Chapitre 15 : Au plus haut de la connaissance.
Dis Léo , et si je lui disais ?
Lui dire quoi ? répondis-je à Nicky qui, assise en face de moi à la bibliothèque, m'annonçait qu'elle voulait tous révéler à Hermione en raison d'un prétendu malaise entre elles.
Que je viens du futur !
Oui ! Et dis lui aussi que tu es la fille d'Harry et moi je suis le fils qu'elle aura avec Drago …
C'est vrai ? je peux ?
Nan !
Des fois il arrivait qu'elle m'impressionne par ça stupidité ! Néanmoins elle me donna un violent coup de pied sous la table et j'étouffais un cri de douleur en la fusillant du regard. Juste à ce moment là Madame Pince passa à côté de nous et nous jeta un coup d'œil soupçonneux . Que s'imaginait -elle ? Que Nicky me faisait du pied ? bon … c'était un peu ça mais ça resté ennemicalment méchant ! Soudain , elle m'en donna un autre quoique moins fort mais je le sentis passé ! Je la regardait alors pétrifié par son incroyable hardiesse : voulait-elle mourir dans d'atroces souffrances ? Mais elle me désigna du menton la porte de la bibliothèque : Hermione venait d'entrée ! Elle rendit plusieurs livres à madame Pince et s'engagea aussitôt dans une allé entre deux immense étagères où elle disparu. Je ne sais ce que mon instinct me dicta exactement, mais je me levais et me dirigeait dans une allée non loin, suivi de près par une Nicky curieuse. C'est , décidément, un bien vilain défaut mais je crois qu'elle a hérité ça de son père ! J'entrepris d'escalader une de ses grandes étagères typique des bibliothèques de Grande-Bretagne.
Mais qu'est ce que tu fais ! souffla Nicky affolée.
Je m'arrêtais en chemin et soupirai :
Je joue aux cartes ! Ca ne se voit pas ?
Mais …. Mais on a pas le droit ! Est si tu te fais pincer par Madame Pince ?
Dans ce cas , je compte sur toi pour me couvrir ! Allons aide moi au lieu de regardé partout comme une bête traquée !
Elle me fit la courte échelle et j'entamais mon ascension. Je dois avouer que le sport n'est pas mon fort et j'avais toujours été mal à l'aise en altitude : chose que, je crois, que je tenais de ma mère.
Tu vas avoir le vertige ! pouffa la griffondor en bas .
Nan , c'est ta connerie qui est vertigineuse ! lui lançais-je .
Je l'entendis marmonner quelques choses de sûrement pas élogieux à mon égard alors que j'atteignais avec soulagement le haut du meuble. Il n'y avait pratiquement personne dans la bibliothèque à cette heure si : un Poufsoufle endormit sur son livre , un couple en train de se bécoter , Madame Pince dans la réserve , Hermione de l'autre côté de mon étagère et Drago assis tous seul dans un coin en train de faire des recherches avec pour compagnie, une grande pile de livre à côté de lui. Il y avait juste les personne que je voulais. Avec un vague mal au cœur , je me penchait un peu plus de l'autre côté de mon étagère. Hermione était là : manipulant doucement les livres , assise à même le sol . Ses geste se firent plus lent et quand elle s'arrêta, je m'aperçu qu'elle pleurait. J'aurais aimé descendre de mon perchoir et allé la serré dans mes bras et la consolé : je ne supportais pas de la voir comme ça ! Nicky m'avait pourtant bien dit que ça durais depuis une semaine. Mais ce n'étais pas mon rôle. Je me tournais précautionneusement dans la direction de Drago . Je jeté un coup d'œil en bas où Nicky me regardait ,visiblement inquiète et lui fis signe que tout allé bien . Je reportais mon attention sur le jeune Serpentard plongé dans un bouquin au bout duquel il arrivait. Je me concentrais sur le plus haut livre de la pile.
Disparetuma !
Le livre s'évapora dans les air et je savais qu'il avait repris ça place dans l'étagère près de laquelle était Hermione. Il leva la tête et tendit une main avec l'intention de s'emparer du volume. Il écarquilla les yeux et resta perplexe quelques minutes a fourrager dans ces affaires à la recherche du livre perdu. Je ricanais intérieurement. Finalement il dù se rendre à l'évidence : il n'était pas là. Il se leva et je dù m'aplatir brusquement sur le haut de mon étagère pour qu'il ne me remarque pas. Il remonta l'allée principale, passa devant Nicky qui faisait mine d'être absorbé par un rayon traitants de la cuisson des cafards orange de Tasmanie, et tourna dans l'allée où se trouvée Hermione. Il s'arrêta net quand il l'a vit. Elle ne l'avait pas entendu et continuait de pleurer doucement sur son grimoire.
Fais quelques choses , murmurais-je.
Il parut se décidé et s'avança non loin d'elle , a la recherche de son livre disparu. Elle se crispa quand il passa près d'elle puis ne bougea plus . Il examina les rayons pendant 2 minutes en jetant des regard intrigué vers la jeune fille assise par terre. Finalement il trouva celui qu'il cherchait et s'apprêtait à s'en aller. A mon grand soulagement il s'arrêta à côté d'elle. Il ne se baissa pas . Il ne dis rien. Il regardait seulement le haut de son crane. Comme il semblait prendre racine , Hermione leva les yeux vers lui. Elle avait des yeux noisettes avec des touche de miel , une profonde tristesse et une sorte de question muette. Drago ouvrit la bouche pour dire quelque chose puis la referma . Je le sentais troubler et je priais en silence . Il finit par emmètre un bref soupire d'agacement , fouilla dans ça poche et lui jeta un mouchoir blanc et comme si il parlait à un chien :
Tiens ! Evite de salir les livres !
Et il s'éloigna rapidement. Je ne vis pas ce que fis Hermione du mouchoir : si elle sécha ses yeux avec , si elle le brûla , le coupa en petit morceau , fit un rituel vaudou … je n'avais qu'une idée en tête : tuer Drago ! Arrivé en bas , Nicky me calma à grand peine .
C'est pas possible ! il le fait exprès ! Je vais le …. !
Chut ! du calme ! du calme !
Je respirais un bon coup : j'allais être obligé d'en arriver à la solution extrême de la fille d'Harry. Je me massais les tempes et dit d'une voix faible :
Hermione est en train de pleurer… va la voir , parle lui , console là et surtout … surtout reste avec elle ! …. S'il te plait …
Ni une , ni deux secondes plus tard , Nicky était avec Hermione et moi je m'installais, décontracté, devant Drago. Je serrais les dents et plaquais un sourire d'apparat sur mon visage en essayant d'oublier que la femme que j'aimais le plus au monde était en train de pleurer et que le type assis en face de moi y était sûrement pour quelques chose.
Alors ? Il avance cet exposé ?
Il releva la tête vers moi. Son expression désespéré eut le don de m'énervé encore plus.
Léo , je crois que je vais mourir !
On meurt tous un jour ! tôt ou tard !
Mais pas tous dans d'interminable souffrances ?
Dis toi qu'il y en a qui souffrent plus que toi !
C'est a cette instant que Nicky et Hermione sortirent de la bibliothèque. Drago leur jeta un coup d'œil par dessus son épaule et revint à moi en murmurant :
Tu a ….raison encore une fois !
J'avais envie de lui dire que j'avais toujours raison ! Que c'était une des lois immuables de cet univers. Mais une petite voix dans ma tête ( sûrement ma bonne conscience ! qu'elle empêcheuse de tourner en rond ! ) me dit de m'abstenir. Je décidai que je pouvais commencer à creuser le sujet Hermione Granger, histoire de me rassurer totalement sur l'inutilité de mes démarches :
Au faite , elle est mignonne cette fille ! La grande brune avec qui tu t'engueules tous le temps !
QUOI ! Pansy ?dit-il avec un air écœuré.
Mais non ! La Griffondor ! Celle avec qui tu as était nommé préfet en chef !
Hermione Granger , m'informa-t-il d'une voix blanche.
Mignonne , très jolie , dis-je d'un ton rêveur. Il leva enfin la tête de son livre et m'examina.
Quoi ? Granger , avec ces dent de lapins ? Sa coupe afro ? ses fringues que mêmes ma grand mère ne porterait pas et son indissociable air de Miss-je-sait-tous ?
Je grimaçais intérieurement :
Bon il y a quelques points sur lesquels tu n'a pas tord mais … où as tu vu jouer qu'elle avait des dents de lapins ?
Ah ! elle les avait à un moment donné …. peut-être qu'elle s'est décidé à aller chez le dentiste ….remarqua-t-il en se replongeant dans son foutu grimoire.
Tu devrais mieux la regarder la prochaine fois que nous la croiserons ….
Tu rigoles ? J'ai autre chose à foutre moi !
Comme ?
………….
Moui, c'est bien ce que je pensais …..
Journal de Drago MalfoyLe 17 Mars 2004
Chose troublante aujourd'hui. J'ai surpris Miss prix Nobel de Magie en train de pleurer à la bibliothèque. Ca m'a fait très bizarre : comment dire …… elle avait l'air si triste …si seule…. Je l'ai toujours cru forte et incorruptible comme moi même si je sais qu'elle a de nombreuses failles et Merlin seul sait combien j'en profite ! J'ai eut la faiblesse de lui donner mon mouchoir ! Je le regrette à présent car ce soir elle est arrivée dans notre salle commune accompagné d'une petite de 1ère année et devant elle , elle m'a tendu le mouchoir en disant :
-Tiens ! Je te rend ton mouchoir. Merci.
Comme je ne savais vraiment pas quoi répondre surtout après ces semaines de silences, je lui est dit en désignant l'autre fille :
-Qu'est ce qu'elle fout là ?
-Je l'ai invité, j'ai le droit de passé la soirée avec des amies !
-Parce que t'a des amies toi ? ai-je demandé, goguenard en rangeant mes affaires pour me réfugier dans ma chambre.
-Au moins plus que toi !
-Et en première ? Comme c'est mignon ! Tu vas sortir avec l'un d'eux aussi ? Remarque peut-être qu'ils voudraient bien de toi juste pour dire qu'ils sortent avec une plus grande !
J'avais touché juste. Je le savais . Et bizarrement j'ai repensé à ce que m'avais dit Léo : je l'ai regardait. Mais vraiment regardé ! De haut en bas. C'était comme si je ne l'avais jamais vu. Elle était différente de l'image que je gardée d'elle …. C'est aujourd'hui une femme, toujours plus petite que moi , avec de longues jambes de rêves, de long bras fins qu'elle croise rageusement sur sa poitrine qu'on devine sous les vêtement pourris est trop large qu'elle porte, un visage d'ange avec un nez droit, des lèvres fines, des pommettes saillantes , des petits yeux plein d'éclairs et des cheveux bruns chocolat à la fois frisés et ondulés qui forment une crinière de lionne autour de sa tête pour finir en mèches fines comme des ruisseaux d'encre sur ses épaules rondes. Je la trouve ni belle , ni laide . Elle n'est pourtant pas commune. Comme un tableau étrange, inclassable, sortit dont ne sait où qui indiffère et fascine à la fois… évidemment j'ai remarqué qu'elle n'avait plus ces dents de castor quand elle m'a répondu :
-Pauvre type !
Je lui ai lancé mon plus beau sourire narquois : tu as perdu la partie ! Et je suis retourné dans ma chambre !
Journal d'Hermione Granger
Le 17 Mars 2004-Pauvre type ! Que je lui ai dit .
C'était bien faible comme réplique , je dois l'avouer mais je n'ai rien trouvé de mieux ! Et lui il m'a fait son petit sourire satisfait que je déteste ! Lorsqu'il est partie dans sa chambre , Nicky m'a dit :
Tu pourrais payer un type pour qu'il lui arrache les ongles les uns après les autres !
Nan, ce serait plus drôle si c'était moi qui lui faisait !
On a toute les deux éclatée de rire , on s'est assises sur le canapé devant le feu avec une bonne tisane et on a parlé , parlé , parlé , à n'en plus finir . Je ne sais plus vraiment de quoi on a parlé mais ça m'a fait du bien. Finalement, malgré Malfoy qui m'a surpris en train de pleurer, ce n'était pas une si mauvaise journée que ça !
