avait pas d'enfant. Dépité, je m'enfonçais dans une douce léthargie. Tous me sembla soudain très simple et futile. J'arrêtai brusquement de me débattre.

Que lui avait vous donné ? s'inquiéta Nicky.

Rien de dangereux : un petit tranquillisant pour qu'il arrête de se débattre et de hurler, il reste néanmoins conscient !

Soudain, les portes de l'infirmerie s'ouvrire sur Aldus Dumbledore que Mac Gonagall était aller chercher en constatant que nous n'appartenions pas à l'enceinte de l'école.

Qui êtes vous ? demanda-t-il d'une voix calme.

Nicky se tourna vers moi, l'œil larmoyant et inquiet. Je lu dans ces yeux qu'elle me demandait que faire. Pour toute réponse, j'eus un petit rire gai : ce tranquillisant devait aussi avoir des effet euphorisant. C'est les mains tordus et tremblante que Nicky leur expliqua qui nous étions et comme ils ne semblait pas nous croire elle leur raconta toute l'histoire : de notre arrivée à Poudlard et comment nous en étions arrivée là ! Je reprenais peu à peu ma clairvoyance.

C'est insensé ! s'écria Séverus Rogue qui avait aidé plus tôt à me tenir allongé.

J'ignorais jusque là qu'il avait était professeur à Poudlard. Mais apparemment il y avait beaucoup de chose que j'ignorais et je m'en voulais de ne pas avoir étais plus curieux quand à la jeunesse de mes parents.

Au contraire professeur ! dit alors Dumbledor, il semblerais que ce que disent ces enfants , soit la stricte vérité.

Je suis désolé de la réaction de Léo tout à l'heure ! dit Nicky ; il n'est pas d'un naturel emporté mais …. Cela doit être du au choc d'avoir croisé ses parents et de s'être rendu compte que …. Enfin vous voyez ? Drago Malfoy n'est pas du tout comme ça aujourd'hui ! enfin , je veux dire … dans le futur . Et il faut savoir que …. Léo aime beaucoup son père !

Je constatais que Nicky était plus perspicace que je ne le pensais. Cette fille ne cessais de m'étonner. Je vouais effectivement a mes parents une adorations sans limite, mais j'étais plus particulièrement fière de mon père avec qui je m'entendais parfaitement bien et qui était le seul de ma famille à me considéré comme une personne responsable et non comme un enfant. Je n'aspirais qu'a une chose au plus profond de moi : arriver à être comme lui un jour. C'est pourquoi j'avais été horrifié de voir quel homme pitoyable il était , adolescent.

J'ai du mal à imaginé Drago Malfoy en père modèle ! déclara le professeur Mac Gonagall.

Minerva ! Vous ne devez pas le juger si promptement : ce garçon possède bien des faces cachés, dit le directeur avec mystère.

Il dit que vous êtes un vieux toqué ! dis-je à mon tour en riant. Les effets du médicament n'était pas encore passé apparemment.

Dumbledore fronça les sourcils.

Quoi qu'il en soit , on dirait que vous avez découvert un nouveau sort les enfants et je ne connais aucun moyen d'effectuer un si long voyage dans le temps pour vous renvoyer à votre époque ! Je crains qu'il ne vous failles rester ici jusqu'à ce que nous ayons trouver quelque chose !

Il commença à se lever de la chaise où il avait pris place. Je me raclais la gorge et réussi à dire faiblement :

Il y a … un problème professeur…

Ah oui ? Lequel ? demanda t-il , intéressé.

Nicky et moi … sommes sensé naître d'ici une dizaine de mois….

C'est vrai ça ! s'écria soudain l'intéressée, je suis née le 12 Janvier 2005 et Léo le 4. Nous devrions être …. conçus dans environ un mois !

Et ça semble mal parti pour moi ! remarquais-je.

Doucement , Dumbledore retourna à ça place et se rassit. Les autres se regardèrent. Avec difficulté je parvint à me redresser sur le lit.

Effectivement, dit le vielle homme et sa voix n'était plus qu'un murmure, cela pose un problème : pour vous qui allez rester bloquer ici alors que vous êtes en train de venir au monde et particulièrement pour vous monsieur Malfoy car il semblerai que les relations entre vos deux géniteurs soient des plus … comment dirais-je ? tendue…

Merci pour cet euphémisme ! dis-je avec une agressive ironie.

Albus , dit soudain Mac Gonagall, est il possible qu'un viol soit commit dans…

Je vous rassure tous de suite, le château est recouvert d'un bouclier magique qui empêche à quiconque, ayant des intentions de ce genre , de les accomplir. De même je ne vois pas comment monsieur Malfoy et Mademoiselle Granger pourraient arriver au niveau ….. d'amitié nécessaire pour concevoir un enfant, d'ici un mois.

Un grand silence se fit dans la pièce. Chacun étaient plongé dans ces pensées. Il ne me fallut pas longtemps pour prendre ma décision. Je sortit du lit et attrapé une robe de chambre bleu qui traînait sur un fauteuil car je porté mon pyjama depuis la veille au soir.

Il ne reste plus qu'une chose à faire…, proclamais-je en l'enfilant, Je prend les choses en mains !