Chapitre 40 : Retour vers le future.
Tout était calme. Il faisait bon. Peut-être même un peu chaud. Je voyais à travers mes paupières fermées la lumière doré du soleil. Quelqu'un me tenait la main. Pourtant le plus grand silence régnait autour de moi : à part quelques gazouillis d'oiseaux et un ronflement régulier. Un ronflement ?
J'ouvris les yeux. Encore cette impression de renaître. A ma droite, Nicky était allongée sur un lit de l'infirmerie. Le drap blanc formait un linceul immaculée autour d'elle. Ses cheveux, d'un brun sombre, semblaient sintiller d'une couleur rousse. Sur une chaise a coté se trouvait Conan, la tête rejetée en arrière qui dormait à en juger par le son grave qui sortait de sa gorge. Plus loin mais toujours à côté du lit, Mallabule somnolait la tête posée sur le matelas au risque de casser ses lunettes. Une douce chaleur m'envahit : ils étaient là, ils veillaient sur nous et madame Pomfresh n'avait, à l'évidence, pas réussi à les faire partir. On devait être le matin et ils étaient certainement rester au près de nous toute la nuit. D'ailleurs depuis combien de jours étaient-ils là ? Je tournais la tête. Melchior était assis dans un fauteuil au bout de mon lit. Il dormait aussi, les bras ballant de chaque côté des accoudoirs, un peu affaissé sur lui-même. Je souris : lui de toute façon je savais qu'il serait là. Mais qui me tenait la main alors ? Je tournais la tête vers ma gauche : Tryn, elle était recroquevillé dans son fauteuil, les genoux sous le menton, la tête dans une main et la mienne dans l'autre. La fille de Voldemort veillant le fils et la fille de ceux qui ont tué son père : vous vous rendez compte ? Elle bougea un peu. J'accentuais la pression de ma main. Elle clignât des paupières et se réveilla, à peine surprise. J'avais oublié à quel point elle avait des yeux magnifiques. Je lui souris. Elle se leva et constata que les autres dormaient toujours.
Bonjours monsieur le disparu, t'étais passé où pendant tout ce temps ? Me dit-elle avec un sourire d'une voix basse et très douce.
J'étais...j'étais ici non ? Ca me fait plaisir de vous revoir !
Nous aussi, on se faisait du mauvais sang. Nan, vous n'étiez pas ici, tout le monde à chercher partout, vos parents étaient fous d'inquiétude !
Quand est ce qu'on est revenu ?
Hier dans l'après midi, on vous a retrouvé sur les escaliers du grand hall : mais qu'est ce que vous foutiez là ?
Euh … je n'en sais rien, je suis comme toi….
J'essayais de jouer la comédie, le type un peu perdu qui débarque, style retour vers le futur.
Ne joue pas au plus malin avec moi Léo, tu n'es pas sûr de gagner !
Mais je t'assure ….fis-je faussement véxé.
Ah bon ? Alors je peux garder le petit chat roux qu'il y avait avec vous ? Puisque tu ne sais pas d'où il vient ….
Fenouil !
Oui Fenouil ! Il est très mignon mais il ne jure que par toi !
Comment ? Tu parle avec les chats toi aussi ?
Oui ou plutôt j'ai ce don, il est jeune et parle à tous ceux qui lui donnent un morceau de poisson, elle marqua un temps d'hésitation,Les autres chats ne m'adresse généralement pas la parole …
Elle mefixa de ses yeuxdefelins. Je haussais les sourcils.Soudain elle se pencha vers moi. Je repris instantanément conscience de la situation. Sa bouche était tous prêt de la mienne et ses yeux cherchait toujours les miens : j'étais fasciné. Allait-elle m'embrasser les yeux ouverts ? Ca ne se fait pas ça, non ? Ou alors c'est juste un test … elle regardait, elle attendait de voir ce que j'allais faire. Bon d'accord mais quoi faire ? Et puis il y avait un autre problème : est-ce que je l'embrasserais bien ? Très bonne question. Vous ne vous en rendez pas compte les filles mais nous les gars sommes très anxieux sur la question de la performance. Alors que vous ne songez qu'a l'instant présent et à votre propre désir, nous nous tremblons de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire les choses bien comme il faut, de ne pas vous satisfaire. Donc la je me posais la question : est-ce que j'allais bien faire ce baiser, ce premier baiser ? Oui je sais ça peut paraître surprenant venant d'un play boy comme moi mais je n'avais jamais embrassé personne jusque là et cela non parce que je n'avais jamais eut de prétendante mais parce que je considérais les filles comme une affaire négligeable, peu importante et dont je remettais sans cesse l'étude aux lendemains. Peut être que j'aurais du me mettre aux travaux pratique un peu plus tôt. Quoiqu'il en soit, il y avait Tryn et j'avais pensez à tous ce que vous venez de lire en moins d'une seconde.
Ses yeux d'or étaient plongés dans les miens et je ne pus résister plus longtemps. Je m'approchais d'elle et pris sa lèvre supérieure entre les miennes. Mon rythme cardiaque s'accéléra et ses pupilles se rétrécir. Ses lèvres étaient très douces, je les effleurais avec les miennes et recueillis son souffle chaud. Tandis que je l'embrassais j'entrouvris la bouche, ma partenaire compris que c'était le signal et fis de même.
. Ma lèvre supérieure se plaça aussitôt très naturellement au coin des siennes, et ma lèvre inférieure dans l'autre coin.
C'est là que j'introduisis la langue. C'était chaud et humide mais pas trop désagréable. Elle avait fermé les yeux et en faisant pareilje me laissais porter par une sorte d'instinct qui se réveillait tout au fond de moi. Langue contre langue, j'explorais la sienne avec la mienne. J'y allais très lentement, prenant conscience de la magie de l'instant. J'explorais doucement sa langue du bout de la mienne, dessus et dessous. Elle me répondit de la même manière. Elle se pencha un peu plus sur moi tandis que je me redressait sur un coude. Ces baisers se firent plus pressants, je l'embrassais également avec passion, en approfondissant notre baiser, en pressant plus fort mes lèvres contre les siennes et en avançant légèrement la langue.Finalement elle finit par se détacher de moi. C'est yeux brillait de plaisir.
Woua, souffla t elle, c'était … c'était génial !
Je reposais la tête sur l'oreiller avec un sourire satisfait. Ce n'était pas si compliqué en faite. Elle me regarda encore quelques instants puis se leva :
Je vais chercher tes parents, m'annonça-t-elle avec un petit air enjoué.
Merci, murmurais-je toujours fier de mon petit effet.
Et elle partit joyeusement. Je restais encore un petit moment allongé sans pensé à rien puis me redressais sur mon séant.
Melk … Melk ! Oh ! Melk !
Mon ami se réveilla, il cligna des yeux puis finit par se rendre comte de qui lui parlait. Avec précipitation il fouilla dans sa robe de sorcier de Griffondor et en sortit ses lunettes :
Ah Léo ! Mon vieux ! T'es enfin réveillé ! Mais où t'étais ? Eh ! Debout les autres ! Léo est réveillé ! .
Sans aucun respect pour ma pudeur sentimentale, il me serra de toutes ses forces dans ses bras. Bien que peu démonstratif,je fus bien obligé de lui rendre son accolade et une digue se brisa en moi.
Bon sang, ça me fait plaisir de te revoir Melk' ! J'aurais jamais pensé …
Il me lâcha et me donna une tape sur l 'épaule avec un immense sourire qui découvrir ses dents blanches :
Aller mec ! Tu vas pas pleurer ! On était déjà tous assez inquiet comme ça !
Conan et Malabulle me témoignèrent les mêmes marques affections. Apparemment tout le monde s'étaient inquiétés de notre disparition mais au bout d'une semaine, faute de nous avoir retrouver, on en conclut à une fugue. Bien que nos parents soutenirent que nous n'aurions jamais fait ça. On leur répondit que c'était toujours ce qu'on disaitd'un adolescent fugueur jusqu'a ce qu'on le retrouve mort dans un fossé. Ce qui n'eut pas le don de les rassurer.Seuls nos amis n'avaient cessé de mener leur enquête mais ils étaient de plus en plus désespéré de nous revoir un jour quand nous avions mystérieusement réapparu hier après midi.
Nicky se réveilla également et je lui fit, a force d'expression massacrante et autres gestes discrets, comprendre de taire toutes les choses qui s'étaient passé depuis un mois. Nous leur assurâmes que nous ne nous souvenions de rien. Conan se demanda même si nous n'avions pas été enlevées par des extraterrestres et décida d'écrire notre histoire. Nous en étions tous à rire de cette nouvelle lubie quand une petite femme rousse aux yeux vert poussa précipitamment la porte de l'infirmerie. Elle nous dévisagea tous l'un après l'autre, essoufflée, avant de s'arrêter sur Nicky :
Ma chérie ! S'écria Ginny en se jetant sur sa fille, par Merlin tu es saine et sauve !
Ma chère ennemie se mit à serrer sa mère dans ses bras alors que celle si sanglotait de joie. L'oncle Harry arriva peu après et renouvela le cérémonial avec profusion de cris de joie de bénédiction et de remerciement de tous les grands magicien ayant exister. C'était à ce demander si ils n'allaient pas faire unemesses dans l'infirmerie même !Ils ne semblaient pas s'inquieter d'où avait pu être leur fille durant ce long mois. Je déglutis : je devais m'attendre à un autre son de cloche.
Léo Malfoy !S'écria une voix grave derrière la petite troupe agglutinée autour de nos lits.
Ils s'écartèrent et je vis mon père s'avancer vers moi. Je fus assez frapper par les différences entre le jeune homme de 17 ans que je venais de quitter et celui de 28 ans dont les yeux jetait des éclairs. Il était toujours aussi grand et noble mais avec un air beaucoup plus mature, très sûr de lui, et une petite flamme brûlait au fond de ses pupilles gris acier. Je n'aurais jamais remarqué cela si je ne l'avais pas vu plus jeune. Il était apparemment très en colère. Evidemment je n'étais plus son meilleur ami là ! J'étais son fils et j'allais recevoir un sacré savon :il n'allait pas me traiter de la même façon étant donnée qu'il n'avait plus aucun souvenir de cet étrange garçon blond qui lui avait fait la morale et lui avait montrer la voie à suivrelorsqu'il était ado. Aujourd'hui c'était son tour de me faire la morale.
D'un regard impérial il fit comprendre aux autres qu'ils devraient aller vois ailleurs s'ils n'y étaient pas. Sans broncher mes amis m'adressèrent un dernier sourire et quittèrent la pièce. Apparemment il avaient déjà du faire connaissance avec Lord Malfoy et s'être rendu compte que ce n'était pas un rigolo. Je me retrouvais seul face à l'auteur de mes jours. Je craignais un peu ce qu'il allait dire Il était tendu , crispé et et silencieux. Je cru même qu'il allait me gifler. Puis soudain sa colère retomba et il s'assit au bord de mon lit :
Mais ou, par Voldemort, étais-tu passé ?
Sa question, rien que par le ton qu'il avait employé, exigeait une réponse. Il n'était décidément pas très câlin. Je regrettais un instant que Harry, qui était en train de serrer sa fille contre lui, ne soit pas mon père.
Je ne sais pas.
Tu le sais très bien ! Ne me ment pas Léo ! C'est la pire chose que tu puisse me faire ! Explosa-t-il, Tu te rends compte ? Tu te rends compte de la peur sans nom que tu nous as fait ! Ta mère était folle d'inquiétude ! Elle a même faillit faire une fausse couche !
Je baissais le nez et considérais gravement la toile blanche des bras.
Ou étais-tu ? Qu'est ce qui t'as prit de partir comme ça ? Si tu avais des problèmes il fallait nous le dire ! Répond : où étais-tu ? Qu'est ce que tu as fait pendant un mois ?
Je … je peux pas te le dire Papa !
Il faillit s'étrangler. Il ne devait pas concevoir qu'à 11 ans je puisse déjà lui cacher des choses, me méfier de lui. Il considéra la même expression de colère mais je vis bien qu'il était blessé.
Ce n'est pas que … que je ne veux pas te le dire, mais je ne peux pas, ce serait trop grave.
Et notre chagrin ? Notre inquiétude ? Ce n'est pas gave ça bien sur ! répliqua –t-il sarcastiquement.
Si, si … mais si c'est arrivé, nous ne l'avons pas voulu, c'était un accident ! Un accident de potions, et je ne peux rien te dire de plus …
Très énervé, il se leva et fis quelques pas dans la salle. Les Potter nous jetèrent un coup d'œil intrigué et crurent bon d'emmener leur fille. Ils quittèrent l'infirmerie. Mon père perdait son sang froid, il avait trop de chose a dire et ne savait pas par quoi commencer. Finalement il opta pour :
Tu ne peux pas savoir à quel point tu trahis ma confiance ! Si j'avais été mon père ...ça ne se serrais jamais passé comme ça ! Je t'aurais fait avaler une potion pour te faire dire la vérité ou je t'aurais battu jusqu'à ce que tu avoues ce que tu me caches ! Je pensais … je pensais que si je ne te traitais pas comme lui l'avait fait avec moi, je t'enseignerais ce qu'était la vérité! Que tu serais sincère avec tes parents, mais tu as à peine 11 ans que tu commence déjà à mentir !
Je ne mens pas …
Tais-toi !
J'étais honteux. Mes parents étaient bien les seules personnes que je n'aimais pas faire souffrir et perdre l'estime de mon père était pire que tout pour moi. Je baissais encore la tête et essayais de me répéter que ce n'était pas ma faute, que je ne pouvais pas lui dire, que je ne lui mentais pas surtout et …
…Je suis désolé…je t'aime papa, je ne veux pas te blessé...
Il s'était approché d'une verrière et le soleil inondait son visage comme il l'avait fait 17 ans auparavant. Il se tourna vers moi, un peu ébranlé sur ses certitudes et ses résolutions de me faire passé le goût des cachotteries.
Dis moi ce qui c'est passé ?
On a eut un accident de potion …
Et après ?
Et après on s'est réveillé ici ….
Tu mens ! Tu … comment tu peux me faire ça ?
Je ne répondis rien, je me posais moi-même la question. Comment je pouvais mentir à l'homme que j'admirais, que je respectais, Est ce que j'aurais accepter sa de mon fils s'il avait fait la même chose ? Certainement pas, non.
Tu seras puni Léo … me dit-il d'une voix tremblante de déception.
J'encaissais le coup. C'était la première fois de ma vie qu'il me punissait.
LEO !
Nous tournâmes la tête vers la nouvelle arrivante. Très pâle ma mère se dirigea vers mon lit. Son ventre avait encore grossit. Elle s'empara de moi pour me couvrir le visage de baisés.
Mon dieu, mon dieu, mais ou étais-tu passé ?
Monsieur ne veux pas nous le dire, cru bon de répondre mon père.
Je peux pas, il ne sait rien passé de grave et je vais bien mais je peux pas ….
Est-ce que tu crois que le laisser enfermer une semaine dans sa chambre serait une bonne punition ? Demanda mon père à ma mère.
Oh ! Drago ! Laisse le tranquille ! S'il ne peut pas nous le dire c'est qu'il a des bonnes raisons ! Répliqua-t-elle.
Il la regarda très étonné de la voir prendre ma défense contre lui.
Mais … mais enfin il nous ment Mia ! Tu te rend compte ?
Il ne ment pas, il omet de nous dire quelque chose ! C'est déjà assez bien qu'il soit revenu sain et sauf alors laisse-le tranquille ! Il parlera quand il aura envie de parler !
Elle me sera à nouveau contre elle en le regardant du coin de l'œil comme une lionne qui protège son petit. Mon père, déboussolé parce qu'il pensait être une nouvelle trahison, se laissa tomber dans un fauteuil et s'absorba dans la contemplation des arbres a l'extérieur. Il devait certainement se calmer par la suite mais j'aurais à coup sur droit a une sanction. Le professeur Londubat arriva. Il avait bien changer depuis l'époque de la grande bataille : elle l'avait sûrement endurcit et rendu plus débrouillard.
Mais tout le monde et réveillé ! S'écria-t-il faussement joyeux ! Je vous avez bien dit qu'ils reviendraient ces deux garnements !
Mon père lui jeta un regard de tueur. Ma mère s'écarta soudain de moi. Elle était devenue toute rouge. Elle s'efforça de sourire :
Oui merci pour tout Neville….
Hermione ? Tu es sur que ça va ?
Oui, oui, … ce doit être une bouffé de chaleur …
Tu as mal quelque part ?
Oui au dos mais ça m'arrive souvent ce n'est rien …
Au niveau du bassin, demanda-t-il en s'approchant d'elle, et ça te lance régulièrement ?
Oui, c'est ça ! Surtout depuis ce matin …
Qu'est ce qui ce passe ? demanda mon père un peu inquiet en quittant son fauteuil.
C'est les contractions, répondit le professeur d'un ton badin en me faisant sortir de mon lit, l'accouchement va commencer..
Quoi ? S'écria mon père.
Quoi, Je … je peux pas accoucher ici ! Répondit ma mère tandis que son ancien camarade la forçait à s'allonger.
Je descendit du lit. Le sol de l'infirmerie était froid. Je comprenais mieux pourquoi on avait mit les cadavres ici après la guerre.
On a pas le temps de te téléporter, expliqua tranquillement Neville, Et c'est trop dangereux ! Léo, tu serais gentil d'aller chercher le professeur Harker…
Par Merlin c'est pas vrai ! Ce n'était pas prévus avant une semaine ! S'inquiéta ma mère.
Mon père lui semblait un peu perdu et ne disait rien.
C'est sûrement les émotions des retrouvailles, ça arrive souvent, la rassura Neville, Léo va chercher le professeur.
Je me trouvais un peu dans le même état que mon père. Un accouchement, ici ? Maintenant ? Tryn passa la tête dans la porte :
Tous va bien ?
Mademoiselle Sanders, lui cria Londubat, allez me chercher le professeur Harker de toute urgence !
Elle fila. Mon père secoua la tête :
Mais…mais …qui va faire l'accouchement ? Il faut des infirmières, des médicomages !
Le professeur Harker a une formation d'infirmière quand a moi je me suis déjà occupé de la naissance de créatures magique, ça ne devrait pas ce passer trop mal, répondit Neville avec un petit sourire.
Il semblait prendre un malin plaisir à faire souffrir son ancien tortionnaire. Je vis très distinctement le sang se retirer du visage de mon père. Il était pale comme un mort.
Des créatures magiques? répétât-il en se refusantà comprendre.
Oui, oui, répondit encore le professeur, la, allonge-toi Hermione ça va aller ne t'inquiète pas.
Mais …mais … j'ai réservé une place dans une clinique privé moi… balbutia le grand lord Malfoy en s'approchant.
Neville secoua la tête :
Pas le temps, trop dangereux de la télétransporter ! Non, on va rester bien gentiment là et je vais m'occuper de tout !
T… toi ?
Oui ! Pourquoi ? Tu n'as pas confiance en moi Drago ?
Mon père déglutis avec difficulté :
Faut …faut que je m'assoies ….
Il se laissa plutôt tomber sur le lit.
Drago ? Qu'est ce qui ce passe ? Demanda Le professeur Londubat en jubilant, t'es tout pale ! C'est l'accouchement qui te fait peur ? T'inquiète pas c'est pas si terrible que ça !
J'ai déjà assisté à un accouchement merci ! Répliqua sèchement mon père.
Ben ou est le problème alors ? Tiens, tu vas même pouvoir m'aider !
Derrière moi la lourde porte s'ouvrit à nouveau :
Qu'est ce qui ce passe ici ? Demanda le professeur Harker d'un ton dur.
Mina, ma chère, dit calmement Neville, je vais avoir besoin de votre concours.
Il lui expliqua calmement la situation.
Vous êtes sûr que ce n'est pas de lui qu'il faut s'occuper, dit-elle en désignant d'un ton méprisant mon père chamboulé.
Je vais très bien, répliqua celui-ci le plus durement qu'il put.
La nouvelle arrivée leva les yeux au ciel :
Ah les hommes ! C'est nous qui accouchons et ses eux qui ne se sentent pas bien !
Et elle entreprit de relevé ses manches pour se préparer. Je la regardais effrayé saisir des pinces que je n'aurais jamais pu prendre pour des outils d'accouchement mais plutôt pour des instruments de torture.
Mais … mais …mais qu'est ce que vous allez faire ? Demandais-je.
Il reprirent tous conscience de ma présence.
T'inquiète pas mon chéri, ça va bien ce passer, dit doucement ma mère en essayant de me rassurer.
Aller mon garçon, dit Londubat en me faisant tourner sur moi-même et en me poussant en direction de la porte, tu vas gentiment nous laisser travailler ! On va bien prendre soin de ta maman.
Il entrouvrit la porte et me poussa en dehors de l'infirmerie.
Professeur ! Avec tous le respect que je vous doit ! Je …
Ah ! Parce que vous me respectez maintenant ? Demanda-t-il d'un air amuser.
Oui euh … je … là n'est pas la question ! Je ne vous pense pas suffisamment à la hauteur pour vous occuper … d'une situation comme celle –là !
Mon garçon je suis suffisamment à la hauteur pour m'occuper de toute sorte de situation en l'absence de Madame Ponfresh !
Parce qu'elle n'est pas là ?
Bien sûr que non ! Elle a prit son congé pour aller voir sa sœur en Australie ! Nous n'allons pas la déranger pour si peu !
Pour si peu !
Aller ne t'inquiète pas ! Tous va bien ce passer !
Ceci étant dit, il me claqua la porte au nez !
Je restais complètement interdit d'en le couloir.
Des créatures magiques ! Répétais-je à mon tour.
Je ne m'en étais toujours pas remis lorsque j'entendis quelques gloussements étouffés derrière moi. Deux filles de 7ème année se tenaient non loin et me regardaient souriant.
Quoi ? Vous voulez ma photo ?
Trop classe le fute ! Me répondit l'une d'elle en riant et elle s'éloignèrent.
Je baissait les yeux sur le pantalon de pyjama dont j'avait était affubler. C'était un pantalon trop court pour moi, blanc avec des petits nounours bleus. Petite note personnelle : tuer le professeur Londubat de mes mains dès que possible ! Inutile de vous rappeler que nous étions au mois d'octobre lors de notre disparition donc, en tout logique le mois de novembre était bien entamer et il n'était pas conseiller de traîner dans les couloirs torse nu et avec un pantalon ridicule. Je ravalait ma gène et me dirigeais fièrement vers mon dortoir en priant pour ne croiser personne d'autre durant mon chemin.
C'est tous pour le moment, je n'ai pas beaucoup de temps à moi mais je vous promer la suite bientôt! PS : tous n'est pas fini entre Nicky et Léo, je vous rassure !
