Chapitre 25 : Je l'aime.

Viens avec moi, Harry et les autres t'attendent pour avoir plus d'explications, me dit Nicky.

Je soupirais, un peu déçu : ce n'était même pas pour moi qu'elle était venue me voir et nous n'allions pas nous expliquer en tête-à-tête sur son comportement étrange mais j'allais déballer ma vie à 2 griffondors qui n'en avaient nullement besoin.

Pas maintenant, répondis-je, j'ai besoin d'avaler quelques choses avant …si j'y arrive.

Alors rejoins-nous dans la salle sur demande dans une demi-heure !

Et elle s'éloigna. Ca ne me laissait pas beaucoup de temps pour me remettre de cette après-midi. Je me dirigeais lentement vers la grande salle. Lorsque j'y entrais le brouhaha me parus insupportable et fermant mon esprit à cette vague de joie et de vie, je m'assis à la table de ma maison. Peu aprècier des autres, les serpentards ne s'attardaient guère dans la pièce. Mais finalement je n'ai rien pu manger et c'est légèrement énervé que j'entrais dans la salle ou je devais retrouvais Nicky, Harry, et Ron. Malheureusement ils n'étaient pas seuls. Je me figeais devant une bonne partie des griffondors, quelques Serdaigles soupçonneux et deux trois Poufsoufles qui dormait dans un coin.

T'es venu seul ? Demanda Ron en ce tournant vers moi.

Nan ! J'ai ammené les petits Chanteurs à la Croix de Bois ! Mais quoi ? Il y a que des cons ici ?

Non y a que toi ! M'assura Nicky.

Je lui jetais un regard noir, descendis quelques marches et me planté devant elle.

Je t'en prie ! Eclaire ma stupidité dans ce cas ! Explique-moi pourquoi tu m'évite depuis 2 jours !

Je te manque tant que ça, alors ?

Je faillis m'étrangler.

Toi ? Me manquer ? Autant qu'un nid de vipère ! Non, seulement j'aime bien savoir pour quoi je suis l'ennemi de certaine personne !

L'ennemi ? Tu n'es pas mon ennemi !

Je suis qui alors ?

Personne ! Rien ! Néant ! Nada ! Niet ! Tu comprends ça ?

Je comprends surtout que tu ne sais pas ce que tu veux !

Excusez-moi ? Demanda Ron, ça vous de rangerez de remettre ça à plus tard ?

OUI ! Hurlâmes ensemble Nicky et moi.

Bon, ben, c'est tous, répliqua faiblement le roux avec une mine renfrogné.

Comment ça je ne sais pas ce que je veux? Demanda la jeune fille toujours en hurlant.

Tu me suis partout, tu me laisse tomber, tu m'aide et tu me fais la gueule ! Je ne te suis plu ! Ou veux tu en venir ?

Ce n'est pas vrai ! Je ne te suis….

Je m'en fous ! Répond à la dernière question !

C'est bien ça le problème : tu t'en fous ! Tu t'en fous de tout Léo ! Tu t'en fous de ce que les gens pensent de toi ! Tu t'en fous des bienséances ! Tu t'en fous des règles ! Tu t'en fous des Lois ! Tu t'en fous de tout ! Tu t'en fous des autres et tu t'en fous de MOI ! Hurla-t-elle.

Je restais interdit quelques secondes. Elle reprenait son souffle. Elle avait raison. Depuis longtemps j'avais abandonner les règles de la société pour pouvoir vivre en liberté. L'enfer, c'est les autres ! Disait un auteur français.

Je ne me fous pas de toi, Nicky, répondis-je d'un ton calme. Au contraire : je ne peux t'ignorer ! Ca fait tellement longtemps qu'on est ensemble que…

Ah ! Parce que vous sortez ensemble ? Demanda naïvement Ron qui suivait toujours notre petite conversation amicale.

LA FERME ! Criâmes-nous encore une fois en même temps.

Il soupira.

Je disais donc …ça fait tellement longtemps ! Je ne peux plus t'ignorer ! Je ne peux que te supporter ! On agrandit ensemble ! T'es la sœur que j'ai pas ! Et comme tous les frères et sœurs : on s'engueule, c'est normal ! Mais c'est pas pour ça que je tiens pas à toi ! Et que j'ai pas besoin de toi ….

Nicky hésita, me regarda d'une façon bizarre puis détourna la tête apparemment déçue mais je ne savais pas de quoi surtout lorsqu'elle répondit :

Oui tu as raison…comme toujours je suppose….

Je soupirai de soulagement : un problème de régler. Et dans mon élan, je l'étreignit. Elle accepta mon accolade et me la rendis plus que fortement.

Si c'est pas mignon ! Murmura Ron et je levais les yeux au ciel.

Journal de Drago Malfoy.

Le 21 Mars 2004

J'ai survécu.

J'ai souffert la mort : il m'a fouettait jusqu a ce qu'il n'y est plus de peau qui recouvre mon dos… Mais je suis toujours en vie.

Il ne me semblait pas que se fut possible. Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter : tôt ou tard, nous nous retrouverons…et tôt ou tard il me tuera.

Plus ma vie me semble absurde, moins la mort m'est supportable. Ma douleur, mes sensations et mes pensées, ne mon jamais parues aussi claires. La vie palpite autour de moi et je me sens irrésistiblement attiré par elle.

Elle est à mes côtés. Elle est si belle. Elle est unique et si précieuse …je ne veux pas la perdre. Mais la mort approche et me séparera d'elle….la vie…

…Hermione.

Journal d'Hermione Granger.

Le 21 Mars 2004.

Après avoir fait sortir Léo et Nicky, je suis revenu dans le salon et j'ai trouvé Drago …inanimée par terre. Etrangement j'ai senti une peur, une crainte, atroce s'élevée en moi et mon cœur s'est mis à cogner très fort. Comme plus tôt dans la journée …quand Lucius l'a amener…j'avais un mauvais préssentiment…j'ai été si ! soulagé ? de le revoir ! Même en sang ! Pourquoi étais je soulageais ? Ce n'est ni Ron, ni Harry, ni aucun de mes amis : alors pourquoi mon cœur bat comme ça ?

Il était si pâle…si vulnérable …si fragile…

Je l'ai réveillé et comme un enfant malade je l'ai tenu contre moi …Il était si froid …

Il a encore refusé d'aller à L'infirmerie, il disait qu'il voulait que je le soigne. Je n'ai pas les prétentions d'un medicomage mais j'avais fabriqué et mis en réserves quelques pommades contre divers mot dont une, justement, pour la cicatrisation des plaies profondes. Après lui avoir donner à boire, je l'ai remis debout et les entréné, une fois de plus, dans la salle de bain. Il était particulièrement acariâtre.

Il faut que tu te laves : tu as du sang partout !

C'est bon j'ai pas besoin de ton aide ! j'y arriverais sans toi ! a t il dit en se levant et en glissant sur le sol carrelé.

Je l'ai regardais se rattraper maladroitement à levier en argent et j'ai croisé les bras en lui faisant comprendre que je n'y croyais pas une minute. Il a essayé de se baisser pour se déshabiller, il est devenu plus pale encore et en fermant les yeux m'a demandé si je pouvais l'aider. On aurait dit que s'étais la première fois de sa vie qu'il demandait ça ! Qu'il demandé de l'aide ! Ca ma beaucoup toucher mais c'est en rougissant que je lui ai enlevé son pantalon et son boxer. EH ! Détrompe-toi journal ! Je n'y ai pris aucun plaisir et je ne l'ai pas vu …de face ! Voilà ! …et puis son dos était tellement marqué, qu'il n'y avait pas de quoi rire…son vêtement dégouliné de sang c'était …écœurant : il y en avait partout sur le marbre blanc on se serait cru dans hôpital ou un abattoir ! Il n'avait pas la force de faire une toilette digne de ce nom mais je lui ai rincé le dos et ça aussi c'était …dur à supporter : je voyais le sang poisseux descendre le long de ses reins ainsi que des lambeaux de chaire. Il m'a demandé d'utiliser de l'eau froide, plus froide, toujours plus froide.

Il était dos à moi, les bras croisée sur sa poitrine et il tremblas un peu …sûrement à cause de l'eau. Je voyais le dragon dans son dos qui semblai soulager par cette douche glacée. Ensuite, toujours comme s'il allait se briser sous mes doigts, je lui ai passer une serviette autour de la taille. Par Merlin, j'avais tellement envie de la serrer dans les bras, de le toucher, de sentir la chaleur de son corps …mais dans sa fragilité et son immobilité, il inspirait le respect. Il souffrait, je le voyais grâce au Dragon mais il restait droit, digne …malgré l'humiliation de devoir me laisser s'occuper de lui. Je l'ai fait s'allonger sur son lit, sur le ventre, en croix et je me suis assise à côté de lui, dans son sens.

Je vais devoir désinfecter tes blessures : ça va faire mal !

J'ai l'habitude de souffrir !

Ca va faire très mal !

C'est ça ! Achève-moi !

Tu es toujours désagréable quand tu as mal ?

A ton avis ?

Tu as toujours étais désagréables ! répondis en versant la potion de désinfection sur une compresse.

Alors j'ai toujours eut mal ….Répondit-il.

Je réfléchis un peu à ça avant d'appliquer la compresse sur son dos meurtri. Si c'était vrai, ça expliqué bien des choses ! Lorsque j'ai mis le coton sur sa chair à vif : il a poussé un petit cri de surprise et sa main à agrippé la première chose qu'il a trouvé, c'est à dire mon genou ! Inutile de préciser que je n'avais pas encore enlever mon uniforme d'écolière et que j'étais donc, toujours en jupe !

Euh …Drago ? dis-je en rougissant.

Quoi ? a-t-il réussi à articuler en serrant les dents. Il avait vraiment l'air de souffrir.

Euh …non ,non , rien …

Bon, après tous, autant le laisser faire : je ne vais pas m'offusquer pour si peu, ce n'est que le genou et il n'a pas l'air de se rendre compte !

Sinon …il ne m'aurait pas toucher. Malheureusement, si je puis dire ça quand même, sa main est remontée le long de ma cuisse et me serrait de plus en plus fort au fur et à mesure que je le soignais. Je l'ai désinfecté et mis sur tout le dos la pommades de cicatrisation. Le dragon, sur son épaule droite se détendait peu à peu, moins crispé par la douleur et par le gène. Mon cœur se mit à battre plus vite lorsque je me dis qu'il était tant de lui faire remarquer pour sa main qui n'avait d'ailleurs plus besoin de s'accrocher à quelques chose puisque j'avais fini de le soigner depuis 5 minutes déjà.

Euh …Drago …est que tu peux …retirer ta main de ma cuisse, s'il te plait ?

Hein ?

Ta main ! Drago !

Il ouvrit les yeux et contemplé un moment sa main droite posée entre mes jambes. Le dragon c'est tortillé et lentement à déplié ses ailes tendis que son propriétaire, loin de l'idée de m'obéir remonter sa poigne le long de ma cuisse. Si douce si chaude…C'est vraiment malgré moi que j'ai fermé les yeux et que j'ai savouré intérieurement cette caresse inattendue ! Mais qu'est ce qui m'a pris ? S'étais Malfoy quoi !euh …Drago…

Bon maintenant ça suffit ! ai-je crié alors qu'il s'approchait dangereusement de ma culotte.

J'ai repousser, avec un pincement au cœur, son bras et je me suis levée. Mais pourquoi je l'ai laissé faire ?

Je suis désolé, a t il murmuré sans me regarder, mais je suppose, comprend moi, qu 'après... cette après-midi …j'avais besoin de.. .. d'un peu de tendresse !

Tu veux que je fasse venir Pansy dans ce cas ? Elle sera ravie de jouer les infirmières à ma place ! ai-je répondu en essayant de ne pas hurler ! Un peu de tendresse ! Il ne voulait pas non plus que je compatisse en couchant avec lui ?

Surtout pas ! a t il encore dit le plus sérieusement du monde, elle était là ! Dans la salle …alors que mon père me torturait ! Et même si elle avait voulu être tendre : je l'aurais repoussée !

Alors que moi non ?

Euh …c'est juste que …j'aie pris la première chose qui venait …enfin …ça aurait pu être n'importe qui ! Sauf Pansy !

Ah ! tu me rassure là ! Ai-je dis en rougissant de plus belle mais cette fois sous l'effet de la colère.

Alors comme ça j'étais n'importe qui pour lui ? Le comportement qu'il avait avec moi, de la haine ou autre chose, il aurait pu l'avoir avec n'importe qui, Pendant un très cours instant, je te le jure cher journal : un très court instant, je me suis dis …qu'il avait peu être envie de moi ! C'était complètement stupide ! Malfoy …euh …Drago méprise les sangs impurs et se moque de mon physique depuis le premier jour. Et pis moi je ne voudrais pas de lui ! …non …enfin, je crois …Mais c'est quand même vexée, que je lui ai ordonné de s'asseoir pour que je lui mette un bandage autour du torse. Puis j'ai quitté la pièce en lui rappelant sèchement que nous devions préparer le bal qui aurait lieu la semaine prochaine. Je sais que j'aurais du lui proposer de manger un morceau mais s'il avait besoin d'une infirmière câline, ce n'est pas sur moi qu'il devait compter. Il était plongé dans ses pensées et n'a même pas remarqué que je partais ! Finalement, tout le monde m'ignore maintenant ! Je m'étais pourtant sentie si bien c'est dernier jour ! Pourquoi ? J'étais folle de m'imaginer des trucs ! Je ne devrai pas mais je suis si malheureuse ! .

Journal de Drago Malfoy.

Suite.

Elle a quitté la pièce rouge de fureur. Quel imbécile je fais ! Hermione est une princesse : elle aime les garçons galants, attentionnés, sensibles et gentils. Elle le mérite. Moi et mes explications foireuses ! N'importe qui ? Pff … elle est tous sauf n'importe qui.

Avec difficulté je me suis relevé et j'ai enfiler tant bien que mal un pantalon et un t-shirt : les lacérations de mon dos me faisaient souffrir malgré le baume qu'Elle m'avait mis. Mais elle en valait bien la peine. Pourquoi faut-il que la première fois qu'elle me touche, cela ne provoque chez moi que de la douleur ? J'ai ouvert la porte et me suis arrêter devant la sienne.

Je viens d'une famille noble ! J'allais lui montrer que j'étais un gentleman ! J'ai toquer sur le bois vermoulu et j'ai attendu un moment. Je devais lui parler, j'ai failli mourir ! Si ce n'est pas pour cette fois c'est pour l'autre et je me suis promis de dire ce que je pensais d'eux à tous ceux que je connaissais. Je devais lui parler …J'ai entrouvert la porte : la pièce était plongé dans le noir. J'allais la refermer en me disant qu'elle devait déjà dormir lorsqu'un bruit étouffé m'a fait changer d'avis. Elle pleurait. Ma si forte petite lionne avait fini par céder : J'avais fini par la faire céder !

Je suis entrée dans la chambre et elle m'a dit de me casser, qu'elle ne voulait pas que je vois sa chambre. Je n'ai pas allumé la lumière : je n'allais pas voir sa chambre mais j'allais lui parler ! A la lueur de la lune, je distinguais vaguement une forme allongée sur le lit. Je me dirigeais vers elle.

Va-t-en !

Dieu que ses paroles étaient dures !

Mia, je suis venue m'excuser !

Pas possible : le grand Drago Malfoy s'excuse maintenant, répondit-elle d'un ton cassant, mais de quoi es tu venu t'excuser Drago Malfoy ? Qu'as tu fais ?

J'ai fais couler tes larmes, Mia, pardonne-moi !

Il n'est pas encore né celui qui me fera pleurer ! Sort de ma chambre !

Dans un élan qui déclencha une douleur fulgurante dans mon dos, j'enlaçais la forme étendue. Elle me repoussa tous d'abords en se débattant puis s'immobilisa. Je sentais la fragrance sauvage de ses cheveux sous mon nez et les larmes encore humides de ses yeux dans mon cou. J'avais à la fois envie de coucher avec elle, et de la vénérer sans la toucher. C'était le moment ou jamais.

Mia je…

Comment tu m'as appeler ?

Mia…

Pour un prénom court, sans est un !

Oui je voulais te dire …

Trop tard pour les excuses : je t'ai déjà pardonner !

Merci, tu ne le regretteras pas mais je …

S'il te plait : n'en parlons plus !

Décidément, elle a le don de me contrecarré ! Elle resta un moment blotti dans mes bras, j'espérais de tout mon cœur qu'elle allait si endormir. Nous écoutions chacun, le silence de l'autre dans une espèce de quiétude.

Est-ce que tu peux me lâcher ? j'ai trop chaud, me dit elle soudain.

A regret j'écartais mes bras et la libéré de ma prise. Elle me demanda si c'était normal que ma peau soit si brûlante et je lui ai expliqué que c'était à cause du Dragon dans mon dos.

Ce dragon est si sensible ! Il a l'air si doux !

Mia ! Ce dragon : c'est moi !

Tu n'as l'air ni sensible, ni doux !

C'est méchant ce que tu dis mais je le mérite, déclarais j'en ravalant ma fierté meurtrie.

C'est ainsi qu'elle se vengeai d'avoir blessé son orgueil et pour la première fois je la laisser faire. Sans était presque agréable, parce que c'était elle ! Ce n'étaient finalement pas le bon moment pour lui dire …lui dire quoi ? me demanderas-tu !

Lui dire que je l'aime.

Héhéhé ( rire sadique de l'auteuse )

Je vais encore vous faire patienté un peu pour la fin de l'histoire parce que de 1 : c'est pas près d'être la fin ! et de 2 : je suis légérement en panne d'inspiration ! Et oui ! Je suis pu dans ma période Harry Potter mais je vous promez de terminer cette fanfiction ! En plus c'est les vacances alors je vais partir ...

Sinon tous les fan le savent déja : le 6 ème tome est sortie et je suis en posséssion d'information top secrètes qui indiqueraient que nous avons raison de croire en un couple Drago Hermione ! En tous cas , J.K.Rowling a pas intéret à me piquer mon petit Léo ! Na !