Chapitre 35 : La grotte du Puits
Il faisait vraiment froid dans cet escalier humide. Descendre paraît toujours plus rapide que monter. C'est pour ça que je suppose que c'est seulement au bout de quelques minutes que je débouchais dans la salle du puits. Voici le tableau qui s'offrit à mes yeux.
Cette salle n'en mérité pas vraiment le nom, il s'agissait plutôt d'une grotte. La pierre des marches était de plus en plus grossièrement taillé et le plafond de cette excavation était décoré de stalactites des plus intéressantes. Je supposais que nous étions bien en dessous des fondations de Poudlard. La pièce avait un peu près une forme triangulaire dont le passage débouché sur un des sommets. Elle était éclairé par de nombreuses torches accroché sur les parois. Ce que l'on appelait le puits se trouvait au centre de ce triangle. Il s'agissait plutôt d'un large trou creusé dans le sol et entouré de gros cailloux. Une espèce d'attraction m'attirait vers ce puits. Derrière lui se tenait Voldemort. C'était bien l'homme encapuchonné. Il avait rejeté celle ci sur ses épaules et baissait son visage, ressemblant à un serpent vers le fond du trou comme si c'était lui qui le creusé par la simple force de son regard. Un peu plus loin sur la droite se tenait Lucius Malfoy, observant son maître avec attention. Derrière lui, on avait fait se mettre à genoux les deux Griffondors. Ron me sembla salement amoché. Etais-ce la conséquence de sa découverte par les kidnappeurs ou d'un atterrissage mal géré des pattes du dragon ? A côté de lui, les mains attaché dans le dos, Harry semblait très tendu et nerveux. Deux Mangemorts dont un était le père de Crable, les encadraient. L'autre me sembla beaucoup plus jeune, un adulte à peine sortit de l'adolescence et qui devait se demander ce que, finalement, il faisait là. A la gauche du Seigneur des ténèbres se trouvé Dumbledore, fièrement debout même s'il était attaché comme un saucisson. Il était quant à lui gardé par un mangemort à la barbe courte et noire et l'air très peu amical. Il ne manquait pas quelqu'un ?
Nous avons de la visite, cria mon professeur en me bloquant le passage derrière moi.
Tout le monde nous regarda.
Euh… Salut ça va ?
Voldemort se replongea dans la contemplation du puits en faisant un petit signe de la main à son bras droit de s'occuper de cette affaire.
Qui es-tu toi à la fin ? Me demanda l'homme aux cheveux long d'une voie grondante.
Et bien j'hésite entre Dieu ou votre pire cauchemar … répondis-je avec un air des plus sérieux.
C'est votre petit-fils, Lucius ! Rectifia mon professeur.
Mais vous débloquez ou quoi Sanders ?
Je dis la vérité !
Mais bien sûr !
Vous êtes un impérissable crétin !
Et vous une imbécile des plus désagréable !
Espèce de Connard !
Vous voyez comme elle me parle ? Se plaignit Lord Malfoy en se tournant vers Voldemort.
Celui-ci les regardait du coin de l'œil avec une expression plus qu'énervée :
C'est pas bientôt fini oui ? Fit-il d'une voix grave.
C'est lui qui a commencé ! Se défendit Sanders rageusement.
Permettez-moi de vous dire mon seigneur, argumenta Lucius, que celle que vous allez épouser est une indécrottable mégère qui ne vous mérite pas et …
Salaud ! Hurla Sanders dans mon dos.
Voldemort leva les yeux au ciel et se replongea dans sa contemplation du trou.
J'hallucine ! On dirait des gosses ! Ne pus-je m'empêche de remarquer.
La jeune femme m'assena un violent coup sur le crâne.
Mais je vous interdis de frapper mon petit-fils ! S'écria Lucius.
Ah ! Parce que maintenant il est votre petit-fils ? Se moqua Sanders.
Bien sûr ! Vous croyez que je ne reconnais pas les liens du sang ? Répondit-il orgueilleusement en se dirigeant vers nous.
Il est bien fait, il a toutes les caractéristiques physiques les plus purs, il est intelligent, il n'a peur de rien, il est à Serpentard, il est fier et en plus il est sadique ! Je suppose que vous ignorez ce qu'il a fait à deux de ses camarades ? Pff bien sûr ! C'est un Malfoy ! Déclara-t-il fièrement comme si j'étais son propre fils en posant une main sur mon épaule et en jetant un regard méprisant à la femme en noire.
Celle ci le lui retourna en secouant la tête.
Pauvre fou !
Vous voulez que je vous fasse jeter aux oubliettes ? Eclata-il.
Pour toute réponse elle s'éloigna en direction de Dumbledore.
Lucius l'ignora alors superbement et se tourna vers moi. J'avais l'impression de rêvé : je m'attendais à trouver mes amis morts, à assister à la victoire incontestée et éclatante du mal, à être découpé en tranche par l'un des plus puissants magiciens de Grande Bretagne et à périr dans les pires souffrances. Mais au lieu de ça, j'assistais à une dispute puérile entre les deux favoris d'un type qui passait pour le moment son temps à regarder au fond d'un trou. Sans compter que l'un des deux bras droit puérils en question me prenait sous son aile pour m'éviter les ennuis et me réclamait presque comme son héritier spirituel. Bon ok, restons calme, Gagnons du temps en attendant que les deux autres là haut aient finit leur petite affaire et qu'ils viennent essayer de nous tirer de là.
Alors comme ça tu es le fils de mon fils ? Me demanda le lord les larmes aux yeux, je sais pas pourquoi mais je le sentais ! J'ai toujours eut le bon pour ce genre de chose ! On a enfin a sadique dans la famille !
Euh oui … vous deviez vous sentir un peu seul ? Non ?
Il m'entraîna vers le reste du groupe.
Oh oui ! Je commençais à désespéré avec ton père : ce garçon là est trop gentil ! Il ne sait pas ce qu'il veut ! Et pis en plus, il s'est pris d'affection pour ces pouilleux de Griffondors, dit-il en désignant d'un geste vague Ron et Harry, D'ailleurs dit moi qui est ta mère ? Ce doit être quelqu'un de sang très pur pour avoir donner à mon fils un aussi beau garçon que toi ?
Il s'arrêta soudain comme frapper d'une révélation. Je m'inquiétais. Est-ce qu'il allait enfin se demander ce que je foutais là ? Pourquoi et comment ? Allait-il se rendre compte que je n'étais pas de son camp mais venu pour le faire emprisonner ? Savait-il que Drago était juste au-dessus de nous, à faire des choses peu catholiques avec une femme que Lucius comptait comme une pestiférée dont il fallait débarrasser la terre ? Allez-t-il se venger de la trahison de son fils sur moi ? Avait-il comprit le but de mon plan ? Il s'agenouilla religieusement devant moi en me tenant par les épaules. Je ne pouvais pas lui échapper, j'étais pris au piège. Il plongea son regard inquisiteur dans le mien. Je sentis mes entrailles se glacée d'effroi.
Dis-moi, C'est Pansy Parkinson ?
Je mis quelques seconde à comprendre le sens de sa question. Je ne pus m'empêcher d'affiché le dégoût que m'inspirais une telle idée :
Quoi ! Non mais ça va pas !
Mais qui ? Qui alors ? Dit-il étonnée en me lâchant et en s'éloignant de quelques pas, qui ? Sa famille est une des lignées les plus pures de sorciers ! Puissant et respecté de génération en génération ! Comme la notre !
Ca nous a mieux réussi qu'à eux ! Dis-je un peu rassurer en voyant mes craintes non fondées.
Mon grand-père se mit à ricaner :
Ah ah ! Ah ça oui !
Puis reprenant soudain une mine tourmentée :
Mais qui ?
Hermione Granger, lâcha Sanders.
Tais-toi ! Abrutis répugnante ! S'écria Lucius en la désignant d'un doigt accusateur.
Vous n'avez qu'à lui demander ! Souffla la fiancée de Voldemort en me désignant de la tête.
Le lord se tourna vers moi d'un air suppliant, me réclamant un démenti.
C'est vrai ! Dis-je en haussant les épaules.
NON ! Lâcha –t-il en s'écroulant par terre.
Je jetais un coup d'œil à Harry et Ron. Ce denier me fit un geste insinuant que mon grand-père était complètement timbré et je lui répondis par l'affirmative. Pendant que Lucius se lamentait par terre je m'approchais lentement du puits et jetais un coup d'œil dans le fond. Je ne pu détacher mon regard de ce que je vis. C'était indescriptible et pourtant c'était magnifique. Le fleuve de magie était juste là, s'écoulant lentement et rapidement dans le puits. C'était de la magie pure et c'était …. Incroyable. Une sorte d'attirance comme un appelle se dégagé de lui. C'était un sentiment plein et entier, à la foi infini et inconnu. Je me sentis soudain partir par petit bout dans le fleuve. C'était comme si il volait ma vie, mon âme et mon essence. Mais c'était tellement bon ! J'étais près à me lancer quand …
Ou sont-ils ? Hurla Lucius tout a coup en bondissant sur ses jambes et en regardant en tous sens.
Il se dirigea vers moi et se mit à me secouer comme un prunier. Je détaché mon esprit du fleuve de Magie. C'était tellement agréable ! J'avais envie d'y retourné ! Mais Rogue avait dit qu'il était dangereux et je comprenais à présent pourquoi : on risquait de s'y perdre et de jamais en revenir. Je m'éloignait du trou en me demandant comment Voldemort réussissait à garder le contrôle de soi. C'était vraiment un sorcier très puissant.
La haut, répondit Sanders en désignant du doigt le plafond en stalactites.
Quoi ? Mon fils ? Mon tout petit et innocent Drago ? En trin de succomber aux ardeurs de cette chienne !
Eh ! C'est ma mère quand même ! Protestais-je.
Il faut que je fasse quelques chose, murmura-t-il en se mettant à tourner dans la pièce, il faut que je fasse quelques chose ! Il faut que je fasse quelques choses ! Il faut que je les en empêche !
Et il s'élança vers l'escalier. Ou Lala ! Non ! Pensais-je.
Euh mais non mais non ! Du calme Papy !
Il s'arrêta net et me regarda en peu surpris. Il repris un peu ses esprits.
Papy ? Et le respect des ancêtres alors ?
Oh moi ! A part mes parents, faut pas trop m'en demander !
Bon bon d'accord, dit-il en revenant vers moi d'un pas résolu, ce qui est fait est fait ! Il va m'entendre ce garnement ! Après tous ce que j'ai fait pour lui ! Et lui il me remercie comment ? Il va voir ! Ils vont voir tous les deux ! Elle, je vais lui arracher le cœur ! Et lui je vais lui donner quelques coup de fouet pour lui apprendre à ne pas coucher avec la vermine ! C'est vrai quoi il pourrait attraper des maladies ! Ils sont tellement sales ses gens là ! On ne sait pas où il traîne et puis ils couchent avec tous ce qui bouge ! De vrai bête en chaleur ! D'ailleurs c'est ce qu'ils sont !
Le feu me montait aux joues. Comment osait-il parler de ma mère comme ça ? Sanders semblait bien s'amuser à en croire la mine réjouit qu'elle avait lorsqu'elle se tournait vers moi.
Vous savez, dis-je du ton le plus dégagé que je pus, ce n'est pas de la faute de Drago s'il a couché avec elle, c'est le professeur Sanders qui lui a jeté un sort pour qu'il le fasse.
Sans répondre, Lucius se tourna vers la coupable que je venais de lui servir sur un plateau. Ses yeux gris lançaient des éclairs et sa rage n'avait apparemment plus de limite.
Comment avez-vous osé ? Dit-il d'une voix tremblante de colère.
Sans prévenir, il sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur la pauvre Sanders qui n'eut pas le temps de réclamer la protection de son fiancé.
Avada Ke …
Oups me dis-je, et Tryn ? Je sortis ma baguette et le devançais :
Stupéfix !
Un éclair de lumière rouge la toucha de plein fouet et elle s'immobilisa net, les yeux grand ouvert. Puis incompréhensiblement, elle s'écroula sur le sol. J'y avais peut-être été un peu fort ? . Voldemort releva la tête et parut prendre à nouveau conscience de ce qui se passait autour de lui. Lucius toujours le bras tendu et en garde comme un escrimeur resta dans cette position, perplexe, durant quelques secondes puis set tourna vers moi, me réclamant une explication du regard.
