Chapitre 30 : Opération séduction

Ron m'a demandé d'être ça cavalière ! S'écria Lavande folle de joie en sautillant et en serrant ses petits poings contre elle.

Les autres filles se répandirent en questions :

C'est génial !

Quand est ce qu'il t'a demandé ?

Tout à l'heure, après l'entraînement de Quidditch !

Super !

Moi j'y vais avec Steven Hovercraft ! dit fièrement Parvati

Mais c'est un Poufsoufle !

Euh et alors ? Il est très mignon !

Alors dans ce cas ….

Et toi Hermione ? Tu y vas avec qui ?

Avec Drago.

Quoi ? Il t'a invité ?

Non, il est obligé ! Les préfets en chef y vont en couple !

Oh ! C'est nul !

Mais c'est la tradition Parvati !

Et toi Nicky ? Tu as trouvé quelqu'un pour être ton cavalier au bal ?

Euh … je suppose que je vais demander à Léo…

Ton brun aux yeux bleu est déjà pris ? Lançais-je en m'approchant.

Oui, pourquoi ? Tu voulais l'invité ?

Les autres filles éclatèrent de rire.

Bien sûr ! Je voulais éviter d'être ton bouche trou !

Oh moins, on m'a fait des propositions à moi ! Na !

Ah moi aussi ! Des dizaines de filles me courent après depuis ce matin !

Et c'était vrai en plus. Mais j'amenais Nicky à l'écart du groupe :

Mais je crains qu'on ait quelques chose à redouter de la part des Serpentards alors je ne veux pas d'une nunuche dans les pattes le soir du bal !

Serais-tu en trin d'avouer que tu ne me considères pas comme une Nunuche ?

Si ! Mais j'ai l'habitude que tu me traîne dans les pattes !

Votre attention je vous prie ! S'égosilla Dumbledore, j'ai une annonce importante à faire !

L'ensemble des élèves était réuni dans la grande salle pour le déjeuner de Midi et je m'assis entre Hermione et Nicky en attendant la fin de l'annonce.

Je dois vous rappeler qu'il existe autour de l'école une barrière infranchissable qui ne sera pas levé jusqu'à nouvel ordre ! De plus, dans le but d'assurer la sécurité de L'école et de vous rassurer, un groupe d'auror à été envoyé aujourd'hui par le ministère et devra patrouiller au sein de notre établissement, je vous demanderais de vous plié à leur question de la meilleure grâce possible ! Enfin pour finir, je tiens à vous rappeler une règle essentielle pour le bal qui aura lieu dans quelques jours et cela pour tous le monde … PAS DE BAGUETTES !

En disant cela, son regard se posa sur moi et m'examina longtemps. Parvati, qui était assise en face de moi, se mépris sur la personne visée :

Pourquoi ne veux-t-il pas que je prenne de baguette ? s'offusqua t-elle.

Il a dit pour tout le monde, rectifia Lavande assise à sa droite.

Mais je suis tout le monde !

Ben heureusement que tous le monde n'est pas toi !

Pendant que Parvati essayait de comprendre ce que son amie venait de lui dire, je regagnais ma place à la table des Serpentards. Pansy était une fois de plus en trin de soûler Drago après s'être répandu en larme et en supplications pour qu'il la pardonne de l'avoir dénoncer à son père. Et, certainement résultat de la mauvaise influence de ma mère, il avait eut le malheur d'accepter.

Mais non je ne peux pas venir au bal avec toi !

Oh s'il te plait mon amour ! Je voudrais tellement me faire pardonner !

Tu n'as personne d'autre à enquiquiner ? Demandais-je à la petite garce qui s'était étaler sur la table pour combler le vide que Drago ne cessait pas de faire entre elle et lui, des amis ? De la famille ? Des serpents venimeux ?

Pansy me lança une décharge électrique à l'aide de ses yeux mais elle ne devait pas être très puissante car elle ne me fit aucun effet. C'est seulement à la demande réitéré de l'homme de ses rêves qu'elle consentit à aller voir ailleurs si elle y était.

Passe le bonjour à Crabbe et Goyle de ma part ! Lui criais-je alors qu'elle sortait.

Qu'est ce qui a avec ces deux abrutis ? Me demanda Drago intrigué.

Oh rien …….

Il haussa un sourcil me faisant ainsi comprendre qu'il n'était pas dupe. Des fois j'avais du mal à m'imaginer qu'il était mon père ! Dans le futur j'aurais eut droit à un interrogatoire serré et dans les règles de l'art. Je ne lui racontais pourtant pas la mésaventure de la nuit passée. Je continuais mon repas et finis bientôt par remarquer son petit manège. Il avalait une bouchée de nourriture, la mâchait lentement en fixant le bois éraflé de la table puis il saisissait son verre pour avaler une gorgée d'eau et c'est à ce moment là seulement que ses yeux quittaient le cercle des Serpentards pour se perdre dans le lointain, sur une certaine jeune fille à la table des Griffondors.

Si tu continus comme ça, tu vas passer l'après midi aux chiottes, l'avertis-je.

Mais il ne m'écoutait pas, les pensées perdues dans la crinière ambrée de la préfète qui se levait juste à ce moment là.

Hein ? Tu me disais quelques choses ?

Le temps que je me tourne vers lui, il avait déjà décampé, à la poursuite de son infirmière favorite.

Bonne chance, murmurais-je pour moi-même.

Je finis tranquillement mon repas sous la surveillance haineuse des Serpentards qui n'osaient plus m'approcher puis me rendis, plus par désœuvrement que par dessein, à la bibliothèque. Ah ! Les livres ! Eternel joie ! J'avais appris très tôt à lire et a 6 ans j'empruntais déjà plusieurs livre par mois à la bibliothèque de notre village. Ma mère n'avait jamais était aussi heureuse et mon père me regardait faire avec une sourde résignation. Pourtant les bibliothèques devaient lui rappeler bons souvenir car c'est là que je le trouvais, en compagnie d'Hermione. Ils étaient tous les deux plongés dans une étrange discussion : les yeux dans les yeux, penché l'un vers l'autre et parlant à voix basse. Je l'ai laissé de côté et me mit à errer sans but parmi les étagères. J'étais plongé dans un livre sur les animagus lorsque, je ne sais pas trop comment, les deux adolescents dont il est question depuis le début de cette histoire, arrivèrent près de moi sans me voir. Hermione promenait son regard sur les livres en souriant et en effleurant des doigts les précieux volumes. De temps à autre, elle en saisissait un et le passait à son compagnon qui les glissait sous son bras.

Ne pouvons nous pas être amis Hermione ? Disait-il avec le ton niais d'un amoureux éconduit.

Est-ce qu'un oiseau devient ami avec une fouine ? Demanda Hermione en gloussant et en lui passant un nouvel ouvrage.

Mais je ne suis pas un oiseau ! S'écria Drago en guise de réponse.

Mrs Pince les rappela à l'ordre et Hermione rit encore une fois en voyant Drago imité avec une exactitude bleuffante la vielle bibliothécaire. Je ne lui connaissais pas ce don là ! Il la regarda rire pendant quelques seconde, les yeux étrangement brillant puis demanda, toujours sous le ton de l'humour mais avec, toute fois, un léger tremblement dans la voix :

Quelles sont les chances qu'un mec comme moi et qu'une fille comme toi finissent ensemble ?

Elles sont faibles.

Faible comment ? Une sur cent ?

Je dirais plutôt une sur un million …..

Attend ! Alors tu es en train de me dire que j'ai une chance ?

Hermione passa à une autre étagère en riant. Je levais les yeux au ciel : ça devait être la première fois qu'un garçon la draguai ce qui lui faisait perdre tous ses moyens ! C'est bien connu : si vous voulez qu'une fille vous tombe dans les bras, faites-la rire !

Arrête de dire des bêtises ! Répliqua-t-elle en rougissant.

Pourquoi tu ne me crois jamais quand je te fais comprendre que tu es la fille la plus désirable que j'ai jamais croisé ?

Peut – être pour te l'entendre dire encore une fois …… lui fit-elle avec un sourire espiègle.

Tu es belle Hermione ! Et te regarder est une joie …

Tu m'aimes seulement pour ma prétendue beauté ?

Je ne sais pas ce que pense les autres mais tu n'as pas besoin de ressembler à une gravure de mode pour me plaire : tu es exceptionnel ! Connais-tu ce proverbe arabe ? La beauté est une demi-faveur du ciel, L'intelligence est un don !

Et toi connais tu celui-ci : possédez une beauté simple et pure et vous aurez un peu prés tous ce que dieu à créer de mieux !

Tu vois c'est pour ça que je t'aime : pour ton esprit ! Et celui qui a dit ça, ne t'a jamais rencontré !

Mais qu'est ce que tu veux ? Demanda t elle soudain avec un grand sérieux.

Et ce que j'ai vraiment besoin de te le dire ?

Nouveau regard éloquent entre les deux préfets. Ces temps morts commence à me taper sur les nerfs ! C'est vrai quoi ! Pourquoi ils se posent toutes ces questions ? A quoi ça sert ? Ils ne peuvent pas se rouler une pelle et c'est tous ! Je déteste les histoires à l'eau de rose et je dois avouer que je prends sur moi depuis que tous ça a commencé ! Je vais péter un câble ! Ils veulent qu'on les rattache ensemble ? C'est ça ? Je suis tenté par cette solution de facilité ! Bon sang, je suis censé naître dans 9 mois et 1 semaine MOI ! Mais qu'est ce qu'ils foutent ! S'ils continuent à tergiverser comme ça : ça n'arrivera jamais ! Les voilà qui partent ensemble sans un mot… Je fais quoi moi ? Bon aller je les suis : Nicky commence vraiment à avoir une mauvaise influence sur moi !

Ils s'éloignent et disparaissent au détour d'un couloir. Je me fais patte de velours pour arriver jusqu'à eux sans bruit. Finalement, ce côté félin à du bon …..

Bizarrement nous voilà de retour à l'endroit même où nous les avons dérangés, le premier jour de notre arrivé, en pleine discussion philosophique sur c'est qui qui crient le plus fort des deux ? Une belle engueulade dans les règles de l'art ! Mais cette fois si, point d'agressivité : On est bien loin de tous ça … Hermione tremble un peu mais plus d'une heureuse appréhension que de colère et son visage rayonne malgré elle d'un plaisir anticipé. Les yeux du futur lord Malfoy ne lancent plus d'éclairs mais brillent de désir. Comme c'est pathétique, pensais-je malgré moi. Sa voix se résout à un murmure tandis qu'il écarte une mèche de cheveux imaginaire de la joue de son interlocutrice avec une sensualité tout calculé :

Est-ce que tu me pardonneras un jour ? Tout le mal que j'ai pu te faire ?

Ca dépend …

Ca dépend de quoi ?

De ce que tu feras pour te faire pardonner.

Le beau blond sourit et se penche vers elle.

Enfin on y est ! Me dis-je en jubilant intérieurement. J'en pleurerais presque de joie : c'est enfin finit cette histoire ! Ils sont enfin amoureux de l'un de l'autre ! Plus de haine ! Plus d'injure ! Y vont enfin créer la plus belle chose que la terre n'a jamais porté, c'est à dire MOI ! Je suis le meilleur ! Je suis le meilleur ! Simply the best ! Mais leur lèvre ne se sont pas encore touché qu'un cri de terreur raisonne dans le couloir ! 4 types de Serpentards débarquent à l'autre bout en traînant par les pieds un petit Serdaigle.

Qu'est ce qui se passe ici ? Demande Drago alors que je me tape la tête contre le mur.

Quelques minutes plus tard.

Hermione était parti en courant. Drago resta un moment déboussoler.

Bon qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demandais-je en colère.

Il me regarda sans rien dire. Il réfléchissait. Puis il se retourna et partit d'un pas rapide à la poursuite d'Hermione.

Mais où tu vas ? M'écriais-je.

Je jetais un dernier coup d'œil aux quatre types lamentablement affalé par terre et au groupe d'élève qui c'était assemblé autour de nous. Je partis moi aussi en courant. Je rattrapais Drago devant les appartements des préfets et ils ne répondit pas à mes questions. Il ouvrit le tableau et penétra dans le salon. Il s'arrêta net et je lui fonçais dedans. Puis sans s'excuser, il se dirigea vers la chambre d'Hermione et resta quelques seconde sur le seuil. Je passais la tête dans l'encadrement. Hermione était penché sur son lit en trin de fermer une valise. Ils n'avaient pas l'air de m'avoir remarqué.

Qu'est ce que tu fais ? Demanda le blond.

Je vais mes valises et je retourne à la tour des Griffondors !

En d'autres termes tu t'en vas ?

Pas en d'autres termes ! Ceux-ci sont parfaits !

Mais pourquoi Mia ? Pourquoi ?

Tu m'as embrassé ! On ne peut plus travailler ensemble ! Lui répondit-elle avec colère et impatience ? Je vais demander à Dumbledore de désigner une autre préfète en chef !

Ça n'avait pas l'air de te déranger avant … répliqua Drago en fronçant les sourcils.

Avant quoi ? S'écria Hermione en faisant volte face vers lui, Avant que tune les tabasses ? Je pensais que tu avais changé … Malfoy !

Drago reçu cette utilisation de son nom de famille comme une gifle. Son visage se rembruni mais on voyait dans ses yeux qu'il était blessé. Hermione du le voir mais ne ce laissa pas démonter.

Mais tu es toujours le même, poursuivit-elle, tricheur, manipulateur, violent et vulgaire !

Elle saisit ses bagages le bouscula pour se frayé un passage jusqu'à la porte et quitta les appartements des préfets. Drago entra dans la chambre et regarda autour de lui, un peu égaré. Machinalement, il essuya le sang qui perlé de sa lèvre et il finit par se laisser tomber plus que par s'asseoir sur le lit de l'ancienne préfète. Il se pencha en avant et mis sa tête entre ses mains.

Mais qu'est ce que tu fais ? Rattrape-la !

Non, je me suis …je me suis grillé moi-même : c'est de ma faute tous ça ! Elle a raison … Je suis condamné à rester ce que mon père à fait de moi !

Mais Non ! Ne soit pas fataliste ! Un jour tu seras quelqu'un de bien et de respecté !

Mais pas aujourd'hui….

Si ! Aujourd'hui si tu le veux ! Il te suffit de présenté ta démission à Dumbledore, de t'excuser auprès d'Hermione et de la laisser réfléchir quelques temps ! Quant à ses 4 crétins … ils ne l'ont pas volé va !

Ce n'est pas aussi simple Léo ….

Et alors quoi ! C'est pas toi le grand Drago Malfoy qui marche sur un fil entre le bien et le mal ? Si tu es capable de faire ça, tu peux tourner cette histoire à ton avantage non ?

Pour toute réponse il baissa la tête encore plus bas.

Oh non ! Me mis-je à crier, Tu vas pas me faire ça ? Tu vas pas m'abandonner, laisser tomber ? Mais putain Drago ! Après tout le temps que j'y aie passé, tout le mal que je me suis donné pour vous ……

Je me tu soudain, conscient de m'être quelque peu dévoilé. Mais le jeune homme bond recroquevillé sur le lit était trop abattu pour relevé mes paroles.

Elle était tous ce que j'avais de bien dans ma vie, l'entendis-je murmurer.

Je le fixais quelques secondes, espérant qu'il allait se relever et retourner la voir. Mais rien ne se produisit. Je secouais la tête et avec un geste rageur je quittais la pièce. Je ne m'inquiétais pas de savoir si ses blessures étaient grave et si tout le sang qu'il avait sur lui était le sien ou non. Une bagarre ne laisse pas indèm. Mais c'est pas vrai ! Mais c'est pas ! Vrais ! Qu'est ce que j'ai fait au ciel pour mérité ça ? Bon ok : Beaucoup de chose très mal, mais c'est pas une raison pour s'en prendre à mes parents ! Faut bien que je sois conçu à un moment donné non ? Alors pourquoi ? Retour à la case départ, ne toucher pas 20 000 euros ! Reculez de trois cases en arrière : haine et injures ! J'achète ! Il faut que je me défoule sur quelqu'un : Crable et Goyle sont toujours à l'infirmerie ? Parfait ! On aura pas besoin de les amener pour les soigner cette fois !

Journal de Drago Malfoy.

Le 24 mars 2004

Aujourd'hui j'ai embrassé Hermione Granger. Et elle m'a mordu la petite peste !

Mais si seulement il n'y avait que ça … Pour te faire clair et bref, il y avait aussi ces 4 crétins de Serpentards qui martyrisaient un première année de Serdaigle. Mon sang n'a fait qu'un tour. Ca me rappelait tellement moi ça ! Et ça me donnait envie de vomir en même temps. Alors je leur ais ordonner de le lâcher, ils ont refusaient. Quelques élèves qui passaient par-là se sont arrêter pour voir ce qui ce passé. Alors les Serpentards m'ont insulté pour faire les malins devant les autres et là c'est partit tout seul : Je les ai frappés ! A la fois avec mon poing et avec ma magie. On s'est battu pendant quelques minutes mais il me semble que ça a duré une éternité. J'avais envie de tous les tuer ! Mais c'est surtout moi que j'avais envie de tuer : pour me laver de ma honte d'avoir pu leur ressembler un jour et d'avoir été leur exemple. Finalement on nous a séparé et C'est Hermione qui ma poussait en arrière. Elle m'agrippait par les épaules et m'ordonnait de ma calmer. Et là c'est arrivé. J'ai vu ses yeux brillait de colère et ses joues s'empourpré, elle est si belle quant elle est en colère. Alors j'ai pas pu résister, tu comprends, Je me suis penché vers elle et je l'ai embrassé. Pendant une fraction de seconde elle s'est laisser faire, elle m'a laissé entré dans sa bouche. Et puis elle m'a mordu la lèvre et s'est enfuit en courant. Je ne pensais pas qu'elle le prendrait si mal ! La journée avait pourtant bien commencer ! Pourquoi ? Pourquoi, Elle ne veut plus me voir à présent… Elle dit que je suis toujours resté le même : l'exécrable prétentieux qui emmerdait les autres. Est-ce que c'est vrai ? Je ne sais pas. Je n'en ai pas le sentiment mais e même temps … ma conduite aujourd'hui n'est pas celle de quelqu'un de mature et d'intelligent. J'aurais du les laisser parler, résister à leurs provocations, et leur coller des points en moins ainsi que des heures de colle. J'aurais même pu obtenir un renvoi si j'y avais mis du mien. Mais non ! Il a fallu que mon envie de frapper prenne le dessus et j'ai perdu la seule lumière qui éclairé ma vie …. Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Journal d'Hermione Granger.

Le 24 mars 2004

Aujourd'hui, Il m'a embrassé. Par Merlin c'était si bon, c'était si doux ! Mais il avait sur lui le sang de ses pauvres malheureux.

Il a bien fallu que je le repousse. Comment a t il put redevenir cet être méprisable qui frappait pour un regard de travers ? Qu'est ce que quelques insultes données par une bande d'imbéciles ignare et reconnu ? Et ce que ça valait la peine de se comporter comme il l'a fait ? J'avais vraiment l'impression d'avoir fait un bon d'à peine un mois dans le passé ! C'est yeux reflétaient sa rage quand je l'ai arrêté. Pourquoi a t –il choisit ce moment là pour m'embrasser ? Pourquoi pas quelques minutes auparavant lorsque nous étions seuls dans le couloir ? Je ne désirai rien de plus au monde à ce moment là…J'étais tellement bien, tellement heureuse d'être avec lui, de pouvoir enfin sentir ses lèvres sur les miennes, goûter sa peau et me réchauffer à la chaleur de son corps…Pourquoi il a fallut qu'il se comporte comme ça ? Pourquoi faut-il que les hommes se comportent comme ça ! Je vois Harry et Ron : se sont les mêmes ! Avec …avec Lui, je pensais être avec un gentleman ! C'est vrai ce que disent les filles : j'aime ce genre de garçons ! Et j'aimais mieux lorsqu'il me jetait des regards froids et méprisant que lorsqu'il tapait sur ces types !

Tout est fini, je ne dois plus penser à lui. Je ne lui pardonnerais pas d'avoir fait ça ! Je veux être avec un homme moi ! Pas avec une bête sauvage ! Est-ce que c'est trop demandé ? Oui sûrement.. En plus… il sert plus en sécurité sans moi. Je suis un peu près certaine que ces mecs étaient là pour nous espionner : ce n'est pas normal qu'ils déboulent juste à ce moment là, juste quant …C'est mieux comme ça ! A trop se rapprocher de moi, il pourrait risquer sa vie : j'ai vu de quoi son père et capable …

C'est étrange comme des sentiments contradictoires peuvent habiter un même corps : je le méprise pour sa conduite mais je m'inquiet pour Lui. Je dois te laisser cher journal, voilà Lavande et Parvati qui frappe à ma porte pour me consoler. J'ai déjà pleuré dans les bras de Giny mais je sens que ces deux là vont mieux remuer le couteau dans la plaie. Allons ça ne me fera que du bien non ?