Héhé …… vous avez eut peur hein ? Non ! Ne pleurez pas mes chères admiratrices ! et admirateurs ( peut-être je n'est rien contre tant que je suis adulé ) ! Je ne suis pas mort ! Et mon histoire n'est pas finie …….
Léo Malfoy .
Chapitre 37 :La renaissance du serpent.
Noir total. Froid. Déchirure. La douleur était insupportable. Elle parcourait tous mon corps. Mon âme était en miette. J'avais terriblement froid ! Qui m'avait transporté au pôle Nord ? Ca me faisait mal dans ma tête. J'avais l'impression d'avoir la chaire à vif. Je n'avais plus conscience d'être moi. Seul un mal sans nom m'habitait. Il n'y avait plus de passé, plus de future et le présent n'était que souffrance. C'était à devenir fou. J'étais perdu et je me mis à pleurer.
….
J'avais trop mal, j'en avais assez, je ne voulais plus souffrir. Je n'étais plus ce Léo Malfoy fière et orgueilleux, mais un misérable petit garçon qui avait horriblement mal dans son corps et dans son esprit. Les sons franchissaient ma gorge sèche avec difficulté. Chaque sensation était une pointe acéré planté dans mon cerveau et dans mon corps. Mes yeux me brûlaient.
……………..aaaahhhhhhhh…………………
J'avais du mal a respiré. J'allais m'étrangler. Pourquoi il faisait aussi froid ? Ou est ce que j'étais ? Qu'est ce que j'avais fait de mal pour qu'on me punisse comme ça ? J'étais seul. On m'avait abandonnée. Pourquoi ? Je ne méritais pas ça ! J'étais seul à en crever. J'avais trop mal. Je voulais en finir.
Chut ……
Maman ! Me mis-je à crier bien que ma gorge me brûlait atrocement.
Je sentis quelques chose me soulever et une chaleur feutrée s'étendre contre moi. Je m'agrippais à la chose. Ce simple geste enfonça des couteaux dans ma chaire, la douleur, aussi insupportable que l'enfer lui-même, m'arracha une plainte et une nouvelle crise de sanglot.
Je suis là …. Je suis là mon chéri, répondit Hermione doucement en me serrant contre elle.
J'étais soulagé. Je n'étais plus tout seul. Maman était là. Je tentais de la serrer plus fort mais mes membres brisés m'élancés constamment sans une seconde de répits. Je continuais de pleurer mais c'était des larmes de joie : on ne m'avais pas laisser tombé. Une main tiède caressa mon visage et essuya mes larmes.
Chut ! Je suis là, Léo ….
Elle se mit à me bercer avec une infinie douceur. Au travers du voile de ma folie, je ne distingué plus rien. La fièvre devait me faire délirer.
Je …je suis désolé Maman ! Murmurais-je laborieusement car j'avais mal à chaque goulée d'air que j'aspirais, je suis désolé …je voulais pas faire de mal !….Je voulais pas que tu me punisses, je suis désolée !
C'est pas grave mon trésor, Maman t'a pardonné … chut …. Calme –toi.
Elle m'attira un peu plus contre elle et la chaleur de son corps sécha mes sanglots et me réchaufa. Elle continua à me parler et a m'apaiser. Je crois que nous restâmes des heures comme ça. Peu à peu la douleur s'atténua, me rendant la raison. Je repris conscience de mon moi présent et plus de celui de petit garçon qui soufrait et chercher désespérément le pardon de sa mère.
Au bout d'un moment j'eus assez de courage pour tenter de bouger. C'est avec soulagement que je constatais que je ne soufrais plus. J'étais seulement envahi d'une grande fatigue. Je levais une main et touchais mon visage tout poisseux de sueur et de larmes à demi séché. Un bruit résonna dans les couloirs de mon esprit, vide de toutes pensées. J'ouvris les yeux avec difficulté : mes paupières étaient collées. La faible lumière des torches m'aveugla mais je tentais bravement de soutenir leur assaut. J'avais l'impression d'être un nouveau-né. De revenir à la vie. Et c'était bien ça, car j'avais été touché par la mort. Hermione se pencha au-dessus de moi.
Ca va ? Me demanda-t-elle anxieusement.
Je secouais la tête mais restais allongé contre elle. J'entendis de nouveau le bruit. Je baissais les yeux et aperçu une masse sombre en mouvement non loin de moi. A plus y prêté attention et à la faible lumière des dernières torches je me rendis compte qu'il s'agissait de Ron et Drago penchés au-dessus de Harry. Hermione me serra plus fort.
Il est mort ? Réussis-je à articuler, étonné.
Non … mais on arrive pas à le réveiller, me répondit-elle à voix basse.
Ron tapotait frénétiquement la joue de son ami avec un regard inquiet de chien battu. De l'autre côté du corps, Drago tenait le poignet du survivant pour surveiller son poul et regardait Ron faire, légèrement exaspéré. Harry était allongé par terre, totalement inanimé et aussi pâle qu'un cadavre. Mais à voir les efforts de ceux qui l'entourait, se n'en était pas encore un. Ses cheveux autrefois noir avaient pris la teinte gris poivre que je lui connaissait bien dans mon présent. Le rouquin commençait à devenir plus nerveux, plus paniqué et répétait inlassablement :
C'est pas normal, c'est pas normal … aller Harry réveille toi !
Bientôt le jeune homme blond à ses côtés, énervé, n'y tint plus : il poussa le rouquin et enjamba Harry. Il leva son bras droit bien haut puis le redescendit rapidement, lui assenant par là une claque magistrale qui eut son petit effet.
Harry se redressa d'un seul coup en hurlant.
Tout le monde sursauta de surprise et de peur car la pièce était jusqu' à maintenant plongée dans un silence quasi religieux. Le grand Harry Potter regarda Drago, qui était assis sur lui, comme s'il débarquait de la planète mars et retomba sur le sol. Son ami roux revins à la charge et le secoua de toutes ses forces, lui ordonnant de lui parler, de revenir à la réalité. Le garçon brun se laissa ainsi bercer pendant quelques instant puis ce qui ressemblait au mot : Arrêtes, sortit de sa bouche. Finalement au bout d'un moment ils se mirent à échanger quelques phrases. Drago choisit alors de s'éloigner, les laissant à leur retrouvailles et erra dans la grotte, évitant soigneusement de regarder dans ma direction. Je me demandais pourquoi et comment j'avais mérité ce traitement de faveur puis Hermione bougea, me rappelant sa présence et je compris : les choses n'avait pas encore était mises au claire avec la miss de ses rêves . Il aurait pu, au moins me demander comment j'allait non ? Quel ingratitude !
Le suivant des yeux je vis dans un des angles de la grotte les deux mangemorts survivants, le gardien de Dumbledore et le jeune, solidement ligotés et bâillonnés. Plus loin reposait le cadavre de Lucius, le visage recouvert d'un chiffon blanc. Dans le fond de la grotte, Sander était toujours stupéfixée. Puis venait le puits. J'eus un mouvement de recule : Une obscène main de squelette, toute décharnée, en sortait comme un zombie sort de la tombe. Elle était tendu vers un point invisible cherchant à s'agripper à quelque chose comme pour échapper à son destin. Cette vison d'outre tombe me glaça le sang. Hermione, toujours très scientifique, cru bon de m'informer de ce que c'était dans le but de me rassurer:
Ce n'est rien : c'est le squelette de Voldemort. Peu après qu'il t'ai toucher avec le sort, Harry et les autres l'on fait basculer dans le puits. C'était incroyable : la magie pure est soudain devenue comme vivante et à commencer à le recouvrir ! Il s'est débattu , a hurlé, a essayé de ressortir du puits mais plus il paniquait, plus la magie s'emparait de lui ! Elle a commencé à le ronger et a dévoré sa peau. C'était …. C'était vraiment terrifiant !
Et Harry ? Demandais-je en désignant le jeune homme gris ( si l'on peut dire ça comme cela ) du doigt.
Oh ! Euh … Voldemort s'est accroché à lui quand il a commencé à disparaître. Heureusement qu'il a réussi à résister à l'attraction que la magie exerce sur l'esprit… le directeur dit que la magie pure, sous cette forme, n'est pas dangereuse si l'on peut résister à son attrait et à l'envie de s'y perdre : selon lui rare sont ceux qui en son capable….mais si on perd le contrôle de soi … voilà ce qui arrive.
Ou est Dumbledore ?
Je suis là monsieur Fowl, Répondit la voix bienveillante du directeur derrière moi.
Allongé sur le sol, je me roulais lentement sur mon épaule gauche et le vis assis sur une marche de l'escalier au-dessus de nous. Il me regarda avec ses petits yeux malicieux cerclé d'or et me sourit d'un air entendu. Par dessus son épaule je vis que l'entrée de la grotte était effondrée. Nous étions pris au piège, enfermer dans cette salle inconnu de tous et sans que personne ne le sache. La panique me pris soudain. Je me mis à bégayer en essayant de prévenir mes compagnons.
Ne vous inquiétez pas ! M'ordonna le grand schtroumf, nous sortirons d'ici dès que vous et monsieur Potter serez en état de marcher !
Je soupirais encore une fois d'apaisement. Harry commençait à reprendre ses esprits mais avait une sale mine.
On a eut très peur Léo, me dit tout bas mon infirmière, quand Voldemort t'a touché avec le sort … on a cru …
Et elle ferma les yeux. Derrière ces paupières devait se dérouler le film impérissable de cette scène.
Est-ce que j'ai … une cicatrice sur … le front ?
Quoi ?
Elle fut d'abord étonné de ma question avant de comprendre.
Non, Léo, je suis désolé : tu n'as pas de cicatrice.
Et merde ! Alors je suis pas le nouveau Harry Potter ?
Elle eut un petit rire gai qui éclaira un cour instant l'obscurité lugubre de la salle.
Je ne serais pas adulé par tout le monde ? J'aurais pas toutes les filles à mon cou et on écrira pas de bouquins sur moi ? Demandais-je sur le même ton en essayant de me relevé.
A force de patience et d'une reprise de conscience de mon sens de gravité, j'y parvins. C'était plus dur que je ne le pensais : c'est fou se que des choses simple peuvent devenir impraticable lorsque l'on est faible ou handicapé. Je m'assis fièrement sur les marches. J'avais la tête qui tournait. Je du me résoudre à respirer lentement et a éviter de trop penser. Mais tout un tas de questions se présentaient à mon esprit. Est-ce que les autres m'avaient vu pleurer et appeler ma mère ? J'espérais que non …
Je suis certaine que tu n'as pas besoin de ce genre de truc….reprit la jeune femme à la crinière brune, tu nous as fait la plus belle frayeur Léo ! Comment est ce que tu as fait pour … pour te protéger !
Un vieux trucs que ma mère m'avait appris pour … de tel sort … mais c'est top secret ! Je … n'ai pas eut assez de temps et de vivacité d'esprit pour bien me concentrer ….c'est pour cela qu'il n'a pas … pas très bien fonctionner.
Mmmmm , il faudra que je me renseigne, dit Hermione songeuse en pensant d'avance aux heures qu'elle allait passer dans la bibliothèque à la recherche de se fameux sort.
Comment ne pas lui dire que c'était un simple truc de concentration et de visualisation qu'elle m'enseignait depuis tout petit à tel point que ça en devenait un réflexe naturel en cas de danger. Si on avait du temps, il fallait faire le vide dans son esprit, rechercher et puiser la force en soi comme on le fait pour pratiquer sans baguette et imaginer jusqu'à ce qu'il se matérialise un halo de lumière violette autour de soi. C'était un des rares sorts de second cycle que je connaissais. Mais j'avais été pris au dépourvu et n'avais pas pu entièrement me protéger.
Il faisait très sombre dans la pièce. Mais mes yeux avait fini par s'habituer à l'obscurité…peut être même un peu trop. Les chats ne voyaient-ils pas dans le noir ? Tous le monde était en piteux état : recouvert de poussière et d'égratignures à peine cautérisées. Ron souleva Harry et mis un bras autour de sa taille pour le soutenir et l'aider à marcher.
Tu sais quoi Ron ? Murmurais le survivant alors que son ami le traînait vers nous, je vais utiliser un peu de cet argent que mes parents m'ont laissé et on va se prendre deux sérieuses semaines de vacances toi et moi !
Ca me semble être une bonne idée….
Dumbledor se leva et entreprit de libéré l'entrée. Il n'y avait pas d'autre moyen que d'enlever toutes les pierres une a une. Heureusement grâce à la magie, tout allait beaucoup plus vite. Au bout de quelques instants, je remarquais à quel point il était en forme pour un vieillard au bord de la syncope il y a à peine quelques heures.
Il a du puiser un peu dans le fleuve de magie pendant qu'on avait le dos tourné, me murmura Hermione.
Je me rappelais, en effet, que cette magie pure pouvait donner et reprendre la vie mais aussi la prolongé en réparant les organes interne lésés. J'avais du mal à réfléchir. Il fallait pourtant être vigilant.
Au faite, fis-je sur le ton de la conversation, pourquoi tu as répondu quand je t'ai appelé Maman ?
Le doute s'était infiltré dans mon esprit depuis que je m'étais rendu compte de cela. Avait-elle tout découvert ? Comment ? Savait-elle qu'elle était réellement ma mère ?
Oh, je ne sais pas …. Tu avais l'air tellement mal ! On avait tous peur pour toi mais il fallait aussi s'occuper de Harry … A lors je suis venu vers toi quand tu as commencé à appeler ta mère … tu sais : nous les femmes, on a toutes l'instinct maternel !
Quand l'entrée fut dégagée, Ron appela Drago, par son prénom ce qui eut le don de m'étonner, pour l'aider à porter Harry. Loin d'être surpris ou vexé par ce changement d'attitude ( j'avais du rater beaucoup de chose pendant mon évanouissement ) celui-ci jeta un dernier regard vers le fond de la grotte où le corps de son géniteur reposait et nous rejoignit. Il était empreint de tristesse mais tentait vainement de ne pas le montrer.
J'enverrai quelqu'un vous chercher ! Annonça le directeur aux deux mangemorts qui restait, à moins que vous préfériez qu'on vous oubli ici ?
Les deux types remuèrent frénétiquement la tête, au risque de se cogner, pour signifier leurs désapprobations. Nous nous moquâmes un peu d'eux mais aucun n'avait vraiment le cœur à rire. Dumbledore, pour qui tous semblait aller très bien, sourit et nous commençâmes à monter les marches.
