Chapitre 38 : Parmi les vivants .

Ron et Drago durent s'arrêter plusieurs fois dans l'escalier pour reprendre-leur souffles car Harry était encore trop faible pour se tenir sur ses jambes et ils étaient plus obliger de le traîner que de le porter. Il faisait un nor d'encre. On utilisa les baguettes pour éviter de nous rompre le cou. Mais ils marchaient un peu à l'aveuglette. Dumbledore leur proposa de pétrifier Harry et de le faire léviter jusqu'en haut. Ron s'y opposa fermement : selon lui, il fallait éviter d'utiliser la magie sur son ami après ce qu'il lui était arriver. J'avais moi-même du mal à monter : chaque marche nécessitant des forces qui avait disparu en fumée dans mon sort de protection. Je me remis à trembler mais refusais fièrement l'aide des autres. Je me jurais intérieurement de ne plus monter un seul escalier de ma vie et de faire installer des ascenseurs partout dans Poudlard. C'est vrai quoi, il fallait ce moderniser ! Dumbledore ne serait certainement pas d'accord. L'ambiance était un peu fiévreuse : on avait vaincu le Seigneur des Ténèbres mais qu'était devenu nos amis dans la grande salle ? Il fallut bien arriver en haut un jour ou l'autre. Nous entrâmes dans la chambre de Dumbledore.

Tiens, tiens, dit l'intéressé, on dirait que quelqu'un a dormis dans mes draps..

Hermione et Drago rougirent, ou il me sembla qu'ils devenaient plus rouge car la longue marche nous avait tout essoufflé. Leurs yeux se croisèrent quelques instant pour mieux se rapprocher puis se détournèrent vivement. Allons bon ! Ce n'était pas finit entre ses deux là ? Aux travers des fenêtres nous vîmes que le soleil se levait. Nous étions le matin. L'aurore était magnifique. Dumbledore nous ordonna de rester ici pendant qu'il allait voir dans le château quelle était la situation. Ses élèves le regardèrent quitter la tour avec inquiétude. Puis un silence embarrassant s'installa entre nous : La Griffondor et le Serpentard évitaient soigneusement de se regarder et de s'approcher car encore désireux du petit moment d'intimité qu'ils avaient eut dans cette pièce, et Ron et Harry, ayant eux même compris sans autres explications que celle que j'avais donner à Lucius et des preuves flagrantes qu'apportait le lit défait, étaient surpris et méfiant du comportement de leur amie sans pour autant oser lui demander de se justifier . Quand à moi, sentant l'ambiance générale, je n'avait qu'une envie, c'était de quitter ce huit clos au plus vite ! Mais j'étais trop faible pour aller bien loin de mon propre chef. Les deux tourtereaux crurent bon de refaire le lit vite fait bien fait, pour allonger le survivant dessus. Puis l'attente commença, angoissante. Ron s'assit dans un fauteuil et y resta prostré : choqué, éprouvé et tout sanglant. Mon père, car je pouvais à présent l'appeler comme tel, ne tenait pas en place et me jetais des coups d'œil envieux car Hermione, assise sur le bord du matelas de plume, me gardait jalousement contre elle comme un rempart dressé entre eux. Enfin quand je dis angoissante c'est plus pour mes compagnons que pour moi car je savais déjà ce qui c'était passer en notre absence. Un bruit de pas précipité nous parvint de l'escalier. Ils bondirent sur leurs pieds, prêt à défendre chèrement leur peau. Mais c'est deux Serdaigles de 4 ème et 6ème année qui poussèrent la porte de la chambre. Un soupire s'éleva du groupe lassé d'être sur la défensive.

Dumbledore nous a envoyé pour vous aider à porter le Survivant ! Annoncèrent-ils.

Lequel ? Demandais-je un peu ironique, on est tous des survivants ici !

Ma remarque ne fit rirent personne. Les deux Serdaigles, une fille et un garçon, me regardèrent un peu décontenancé.

Il doit s'agir du plus mal en point d'entre nous … ajoutais-je vexé en désignant Harry sur le lit.

Avec beaucoup de courage et sans une plainte, ils le saisirent et le transportèrent jusque dans la Grande Salle. Nous découvrîmes alors le saccage dont le château avait été témoin. Plus on approchait du lieu du début des hostilités, plus cela devenait évident. Il y avait beaucoup de dégâts matériaux et beaucoup de blessés, que faute de place on avait allongé dans les couloirs et les salles de cours environnantes.

L'infirmerie générale est dans le réfectoire, nous informèrent les deux élèves, vous devez venir avec nous. On va vous soigner !

On se serait cru dans un hôpital pendant une des deux guerres mondiales, il y avait des gens partout assis, debout, couché, et plus ou moins blessé : les mieux lotis n'avait que quelques égratignures, et d'autre avait carrément perdu un membre de leur corps … certainement à cause de la chute des pierres de la voûtes. La plupart de ceux qui avaient survécus se remettraient sans mal de leurs blessures physiques. Ce ne serait sûrement pas le cas des blessures morales et du traumatisme que cette bataille laisserait dans les mémoires.

En passant dans une galerie, nous croisâmes un groupe d'aurors qui conduisaient des prisonniers à l'extérieurs de l'écoles. Sans qu'on leur demande, les deux élèves nous apprirent que c'était eux qui avaient réussi à maîtriser les attaquants et à les attraper. Un autre groupe de ces chasseurs de mangemorts, qui avait été appelé la veille pour la relève, étaient arrivés ce matin et allait conduire leurs prisonniers à Azkaban où ils resteraient jusqu'à leur procès. C'est pauvres diables avaient du ressentir la fin de leurs leaders et avaient la mine de gens qui se réveillent d'un cauchemars sans trop savoir si ils rêvent encore ou non. Pour un peu il me faisait presque pitié. J'en fis la remarque à Drago qui se traînait à côté de moi

Si j'avais le temps, je les plaindrais… me répondit-il laconiquement.

Nous apprîmes ainsi que Dumbledore dirigeais les opérations de chasses et de regroupement des derniers assaillants, réfugiés dans la foret interdite, qui livraient encore et désespérément bataille. Rien n'avait marcher comme prévue, dans un clan comme dans l'autre. Il n'y a jamais de vainqueur à la guerre, il n'y a que des perdants.

Bien sûr, l'immense réfectoire était dans un sale état : les murs et le toit étaient en partie détruits et la lumière du matin se déversant par ses ouvertures, les rendaient semblables à des ruines antiques. Néanmoins, on avait assez dégagé le sol pour y installer un hôpital de fortune. Il était divisé par secteur, les plus blesser dans un coin, ceux un peu moins dans l'autre, une petite infirmerie dans un autre pour soigner les petits bobos et enfin le plus tragique, un coin de cette salle autrefois si joyeuse était réservé aux corps des morts. J'en comptais seulement une trentaine mais cela me donna la nausée. Je remarquais tous de suite qu'il n'y avait pas beaucoup d'adulte parmi ceux qui était encore en vie , et la plupart constituaient plutôt les blessés que les médicomages. Tout le monde parlait, criait, sanglotait. Ron suivit nos deux guides et Harry à travers le dédalles des blessés étendus par terre. Lasse et fatigué nous nous arrêtâmes près d'un amoncellement de cailloux à l'entré de la salle. Soudain Pansy Parkinson surgit devant nous d'un air autoritaire.

Ah vous voilà enfin Vous ! Ou étiez vous donc caché !

Drago, Hermione et moi la regardâmes très surpris. Que faisait-elle encore ici, si nous avions gagné la bataille ? Et pourquoi semblait-elle croire que nous avions des explications à lui donner ? Elle était couverte d'égratignure et tenait contre elle plusieurs bandages, sa baguette et des fioles de potion : tous l'attirail du médicomage en quelques sortes. Tout a coup elle s'approcha vivement de Drago qui recula presque instinctivement.

Olala ! C'est quoi tout ce sang !

En effet sa fine chemise de soie blanche s'était teinte du sang de son père, lorsqu'il lui avait enfoncé l'arme dans le cœur. On pouvait donc croire que c'était lui qui était blessé. Nous étonnant plus encore, Pansy ne s'occupa pas de savoir comment cela était-il arriver à son chéri d'amour et a s'étendre en lamentation sur le malheur qui frappait son cher trésor. Elle se retourna et chercha quelqu'un du regard.

Nevichouuuuuuu ?

Nevichou ? C'était quoi ça encore ? Fut la question muette que nous nous posâmes mutuellement en nous regardant. A notre plus grand étonnement ,nous vîmes Neville accourir.

Oui Pansy chérie ? Demanda-t-il amoureusement a la petite brunette de Serpentards en la couvant d'un regard langoureux.

Drago est blessé ! Il saigne abondamment ! Il faut cautériser la plaie tous de suite ! Tu peux t'occuper de lui ?

D'accord, répondit notre empoté national, je vais m'en charger, tiens prend la potion à la mandragore et va voir Mac Gonagal qui c'est cassé le bras.

Il lui tendis un petit pot et il saisit Drago d'une manière qui n'admettait pas de contestation et l'entraîna vers un groupe de convalescent tandis que Pansy, quant à elle, partit à l'endroit d'où venait Neville.

Hermione et moi, nous regardâmes interloqué :

Nevichou ? demanda-t-elle incrédule.

Pansy chérie ? répondis-je de la même façon.

Et nous éclatâmes de rire. C'était vraiment incroyable.

On dirait que cette soirée à quand même fait des heureux, s'exclama-t-elle.

Et des couples pour le moins inattendu, répondis-je en la regardant du coin de l'œil.

Elle se calma et devint pensive. Nous étions là tous les deux debout à l'entrée de la salle, ne sachant pas si nous devions entrer ou sortir, un peu perdu. C'était le calme, la douceur d'un matin de printemps. On avait du mal à prendre conscience, en de tel condition, des horreurs qui avait était commises durant la nuit. Une main glacée me toucha l 'épaule. Je me retournais vivement pour me retrouver face au professeur Rogue affublé d'un charmant bandage autour du crâne. Hermione se remit à rire :

Ah ah ah ! Ca vous va très bien professeur !

Taisez-vous Granger ! Je ne vais pas en plus de tout supporter vos remarques ! répliqua Rogue.

Puis il s'arrêta perplexe.

Vous vous êtes blessé à la jambe Granger ? Demanda –t-il d'un ton légèrement inquiet.

Le pauvre homme avait du se découvrir une certaine sensibilité envers ses élèves depuis la veille au soir. Ce n'était pas trop tôt.

Quoi ? Euh non … pourquoi ? répondit-elle.

Elle baissa la tête pour voir de quoi le professeur pouvait bien parler. Un mince filet de sang avait coulé le long de sa jambe et formait un étrange serpent brun. En un mot comme en cent : c'était la preuve que Drago était bien le premier à l'avoir toucher. J'étais très génée et regardais ailleurs.

Ce n'est rien, une petite égratignure sûrement, nous dit elle faiblement en baissant les yeux.

Allez vous faire soigner Granger, reprit Rogue avec sarcasme, et si cela ne vous empêche pas de marcher aidez les autres 7 ème années à soigner vos camarades….. Nous avons perdu une partie … de … de nos professeurs cette nuit… vos talents seront bien accueil !

Hermione ne répondit rien. Il n'y avait rien à dire. Elle regarda autour d'elle et s'éloigna en direction de Pansy qui revenait dans l'autre sens.

Monsieur Malfoy, me dit Rogue d'une voix si basse que moi seul pouvait l'entendre, vous l'avez sûrement déjà remarqué : les aurors sont ici ! Ils sont arrivés vers minuit et demi, on mis en déroute l'avant garde des mangemorts et se sont battus à nos côtés : c'est grâce à eux que nous avons gagnez la bataille. Ils les ont arrêter et vont les emprisonner à Azkanban en attendant leur jugement…

Mais Pansy ?

Parkinson ? oh ! Comme bien d'autres de ses camarades, elle s'est retourné contre ceux de son clan , je ne sais pas pourquoi mais …. Heureusement pour elle qu'elle a eut le courage de le faire…. Je tiens à vous prévenir que les aurors vont continuer d'enquêter, je vous conseille de partir très vite car la protection de Dumbledore ne les empêchera pas de poser des questions cette fois ! C'est le département de la répression de la magie noire qui se charge de l'affaire !

Ne vous inquiété pas, ce n'est plus qu'une question d'heure à mon avis.

Il fronça successivement des sourcils et fit signe qu'il avait comprit.

Et bien au revoir alors monsieur le petit génie et j'espère bien que vous ne gâchiez pas votre talent en parcourant le monde à la voile comme la fait votre père ! Dit-il en me tournant le dos et en s'éloignant.

Au revoir prof… Eh ! … mais … comment vous savez ça ?

Trop tard, il était déjà loin. Il faudrait que je me couche un petit moment là, parce que ça commence à faire beaucoup trop d'information en même temps. Mon cerveau est certe supra-dévellopé mais il a besoin de repos comme chacun ! J'entendis les excuses précipitées d'une personne pressée, qui avance en poussant les autres, se reprocher de moi dans mon dos. Je me retournais juste à temps pour voir Nicky arriver vers moi avec une expression furibonde. Je l'avais vu quelques seconde plus tôt à l'autre bout de la salle en train de errer, effondrée, parmi les corps sans vie. Elle n'était pas rouge, mais cramoisie par la colère. Mon instinct de survie me recommanda de partir en courant ou, au moins, de reculer mais mon cerveau et mes jambes n'était plus connecter.

Claccccc !

Elle avait un don pour les gifles bien senties. D'ailleurs elle se proposait de m'en donner une autre. Je n'eus pas le temps de décommander.

Claccc !

Outch ! T'exagères un peu !

Espèce de Salauds ! Je vais te tuer ! Comment t' as osé faire ça ? Comment t'as osé m'enfermer ?

Comment t'as réussi à te libérer ?

Que …quoi ? T'en veux une autre ? Me demanda-t-elle hors d'elle en levant déjà le bras pour répondre à ma question.

Euh nan, nan, ça ira !

Je t'exècre ! Je te déteste ! Je te hais ! Je te méprise plus que tout !

Je peux pas dire que ça me change beaucoup !

Tu perds rien pour attendre ! Me menaça-t-elle.

Et alors, Qu'est ce que tu vas faire ? Tu vas aller te plaindre à ton cher Papa ! Tiens d'ailleurs il est mal en point ton père …

J'en ai rien à foutre de mon père ! Je vais t'arracher les tripes à mains nues !

Je déglutis avec difficulté : elle était tellement en rogne qu'elle en était bien capable.

Je suis désolé, réussis-je à lâcher après une courte lutte intérieure avec moi-même où mon instinct de survie l'avait emporté sur ma fierté

Comment ? J'ai pas entendu ? Hurla-t-elle.

JE SUIS DESOLE ! Là ça te va !

Nan c'est pas assez ! Un simple désolé ça suffit pas pour te faire pardonner de m'avoir fait flipper pour toi et de m'avoir fait rater l'événement du siècle !

Crois-moi, il ne valait mieux pas que tu sois là … J'ai faillis mourir, tu sais ? Essayais-je pour l'apitoyer.

Oh ! Pauvre petite chose sans défense, ironisa-t-elle toujours en colère en levant les bras au ciel.

Ton père est sérieusement blessé, Ron également, un mangemort a été tuer, Lucius et Voldemort aussi.

Elle me regarda durement, se demandant si je n'étais pas en train de lui raconter des histoires. Elle avait toujours les joues en feu et ses yeux lançaient des éclairs. Mais c'est d'une voix plus calme qu'elle me demanda :

Le père de Drago est mort ?

Oui … c'est lui qui l'a tué.

Ca se comprend. A ça place j'aurais fait pareil ! N'est ce pas Léo ? Hein ? …il doit être content nan ?

Euh, je dirais plutôt soulager … oui c'est ça, il est soulagé que ce soit enfin fini …

Et moi aussi, ajouta-t-elle, J'en ai plus que marre de toi et de tes idées à la con : je veux rentrer chez moi !

Ca ne devrait plus tarder …..

Je m'en fous des histoires de cœur de tes parents ! Il faut toujours que tu embarques tous le monde dans tes emmerdes ! Renvois moi chez moi tous de suite !

Je suis peut être sorciers mais pas Dieu ! enfin … pas encore … tu n'as pas compris que nous ne pourrons rentrer chez nous que lorsque nous existerons dans ce monde ? Quand nous serons conçut ou au pire quand nous serons né ?

Cette simple hypothèse failli lui faire avoir une crise cardiaque. Ses sourcils se détendirent et lui donnèrent un air étonnée, sa bouche s'ouvrit et se ferma plusieurs fois dans le vide et elle devint un peu plus pâle. Elle s'assit désespéré sur un bloc de pierre et murmurant :

C'est pas possible ! Je vais devenir folle !

Ne t'inquiet pas, dis-je en essayant de la rassurer, c'est ce que disais aussi Hermione quand elle s'est retrouver attaché à Drago et tu vois comment ….

Mauvais exemple me dis-je. Elle m'adressa un regards de tueur. Je m'assis en soupirant à côté d'elle. J'étais un peu lassé de cette histoire et moi aussi je voulais rentrer chez moi. Nicky s'écarta de moi. Je ne sais pas pourquoi cela me blessa. On s'était souvent engueuler mais il n'y avait en général pas besoin de réconciliation dans les règles. On se chamaillait, se disputait, s'engueulaient à longueur de journée, se séparaient après une rixe d'insultes, puis chacun se jurait de son côté de ne plus jamais revoir l'autre …. mais on y revenait toujours. C'était comme ça. En générale, cela se faisait naturellement sans que l'un de nous deux ne s'en rendent compte et on se retrouvait sans explication ni excuse dans une nouvelle aventure. Mais bon là je sentais que ce n'était pas pareil.

Je suis désolé, répétais-je en essayant d'ouvrir mon cœur et d'être franc, je voulais te protéger : pas parce que je te sous estime mais parce que tu ne pouvais PAS rivaliser avec ces monstres, en force et en détermination…. Je ne me l'aurais jamais pardonné si il t 'était arrivé quelque chose….je préfère que tu me détestes et sois en vie plutôt que morte et enterrée

Je crois qu'elle avait en tête de me répondre quelques chose de bien mordant mais mon expression sincère l'arrêta. Je me plongeais au plus profond de ses yeux de braises. Elle avait les yeux d'un marron foncé pénétrant illuminé de petites paillette rouge et orange. J'explorais sans problème les recoins de son âme par ces deux fenêtres .Il était plus difficile de la laisser mener ses investigations dans les miens. Le langage des yeux n'a pas son pareil. Elle cligna des paupières et quelque chose d'autre que cet éclat dur apparu : quelques chose de plus tendre, de plus chaud. Elle s'approcha de moi. Oh oh …me dis-je. Je n'osais pas reculer. Il y avait quelque chose dans ses petits yeux brun qui tout en me suppliant me jetaient un défi. Elle se rapprochait toujours, ses lèvres fines tendu vers moi. Ca ne me plaisait pas et en même temps j'en avais très envie. Comment faire ? Pas question de se défiler mais ça allait trop vite pour moi. Si je me détourne elle m'en voudra à vie, si je l'embrasse … JE m'en voudrais à vie. Car plus rien assurément ne serait comme avant entre nous. Je n'avais pas bougé de ma place, la regardant toujours dans les yeux quand me vint l'idée lumineuse non de reculer mais de lui interdire d'avancer. Bon d'accord ça ne vaut pas grand chose mais c'était toujours ça. Je durcis donc mon regard qui devint désapprobateur, méchant voir agressif : tu n'as pas intérêt à faire ça ! Elle arrêta sa progression, un peu indécise. C'était un étrange jeu que nous jouions tous les deux.

Par Merlin vous êtes en vie !

Nous sursautâmes et faillîmes bien faire ce baiser. Parvati était debout devant nous, sa jolie robe de bal complètement déchirée, les mains sur les hanches et nous regardait d'un air entendu, toute contente d'avoir fait son petit effet. Je la remerciais en silence. Nicky s'écarta de moi un peu déçu. Je l'étais curieusement moi aussi. Ou alors c'était parce que Parvati était toujours en vie que j'étais déçu ?

Je sais pas si vous avez croisé Parkinson et Neville ? Tout le monde n'en revint pas ! Il paraît qu'ils se sont retrouver dans les toilettes aux cours de la soirée : qu'elle pleurait et qu'il l'a consolé ! Nan ! Mais vous vous rendez compte ?

Je me levais et fis mine d'aller voir Hermione. Nicky me regarda m'éloigner avec rage car, prenant ma place, Parvati s'assit à côté d'elle pour lui raconté les derniers potins de la soirée:

Et pis après, quand les autres connards nous ont attaqué : Ben il l'a défendu ! Alors du coup elle, elle s'est retourner contre les Serpentards ! Ils n'arrêtent pas de se faire les yeux doux et blablabla et blablabla….

Je souris. Elle ne changerait jamais ? Je cherchais la meilleure élève des Griffondors des yeux : elle n'était plus là. J'espérais secrètement qu'elle était allé rejoindre Drago.

Bon je rassure tous le monde le couple Neville/ Pansy est totalement fictif ! J'ai eus un petit coup de tens et j'ai commencer à déliré toute seule un soir alors ça se retrouve la dedans alors que c'est pas trop crédible par raport au reste ... voilà ... lol