Chapitre 41 : Et si c'était vrai ...

Je me recroquevillais sur moi-même. C'était la troisième fois que je lisais L'interprétation des rêves de Sigmund Freud et je commençais à connaître sur le bouts des doigts les théories du père de la psychanalyse. Depuis 15 jours que j'étais enfermé dans ma chambre ( s'étais ma punition ) je ne savais plus quoi inventer pour me distraire. Ma petite sœur, prénommé Léa à mon grand désarroi ( mes parents n'avaient pas beaucoup d'imagination ), était née au château de Poudlard et nous avait amenés à rentrer chez nous. Tryn, passablement remise de ma petite mise au point sur notre relation, m'envoyait régulièrement les devoirs que, ne trouvant rien de mieux à faire, je m'empressais d'exécuter. Pendant mon mois d'absence, on n'avait changé ma chambre de place et je n'avais plus mes précieux essais magiques à expérimenter. Ma sortie hebdomadaire se résumait à environ 20 minutes par jour pour aller aux toilettes et prendre une douche. Fenouil, pour raison de sécurité post natal partageait mon emprisonnement. Il se glissa tristement contre moi sur le lit. Il avait fini par mettre un nom sur la mélancolie qui le tenaillait.

Ennuis, miaula –t-il dans mon esprit.

Oui moi aussi, répondis-je de la même façon.

Mon père qui était l'instigateur principal de ma punition venait me rendre visite une fois par jour. Il parlait seul de tous et de rien et me questionnait régulièrement sur les raisons de mon silence. C'était un fin manipulateur et plus d'une fois je faillis lui dire la vérité. Il semblait si gentil et si compréhensif, que j'en arrivais à me demander si il réagirait vraiment mal si je lui disais que c'était moi qui lui avais appris, dans une autre époque, toutes les prouesses et détails de l'art de la rhétorique ? En tous cas je comprenais la leçon : point de mensonge entre nous mon enfant ! Après on croit se disputer pour une tartine de beurre alors qu'il s'agit de tous les non dits et les choses que l'on se cache. Pourquoi Abelforth Dumbledor avait –il accepté que je retourne chez moi après la naissance de Léa ? Ah ! Oui, je vous ai pas dit ? Ce charmant vieillard dont nous parlons depuis le début n'était pas le Albus Dumbledore que j'avais rencontré dans le passé. Le directeur actuel de Poudlard n'est autre que son frère qui accepta l'offre du ministère de reprendre l'école à la mort d'albus quelques année après la naissance de votre héros favori ( moi bien sur ). Enfin bref, une naissance dans une famille n'est pas une raison pour renvoyer les gens chez eux !

Léo ? J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, annonça joyeusement ma mère en ouvrant la porte de ma cellule.

Je la regardais d'un œil méfiant. Elle était tout sourire : ça valait le coup d'être méfiant. Elle s'était très bien remise de son accouchement improvisé alors qu'étrangement mon père dépérissait de jours en jours.

C'est moi qui me lève la nuit quand ta sœur pleure, m'avait-il expliqué lorsqu'il avait surpris mon regard étonné devant ses cernes noirs.

Je commence par laquelle ? Continua ma mère en refermant la porte et en s'asseyant à côté de moi sur le lit.

La bonne …

Ta punition est levée !

Yes ! Hurlais-je intérieurement.

Youpi fit Fenouil en bondissant de mes genoux.

Pas pour toi mon petit père, lui dis-je pour le calmer.

Pourquoi ? Demanda-t-il avait un air incompris.

Parce que les chats, c'est dangereux pour les bébés, faut que tu restes là jusqu'à ce qu'on ait aménagé une barrière pour t'empêcher de monter à l'étage.

Et la mauvaise ? Demandais-je en revenant à ma mère.

En échange de cette libération anticipée, tu devras faire quelques travaux d'intérêt général !

C'est pire que la prison ici ! En quoi cela consistera ?

Oh … pas grand chose, un peu de ménage, un peu de jardinage, le grenier à ranger … et t'occuper de ta sœur !

Réflexion faites... Je préfère encore rester ici !

Léo !

Mais c'est stupide ! J'ai déjà assez payé pour une omission de détail.

Détail qui a duré un mois !

Tu connais la théorie de Rousseau sur les conséquences désastreuses des punitions des enfants ?

Rousseau a eut 9 enfants qui ont tous fini à la DASSparce que leur père ne s'en occupait pas !

Dans ce cas permet moi de te citer …

Stop, on va dire que c'est pas une punition mais comme tu es un jeune garçon bien élevé tu va aider tes parents qui sont bien surcharger depuis la naissance de ta sœur.

Et les elfes de maisons ?

Ils ont ordre de ne pas t'aider !

C'est donc une punition …

Tu préfèrerais t'occuper de ta sœur ?

Même pas un mois et elle me pourrit déjà la vie celle la !

Pardon ?

Non non rien.

Je lui fit un sourire angélique. Elle me le rendis et me caressa le menton.

Tu ressemble de plus en plus a ton père toi.

Merci.

C'était un vrai petit connard à ton age !

…

Heureusement on grandit !

Oui.

Tu veux sortir ?

Oui.

C'est par-là.

Ok.

Je me précipitais vers la porte et dégringolais dans l'escalier, une fois en bas, je sautais par-dessus une table basse surmontée d'un banzai, me pris les pieds dans le tapis mais restais debout, arrivais à tous bout de champ sur la porte de la maison, l'ouvrir et me précipité dans le jardin.

Oh joie ! O dieu ! Malgré toutes les sages pensés de Socrate, Freud, Nitch et Pascale, je suis à présent convaincu de ton existence !

Je me jetais à genoux dans l'herbe et me mis à la caresser du bout de mon visage pour en recueillir la rosée fraîche. Je n'avais, je crois, jamais autant aprècié la douce voluptueusité d'un simple gazon bien entretenu. Soudain, une ombre masqua mon soleil.

J'ai toujours su que ta vrai place était dans un asile !

Ta gueule Nicky !

Oh ! Seigneur quel langage ! Je suis choquée !

Et si je te vire à coup de pied au cul, tu seras choquée ?

Je vais te faire bouffer ton herbe moi, tu vas voir !

Les enfants, les enfants, s'écria Harry, du calme ! On dirait un vieux couple qui se dispute ! Mais comme on dit : l'amour commence toujours par une bagarre ! Peut être que vous finirez mari et femme un jour, si ça continue comme ça..

Si c'était mon mari, s'exclama Nicky, je lui donnerai du poison !

Si j'étais ton mari, m'écriai-je furibond, je le prendrais !

Espèce de …

EH ! Oh ! Temps mort ! Temps morts ! Dit le survivant d'une voix grave en liant le geste à la parole et en se plaçant entre nous deux.

Nos yeux se lançaient des éclairs.

LEO ! Rentre à l'intérieur ! Cria ma mère du palier, après deux semaine dans ta chambre tu risque d'attraper froid !

C'est en grommelant que je la rejoignis sur le pas de la porte.

Salut Harry ! Dit-elle à son ancien camarade.

Salut Mione, je suis aller chercher Nic ce week end pour venir voir le bébé, finalement je me demande si j'ai bien fait …

Bien sur que oui ! Léo l'adore même s'il ne le dit pas.

QUOI ? c'est mê…

Chut ! Sinon vous avez fait bon voyage ?

Ils entrèrent et s'installèrent dans le salon. Ne voulant pas supporter la présence de ma pire ennemie plus de quelques minutes, je saisis ma baguette et un chiffon et montait au grenier. Autant commencer mon « service « tous de suite. Le grenier était la vieille charpente de l'église et ne tenait encore en place par on ne sait trop quel miracle. Je me mis au travail. Un grenier est un bon terrain de jeu quand on est gamin et je me remémorais avec un sourire cette époque. J'y passais la journée, nettoyant les objets et les vieilles malles, faisant un tas de tous ce qu'on devrait jeter mais que ma mère ne manquerait pas de garder par nostalgie. J'entendis à un moment nos inviter partir mais je n'y fis pas plus attention que ça.

Je retrouvais une boite de casses têtes usés avec lesquels j'avais beaucoup joué enfant et les mis de coté dans l'intention de les rénover pour Léa. Plus j'avançais dans le grenier plus je reculais dans le temps et retrouvais les objets de plus en plus anciens. Ceux de mon enfance m'attirèrent une sorte de sympathie pour cette petite fille qui allait prendre ma place. Les parents c'est bien mais ça n'apprend rien d'important. Moi je lui expliquerais l'origine du monde, lui ferait réviser ses potions et lui apprendrait à jeter les sorts les plus puissants. Oui j'allais être un grand frère plus qu'exemplaire, je serais son professeur, son maître à penser, je lui montrerai quels chemins, aux limites de la loi, elle peut emprunter sans risque et ceux à ne pas franchir, je lui ferais lire les grands philosophes et lui raconterais la vie des grands sorciers, je lui montrerais comment imiter l'écriture et la signature de nos parents et comment dresser un dragon. Oui ça allait être bien … quand elle serait un peu plus grande… parce que là … il n'y avait franchement pas grand chose à faire.

Je continuais à ranger ce satané grenier en pensant à tous ça lorsque je commençais à tomber sur les malles qui avait suivit mes géniteurs durant leurs trajets incessants vers Poudlard. Celle de ma mère était une grande caisse en toile et en bois, recouverte de visa de plusieurs pays, qui avait beaucoup voyagée. Celle de mon père était plus petite, en cuir entièrement noir et pratiquement neuve. A mon avis, elle n'avait servit qu'une année. D'ailleurs six autres à peu près semblable suivait. Dans l'une d'elle je retrouvais un carnet de cuir brun. Il me rappelait vaguement quelques chose.

Sûrement un cahier de cour …

Je l'ouvris.

Journal de Drago Malfoy

4 mai 2004

Tu le sais, puis ce que je te l'ai déjà dit, que depuis la fin de Voldemort, Hermione m'est revenue. Je la trouve plus belle chaque jour qui passe. Et ce matin, elle m'a dit qu'elle était enceinte. Nous attendons un enfant. Giny et Harry aussi. Nous avons décidé tous les 4 de donner une chance a ses petites vies malgré que lui et moi n'aillions plus de famille pour nous soutenir. Quand je vois celui que j'ai eu, je crains de ne pas être un bon père. Cette idée ne me lâche plus, plus j'y pense, plus je me demande si nous devons vraiment le garder : nous sommes jeunes, trop jeune et je ne suis pas dans le meilleur état psychologique pour être responsable d'une si petite vie. J'ai fais par de mes craintes à Mia tout à l'heure. Elle m'assure que tous se passera bien et me demande de la soutenir. J'ai bien conscience que c'est plus difficile a accepter pour elle que pour moi.

Qu'est ce que tu fais ?

Je sursautais. L'auteur de ses quelques lignes se tenait derrière moi, entièrement vêtu de noir et les mains sur les hanches me regardaient d'un air circonspect.

Euh … je … euh…

Je balbutiais, sentant dans ses yeux que je n'avais pas intérêt à lui raconter des histoires.

Tu lisais un de mes vieux journaux intimes ?

Euh … oui.

Un temps j'ai pensé te les donner mais en y rejetant un coup d'œil, je me suis dis que certain détail exigeait que tu attendes encore quelques années, me dit-il calmement en s'avançant vers moi.

Je lui tandis le carnet brun et il feuilleta quelques pages le sourire aux lèvres.

Mon dieu, ce n'est pas si loin finalement ….

J'entendis quelqu'un monter dans l'escalier et se rapprocher. Lady Malfoy entra d'un pas hésitant dans le vieux grenier.

Léa a réussi à s'endormir, je vous ai cherché partout, qu'est ce que vous faites ?

Léo a retrouvé les malles avec nos journaux.

Elle s'approcha en souriant.

Et il y a jeté un coup d'œil ? Ah ! C'est pas bien ça mon fils ! Il y a certaine chose écrite là dedans qui ne son pas de ton age !

J'avais cru comprendre oui.

C'est amusant que tu retrouve ça alors que ta petite sœur vient de naître, ça nous permet de comparer, ta naissance et la sienne … tout le chemin que nous avons accomplit depuis ce temps là, murmura mon père.

Souvenirs souvenirs ( en français dans le texte), chantonna ma mère.

Il y a même des gens dont je parle et de qui je ne me souviens même plus, repris Lord Malfoy, tenez, écoutez ce passage là :

Léo tient absolument à ce que j'apprenne à persuader quelqu'un d'avoir mon point de vue par la seul force de mon discours et de ma rhétorique. Alors qu'il serait si simple de lui jeter un sort…Mais bon , comme il dit, parfois il nous est interdit d'utiliser la magie. Il sait exactement quels sont mes points forts et comment en tirer partis. Je lui ai dis que j'avais l'impression qu'il me connaissait depuis toujours et il m'a répondu cette phrase étrange : Tu crois pas si bien dire.

Il marqua une pause et nous regarda :

Tu te souviens de Léo, Mia ?

Il y a un Léo Fowl qui est arrivé dans notre école au cours de la 7 ème année, mais après la bataille il n'y en a plus aucune trace, il n'est même pas consigné sur la liste des morts. Je ne me souviens pas avoir jamais connu un quelconque Léo … à par notre fils bien sur.

Pourtant nous lui avons bizarrement donné le même nom quand il est né …

Non, ça c'est parce que tu pensais que ce serait une fille et que tu voulais déjà l'appeler Léa mon chéri.

Ca fait plaisir, dis-je en toussotant.

Ils se mirent à rire et mon père reposa son journal dans la malle et la referma soigneusement.

Aller viens Léo,dit-il, c'était pour plaisanter cette histoire de ménage, tu n'es pas obliger de nettoyer la maison du sol au plafond.

Pas grave, il m'aurait suffit que d'un sort…

Quels paresse !s'exclama ma mère, Non mais franchement Léo, qu'est ce qu'on va faire de toi ?

Je souris.

Nous en reparlerons dans quelques années … et vous serez surpris.

Elle avait préparé une tarte au potiron. Ils descendirent l'escalier pour aller la déguster au salon. Je tirais les clefs du grenier de ma poche et jetais un coup d'œil a l'intérieur. Il faisait nuit et la lumière étrange de la lune éclairer les vieilles malles de mes parents. Notre passé et parfois plus incertain que notre futur. Ma mère m'appela. Je fermais la porte et la rejoignit.

Fin

Est-ce que tu crois qu'il sait qu'on sait ?

Quoi ?qu'on se souvient de son voyage dans le passé et son petit séjour dans notre classe ? C'est bon : C'est qu'un gosse de douze ans !

Il s'est bien foutu de nous quand même. Tu te souviens de ce qu'il a fait à ce pauvre mangemort ? Et à Goyle et Crable ?

C'est bon il n'a rien révéler à personne. Même pas à ces parents …

C'est une honte ! moi à son âge …

Calme-toi : ça prouve qu'il a du caractère !

Peut être trop…

Sans ça nous ne serions plus en vie à l'heure qu'il est …

Et lui non plus, il avait ses raisons… tu es sur qu'il ne se doute de rien.

Mais non mon chéri, aller … dors …

Mia ?

Oui Drago ?

Tu crois que tu serais quand même tomber amoureuse de moi s'il n'avait pas était là ?

Euh ...

Atention un ou 2 bonus sont à venir pour compléter les aventures de Léo. Restez sur vos gardes ...

Pour ceux qui ont pas suivit parce qu'il y en certain ... bon voilà quoi , c'est pas trop ça lol ils avaient pas caller que Hermione attend un bébé depuis le début de la fic. > Chapitre 2 : Ligne 9

Hermione Granger dans toute sa splendeur! … et enceinte en plus!

Donc voilà, arreter de dire que vous n'étiez pas au courant lol. Sinon j'espère que le prénom de sa soeur vous plait je me suis quand même amuser a faire une liste de tous les noms et c'était celui qui revenait le plus souvent. Comme je vous aime bien et que ça me fait aussi mal au coeur de finir cette fic j'ai prévue un ou deux chapitre en plus que j'appelle des bonus. Les fan du couple Nicky / Léo sertont servis. Gros bisous à tous !