Chapitre 22 : Aveux.

Alors, comme ça tu n'es pas un mangemort …et tu n'as rien à voir avec eux …

Non, strictement rien à voir : et je ne ferais jamais parti de leurs rangs !

Je t'avouerais Malfoy, que ce que tu me racontes ce soir, m'étonne profondément…

Moi aussi ! Murmura Harry derrière moi. Drago baissa la tête, honteux de ses années d'enfer qu'il avait fait vivre à la jeune femme et à ses amis, et quelques mèches blondes tombèrent sur ses yeux.

C'est que … depuis quelques temps … je ne supporte plus le fait de mentir à tout le monde comme à moi-même : je ne suis pas cet homme cynique ! Et …exécrable… ! Que je dois faire croire ! Ce n'est qu'un rôle : une peau ! … J'ai longtemps cru que c'était moi : que j'étais vraiment ce garçon ! Que j'aimais faire le mal, dire des choses blessantes et ne respecter rien ni personne ! Mais ce n'était que ce que mon père voulait que je sois … J'ai tenu longtemps, tu l'as vu, dans cette position. Mais aujourd'hui, c'est insupportable : il est impossible de vivre comme ça…je préfère encore affronter sa colère !

Je comprends, dit pensivement Hermione.

Elle se laisse embobiner ! Exulta le Survivant.

Chut !

Les deux préfets durent nous entendre et marquèrent un temps d'arrêts, la tête levé : aux aguets. C'est qu'en plus ils la prenaient à cœur cette responsabilité de préfets ! Et dire que c'était grâce à moi qu'ils l'avaient eut ! Puis Hermione haussa les épaules et ils continuèrent leur chemin.

Granger … Je te demande juste une chose, c'est très important. Je n'ai guère confiance dans les autres personnes qui m'entourent et ce que je vais te demander…enfin…si tu ne le respecte pas …je ne pourrais jamais faire confiance à quelqu'un de toute mon existence.

Qu'est ce que tu veux me demander ?

Ne répètes jamais à personne ce que je te raconte sur mes sentiments… mes faiblesses, mes blessures …ma vie personnelle…même pas à Potter !

Ben voyons ! souffla l'intéressé.

Bien sûr, Malfoy !répondit Hermione, mais en retour …

Harry désapprouva par un signe de tête. Elle hésita, Drago leva les yeux vers elle.

J'exige que tu me dises la vérité : toute la vérité ! Rien que la vérité ! La sincérité …Que tous ceci n'est pas un jeu de plus, un piège ignoble… Je veux la réalité sans autres nuances, comme tu l'as toujours fait…

Comme je l'ai toujours fait ? demanda Drago qui ne semblait pas comprendre.

Oui … comme quand tu nous insultes et que tu nous renvois les évidences, en pleine figure alors que nous vivons dans nos rêves…

Comme quoi ? Qu'est ce que j'ai dit qui t'a semblé juste ?

Et bien … par exemple lorsque tu me traites d'intello et de laideron …

La voix de la jeune fille tremblait un peu et faiblie sur cet aveux de la souffrance que le beau blond à ses côté lui avait causé. Je sentis mon voisin prendre une grande inspiration pour contenir sa colère. Drago soupira et posa sa main libre sur celle de sa voisine, enroulée autour de son bras.

Tu sais Granger, quand je dis ces choses … ce n'est pas la vérité ! Ce sont des choses dont je sais que vous avez conscience et dont vous vous inquiétez : et moi j'appuie là où ça fait mal !…et …je ne trouve pas laide…

Je ne connaissais pas la cause du rouge qui lui monta soudain aux joues, mais dans la pénombre Hermione ne le remarqua pas. Elle lui jeta quelques coup d'œil suspicieux.

Mais …mais …tu ne peux pas dire que je suis belle n'ont plus …je ne serais jamais une jolie fille ! …je ne serai jamais Naomie Campbell ou Monica Bellucci … ou même potentiellement regardable…se sont des femmes, que tous les Hommes …désirent…

Elles ont des formes auxquelles toutes les femmes aspirent, déclara avec sagesse l'adolescent, ce sont un modèle, c'est certain ! C'est peut-être pour ça que je les admire mais qu'elles ne m'attirent pas tellement. En tout cas moins qu'une femme qui aurait des imperfections ! Tu comprends, la perfection est oppressante !

Hermione sourit à la conclusion de Drago et demanda en rougissant :

C'est vrai ? Moins qu'une fille qui aurait des … imperfections ?

Bien sûr ! Voyons Granger ! La beauté est un atout … jusqu'à ce que les lumière soient éteints !

Le rire gai et léger d'Hermione retentie dans le couloir. Toujours les mains posées sur la sienne Drago se rapprocha imperceptiblement d'elle.

Et puis elle est éphémère…Tu sais, il y a un proverbe arabe qui dit : La beauté est une demi faveur du ciel …l'intelligence est un don ! Et tu es intelligente Granger, même très intelligente … tu es, en vérité, l'une des personnes les plus intelligente que je connaisse…

Leurs yeux se croisèrent et je retins mon souffle : ça y était ? Ça y était pas ? Harry ne savait pas ce qui le retenait de se jeter sur Drago et de l'étrangler sur place. Hermione rougit presque instantanément et détourna son visage. Drago sourit d'un air satisfait.

Appelle-moi Hermione …murmura-t-elle.

J'entendis simultanément Drago et Harry s'exclamer :

Quoi ?

Je donnais un coup de coude à ce dernier et entrepris de me concentrer à nouveau sur la conversation.

Oui … ce que tu me dis…ça me met du baume au cœur ! Personne ne m'avait parler comme ça avant ! En vérité, tu es très … oh, quel est le mot ? Mûr ? pour notre âge Malfoy… Tu arrives à me rassurer, me rendre fière de moi alors que tous me poussent à croire que je ne vaux rien …

C'est stupide ! s'exclama Drago.

Je sais mais je suis une fille : je suis illogique !

Est-ce que les femmes trouvent ça féminin d'être illogique où est-ce qu'elles ne peuvent pas faire autrement ?

Hermione lui pinça la main et il s'en tira avec un petit air de fausse indignation.

Quoi qu'il en soit …tu sais assez de chose sur moi, et moi sur toi, et tu me montre assez de respect pour m'appeler par mon prénom, non ?

Ton prénom est trop long, s'excusa Drago un peu gêné par cette rupture brusque d'une des solides barrières qui les séparées, je préfère les prénoms courts ! Dans ma famille c'est une habitude ! Drago, Lucius …et lorsque le prénom est trop long, on trouve un diminutif …

Je comprends mieux certaine chose à présent, murmurais-je pour moi-même : J'avais toujours trouvé mon prénom un peu mal placé pour une famille de sorcier ! Au moins, je savais pourquoi !

Tu peux m'appeler Mione, si tu veux… répondit sa compagne en baissant les yeux, c'est plus intime mais…

Quoi ? Comme tes deux idiots d'anges gardiens ? Pas question !

Comme tu veux, termina la jeune fille regrettant peut être de lui avoir donner autant de liberté avec elle.

La ronde dura encore une petite heure et les préfets ainsi que mon ami Harry furent étonné de ne pas tombé sur le concierge Rusard. Je pensais, un peu tard, que Severus Rogue avait peut-être parfaitement cru mon explication et avait fait en sorte d'éloigné le vieil homme pour me laisser les champs libres, c'était une chance et je n'allais pas la laisser passée ! Ils arrivèrent à un petit escalier, Drago descendit quelques marches et se retourna brusquement, les yeux pleins d'incertaines résolutions, pour dire quelques chose à la lionne qui le dominait. Voilà l'occasion que j'attendais ! Sous le regard à la fois surpris et horrifié de Harry, je poussais la brusquement et sans ménagement sur le Serpentard qui attendait quelques marches plus bas. La première, ne trouvant rien d'autre sur sa route, heurta ce dernier de plein fouet et tomba avec lui.

Mais t'es complètement Malade !s'écria Harry à mi-voix en me regardant, les yeux aussi rond que ses lunettes : Pourquoi t'as fait ça ?

Chut !

En bas de l'escalier on entendit un petit cri de surprise et le bruit sourd de deux corps qui tombe par terre. Nous nous penchâmes pour voir les dégâts. Hermione était allongé sur Drago : buste contre buste, une jambe replié entre les siennes et apparemment le jeune homme avait amorti sa chute tout en se faisant cogné à un endroit sensible dont il semble inutile de donner le nom.

Oh merde ! s'écria Hermione sans pour autant se relevé : Je suis vraiment désolé ! Je sais pas ce qui c'est passé ! Je suis vraiment désolé.

Merde ! gémit le blond avec une grimace, je crois que je pourrais plus avoir d'enfant !

Je crois pas non, murmurais-je à mon tour.

Quoi ? demanda Harry un peu hébété.

Chut !

Quelques secondes passèrent, Hermione ne semblait pas décidé à se relevé et regardait son nouvel ami avec inquiétude alors que celui-ci reprenait doucement son souffle.

Tu es sûr que ça va ? Tu n'es pas blesser ?

Non, non, je crois pas …. Ce n'est pas que la position n'est pas agréable mais tu compte rester comme ça longtemps ? lui dit-il soudain avec un sourire malicieux.

La jeune femme se rendit alors compte, par on ne sait quel miracle, qu'elle était étendue sur un beau mâle dans une pose plutôt compromettante. Elle se releva précipitamment ce qui eut pour effets de donner un deuxième coup de grâce au garçon allongé sous elle.

Oh merde ! Je suis …vraiment …vraiment …mais alors vraiment désolé Malfoy !

Drago … , réussi à articuler le grand blessé malgré le masque de douleur qui lui couvrait le visage.

Quoi ? demanda Hermione en lui saisissant l'avant bras pour l'aider à se relever.

Appelle-moi Drago …répéta t il une fois sur pied, et ne t'avise plus jamais de tomber sur moi … !

Ben c'était toi ou …le sol ! Je suis désolé, je préfère encore que ça soit toi …

Oh ! Je pourrais croire que tu l'as fait exprès alors ! murmura le jeune homme, encore plié en deux, la regardant sans relever la tête.

Hermione balbutia quelques chose comme quoi ce n'était pas vrai et ils retournèrent rapidement à leur appartement. Harry m'empêchas de les suivre et une fois qu'ils eurent tourné le coin, retira la cape et se jeta sur moi. Heureusement j'esquivais et il se mit à me courir à près en m'intimant l'ordre de m'arrêter pour quelques explications entre gens civilisés Chose selon laquelle, je n'en doutais pas, je déduisit qu'il n'appliquait pas les mêmes idées que moi sur le sens du mot « civilisé ». Je réussi à lui échapper alors qu'il passait devant la porte entrouverte derrière laquelle j'avais trouvé refuge. Alors que je l'observais s'éloigné en courant, une main glacée enserra mon épaule.

Journal d'Hermione Granger Le 20 Mars 2004

Ce matin je me suis réveillé très tôt, sûrement à cause du soleil qui entrait à grand flot dans la chambre : nous avions oublié de fermer les rideaux. Il était bien sûr allongé à ma gauche les bras relevé au-dessus de sa tête, une jambe replié et observant le plafond comme s'il allait y lire la carte de son destin. Je lui annonçais alors qu'il parlait dans son sommeil. Cela ne l'étonna pas et c'est presque par politesse qu'il me demanda ce qu'il pouvait bien raconté. Je lui expliquais ces propos sans sens et l'anaphore de « père ».Ca ne l'étonna pas non plus. J'ajoutais qu'il dégageait une chaleur insupportable la nuit. Ce à quoi il répliqua qu'il ne pouvait rien y changer et qu'en conséquence il avait plutôt l'habitude de dormir seul et entièrement nu. Ce dernier détail éveilla en moi quelques images intéressantes mais trop intimes pour que je te les confie dès à présent, cher journal !

Ce matin , j'ai utilisé un sort que j'avais trouver , il y a quelques jours pour lisser la masse indomptable de mes cheveux…après 3 tentatives désespéré mes efforts ont enfin payé et ma chevelure imposante avait été réduite à une fine nappe de fils soyeux et raide…ça me faisait bizarre mais je me trouvé très bien ! mais je me suis tourné vers Malfoy et j'ai eut la mauvaise idée de lui demandé si ça m'allait bien. Absolument …pas ! qu'il a répondu ce con ! et il semblait très sérieux : si bien que je n'ai pas su comment le prendre. Pourtant tous le monde m'a dis que j'était très jolie …enfin , ça na pas tenu très longtemps : à la fin de la journée mes cheveux avaient repris leur droit. Chasser le naturel , il revient au gallot ! à dit Léo.

Il ne s'est rien passé de spécial aujourd'hui. A part, évidemment la poursuite désespérée de ce pauvre Léo pour avoir une discussion avec Nicky. C'est un garçon très intelligent mais qui a, à mon avis, une trop haute opinion de lui-même : Ce qui n'est pas forcément mal placée mais détourne son regard de ce qui est important : comme Nicky par exemple …. Je pense qu'avec le temps il apprendra à ce mettre moins en avant même s'il ne délogera pas de ses idées …il me fait pensé à Malfoy par certain côté, sauf que Fowl ne perd pas son temps à emmerder les autres…Bien que Malfoy commence à perdre cette mauvaise habitude : Aujourd'hui il s'est montré extrêmement courtois avec moi. Enfin, il s'est montré aussi poli que n'importe quel garçon bien élevé ! Ce qui relève chez lui de l'exploit ! Quand nous sommes allés à la bibliothèque pour mes recherches sur les créatures magiques, il m'a posé des questions sur ce que j'aimais et faisais de mon temps libre ! Il m'a même demandé pourquoi je me passionnais autant pour les livres et à écouté attentivement la réponse.

Bien sure, je lui ai demandé pourquoi il m'interrogeait comme ça ! Il a simplement répondu qu'il cherchait à me connaître. Puis il m'a sorti tout un débat comme quoi nous vivions dans la même école depuis des années sans nous connaître, sur la puissance et l'absurdité des préjugés, des erreurs d'appréciations, de la jalousie et de la haine et que, en m'examinant sur une lumière nouvelle et qu'il voulait objective, je lui semblais soudain une personne originale et intéressante ! J'en suis resté scotché ! Le Grand Drago Malfoy daigne baisser les yeux vers moi ? J'ai bien rit et je me suis moqué de lui ! Chose qu'il n'a pas apprécié évidement. Je voulais le laisser mariner dans son jus mais sa déclaration m'avait tellement surprise et ému que je n'ai pas pu résister à son air triste de chien battu.

Je l'ai à mon tour questionné sur ce qui le passionnait dans la vie et sur ces loisirs. Il m'a beaucoup surpris en m'avouant ses rêves de voyages, de descente de fleuves intrépides au cœur d'une foret d'Amazonie, de son désir de rencontré les habitants lointains des neiges du Kilimandjaro et le voyage initiatique le long de l'Asie orientale jusqu'au Tibet ou il apprendrait des plus grands prêtres bouddhistes, les secrets de la vie, de la mort et de cette sagesse vieille de 3000 ans. Lorsqu'il parlait j'imaginais parfaitement bien les steppes froides du Nord de la Russie jusqu'au déserts brûlant d'Arabie. A travers ces mots, je pouvais voir le soleil se coucher sur la grande muraille de chine et se levé sur les ruines des temples Incas. Il me raconta aussi son attirance et son respect mêlé de crainte pour l'océan, les bateaux à voiles, les tempêtes et les eaux calmes, les mers mortes et les lagons bleu et les plages si désertes et ou l'eau est si pure qu'on peut voir jusqu'a 500 mètres en dessous de soi. J'écoutais le son de sa voix, je divaguais à travers ses yeux gris comme des nuages chargés de pluie. Peut-être qu'ils sont chargés de larmes ?

Ce ne sont pas des pensées que l'on prêterait immédiatement à Drago Malfoy, car elle traduise un mal être, un désir d'ailleurs si fort qu'on devine, que son ici n'est pas un endroit heureux. Et puis, ses parents sont si riches, on pense tous de suite qu'il a déjà voyagé dans ces pays exotiques et inconnus ! Je le lui ai dit, je lui ai demandé ce qui n'allait pas dans sa vie, qu'est ce qui le poussait si loin dans l'espace lorsqu'il restait allongé des heures, seul sur son lit, les yeux dans les vagues. Il a répondu qu'il ne pouvait pas me le dire. Je n'ai d'abord pas insisté mais en retournant le soir à nos appartements je suis revenue à la charge :

C'est Voldemort que tu crains et que tu fuis ?

Je ne crains personne ! Pourquoi tu dis ça ?

Ne dis pas ça : que tu ne crains personne ! Sinon tu ne rêveras pas de t'enfuir ! Tu as des problèmes avec tes parents ?

Tout le monde rêve de voyager ! Tu rêves peut-être de visiter Paris mais ce n'est pas pour autant que tes parents te battent !

Pourquoi penses-tu immédiatement au mot battre ? Tes parents … te font du mal Malfoy ?

Aucun rapport je disais ça comme ça !

Et quand tu parlais du Grand Maître et de la communauté l'autre jour avec Pansy, c'était juste comme ça aussi !

Ca ne te regarde pas !

Du moment que j'y ai assister ça me regarde ! Et si tu sais des choses sur Voldemort, ça me regarde aussi !

N'insiste pas Granger ! Ma vie est assez dure comme ça pour que tu viennes en plus ajouté ta sécurité à mes problèmes !

Ma sécurité, comme tu dis, et déjà mise en danger si tu ne me dis rien ! Raconte-moi tous Malfoy ! Raconte-moi : Dis-moi ! Et je pourrais peut-être sauver des centaines de vie et …t'aidais aussi !

Ce que je sais n'a rien à voir avec des centaines de vies, de plus tes deux sangsues doivent déjà être au courant ! Ne m'oblige pas à te livrer mes secrets !

Parce que ce n'est pas ce que tu as fait cette après-midi ? Sur les marches de l'escalier de la bibliothèque ?

A court d'argument, il a bien sûr courbé la tête et s'est replié dans un coin de sa tête, sûrement à la recherche du pour et du contre ou peut être de ses petites choses si importante qui l'avait poussé à ce taire jusque là ! Puis doucement, peu à peu, comme plutôt aujourd'hui, les mots sont sortis de sa bouche pour glisser jusqu'à moi et m'envelopper de leur horreur et de l'angoisse dans laquelle lui-même vivait et vis encore. Il m'a raconté son enfance, écrasé par son père qui le privé d'amour, l'allégeance que celui-ci avait fait au Maître noir, l'éducation Malfoysienne qu'il avait reçu, les années passées à se monté la tête contre tous : Les moldus, les pauvres, les faibles, Dumbledore, Harry, l'ordre du Phénix …Et cette petite voix dans ça tête qui lui disait que tous ça n'était pas normal, qu'il n'était pas né pour tuer, souffrir et blesser …Mais il y avait son père : si fière de son fils ! Si heureux de savoir qu'il était fort et qu'il prendrait un jour sa suite. En vérité Malfoy c'est pour cela qu'il était resté, qu'il avait continué son rôle, parce qu'il aimait son père …du moins il l'avait aimé …Jusqu'à Azkaban ! Cette prison avait pris son père, elle l'avait rendue fou ! Bien sur il avait mérité d'y allait ! Mais pas d'en sortir …et c'était là que le vrai cauchemar avait commencer : quand, on ne savait comment Lucius Malfoy avait était libéré et lavé de tous soupçons. Il avait commençait par renouer avec les anciens mangemorts, il avait fait du Malfoy Manoir le quartier général de ses assassins grossier et vulgaire qui y défilé à toute heure du jour et de la nuit, il avait promis à son fils qu'il deviendrait l'un d'entre eux et puis il avait commencer à le battre, sans aucune raison ! Et sa mère dans tous ça, elle ne pouvait rien faire d'autre que suivre son mari ! Même lorsqu'il enfermait leur fils dans une cellule du manoir et qu'il lui avait ordonné de séduire les grands officiers et autre personnalité importante du gouvernement du monde sorcier. Malfoy fils l'avait su : son père lui avait bien sur dit avant de le gifler une énième fois fasse et une note imparfaite en divination. Qu'allait-il subirent pour cet exposé ? Et pour cette dénégation de son père devant 3 jeunes mangemorts ? Son récit me faisait froid dans le dos : mais je ne sais pas ce qui était le plus affreux dans tous ça ? De voir la descente aux enfers d'un homme cultivé et respecter ou de voir son fils détailler tous cela sans verser une seule larme et sans trembler une seule fois ?

J'ai éprouvé beaucoup de respect pour Malfoy après ça : pour sa force et son sang froid que je haïssais jusque là. Beaucoup de pitié et d'indulgence aussi malgré qu'il m'avait demandé de ne rien en faire. Mes petits problèmes de bonnes ou mauvaises notes, de considération et de mal être physique mon paru bien dérisoire d'un seul coup. Mais bizarrement Malfoy m'a demandé de lui en parler : de lui parler de ses troubles de l'adolescence qu'ils ne semblent pas connaître, trop occuper à se réfugié dans ses pensées, dans ses pays du soleil levant …

On a beaucoup parler, on s'est beaucoup expliqué, même lorsqu'on a fait la ronde de nuit. Il y a eut d'ailleurs, quelques événement blizzard…nous n'avons pas croisé le vieux Rusard, ni Miss Teigne : j'espère qu'il ne leur est pas arrivé quelques choses… et pis il y a eut ce malencontrueux incident. Alors qu'on était dans un escalier, je me suis sentie pousser par une force ou quelqu'un derrière moi, pourtant il n'y avait personne ! Et je suis tomber sur Drago ! A oui par ce qu'en plus je dois l'appeler Drago maintenant. C'est très bizarre ; ça me fait très blizzard : pas seulement parce que c'est mon ennemi mais parce que cela maintenait une certaine distance entre nous avant alors qu'a présent, qu'il est encore enchaîner à moi et que je ne me sens lié à lui par aucun serment d'amitié enfantin comme avec Harry ou Ron... et bien à présent …je sens qu'il pourrait se passer n'importe quoi … n'importe quoi ! … Sans que je puisse résister !

Journal de Drago Malfoy.

Le 20 Mars 2004

Suite

Mon dieu protéger moi ! J'ai livrer mon âme et ma vie à cette fille ! Tous ce que j'avais auparavant su garder pour mon cœur et mes pensées ont, je ne sais comment, franchit mes lèvres pour se livrer à elle. Elle sait comme personne me faire parler ! Non par la torture ! Comme mon père ! Mais par la douceur ! Et c'est encore plus terrible…Même Léo n'en sait pas autant qu'elle ! Alors qu'il est la personne en qui j'ai le plus confiance : même à lui je n'avais jamais confié mes secrets et mes blessures …Même lui ne sait rien de qui je suis par rapport à Hermione Granger ! Et moi je dois sûrement en savoir plus sur elle que Weasley et Potter réunis …

Mais qu'est ce que c'est que cette chose ? Ce bien être qui m'envahit ? Je suis tellement soulagé d'avoir pu parler à quelqu'un, et … je ne sais pas pourquoi mais même si c'est ma pire ennemie …je sais qu'elle gardera mon secret pour elle …que même sous la torture il ne franchira jamais ses lèvres, ses douces lèvres. bon sang, qu'est que c'est que ce truc ? Quand je la regarde, j'ai envie de l'embrasser alors qu'il y a quelques semaine encore je me moquai d'elle et de son corps que je trouvais repoussant ! Aujourd'hui je ne désire rien de plus au monde que de la serrer dans mes bras … Il y a quelques semaines je la prenais pour une pauvre fille, perdue seule au milieu de sa débilité et aujourd'hui je la place au-dessus de moi dans la hiérarchie des gens que j'admire et respecte le plus … Il y a quelques semaine, je ne lui servais que des insultes et aujourd'hui je lui avoue, sur un plateau d'argent, mon plus lourd secret et mes espoirs les plus insensés que j'avais même du mal à m'avoué à moi-même …Il y a quelques semaines, je n'éprouvai que de la haine et aujourd'hui …mais qu'est ce que c'est ? C'est nouveau : ça me brûle et me dévore de l'intérieure …une espèce de petite voix inconnue qui demande à avoir la parole ! Non mais ça va pas, non ? …Je vis des heures si sombres... … et t-il … … … possible … … … …que j'éprouve ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..Mais quoi ?