Chapitre 29 : Une nuit interminable !

Journal de Drago Malfoy.

Le 22 mars 2004

D'après Hermione, je cicatrise bien. Elle vient tous les soirs dans ma chambre après les cours. J'enlève ma chemise et ses doigts fins déroulent le pansement autour de mon torse. Je frémis à chaque fois, sans pouvoir m'en empêcher : résorber cette émotion. Elle le voit, elle le sait. Je surprends son sourire dans le miroir lorsqu'elle caresse mes épaules.

Inutile de cacher : le dragon lui montre tous. Elle le touche et laisse sa main, si douce, courir sur ce coin de peau épargné. Puis elle finit par prendre le pot de pommade et étale l'onguent froid sur mon dos. Elle y va doucement, avec délicatesse. On dirait qu'elle y prend goût. Elle me dit que tout va bien, que je guéris vite. J'aime cette idée qu'elle panse mes blessures.

Elle est tout près de moi. A quelques centimètres dans mon dos. Je sens encore son parfum, la chaleur de son corps et son souffle sur ma nuque. La tentation est presque irrésistible : je pourrais me retourner, là, maintenant, la saisir par les mains et l'embrasser. Elle le sait. Elle le voit dans mon dos. Je sais que lorsque je pense à ça, le dragon s'étire, ouvre ces ailes, la regarde intensément, se courbe sous ses caresses.

Quant à moi, je reste impassible, comme me l'a appris mon père. Ce n'est pas le même qui a inscrit ces marques dans mon dos. Hermione m'assure que je ne l'ai garderai pas. J'en doute. C'est bientôt fini : bientôt elle s'éloignera encore de moi. Elle refait le pansement, le serre très fort à ma demande et regarde tristement les taches de sang apparaître sur le tissu. Je lui assure que ce n'est pas grave, que je ne sens pratiquement plus rien. Mais la douleur est là : persistante, intouchable et à peine supportable. A ça bien sur s'ajoute la douleur morale. Je me sens sale, bafoué, violé … Je fais le deuil des temps anciens où mon père n'était pas fou : j'étais arrogant, plaintif, douillet, méchant mais innocent : vierge de toute tristesse, de tout malheur.

A quoi bon s'apitoyer sur le passé ? Des choses que l'on ne changera jamais ? Hermione me dit que tout s'arrangera : Qu'elle m'aidera, qu'elle me soutiendra. Elle est naïve mais c'est vrai que si elle n'était pas là … j'aurai déjà commis l'irréparable ! Je n'ai plus de passé et je n'ai pas de future. Léo aussi m'assure que je survivrai … mais dans quel état ?

Il y a encore toutes ces choses que je sais et dont je ne peux rien dire sous peine d'être exécuté : le professeur Sanders qui livre des informations à Voldemort, l'attaque qui aura lieu lors du bal, la résurrection complète du Lord noir qui sera plus puissant que jamais, tous ceux qu'il est prévu de tuer : ce sera un vrai massacre ! Hermione me sourit en quittant ma chambre.

La laisserais-je mourir ?

Journal d'Hermione Granger.

Le 22 mars 2004

Drago est très sombre en ce moment. Je sens qu'il rumine des idées noires mais il ne me parle pas. Il évite mon regard. Surtout lorsque je viens le soigner après les cours. Je ne peux pas m'empêcher de rêvasser à chaque fois qu'il enlève sa chemise devant moi ! Je l'avoue : il est beau ! Il est beau ! S'ailler ! Je l'ai dit ! Et il est encore plus mignon avec ce petit air contrit et gêné qu'il affiche quand je le soigne !

Je me mords les lèvres pour m'empêcher de sourire de plaisir quand j'étale la crème sur ces épaules parfaitement sculptées ! Si seulement il n'était pas aussi … marqué…Néanmoins il guérit vite et dans quelques jours je pourrais lui masser le torse sans crainte de lui faire mal. Parce que là, je vois qu'il soufre, il est tendu et nerveux. Le dragon fait de drôle de chose : il bouge avec lenteur, déplies ces ailes, les refermes, les re-déplies. Et quand je fais glisser mon doigt sur son échine, il suit la courbe de mon mouvement comme un chat, comme s'il sentait ma caresse et que ça lui procurait du plaisir…

Drago a bien dit que le dragon n'était pas une créature à part entière mais destiné à dévoiler ses émotions, pourtant j'ai du mal à croire que c'est lui qui apprécie mes massages. J'ai l'impression que je lui plais mais en même temps, il ne dit rien et ne montre aucune de ses pensées. Il me remercie de mes soins mais semble ennuyé que ça soit moi qui lui fasse. J'essaye de me montrer agréable et confiante avec lui parce qu'il a souffert avec courage et que j'ai honte de ce que j'ai pu penser de lui alors qu'il avait des problèmes et qu'il les a affronté, seul. Harry, par exemple, nous a toujours eut, nous, ses amis …Il s'est montré ouvert avec moi pendant un certain temps, il s'est même excuser et m'a appelé Mia ! Mais il est à nouveau fermé et je n'y comprends rien !

Je me rends compte que je tiens de plus en plus à lui, que je l'admire pour sa force et son courage et je me surprends moi-même à ne pas lui en vouloir lorsqu'il est désagréable ou qu'il a des réflexions désobligeantes sur moi. Ou quand il glisse sa main entre mes jambes … comme l'autre jour… Enfin, pour le moment il ne dit rien et moi je vais à cette petite soirée entre filles de Griffondors qu'ont organisé Giny et Nicky. On va encore discuter des heures en buvant du jus de citrouille et quelques bierreaubeures que Parvati aura réussie à faire passer dans l'Ecole en douce. Et puis si on est assez souls, ce qui arrivera sûrement, on ira jouer des tours à Rusard dans les couloirs et on réveillera les garçons en sursaut au milieu de la nuit.

Drago me regarde partir avec un air bizarre entre l'interrogation et la tristesse. Je suis sûr qu'il aimerait que je reste avec lui. Pendant une seconde je songe à annuler mais il me dit, non même : il m'ordonne, de partir avant que le couvre feu ne commence. J'espère seulement que Léo passera le voir dans la soirée. Ce garçon se ballade impunément dans les couloirs la nuit comme si c'était son bon droit. Cela en est terrifiant ! Drago et moi devrions enlever des points a sa maison et lui donner des heures de colles mais on ne le fait pas … je ne m'explique pas pourquoi mais il semblerait que se ne soit pas un mal !

Journal de Drago Malfoy

Le 23 mars 2004

Léo c'est découvert un nouveau pouvoir : celui de parler avec les chats. Qu'est ce que je ne donnerai pas pour avoir une conversation avec Pattenrond ! Ou même me transformer en chat ! J'en deviens vert quand je vois Hermione caresser son félin, le prendre dans ses bras …et lui qui se love contre elle, qui ronronne ! Je te jure !

Mia, je l'appelle comme ça à présent, a était à Pré au Lard faire les magasins. Ses copines m'ont reluqué bizarrement avant de partir. Je me demande si elle leur a dit quelque chose sur moi ? En tous cas elle est revenue avec des dizaines de paquets. Elle a de quoi s'habiller pour toute l'année ! A les filles ! Je lui ai demandé ce qu'elle avait trouvé de beau mais elle sourit et n'a pas répondu. Ca m'intrigue : qu'est ce qui lui prend de s'acheter plein de chose alors qu'elle ne vit que pour ses études et ses bouquins ? Et ce qu'elle aurait quelqu'un ? Et ce qu'elle aurait envie de séduire quelqu'un ?

Ca m'énerve tout ça : Je sais bien que ce « quelqu'un », n'est pas moi ! Moi qui l'ai tellement fait souffrir ! Pourquoi aurait-elle soudain envie de me plaire ? Hein ? Au mieux je ne suis qu'un ami comme le balafré et la belette. Et ce que c'est pour eux qu'elle va se faire belle ? Plus belle qu'elle ne l'est déjà ? Est-ce que ça serait-elle ? La petite amie du Survivant ? Mon pauvre Drago tu délires complètement ! Elle était tellement en colère contre lui l'autre jour ! Ce qu'il y a entre elle est moi, c'est différent de ce qu'il y a avec le survivant et Weasley.

J'ai encore réfléchit à tous ce que je sais. Ca va écourter le peu de temps qu'il me reste à vivre mais on aura peut-être un meilleur souvenir de moi après ma mort, autre que le grand con prétentieux qui aimé faire chier le monde. Enfin ça c'est dans le meilleur des cas : dans le cas où saint Potter sauve le monde ! Mais à ce moment là on n'en aura plus rien à foutre de moi ! Il n'y aura personne pour me pleurer ! Enfin si peut être Léo…

En tous cas c'est toujours mieux que le cas où Voldemort gagne, là non seulement je serais mort et personne ne me pleurera mais en plus je passerai pour un con et on traînera mon cadavre accroché à une voiture dans tout le pays ! Je prends ma décision et me lève donc : d'abord prévenir Mia, elle saura quoi faire !

J'ai pris une grande inspiration et j'ai toqué à sa porte. Au bout de quelques minutes elle vient ouvrir.

Mia, il faut que je te dise quelques chose …

Ca ne peux pas attendre demain matin ? Me dit-elle d'une voix ensommeillée, Drago ça fait au moins 24 heures que je n'ai pas dormit !

Oui tu as raison, excuse-moi, on en parlera demain matin.

Je retourne dans ma chambre et me remets au lit. Au bout d'un quart d'heure, elle frappe à ma porte, je me traîne pour aller ouvrir.

Bon ! Dis-le-moi ! Maintenant que tu as éveillé ma curiosité ! Et pour l'amour de Merlin, met toi quelque chose autour de la taille !

Effectivement ses yeux avaient légèrement dérivé vers les bas fond de mon anatomie. Elle se retourne vivement. Une fois que j'eus enfilé un pantalon, elle entra dans la chambre, le visage teinté d'une jolie couleur rouge. J'adore quand elle rougit : elle est tellement belle !

Avoues que ça t'a plu ! Ne pus-je m'empêcher de dire.

Drago ! Je n'ai pas à juger si …si ça m'a plu …ou pas !

Je suis sûr que tu n'avais jamais vu d'homme nu avant moi !

Je …non…je …et alors ?

Tu es encore vierge ? Osais-je avec un sourire taquin.

DRAGO !

Bon d'accord ! D'accord ! De toute façon je suis certain que tu l'es encore !

Et pourquoi ? Je te prie ? Parce que je ne suis pas présentable ?

Il y a de ça …Tu n'as jamais pensé à t'habiller sexy pour allumer les garçons ?

Tu n'as jamais pensé à mettre ton cerveau dans un bocal pour en faire don à la science ?

Je ricane. Mais elle est toute rouge est ses yeux me lancent des éclairs. On dirait que ça ne lui a pas beaucoup plus ce que j'ai dis. Qu'est ce que je peux être con !

Excuse-moi, me repris-je, je ne voulais pas te vexer : Tu es très belle !

Je n'aurais jamais cru possible qu'elle rougisse encore plus mais c'est bien ce qu'elle a fait.

Arrête de te moquer de moi !

Je ne me moque pas ! M'indignais-je.

Si j'étais belle ça se saurais !

Je voudrais dire quelques chose mais ça se bloque dans ma gorge. Elle détourne la tête et regarde à travers la verrière.

Tu as mal au dos ? C'est pour ça que tu voulais me parler ?

C'est à mon tour de détourner le regard. Je ne veux pas voir la tête qu'elle fera en apprenant qu'elle fait copain copain avec un ennemi.

Voldemort se cache dans la forêt ! Il se nourrit bien sûr du sang des licornes mais ça ne le ressuscite pas totalement. Pour reprendre vie et forme il doit boire à la source de la magie même, de la magie pure Mia ! Qui coule sous l'école ! C'est pour cela qu'il a infiltré le professeur Sanders entre ses murs et qu'il y aura une attaque des mangemorts le soir du bal.

Elle ne répond rien. Je tourne la tête et nos regards se croisent. Je crois que le sien se durcit. Qu'est ce qu'elle va bien pourvoir pensé de moi ? Que je fais semblant de l'apprécier pour qu'elle me livre des informations ?

Pourquoi tu me dis ça maintenant ? Me demande-t-elle.

Et voilà ! Ca n'a pas raté ! Je suis vraiment trop con !

Parce que …

Parce que, quoi ?

Tu n'as pas besoin de le savoir ! C'est juste ce que je t'ai dis qu'il est important de savoir ! Il faut que tu avertisses les autres, saint Potter et compagnie, de ce que je viens de te dire !

Qu'est ce qui me dis que ce que tu me raconte n'est pas faux et n'a pas pour but de nous entraîner sur une fausse piste pour nous détourner de Voldemort ?

Je me redresse dans un vieux réflexe d'orgueil mais ses yeux ne se laisse pas jouer ! C'est vrai : pourquoi elle me croirait ? Je n'ai plus aucun honneur ! J'ai joué un rôle pendant des années, qui lui dit que je n'en joue pas un autre à présent ? Pour servir mon père ou le mage noir ? Je me lève du lit où je m'étais assis et je viens m'agenouiler devant elle. Elle recule un peu dans son fauteuil, méfiante. Je la regarde dans les yeux : les yeux ne peuvent pas trahir !

Je dis la vérité ! Et je suis de votre côté, Mia ! Déclarais-je solennellement, mes yeux gris rivés à ses prunelles noisette.

Nous restons quelques minutes dans cette position : elle assis dans un fauteuil bas à accoudoir, et moi agenouillé à ses pieds, les yeux dans les yeux. Tous les yeux sont beau mais quand se sont ceux de la personne aimée … c'est les plus beaux yeux de l'univers ! Soudain elle se penche vers moi. Et ses paupières se ferment à moitié. Sa bouche s'entrouvre et s'approche de plus en plus de la mienne0 Je ne bouge pas et je sens son souffle chaud sur mes lèvres. Je ferme les yeux, attendant simplement qu'elle s'offre à moi…… Mais rien ne vient ! Je perçois tout a coup le mouvement de son corps qui se lève et me contourne.

Je sais que ce que tu dis vrai, déclare-t-elle en s'éloignant vers la verrière, puisque nous savons déjà tous cela !

J'étais déjà en trin de me donner mentalement des baffes mais celles là fut plus forte que les autres.

QUOI ?

Elle ne répond pas puisqu'elle sait très bien que je l'aie entendu.

Vous êtes au courant de tous ? De l'attaque sur la tour ouest et du puits que creuse Sanders dans les cachots près des oubliettes ?

Oui.

Et des 3 trolls qui attendront, dans la forêt, l'ordre d'attaqué ?

Oui.

Et qu'a 1h20 très précisément tous les élèves de Serpentards devront s'emparer et contrôler la salle de bal ?

Oui.

Mais co …comment ?

Comment ils vont faire ? Nous le savons aussi !

Non, enfin si ! Justement ! Comment vous le savez ?

Je ne peux pas te le dire !

Et dire que moi je me faisais du mauvais sang en me disant que vous ne saviez rien et que vous alliez tous mourir le soir du bal et laissez Voldemort devenir le maître de l'Angleterre puis du monde !

Enfin elle se tourne vers moi.

C'est très gentil de ta part mais nous sommes au courant de tous ! Tu n'as rien à craindre ! Sauf si tu décides d'aller raconter que nous sommes au courant à tes amis Serpentards …

Je n'ai pas d'ami à Serpentard !

Tu es sûr ?

Est-ce que … Léo ?

Un froid polaire m'envahit les entrailles à l'idée qu'il est pu me trahir et jouer un double jeu.

Non, du moins nous ne pensons pas, dit-elle en retournant s'asseoir sur le fauteuil, il est étrange ce garçon … il a débarqué de nul par et nous n'avons pu trouver aucun renseignement sur lui : aucune famille, aucun passé, pas même un document qui atteste de son existence ! On dirait qu'il est apparu un beau matin du pays de Nul Part ! On s'en méfie beaucoup même si Dumbledore lui accorde toute sa confiance …c'est comme Nicky ajoute-elle en murmurant plongé dans ses pensées.

Dumbledore est au courant ?

Bien sûr voyons ! Il semblerait qu'il y a beaucoup de chose que tu ignores et tu te fais du mauvais sang pour rien ! Tout est déjà prévu pour contrer l'ennemi le soir du bal ! Je leur ai parlé de toi et ils feront quelque chose pour te tirer de là ! Ne t'inquiet pas ! Aller …je vais me recoucher …Bonne nuit Drago !

Bonne Nuit Mia..

J'avoue que j'ai passé toute la nuit à réfléchir et a pensé à tous ce qu'elle m'avait dit ! Et puis surtout a son souffle sur mes lèvres ….

Journal D'Hermione Granger

Le 23 Mars 2004

17 h : les filles m'ont amené faire des courses en villes. Elles m'on même payé une jupe et un haut que j'avais adoré. En faite, ce n'est pas si ennuyeux que ça de faire les boutiques. C'est pas aussi bien qu'un cours de Mac Gonagal mais c'est pas mal ! En faites, le moment où j'ai eut le plus envie de m'enfuir, c'est quand on est entré dans le magasin de lingerie. Parvati et Lavande m'ont directement dit qu'il fallait que je trouve quelques chose pour la nuit où Drago allait …me dépuceler ! Bon tu vas me prendre pour une sainte-nitouche mais ça ma littéralement fait flippé ! Heureusement la gérante était très sympa et ma conseillé un simple ensemble de dentelle blanche qui me mettra à l'aise. C'était soit ça, soit l'horreur totalement vulgaire que me proposait Parvati. La dame à même donner un chat à Léo qui nous accompagné. Le pauvre ! Quand j'y pense : c'était à hurler de rire !

0h 58 : J'ai vu Drago à poil !

J'ai vu Drago à poil !

J'ai vu Drago à poil !

Pourquoi je rougis ? Mais pourquoi, seigneur, j'ai rougi ? Pourquoi faut-il que les humais rougissent ? Faudra que je tue Dieu quand je monterai au paradis ! Au et puis, bon sang, pourquoi je l'ai pas embrassé ? Pourquoi ? Je suis vraiment trop conne ! Voyons Hermione ! Le plus beau mec de l'école est carrément à tes pieds et toi tu lui fous un vent ? C'est décidé : je vais me jeter par la fenêtre ! Ah merde ! Ca s'ouvre pas ! Que je suis bête ! Du calme, respire ….J'arriverai pas à me rendormir, c'est sûr ! En plus il m'a posé plein de question et j'ai été obligé de lui répondre si je voulais pas lui sauter au coup : il a du croire que je lui e voulais de savoir les projets de Voldemort ! Quelle crétine je suis, vraiment ! Mais non mon Petit Dragon, je ne t'en voulais pas ! Je voulais seulement réussir à me contrôler pour pas te violé ! Tu m'en veux pas ? dis ? Voilà que je pare toute seule maintenant ! je suis conne et je suis folle ! Voilà un beau mélange ! Je crois que je vais passer le reste de la nuit à me donner des baffes !

Fin des extraits de journaux.

-LION !

Je me réveillais en sursaut. Et je tombais sur une scène qui me rendis fou de rage. J'avais été tiré des bras de Morphée par le cri de Fenouil que Goyle et Crabbe tenaient fermement par les pattes. Ils furent surpris de me voir assis sur mon lit en train de les dévisager avec le regard le plus tueur qu'ils aient jamais vu. Comment osaient-ils s'en prendre à mon chat, en pleine nuit alors que je dormais ? Un chaton sans défense ! Et ils fallaient encore qu'ils s'y mettent à deux ! Et puis pour le faire quoi d'abord ? Sûrement pas du bien ! Goyle, apparemment le plus vif d'esprit des deux, s'il est possible de dire ça, s'empara de ma baguette qui était posé sur la table de nuit et, croyant m'avoir rendu impuissant, un sourire vainqueur illumina son visage. Crabbe, ragaillardis par l'exploit de son copain, s'empara à lui seul du chaton qui se débattait tant bien que mal.

Tu ne peux plus rien faire, murmura Goyle, on va trucider ton chat pour t'apprendre à ne pas te mettre en travers de notre chemin !

Je ne crois pas ! Mon pote ! Répondis-je en contenant à peine ma colère.

Je n'avais jamais possédé de baguette avant d'entrer à Poudlard, étant assez puissant pour m'en passé lorsque le besoin s'en présentait ! Ces deux malheureux l'ignorait ! Je souris. C'était sûrement un sourire horrible à voir car il était déformé par la rage et le plaisir anticipé du mal que j'allais faire. Très lentement et sans bouger un millimètre du reste de mon corps, je levais mon bras droit, paume face à celui qui tenait ma baguette et une inquiétude, une terreur sourde, s'infiltra dans ses misérables veines de sang de porc lorsqu'il vit mon sourire et que l'amas de larves décomposées qui formait son cerveau eut formulé une vague idée de ce que j'allais lui faire. Ma bouche perdit momentanément son sourire et formula distinctement la formule fatale qui envoya Goyle au plafond. J'avais envi de lui exploser le crâne contre les pierres noires et de voir couler son sang et des bouts de matière grise le long des murs. Mais je fus presque immédiatement conscient du caractère peu moral, mais pourtant très juste, de cette envie et des conséquences désastreuses que cet acte réalisé sous l'impulsion de la colère, aurait sur ma vie à Poudlard et sur la poursuite de mon plan. Je laissais donc simplement Goyle se démener comme un damné au plafond. Ouvrant les yeux comme s'il avait devant lui la manifestation d'un esprit frappeur venu de l'au-delà pareil à une scène d'un célèbre film d'horreur moldu, Crabbe regardait, totalement pétrifié d'horreur, son camarde jouer à Spiderman.

Me débarrassant alors vivement de mes couvertures, je m'élançais sur lui et mon pied atterri de façon entièrement désintéressée, je vous le jure, et hasardeuse dans sa figure. Il eut un terrible cri de souffrance mêlé de surprise qui acheva de réveiller tout le dortoir déjà bien entamé par les hurlements désespérés de Goyle ! Cependant Crabbe n'avait toujours pas lâché Fenouil. Il me regarda un peu hagard, encore sous le coup de l'étonnement. Le chaton miaule plus fort dans sa grosse main. Je lui décroche alors un violent coup de poing sur l'angle de la mâchoire. Il eut un nouveau cri mais cela ne l'ébranla pas plus. Perdant quelque peu le contrôle de moi-même, je me jetais sur lui et me mis consciencieusement en devoir de lui labourer le visage à coup d'ongle. Encore plus déstabiliser par cette attaque plus digne d'une mère lionne que d'un homme, Crabbe lâcha Fenouil pour mieux m'empêcher de le défigurer. Sitôt qu'il l'eut fait, je bondis en arrière et serrais mon chaton tremblant de peur dans mes bras. Toujours collé au plafond, Goyle hurlait comme un possédé alors qu'il était simplement suspendu dans les airs et Crabbe criait presque plus fort que lui en pleurant et en s'écriant à qui voulait l'entendre que je lui avais arraché les yeux. Même pas vrai ! Malheureusement. Il n'avait hérité de mon soudain excès de rage, que de quelques égratignures et bleus à long terme sur sa gueule monstrueuse.

Non mais ça va pas non ! S'écria Zabini qui venait vers moi, tu ne sais pas ce qui t'attend toi !

Tu veux aller le rejoindre ? Lui hurlais-je pour évacuer la tension qui me tenaillait.

Euh Non, non ! Enfin …Flow …ils voulaient juste te faire une petite blague ! Voyons …

Je trouve justement qu'ils en font un peu trop !

Goyle hurlait toujours et Rogue débarqua dans le dortoir.

Qu'est-ce qui ce passe ici ?

Vous avez déjà vu Rogue en pyjama ? Non ? A lors je ne vous le conseille pas !

C'est lui professeur ! Rapporta immédiatement le nouveau chef des Serpentards en me montrant du doigt comme un gamin, il a cloué Greg au plafond ! Sans utiliser sa baguette ! Il est dangereux professeur !

Rogue me jeta un coup d'œil noir de rancœur pour être la cause de son dérangement puis remarqua l'araignée humaine collée au plafond.

Mais … mais …qui a fait ça ?

C'est lui ! C'est lui ! Répéta Zabini surexciter et chez qui la certitude de la vengeance avait remplacé la terreur.

Rogue et moi nous regardâmes et je crois qu'il vit clairement que je n'étais pas le petit mioche intello pour qui il me prenait jusque là. Je crus même apercevoir un soupçon de peur dans le fond de ses yeux noir lorsqu'il mesura la puissance de ma magie.

Flow ! Faites le descendre voyons !

Goyle dégringola du plafond sans crier gare. Heureusement son ami Crabbe amortit sa chute. Il fallut quand même les emmener à l'infirmerie.

Qu'est ce qui vous a pris ? Hurla à son tour Rogue.

Ils voulaient voler mon chat et lui faire du mal !Dis-je mon calme retrouvé puis avec une pointe de colère : ils l'ont avoué eux même ! On ne touche pas à ce qui m'appartient !

Il apparut à Rogue que j'étais dans mon bon droit. Tout le monde nous regardait.

Bon …retournez vous coucher ! J'enlève 20 points à Serpentards pour bagarre et Crabbe et Goyle auront des heures de colles !

Quoi ? S'exclama Zabini qui n'en croyait pas ses oreilles, vous défendez ce fou furieux ?

Je ne le défends pas ! S'écria Rogue en se tournant vers lui, il le fait très bien tout seul ! Et vous aurez 4 heures de colles pour insolence envers votre directeur ! Quant à vous, Flow, suivez-moi : j'ai deux mots à vous dire !

En silence et sous l'œil attentif du professeur tout le monde se recoucha.

ET MAINTENANT JE NE VEUX PLUS RIEN ENTENDRE !

Il éteignit toutes les lumières, resta encore quelques minutes sur le pas de la porte puis la ferma et se tourna vers moi :

Vous êtes complètement inconscient ou quoi ? Cette comédie de ce soir suffirait à vous faire renvoyer à jamais de l'école ! Mais je sais bien que ça ne serre pas à grand chose ! Je vous emmène chez le directeur !

Je ne répondis pas et le suivit en silence. Fenouil s'était accroché à ma chemise de nuit et j'essayais de calmer son petit cœur affolé.

« Lala, c'est fini, tous va bien ! »

Il s'accrochait désespérément a moi et bredouillait des choses incompréhensible a propos de monstre venu le prendre dans son panier. Je me promis de rendre une autre visite à Crabbe et Goyle. Je suivis Rogue dans la tour un peu bancale et la plus haute qui était réservé à Dumbledore. Il me fit attendre quelques minutes dans l'antichambre puis me fit signe d'entrer. Je trouvais Dumbledore en pyjama bleu avec un bonnet de nuit rouge assis dans son lit. Je fus un peu surpris d'être reçu avec une telle simplicité !

Mon jeune ami, commença t il, je m'efforce de vous protéger et de faire en sorte que vous puissiez accomplir votre tache dans les meilleures conditions …

En laissant mon père se faire fouetter à mort par exemple ?

Dumbledore soupira et commença à retirer ses couvertures pour sortir du lit. Je remarquais alors qu'il y en avait un nombre considérable ! Il commença à s'emmêler dedans et Rogue du lui venir en aide pour qu'il puisse enfin s'extirper de son lit.

Vous allez bien ? Lui demandais-je un peu inquiet.

Oui, oui, pas de problème ! Comme je vous le disais monsieur Malfoy…j'essaye de vous protéger…il y a beaucoup de gens qui se demande qui vous êtes…dans les deux camps ! Et moi je n'ai pas que ça à faire mon petit jeune homme ! Fit-il en s'énervant un peu de s'être empêtré dans ses draps.

J'ai haussais les épaules et regardais un peu la pièce ou je me trouvais. Elle était très spacieuse et encombrée d'un tas de bric à brac. On voyait que c'était une pièce qui vivait et qui était sans cesse en mouvement comme son propriétaire. Dumbledore avait pour lui seul un immense lit a baldaquin, de plusieurs places, recouvert de tentures bleues nuit et des draps bleu ciel qui inspiré la nuit étoilée et le matin sans nuage. D'ailleurs il y avait des étoiles et je crus distingué un bout de nuage dans le vas de la couverture ! Je fus tiré de ma contemplation par Dumbledore :

Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais mon autorité se fait quelques peu déclinante … de plus que je ploie sous les problèmes … c'est en espérant me divertir un peu de tous ça, en vous aidant à réunir vos parents, que j'ai accepté de vous aider ! Si vous commencer, excuser moi d'employé ces mots, à foutre la merde : Ca deviendra plus un poids qu'un divertissement !

Oui, oui, je comprends ! dis-je non convaincu mais pour calmer le directeur qui s'énervait et qui, je le voyais bien, était au plus mal …

C'est bien alors, souffla t-il en s'essayant dans un fauteuil un peu plus loin.

Il commença à ses masser les tempes de ses mains ridées et déformées par l'arthrite. Mon cœur se sera dans ma poitrine. Je m'approchais de lui et glissais Fenouil dans ses bras comme a un vieux grand-père Gâteaux.

Oh ! C'est votre petit chat ? Dit-il en caressant Fenouil qui, j'en fus étrangement jaloux, se sentait agréablement bien dans les bras de Dumbledore, vous ne l'aviez pas en arrivant …vous comptez le prendre quand vous repartirez ?

Et bien en faite …je ne vois pas comment …je ne sais même pas si je pourrais repartir un jour …

Severus ? Dit simplement Dumbledore en continuant de jouer avec Fenouil.

Rogue s'approcha de moi et me montra une petite fiole contenant une poudre noire.

Est-ce qu'il s'agit de cet ingrédient là ? Que votre amie a mit dans la potion ?

Oui…peut-être …a vrai dire je n'en sais rien : il s'agissait d'une plante séchée !

Rogue acquiessa et s'éloigna, il prit sur une table particulièrement encombrée de globe terrestre et de pipe de toute sorte, un gros volume relié de cuir noir. Il l'ouvrit et, fronçant les sourcils sous l'effet de la concentration, chercha quelques chose à l'intérieure durant quelque seconde. Je m'approchais de lui. Il s'écarta et me montra une planche d'herbier sur laquelle était dessinée l'étrange touffe d'herbe noire que Nicky avait manipulé la nuit de notre voyage dans le temps.

Voilà, m'écriais-je soudain rayonnant d'espoir, c'est cette plante là qu'elle a prit.

C'est la queue du diable, m'expliqua le professeur de Potion, c'est une plante très rare que nous ne possédions que sous forme de poudre et qui a la particularité d'exaucer les souhaits de la manière la plus inattendue. Mais malheureusement elle est très aléatoire et ne s'accorde pas avec les mêmes ingrédients selon si elle a était cueilli a telle époque ou tel endroit. Elle est donc très peu utilisée : c'est étonnant que vous ayez réussi à en faire quelques … chose par hasard …

Et il me regarda d'un regard tout à fait rogien qui voulait dire : ne jouez pas à ce petit jeu là avec moi, vous n'êtes pas sûr de gagner.

Je vous promets Professeur que je n'avais jamais vu cette plante auparavant et que c'est bien cette stupide Nicky Potter qui l'a mis par erreur dans la potion !

Quoiqu'il en soi, me dit-il, je vous donne ce qui nous reste de cet ingrédient, nous l'avons eut il y a de nombreuse année par un marchant ambulant mais comme nous ne savons pas comment l'utiliser : Elle ne nous est pas nécessaire, vous pouvez la garder !

Et sur ce, il me mit la fiole dans la main et s'éloigna. Dumbledore me tendis Fenouil et je le repris dans mes bras.

A propos, me dit-il, comment avance cette histoire entre vos parents ?

Pas très vite mais assez, je l'espère, pour être consommé à la fin du mois.

Dumbledore toussota et retourna à son lit en marmonnant qu'il faudrait inventer quelques choses pour maitriser les hormones en ébullitions chez des adolescents en général.

Ça éviterait bien des problèmes, ajouta-t-il en se glissant sous les couvertures.

Voilà un petit avant goût de la suite, que je n'ai pas encore écrit désolé, mais j'étais en vacance ! Me revoilà et c'est reparti comme …euh …ben au début ! lol Je tiens à rappeler que je suis une fille, parce qui en encore qui me prenne pour un mec ! C'est Léo qui est macho ! C'est pas moi ! Mais avouer qui a de quoi devenir folle à se prendre tour à tour pour Léo, Hermione et Drago ! Vous aurez bientôt la fin si je finis pas à l 'asile ! Gros bisous a tous est merci à tous ceux qui me laissent des reviews ! Vous êtes vraiment supers !