Réponses à vos REVIEWS!
Mlle Machiavelli : Je suis bien heureuse de savoir que ma fic te plais à ce point! Merci et pour ton information personnelle, ce n'est pas dans ce chapitre ci, le lemon. Mais si tu attend un chapitre de plus... qui sait? (Madrik :Je sais! Samuelle : Oh! la ferme!) Peut être que... (Madrik : UN TRIPE À... SPLENG! (Coup de poêle bien placé de Samuelle :D)). Désolé du contre temps. Bonne lecture!
Vampire Lord
Chapitre cinq : Sans nom
Il était encore une fois présent. Mokuba. Longue chevelure lui descendant jusqu'à la mi-mollets, tout habillé de noir, sa peau si pâle et si parfaite qu'on aurait pu la croire faite de porcelaine. Encore une fois, il me regardait, me dévisageait d'un léger sourire révélant deux crocs de porcelaine immaculée. Un sourire empli d'une éternelle tendresse. Chargé de cette fraternité dont je suis si friand pour ne pas dire tout simplement dépendant. Cette fois-ci, il s'approche de moi. Lentement et si gracieusement, dans l'éternel obscurité du pond où j'avais essayé de me suicider voilà maintenant une semaine. Ses pas résonnaient derrière lui venant ajouter à l'ambiance macabre ainsi qu'à sa beauté chimérique. Il semblait être devenu le prince de la nuit, le maître de ces êtres dont je fais moi-même parti. Les mains dans les poches il me souriait alors qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi, puis son sourire s'estompa, se faisant passer son chemin par une mine totalement indescriptible même pour les plus sensibles d'entre nous. Et pour la première fois, il me parla.
« Fais vite. »
C'est tout ce qu'il m'eu dit. Sa voix était belle, très semblable à la mienne bien que la sienne soit un tantinet moins traînante. Ses yeux doux me regardaient intensément quand il prit ma main dans la sienne avec une délicatesse que seul les êtres de la nuit pouvaient posséder.
« Mon frère... » essayais-je sans succès.
Il ne semblait pas m'entendre. Toute son attention était portée vers l'autre côté du pond, où je me trouvais précisément une semaine auparavant. Quand je me retournai, ce que je vis me pétrifia. Il s'agissait de mon être mortelle, pleurant tout son désespoir, une corde au cou. Je venais de l'attacher et m'apprêtait à me jeter dans le vide. Mokuba... m'entendit-on dire juste avant de basculer. Je voulu me diriger vers mon autre moi pour m'empêcher de tomber mais Mokuba qui était rendu bien plus fort que moi m'en empêcha en me saisissant par la taille et en me plaquant contre lui.
« NOOOONNNNN! » hurla mon être immortel.
Je devais m'empêcher de mourir. Je ne savais pas exactement pourquoi mais il le fallait. Je tombais si lentement mais si lourdement... quand soudain une forme blanche et bleu poudre tomba du ciel, tel un ange venant chercher sa jeune victime pour la ramener vers son créateur. Noah. Avant que la corde ne se tende et me rompe la colonne, il saisit mon moi mortel ainsi que la corde bien en haut du nœud et donc quand elle se tendit, elle ne m'étrangla pas mais ce fut plutôt le bras de Noah qui absorba le choc. Son autre bras me lâcha et, ne me tenant maintenant plus qu'avec la force de ses jambes, il empoigna une dague qu'il gardait en permanence sur lui et coupa la corde. Une fois la corde coupée, il la remonta, toujours tenant mon être mortel qui s'était évanoui tout juste après avoir prononcé son soit disant dernier mot, jusqu'au bord du pond où il me déposa. Il coupa ensuite la corde qu'il y avait après le pilier et me dévêtit de mon manteau blanc pour ensuite, par la force de son âme, me faire léviter et s'en fuis, moi volant devant lui à l'horizontal. Je restai longtemps sans le mot après cela, toujours retenu dans les bras de mon cadet. Je ne le senti pas mais il vint affectueusement embrasser ma tête comme pour essayer de me réconforter. Je senti cependant quand il me tourna dans ses bras pour que je puisse lui faire face puis il m'embrassa une nouvelle fois mais cette fois-ci ce fut sur le front. Je n'y comprenais plus rien. Qu'est-ce qu'il voulait me montrer pour l'amour du diable?
Je me retournai une seconde fois vers l'autre côté du pond et ce que je vis, je ne puis le supporter. Des policiers étaient sur place et semblaient faire enquête. Tout était normal jusqu'à présent mais à un moment, je vis un petit garçon aux yeux d'onyx et à la chevelure de même couleur qui arrivait en courant. Mokuba. Sa voix était éteinte alors qu'il demandait aux policiers qu'il avait lui-même alertés au moment où il avait lu ma lettre s'ils ne m'avaient pas vu. Il avançait, semblait anonyme et inaperçu parmi eux quand il arriva près du garde fou et vit mon manteau sur le sol ainsi que la grosse corde brune sectionnée. Au début, il me sembla qu'il allait se mettre à pleurer, puis à hurler. Il essayait de trouver son air. Puis quand il le retrouva enfin, il eut beaucoup de misère à le retrouver. Peu à peu les lames lui venait au visage quand son teint vira au vert. Il se dirigea rapidement vers le garde fou et à peine eut-il le temps de s'y pencher qu'il vomit tout les émotions qui se bousculaient en lui à une vitesse fulgurante. Ensuite, il se retourna vers le manteau blanc et rouge cerise qui jonchait le sol et perdit connaissance. Un policier accourut et fit signe à l'un de ses collègues d'appeler l'ambulance.
Je me tournai vers le Mokuba qui se trouvait près de moi. Il était encore silencieux et j'espérai secrètement qu'il alla se mettre à me parler de tout et de rien comme il aimait le faire ou même à me crier dessus car j'en avait que faire, en autant que je puisse entendre sa voix, mais son visage était vide et donc je ne devais rien espérer de lui. Il se contenta uniquement de me sourire une dernière fois. Je m'approchai de lui en écartant légèrement les bras et il m'enlaça solidement, attirant ma tête vers son torse qu'il bombait pour que je puisse m'y réfugier sans avoir à réellement me pencher. Le simple fait de le toucher me fit abandonner la notion du temps ainsi que le cours des choses et deux seuls mots me venaient en tête. Deux mots dont on m'avait expliqué la signification car je ne connaissais rien à l'anglais comme telle. Brotherly love. Je les prenais à la fois comme une promesse, un serment, autant que comme le lien le plus fort qui exista dans cet univers empli de haine. Il s'agissait de mon havre de paix, de mon temps de répit, autant que d'un devoir que je me devais d'accomplir.
Tant pour moi que pour lui.
« Fais vite, Seto. »
Je sentis que je quittai Mokuba. Une force me tirait par la peau du cou comme une louve aurait fait à son louveteau, et je me senti doucement déposé sur un sol sablonneux. Une plage. Il faisait nuit et j'étais assis sur le bord d'une plage, regardant l'eau jouer des reflets de la lune et des étoiles. Mon regard se posa sur une étoile tout particulière. Sirius. L'étoile la plus brillante du ciel, comptant parmis celles de la constellation du grand chien. Elle était tout particulière en cette nuit puisqu'elle semblait n'éclairer que moi. Que ma main gauche, que j'ouvris pour y trouver un dé noir aux points verts. Pourquoi toujours ce dé? Que voulait-il dire?
Je fus rapidement sorti de mes pensées lors que j'entendis des rires au loin. Je relevai la tête et le spectacle que je vis fut des plus...
Au loin couraient deux hommes que je ne puis mystérieusement pas reconnaître. Ils se bousculaient amicalement et riaient encore et encore. L'un avait la grâce et l'agilité dont seul l'immortel peut bénéficier. Il était grand et élancé et portait les cheveux tout juste en haut des épaules. L'autre était moins grand que son ami mais non sans être lui aussi élancé. Il avait une démarche quelque peu gauche et sa longue chevelure qui lui tombait presque jusqu'à la taille était sans doute la seule chose qu'il ait eue de gracieux.
Ils couraient joyeusement en riant aux éclats quand le jeune mortel qui courait maintenant les deux pieds dans une eau très peu profonde trébucha après avoir bousculer pour une énième fois l'immortel et tomba, l'entraînant dans sa chute en s'agrippant à la manche de son jacket. Ils se retrouvèrent tout deux dans l'eau, ayant toutefois atterri dans une position quelque peu provocante. Le mortel avait les jambes écartées et faisait place à l'immortel qui était tombé sur lui et qui s'appuyait de chaque côté de sa tête à l'aide de ses coudes. Les rires continuèrent un moment puis diminuèrent graduellement jusqu'au silence le plus total. N'ayant pas changé de position, ils se regardèrent pendant un moment avant que le visage de l'immortel commence à descendre précautionneusement vers celui du jeune mortel qui lentement entourait la taille de l'immortel pour l'attirer vers lui. Leurs lèvres ne mirent pas de temps avant de finalement se rencontrer. Le baiser semblait d'une douceur infini et...
« ''Toc toc toc!'' Allez! Debout là dedans! Ça fait quatre fois que je cogne! Il fait nuit! »
Quelqu'un ouvrit le cercueil d'ébène à l'intérieur de satin émeraude à la volée. Noah était là et regardait Seto qui était encore endormi et qui en n'aurait pas fini de réfléchir sur ce rêve encore une fois mouvementé. Noah posa ses lèvres douces et froides sur celle de Seto en un bref baiser pour lui souhaiter la bonne nuit.
« Allons ! Un peu de nerfs! Aussitôt que tu seras prêt, nous irons faire notre ration de nourriture au village voisin et après, nous n'avons pas quelque chose ou quelqu'un à aller chercher à Domino City par hasard? Je t'avais bien dit que je tiendrais ma promesse, mais lève toi au plus vite avant que je change d'idée. »
Chapitre terminé! Encore une fois un peu court mais je vous promet beaucoup pour le prochain. Entre autre une lime quelque peu surette. Alors des questions, des commentaires? Ça me ferait plaisir de les lires! Vous n'avez qu'à cliquer en bas à gauche et le tour est joué! Merci d'avance:D
Samuelle Pegasus.
