Chapitre 32 : Le bal.
Le soir du bal arriva enfin.
Il y avait dans l'air une sorte d'excitation presque palpable. Le début des réjouissances était fixé à 21 heure et après le repas, chacun était retourné dans son dortoir pour ce préparé. J'enfilais un pantalon et un t-shirt noir ainsi qu'une précieuse veste de costard gris perle qui avait été taillé tous spécialement pour moi à la demande de Dumbledore. Je m'ébouriffais les cheveux avec un peu de gèle et jetais un coup d'œil à mon reflet. Il me rendis mon sourire séducteur. Je n'avais que 11 ans et j'étais bien conscient qu'aucune fille au-dessus de mon age ne me tomberai dans les bras ce soir mais j'étais quand même fière de mon physique et du petit effet qu'il allait produire. Il me revint très vite en mémoires les événements dramatiques qui allaient se produire cette nuit là et je perdis ma bonne humeur. Harry Potter et les autres espéraient encore que les Mangemorts avaient renoncé à leur plan et qu'il ne se produirait certainement rien … mais je savais.
Quelques mèches rebelles retombèrent devant mes yeux gris acier et mon reflet avait à présent la tristesse d'un ange. Je pris ma baguette que j'avais laissée sur le bord du robinet et la glissais dans la poche secrète de ma veste que j'avais cousue. Dumbledore m'avait demandé de la laisser au placard jusqu'à l'heure où les Serpentards étaient censés attaquer mais je savais que cela se produirait bien avant.
Je me faufilais entre les autres garçons qui faisait la queue devant les douches dans l'intention de se faire une nouvelle beauté et remontais les escaliers qui menaient à la tour des Griffondors. En route, je croisais quelques couples et des petits groupes d'élèves qui attendaient impatiemment en gloussant l'heure fatidique du début du bal. Je regardais ma montre et me rendis compte que j'avais encore du temps devant moi avant d'aller chercher Nicky. Je fis un détour par les appartements des préfets en chef qui n'était plus occupé que par Drago. Je le trouvais assis dans un fauteuil devant le feu qui crépitait joyeusement et illuminait son visage. Le reste de la pièce était plongé dans la pénombre. Il portait un costume 3 pièce de velours noir et une chemise de soie blanche des plus élégante. Mais son visage était fermé et avait adopté une mine sévère. C'est cheveux blonds était coiffé de la même manière que les miens et il ne portait pas de cravate, le col de sa chemise s'ouvrant sur un étrange médaillon que j'avais déjà vu à son cou. Enfant il m'avait même promis qu'il me le donnerait un jour. C'était, d'après ce que j'avais compris, un cadeau de sa mère. Une épée en argent serti d'un rubis en forme de cœur et au-dessus de laquelle on pouvait lire une devise en latin qui signifiait la phrase suivante : Par ce signe tu vaincras. Par l'épée de l'amour tu vaincras, mais attention ! C'est quand même une arme ! M'avait dis mon père. Il était complètement avachit dans le fauteuil la cheville droite posée sur son genou gauche et la tête calé dans sa main, tourné vers les flammes. Si la mort a pu être représenté par un être humain je crois que ça a été par lui à ce moment là. Il avait l'attitude impassible de quelqu'un qui attend et se prépare à son destin. Car je crois qu'il pensait qu'il allait périr ce soir là. Mais il était étrangement beau et je n'ai pas honte d'avoué, même si je suis un homme et que de plus je suis son fils, qu'il me fascinait. Comptait-il séduire Hermione de la même façon ? Je m'assis dans le divan derrière lui.
Tu dois toujours aller au bal avec elle ?
Il ne dit rien et je crus qu'il ne répondrait jamais mais il finit par acquiescer d'un geste lent.
Ca va aller ? Demandais-je bêtement.
Nouvelle attente, nouveau geste. Je me renfrognais dans mon divan un peu dégrisé par son manque de communication. Mais j'avais l'habitude. Ma mère était une vraie pipelette et mon père une tombe : un couple parfait ! Il se racla la gorge et pour meubler le silence me demanda d'une voix monotone :
Et toi tu y va avec Nicky ?
Eh bien je dois avouer que je n'y ai pas pensé tous de suite ! J'ai eus beaucoup de demande, j'hésitais avec Christina Aguillera et Monica Belluchi mais je me suis dis que je devrais me faire discret alors j'ai pris Nicky ! Quand penses-tu ?
C'est qui Christina Aguillera ?
Je soupirais, j'avais espéré le faire rire un peu avant le bal mais soit, il intériorisait extraordinairement bien, soit, il était vraiment profondément déprimé.
Je suis ton ami, tu peux tous me dire ! Essayais-je pour le réconforter.
Tu sais, je crois que je ne vais pas rester longtemps à ce bal ! Je déteste les mondanités !
Les mondanités, les mondanités, c'est vite dit ! On est un groupe de jeune alors ça sera loin d'être régler par l'étiquette si tu veux mon avis !
Peut être pas celle de nos parents mais il y a certaines règles à respecter dans ce genre de soirée… et je n'ai pas envie de m'amuser !
Le contraire m'aurait étonné ! C'est peut être l'occasion de récupéré Hermione !
Il eut un étrange ricanement.
Pour ça il faudrait que je tue Voldemort moi-même mais c'est Saint Potter qui doit s'en charger !
Nouveau silence.
J'ai reçu une lettre de mon père aujourd'hui.
Un frisson glacé me parcouru la colonne vertébrale.
Ah bon ? Et qu'est ce qu'il disait ?
Il a eut vent de mes relations « chaleureuses » avec ma collègue, de l'exposé que j'ai fait la semaine dernière et de la petite altercation de la veille.
Et alors ?
Et alors il va venir me chercher demain pour que je passe quelques jours à la maison. Pour me « reposer » et que je « reprenne mes esprits » qu'il a écrit.
Tu t'attends à quoi exactement ?
Dans le meilleur des cas : la mort, dans le pire : lavage de cerveau et quand je reviendrais... je ne serais plus celui qui te parle en ce moment…
Sympa ton père.
Fou je dirais plutôt.
Et il t'a envoyé un hibou juste pour te dire ça ?
Drago se redressa et se réinstalla plus normalement dans le fauteuil. Il se racla la gorge :
Non … il m'annonçait aussi … que … ma mère était morte.
Je restais scotché sur mon fauteuil.
Je suis désolé … qu'est ce qui c'est passé ?
Nouveau raclement de gorge.
Elle … elle s'est pendue …
Je suis vraiment navrée.
Je te passe les détails mais c'est mieux comme ça … je veux dire … pour elle … et pour moi aussi…… Est ce que … est ce que tu pourrais me laisser un peu seul avant le bal s'il te plait ?
Je me levais et commençais à m ' éloigné pour quitter la pièce quand je l'entendis murmurer :
L'incroyable, le valeureux Potter … s'il échoue, je me tuerais….
L'ambiance dans le couloir était bien différente de celle des appartements des préfets. Les plus jeune courraient un peu à droite à gauche en riant et en parlant fort, les plus âgé discutait par couple main dans la main quant à ceux qui n'avaient, pour le moment, pas de cavalière ou de cavalier ils discutaient en bande dans un étrange désordre. L'atmosphère était bruyante et animée.
Lorsque j'arrivais au pied de la tour des Griffondors, je constatais que je n'étais pas le seul blanc bec à attendre. Je me plantais à côté des autres garçons qui me jetèrent un coup d'œil étonné. Heureusement Nicky apparu instantanément à mes cotés et m'entraîna vers la grande salle.
Ouf ! Te voilà enfin ! J'en pouvais plus ! Tu peux même pas imaginer l'effervescence qui a dans le dortoir des filles ! Et chez les gars c'est pas mieux ! C'est de la folie ! Elle sont toutes en train de se préparé comme si elles allaient défiler pour le titre de Miss Angleterre !
Je souris. C'était bien Nicky ça ! Pas coquette pour 2 sous ! D'ailleurs l'unique effort qu'elle avait fait pour ce soir c'était de mettre une jupe et n'on pas un pantalon.
T'aurais quand même pu mettre autre chose que tes chaussures de marches !
Et alors ? Comme si on allait pas marcher ce soir !
On part pas en randonnée !
Et moi je me sens pas à l'aise avec d'autres chaussures ! C'est pas avec des escarpins ou des talons de 2 mètres de haut que je vais pouvoir danser et poursuivre Voldemort !
Je ne t'en demandais pas temps mais tous de même !
J'ai rien d'autre comme chaussures de toute façon ! Tenta t –elle pour se défendre.
Bon viens par-là !
Je l'entraînais dans un coin sombre. On nous jeta quelques regards amusés : on devait penser qu'on cherchait un coin tranquille pour ce bécoter. Rien que l'idée qu'on puisse penser ça me donnait envie de vomir ! Je sortis ma baguette et malgré les protestations de Nicky je transformais ses immondes rangers en une paire de sandale en cuir brun et finement tressé.
L'effet disparaîtra dans 12 heure, l'informais-je en rangeant la baguette.
Tu me prends pour Cendrillon ?
Tu veux vraiment le savoir ?
T'abuse ! J'y ai passé des heures à les astiquer ces chaussures !
Mais enfin Nicky ! On va pas à un bal en rangers voyons ! Si je t'ai pris avec moi c'est pas pour passé pour un bouseux !
Qu'est ce que ta contre les gens de la campagne ?
Mais rien ! Là est pas le problème !
Elle ne savait vraiment pas s'habiller pour les occasions importantes. Comme son père ! J'avais souvent remarqué qu'il n'avait pas un goût prononcer pour la mode et les magasins au plus grand damne de sa femme. Nicky, rouge comme un coquelicot, m'avait demandé quelques conseil pour s'habillé dans la journée. Je lui avais suggéré de s'accordé à ma tenue. Sa jupe était donc gris clair et elle portait un cache cœur de dentelle noire sur un bébardeur blanc. Ce cache cœur était, je crois, le seul élément féminin de sa garde robe. La jupe avait été empruntée à une fille de sa classe.
Ta qu'a me transformé en bimbo tant que tu y es !
Tu sais quoi ! Vaut mieux être seul que mal accompagné alors si t'arrête pas tes salades j'irais demander à une autre fille de..
C'est bon ! J'arrête !
Je soupirais en la regardant de coté. Pourquoi j'avais pas pris quelqu'un d'autre ? Y avait 2, 3 filles très mignonnes et bien habillées, ELLES, qui m'avaient demandé. Mais bon, je m'en foutais ! Ces filles devaient approcher des 22 ans à mon époque : pas besoin de s'embarrasser ! C'est pas que j'avais des chances avec Nicky mais elle … mais qu'est ce que je raconte, Enfin bref passons !
Je l'entraînais à nouveau vers la grande salle. Tout le monde était agroupé devant et on n'attendait plus que les portes s'ouvre. Le vacarme était insoutenable. A 21 h pile, les immenses portes de chênes s'ouvrirent et un flot incontrôlable d'élèves envahi la grande salle qui était plus que superbe. Les bougies qui éclairaient d'habitude le plafond avait été remplacé par des lampes discos, sûrement à la demande de Dumbledore qui semblait avoir une passion pour les années 60, qui projeté leurs éclats dans toute la pièce. Des tables rondes recouvertes de nappes aux couleurs et aux blasons des différentes maisons de Poudlard et des sièges confortables avaient été installées partout autour de la piste de danse qui se dressait au milieu de la longue salle et un orchestre se préparait à jouer sur l'estrade habituellement réservée à la table des professeurs. On avait pendu au mur tous les tableaux du château comme pour les inviter à la fête. Une espèce de parfum flottait dans l'air et tout le monde s'exclamait sur la beauté de la salle. Je levais les yeux au ciel, nullement impressionné. Nicky m'entraina sans crier gare vers une table en bord de piste et décida d'y établir sa base militaire. Dès qu'elle aperçut Harry, Giny et les autres elle fit de grand geste qui me remplit de honte pour les enjoindre à venir s'asseoir avec nous. Ce qu'ils firent les malheureux, bien content de trouver une place alors que les meilleurs étaient déjà prise. Ron était accompagné de Lavande et Harry avait bien sur finie par inviter Giny ! Tout le monde s'attendait à le voir au bras de sa fiancée mystère où qu'il profite de la soirée pour la présenté. Giny était rayonnante de joie et ne lâchait plus le bras de son cavalier qui avait bien du mal à bouger avec elle accroché.
Hermione n'est pas là ? Demandais-je un peu surpris.
Nan y a un stupide protocole qui exige que tous les responsables : Des préfets au directeurs, soit annoncer avant d'entré par la grande porte !
Mais c'est stupide !
Oh c'est tellement romanesque ! S'écria Lavande, j'aimerais tellement moi aussi entré par la grande porte ! Pourquoi, en tant que capitaine de l'équipe de Quidditch des Griffondors, mon Ron d'Amour, tu ne rentre pas comme ça ?
Voyons Lavande ! Ce n'est pas un rôle très important et puis je n'aimerais pas du tous ça !
La jeune fille parut déçu de cette réponse mais n'ajouta rien. J'observais le reste de la salle : tout le monde s'était mis sur son 31. Les Serpentards avaient-il renoncé à leur plan ou jouaient-il la carte du camouflage en venant avec leur costard du dimanche à 300 galions le boutons de chemise ? Harry et Ron ne dérogeaient pas à la règles et je ne regarderais plus jamais leur compagne de la même façon.
Un gros moine fantôme réclama le silence et commença par annoncer les autres fantômes qui ravis étaient acclamé par les élèves, vint ensuite les préfets des différentes maisons, puis Rusards le concierge qui tirait toujours une gueule de 6 pieds de long. J'eus une petite pensée pour Fenouil que j'avais laissé avec le courageux Pattenrond plus qu'énervé par son vigoureux et jeune compagnon.
Lion, me fit une petite voix dans ma tête, vais bien !
J'ignorais que tu pouvais me parler à une telle distance ! Répondis-je en essayant de me concentrer.
J'espère que ta petite soirée va vite se terminer sinon je vais le bouffer ! M'assura la voix grave du chat d'Hermione.
Je mis ma main devant la bouche pour cacher mon sourire en imaginant le gros matou jouer les nounous. On annonça les deux premiers préfets en chef qui avait été nommé au début de l'année. Puis ce fut le tour de Drago et Hermione. Celle ci avait revêtu la tenue achetée avec la participation de ses copines. Elle tenait le bras de son collègue mais cherchait visiblement à s'en éloigner le plus possible. Drago était un homme du grand monde élevé dans le luxe et les réceptions et se déplaçait, par conséquent, avec élégance et distinction. Hermione, elle, semblait un peu étonné par tant de faste et vulnérable parmi tous ses honneurs. Un couple bien assortit en faite. Ils semblaient tous les deux empreint d'une tristesse qui dénotait sérieusement de l'ambiance de la salle et leur donnait une grâce toute particulière. Je me dis qu'ils devaient débarquer d'un autre monde. Ils avaient tous les deux les yeux baissés et se séparèrent très vite des que l'on commença à annoncer les professeurs. Hermione nous rejoignit.
Mais ma chérie ! Pourquoi tu n'as pas mis la superbe robe rouge que tu avais acheté l'autre jour ?
Je … je sais pas, dit-elle un peu tremblante, je l'ai mise et …et quand je me suis regardé dans la glace j'ai trouvé qu'elle ne m'allait pas du tous !
Mais tu étais ravissante dedans !
Je t'en pris j'avais l'air …d'une péripatéticienne !
Harry gloussa et Ron demanda sottement ce que c'était cet oiseau là.
Je ne trouve pas moi, dit alors Giny.
Si, si, assura la préfète, pis j'avais envie d'être à l'aise, de me sentir bien dans ma peau ce soir !
Personne n'eut à répondre à ça. Dans un grand silence on finit par annoncer Dumbledore, le grand Schtroumph. Entièrement vêtu d'un costume bleu doré d'étoile, il monta sur l'estrade de l'orchestre et nous fit un petit discours puis nous enjoignit à la fête. Il frappa dans ces mains et fit ainsi apparaître sur toutes les tables, des biscuits et des sodas. La grande salle fut plongé dans une semi-pénombre d'abord orangée mais qui changé toutes les minutes pour faire toutes les couleurs vives de l'arc-en-ciel. Les reflets des boules discos animaient la grande salle dans un mouvement incessant. L'orchestre entama un morceau de musique. Une chanteuse dont je trouvais l'air passablement shouté se mit à prononcer quelques paroles roque que l'on du prendre pour un chant car plusieurs couples arrivèrent presque immédiatement sur la piste de danse.
Au cours de la soirée, les élèves se décoincèrent un peu plus et les professeurs carrément plus. On vit à un moment donné Rogue entraîner Mac Gonagal dans un rock an roll effréné et Dumbledore tenté d'interprété une danse russe des plus acrobatique mais quelques professeurs le relevèrent lorsqu'il faillit s'évanouir d'épuisement sur la piste. La grosse dame voulu faire goûter les charmes d'un bel opéra à l'ensemble des participants la diplomatie d'un portrait du professeur Lupin la convainquis d'épargné sa magnifique voix. Les fantômes s'en donnaient à cœur joie sur tout Sir Nicolas qui faisait des démonstrations de danses populaires et qui continua sur l'estrade quand il fit virer de la piste par ses amis.
A mon époque on savait s'amuser ! Lança-t-il en s'envolant
Un bar, près de la porte, avait était installé et l'alcool n'était autorisé qu'au 7 ème année. Pourtant la plus par des élèves, de tous les ages confondus, était déjà plus ou moins soul à partir de 23 h Je tentais de garder l'esprit ouvert et ne buvais qu'a petites gorgées espacées la vodka citron que m'avait laissé Ron avant de partir en courant vers les toilettes. Nicky s'amusait comme une folle sur la piste, encadré par un asiatique avec des lunettes et son brun aux yeux bleu. Mon cœur c'était enflammé quand je l'avais reconnu mais que faire ? J'avais horreur de cette musique trop forte et me trémousser comme un possédé sur la piste ne m'intéresser pas le moins du monde.
Harry et Giny l'accompagnaient. Lavande était au bar et Ron aux toilettes. Il ne restait plus que moi et Hermione assis, un peu seul, parmi les tables. Elle avait les yeux dans le vague. Je lui passais mon verre en lui disant de s'amuser un peu et à ma grande surprise elle l'avala d'une traite, non sans l'avoir préalablement examiné pendant quelques secondes. Puis elle se leva, un peu chancelante et alla chercher Parvati, assise à une table et entouré de garçon, pour aller danser. Elle parut heureuse de voir son amie disposée à faire la fête et laissa en plan sa cour d'amoureux. Me retrouvant seul, je décidais d'aller voir Drago. Je le trouvais dans le coin opposé de la salle et dans la même position que celle où je l'avais trouvé quelques heures plus tôt. Je m'installais dans un siège à côté de lui. Je vis qu'il avait remarqué Hermione sautillant plus que dansant sur la piste et ses yeux s'écarquillèrent un peu.
Elle a avalé ma vodka d'un trait ! Lui hurlais-je pour qu'il m'entende.
Je veux bien te croire ! Me répondit-il en hurlant de même.
La table de Drago était à 2 mètres de la masse de gens qui étaient sur la piste, car le périmètre de la piste en questions avait été dépassé depuis longtemps. Zabini arriva en se trémoussant à notre hauteur. Il avait l'air d'avoir sérieusement trop bu mais il se peut qu'il était en train de jouer la comédie. Enfin il était tellement soul qu'il vint parler à Drago :
Tu danse pas ?
J'aime pas danser !
Oh ! Fait pas ta chochotte ! Invite la ta Hermione ! On sait bien que tu la kiff !
J'aime pas danser, je te dis !
Oh aller ! Faut parfois se faire violence dans la vie mon vieux !
Y a assez de violence comme ça dans le monde ! Pas la peine d'en rajouter !
Blaise s'éloigna en haussant les épaules l'air bougon.
Tien c'est blizzard, criais-je de nouveau à mon voisin, Pansy n'est pas avec toi ?
Je lui ai foutu une gifle au début de la soirée quand elle a voulu me rouler une pelle, m'informa – t -il, elle m'a laissé tranquille !
Ah bon !
Je crois que je vais retourner dans ma chambre !
T'es sur ? Tu veux pas rester encore un peu ?
Non ! Je suis fatigué !
Ah bon ! Dis-je en sentant le désespoir me gagné, c'est quoi qui a dans ton verre ?
Un whisky coca !
Je peux te le prendre ?
Il acquieça et s'éloigna en direction des portes. Je pris le verre encore plein et en avalé la moitié d'un coup. Puis j'attendis que l'alcool fasse son boulot. Mais je ne sentis aucun changement à par le faite que j'étais encore plus déprimé qu'auparavant. C'est comme ça que je découvrit que j'avais le vin triste comme on dit. Je ne touchais plus au verre de la soirée malgré la douloureuse tentation que sa vue m'imposait et j'étais encore passablement soul lorsque Nicky m'entraîna vers le centre de la salle pour un slow. En tous cas, je devais être encore ivre parce que sinon je n'aurais jamais accepté ! La musique était plus douce et plus lente et les lumières de la salle étaient devenues bleues. Je la serrais doucement contre moi et elle glissa une main dans mes cheveux. Qu'est ce que c'était ces familiarités ? On avait pas gardé les cochons ensemble que je sache ? Mais je n'eus pas le courage de protester. Surtout quand je vis l'autre gars défaillir en nous apercevant. Dans un sursaut de sadisme, j'étreignis ma compagne un peu plus et je le vis partir désespérer en direction du bar.
Tu sais Léo, ce que je voudrais que tu fasses pour t'avoir aidé …
Pas maintenant Nicky, ce n'est pas fini …
Euh c'est moi ou tu as bu là ?
C'est bien possible …
C'est bien possible ! C'est bien possible ! Ne dis pas qu'une chose est bien possible quand il est impossible qu'elle soit autrement !
Quoi ? J'ai rien compris !
C'est rien ! Retourne t'asseoir ! Je vais trouver quelqu'un d'autre …
Nan ! Nan ! Reste avec moi !
Je rêve ou tu viens de me supplier de rester dansé avec toi ?
Tu me connais si bien, dis-je en riant malgré moi, tu sais que je t'aime ma petite Nicky ? Je crois que s'il t'arrivait malheur … et ben … et ben j'aurais vraiment mal au cœur !
Euh t'inquiet pas ! Il m'arrivera rien ! Et si on retournait s'asseoir ? Hein ? Le temps que tu désoules …
Elle m'emmena comme un enfant jusqu'à notre table et me fit avaler une dizaine de gâteau, pour faire passer l'alcool qu'elle disait. Harry arriva avec un wisky coca et s'assit avec nous.
Oh merde ! Je suis complètement arraché moi ? Murmurais-je en prenant mon crane dans mes paumes.
Qu'est ce que tu as bu ? Me demanda Harry.
La moitié de ça ! Répondis-je en montrant son verre.
Il émit un sifflement admiratif. Nicky leva les yeux au ciel. Je nu pas le temps de me remettre car au même instant toutes les vitres de la salle volèrent en éclat.
Quel torture hein ? lol
