Chapitre 18 : Première soirée
J'avais du faire ou dire un truc pas clair, car tous les autres se tournèrent soudain vers moi.
-Euh …. , fut ma seule explication.
Heureusement ma misérable petite existence fut sauvé par l'arrivée d'une nouvelle protagoniste, qui s'assit face à moi , se mit à se servir et lorsqu'elle chercha quelqu'un avec qui entretenir une conversation se trouva un peu étonné de m'avoir comme interlocuteur direct :
- Qu'est que tu fous là, toi ? demanda Giny.
Je vais bien, merci, et toi ?
Elle haussa un sourcil et décida de se consacrer à son voisin de gauche, avant de se rendre compte qu'il s'agissait de son frère et de changer d'avis. Ma présence ne lui posait apparemment aucun problème.
- Hermi n'est pas encore descendu ?
Au contraire, elle est remonté … expliqua Harry d'une voix morose.
A côté de Moi, Nicky était parcouru de spasmes nerveux qui m'énervaient au plus au point.
A bon ? Poursuivit la pétillante sœur de Ron, dommage, je voulais vous dire un truc à tous mais bon, j'irai lui dire a elle en particulier, plus tard …
C'est dans combien de temps pour toi : plus tard ? demanda Harry.
Euh … ben, je sais pas .Après le repas j'imagine !
Dans se cas il faudra attendre encore un peu, Hermione est enchaînée à Malfoy depuis ce matin : ils n'ont pas réussi à enlever la paire de menotte qu'avait préparé le professeur Sanders ! J'imagine qu'ils vont devoir passé la nuit ensemble …
Mmmm, la chance !
Harry releva brusquement la tête et la foudroya du regard, ce qui fit sourit a pleine dents la belle rouquine.
Ben quoi ? Même si Malfoy est un vrai connard : ça reste un des plus beau mec de l'Ecole !
Ah Ouais ? dit soudain Ron, ben beau mec ou pas, il va passer une sale nuit ! Parce qu'Hermione est sur les nerfs : elle vient de nous faire une crise et c'était assez … alors qu'on est c'est amis quand même ! Imaginez ce que lui il va déguster !
Elle a pété une crise ? Mais pourquoi ?
Je sais pas ! J'ai pas très bien compris, répondit Ron, mais c'est ma meilleur amie : je ne lui en veut pas … et toi, Harry ?
Le Survivant semblait plonger dans ces pensées
C'est quoi le truc que tu voulais nous dire Ginny ?
La jeune fille s'apprêta à débiter sa science avec un immense sourire aux lèvres quand elle se rappela brusquement ma présence. Nouveaux silence. Dieu ! Comme j'aime être le centre d'attention des autres ! Mais là ça en devenait carrément gênant : j'avais l'habitude d'être considéré comme un être supérieur , un génie , un insolent , un fauteur de trouble , un beau gosse, un fou inconscient dans le pire des cas … mais pas comme un intrus à une conversation importante.
-Bon …ben … je crois que je vais y allé … bonne soirée.
Bonne soirée ! Me répondirent les autres et j'eus l'étrange impression que c'était un groupe de mort-vivant à un enterrement qui me répondait.
Peu importe, Nicky me raconterait plus tard. Je déambulais un peu dans les couloirs sombre et glacial de Poudlard quand j'entendis des bruits de pas se rapprocher. Je me cachais prestement derrière une colonne, pensant qu'il s'agissait du concierge : une espèce de vieux fou sadique nommé Rusard qui démontré une affection, à mon avis malsaine, à l'égard d'une chatte effrayante qu'il avait baptisé du doux nom de Miss Teigne. Les pas étaient vif et espacé : signe de quelqu'un de pressé et qui sait ou il va. J'en déduisis qu'il ne s'agissait pas de notre cher gardien. L'inconnu passa près de ma colonne et commença à s'éloigner. Curieux, je sortis sans bruit de ma cachette. J'avais devant moi, une personne grande avec de longs cheveux noirs et qui portaient la longue cape verte de mon amie Sanders. Que faisait-elle dans les couloirs après le repas ?
Je suis sûr que vous pensez que je n'avais rien de mieux à faire que de la suivre ? Et bien vous avez raison ! Elle se dirigea vers une des ailes les plus éloignée et des moins entretenu du château : à mon grand étonnement, elle ouvrit une lourde porte qui menait dehors. Dumbledore n'avait-il pas dit qu'on ne pouvait pas sortir de L'école ? Méfiant je m'approchais et tentais moi aussi l'expérience. Impeccable : on pouvait sortir et entrer, par la même occasion, comme dans un moulin. Curieuse expression tien !
A pas de loup, je suivis le professeur Sanders qui continuait sa route en longeant les murs de pierre et en prenant soin de rester dans l'ombre : elle ne voulait certainement pas se faire remarquer par quelqu'un, du château. Je m'arrêtais lorsque je la vis pénétrer dans la forets interdite. Un groupe de chauve-souris s'envola tout a coup. Cette femme ne me disait vraiment rien qui vaille. Que faisait-elle dans la foret interdite à cette heure si ? Pourquoi Poudlard n'était il plus protégé par la barrière magique ? A moins que cela ne s'applique que à cette porte là ? Je fis demi-tours et décidais de rentrée pas une porte cachée située près des serres de botanique. Aucun problème. L'endroit n'avait donc plus de protection ? Est-ce que Dumbledore était au courant ? Etait-ce lui qui lui avait demander de se rendre dans la foret interdite la nuit ? Je ruminais ces sombres pensée en remontant le couloir des Serpentard lorsqu'une chose d'abord non identifié se jeta sur moi :
Hello Léo !
AAAAhhhhhh ! Hein, ….c'est toi ? Tu ma fait peur espèce d'albatros !
Dis donc, tu deviens de moins en moins bon pour les insultes ! remarqua mon cauchemar ambulant.
Ouais je sais, je vais pas trop bien en ce moment.
A bon ? Qu'est ce qu'il y a ?
Il y a qu'il y a des gens qui me sautent dessus sans prévenir , qu'il y en a autre qui me tape sur le système a pas finir ensemble et qu'il y en a encore d'autres qui m'inquiètent parce qu'il sortent tous seul la nuit dans la foret interdite !
Viens avec moi ! J'apporte un petit quelque chose a Mione parce qu'elle a rien mangé au repas ! Tu me racontera ça en chemin. !
Nous arrivâmes bientôt devant les appartements des préfets en chef. A mon grand étonnement, Nicky cita le mot de passe et le tableau s'effaça devant nous. Elle m'adressa un sourire satisfait : fière d'elle même. Déjà, les bribes d'une conversation nous parvenait. Nous débouchâmes dans une petite pièce assez sombre mais apparemment confortable. Assis sur le divan devant la cheminée, Hermione abordait un air totalement effaré devant un Drago légèrement inquiet :
Mais … mais c'est dégueulasse ! s'écria la jeune fille.
Oh c'est bon ! On n'est pas à ça, près ! Tu vas pas en mourir ! Au pire je suis débarrassé de toi demain et tu pourras te laver tranquillement !
Mais il est pas question que je dorme à côté de toi cette nuit si tu ne t'es pas douché !
Et tu veux qu'on fasse comment ? Mademoiselle je sais tous ? J'ai pas l'intention de la prendre avec toi et toi t'as sûrement pas envi de te déshabiller devant moi ?
Himm, himm….
Les deux adolescents se tournèrent vers nous : ils devaient pensé que nous avions la fâcheuse habitude de débarquer de nul part, au milieux d'une conversation embarrassante.
Comment vous êtes entrée ? s'exclama immédiatement Drago.
Elle a le mot de passe du tableau, répondis-je en désignant du pouce une Nicky terrifié devant la colère du Serpentard.
Nicky est la bienvenu ici ! Et lui, je croyais que c'était ton ami ! dit à son tour Hermione en regardant son compagnon de chaîne.
Ben voyons ! Invitons tous nos amis ! Et peu être, qu'un de ces 4 matins, que je me retrouverais en train de prendre le petit déjeuner au lit avec le balafré, Blaise et la Belette !
Tu fais ce que tu veux de tes nuits ! répondit Hermione en riant, se qui eut le don de faire rougir le jeune homme.
Euh…je…euh…je t'ai apporté … des fruit, du pain et du fromage … expliqua Nicky d'une voix tremblante.
Oh merci, c'est très gentille Nicky ! répondit Hermione.
Elle voulu se lever pour aller chercher son repas mais buta sur Drago qui refusait obstinément de bouger du divan. Finalement, la jeune Griffondor déposa son butin sur une table ronde en chêne, nous leur souhaitâmes bonne nuit et c'est à la foi anxieux et rassurés que nous quittâmes le petit salon.
Il est trop mignon ton père quand il s'énerve ! s'exclama Nicky une fois dehors.
Oh ! Eh ! Il est déjà réservé ! J'ai pas l'intention de t'appeler Belle-mère un jour !
Toi aussi t'es mignon quand tu te mets dans le même état !
Je me tournais vers elle, étonné, et elle m'adressa un clin d'œil accompagné d'un sourire malicieux avant de s'enfuir vers la tour des Griffondors.
Journal d'Hermione Granger :
Le 18 Mars 2004
Deux mots pour résumer cette journée : Journée de Merde ! Bon, d'accord, ça fait trois mots.
…
J'en voulais énormément à Harry et Ron quand j'ai quitter la table mais je m'en veux à moi maintenant : je n'aurais jamais dù dire des choses pareil !
Sinon, gros problèmes avec l'autre boulet ! C'est le cas de le dire ! Grande engueulade pour savoir comment on allait se doucher. Lui, voulait qu'on attendent d'être libéré demain ! Que les mecs peuvent être crades, tous de même ! En faite je crois, a présent, savoir pourquoi il ne voulait pas. Au début je n'étais pas d'accord mais j'ai commencé à regretter lorsqu'il a abdiquer et m'a demandé comment je comptais faire. Là, grand silence. Je me suis dis, pas de panique : on va trouver un truc ! Il s'est fichu de moi ! On s'est bien pris la têtes pendant deux heures avant de se retrouver dans la salle de bain. Ça m'a fait très bizarre de me retrouver dans un endroit pareil avec lui. On a fait disparaître le miroir et je me suis retourné pour qu'il se déshabille. J'avais vraiment mal au poignet à cause de la menotte mais j'ai dù m'armer de patience. Chemise blanche, cravate, chaussette noires, pantalon noir, puis boxer gris : tout est passé devant moi pour atterrir sur le dos d'une chaise. J'ai pris une grande inspiration : si j'avais tourné la tête à ce moment là, il aurait vu que j'étais rouge comme un coquelicot. J'avais des frisson dans tous le corps, à imaginer un garçon entièrement nu à quelques centimètres de moi.
-Recules !
-Hein ? Quoi ?
-Oui ! Pour que je puisse entrer dans la douche !
-Ah !
Bon, bon, bon ! On se calme : quelques pas en arrière. Heureusement les vitres de la cabine sont en verre opaque gris. Je me suis assise sur le bord de la baignoire en laissant pendre mon bras à l'intérieur.
Essaye de ne pas trop m'arroser s'il te plait !
J'ai pas très bien compris si son grognement exaspéré était un oui ou un non mais ça m'a fait sourire. Et tu sais pas la meilleur chère journal ? Ce con se douche à l'eau froide ! J'avais la main gelée quand il est ressortit. Soit disant que c'est bon pour la circulation sanguine qu'il a dit. Il a mit une serviette autour de sa taille et je me suis retournée : je commençais a avoir mal a l'épaule gauche. Là j'ai vu ce que j'aurais pas du voir.
Ne t'imagines pas des choses cher journal ! Malfoy a, sur l'omoplate droite, un tatouage représentant un dragon. Mais ce n'est pas un tatouage ordinaire. Celui-ci bouge et semble animé d'une vie propre.
Le Dragon se secouait comme si il avait été couvert d'eau et soudain il me regarda, droit dans les yeux. C'est un magnifique animal tu sais ? Il n'est pas coloré mais il n'en a pas besoin : le dessin de ses écailles , finement exécutées , est époustouflant ! Il a d'immenses ailes semblables a celles des chauves-souris, une tête rectangulaire avec des cornes et des dents pointue qui lui sortent de la gueule, un corps très long et mince avec un ventre couvert d'écaille et finissant par une aussi longue queue couverte d'épine ressemblant a des ailerons de requins. Les pattes avant et arrières de la créature sont également très grande et possèdent des griffes apparemment très coupante. Les immenses yeux noirs me fixaient avec immobilité alors que le poitrail du dragon se soulevait au rythme de sa respiration. Fascinée, je me suis approchée et lorsque j'ai posé un doigt sur l'encolure de la bête, Malfoy s'est retourné brusquement en m'attrapant la main.
Eh ! Qu'est que tu fais ?
-Euh … ton … ton tatouage…
Quoi ? Oh, merde !
Il s'est emparé d'une serviette et l'a jeté sur ces épaules avant de reprendre mon poignet libre.
Lâche-moi !
Je t'interdit d'en parler a quiconque ! Si tu raconte ce que tu viens de voir, je te tue ! OK ? Et ce ne sont pas des paroles en l'air !
Je ne comprends pas sa réaction ! Le dessin qu'il a dans le dos est magnifique et d'autant plus beau qu'il semble vivant ! Je me demande comment il se l'est fais faire. En tous cas ce n'est pas à lui que je pourrais demandé, il m'a interdit de revenir sur le sujet. C'est d'un œil noir qu'il a remis sa chemise. Alors qu'il se retournais et que je me déshabillais à mon tour, j'essayais de voir a travers le tissus la créature fabuleuse mais je ne vis rien. Nous utilisions, pour évité a nos vêtement de rester coincés dans la menotte, un sort qui les rendaient immatériels le temps de les faire traverser le métal. Je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine alors que j'enlevais ma petite culotte. Et si il se retournait ? Là ? Maintenant ? Il pourrait raconter à toute l'école qu'il m'avait vu toute nue. Qu'est ce qu'il dirait ? Que je suis moche ? bien foutue ? Heureusement, il n'a rien fait mais je me méfiais encore lorsque je suis entrée à mon tour dans la cabine. Cette situation est terriblement gênante et il faut qu'elle cesse au plus vite !
A présent il dort. Alors que je lisais et qu'il examinait le plafond du lit à baldaquin, je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas voulu faire l'exposé ce matin en cours de métamorphose. Enième engueulade, énième argument que ce ne sont pas mes oignons , énième débat sur le fait qu'on devrait être plus polis l'un envers l'autre , insultes, Drago boude et constatation de ma part à moi , que comme ça on n'est pas plus avancé !
J'ai préféré qu'on aille dans sa chambre, si on avait été dans la mienne, j'aurais vécu ça comme un viol. La pièce est aussi froide que lui. Il n'y a rien apporté. Même ses vêtements, parfaitement plié et rangés dans l'armoire ne donne aucun renseignement sur leur propriétaire. J'espère qu'il ne ronfle pas : ce serais vraiment l'enfer ! Il est là, allongé à côté de moi sur le lit. Il faudra que je me glisse dans les draps sans le réveiller. Je sens la chaleur de son corps et le parfum de sa peau …c'est enivrant…mais qu'est ce que je raconte ? Par Merlin, faite que cette situation s'arrête le plus vite possible !
