Salut à tous! Merci pour vos reviews et voici déjà le sixième chapitre de ma saga de vampires! Si vous êtes contre les lemons gays, ne venez pas lire. C'est à vous de décider si vous faites demi-tour ou pas!
Réponses aux reviews!
Orieul : Lemons à volonté? Tu vas aimer ce chapitre, je te le garantis ! Mais il serait aimable de ta part de faire le message à Sheen de rendre ma casserole ! (Madrik : NOOONNNNN ! NE FAIS PAS ÇA ! C'EST DU MEURTRE ! Samuelle : attend un peux que je retrouves ma casserole toi ! Madrik : NOOOOOOOOOONNNNN !) Merci et bonne lecture !
Mlle Machiavelli : Non, il ne faut pas être blonde pour le piger je dois admettre... et pour ce qui est de la suite et bien... elle est là ! bonne lecture !
Vampire Lord
Chapitre six : Pour que son âme vive à nouveau
« Maintenant que nous sommes au milieu de nulle part, peux tu me dire comment est-ce que l'on va faire pour se rendre à Domino, hein! »
« Si tu essayerais de me faire confiance ne serais-ce qu'une seule fois, amour, tu verrais que je ne suis pas si idiot que ça. Maintenant, pour ton information, nous sommes au pôle nord et non au milieu de nulle part. »
Seto n'y comprenait plus rien. Que voulait-il qu'ils y fassent? Qu'ils empruntent le traîneau du Père Noël pour s'y rendre? Et de toute façon, même s'il était question de père Noël, il n'en voyait pas. Tout ce qu'il y avait des centaines de kilomètres à la ronde, c'était de la neige, de la neige, de la neige et de la neige, sans y oublier de la neige. Puis à part de ça, le Père Noël n'existe pas, donc son traîneau non plus!
« Amour, arrête de me faire la gueule et écoute moi. Ici, pendant la moitié de l'année, c'est la nuit et l'autre le jour, mais ce n'est pas ainsi dans tout les autres pays. J'aimerais bien que ça le soit mais il n'y a que l'Antarctique qui soit comme ça aussi. Maintenant assez parlé. Place-toi là. »
« Mais alors Noah, veux tu bien me dire pourquoi... Ah et laisse donc faire. »
Seto ne voulait plus s'obstiner. Il voyait bien que Noah ne voulait pas lâcher le morceau alors il se plaça là où il voulait qu'il se place.
« Maintenant, Seto, tu te trouves au point exacte où se trouve le nord magnétique. Il te traverse à l'instant même, ou du moins, essaie de t'imaginer le portrait. »
Seto n'avait aucune idée de ce que Noah voulait mais à quoi bon le savoir? En autant qu'il puisse retrouver Mokuba au plus vite. Et si Noah savait comment y arriver, il l'écouterait.
Noah s'approcha de Seto et le pris tout contre lui en voyant son visage se durcir. L'autre se laissa faire, l'enlaçant lui aussi.
« Tu sais Seto, je t'aime et tout ce que je veux c'est ton bonheur. Et si ce bonheur tu le trouves uniquement quand Mokuba est près de toi, je te donnerai Mokuba. Je... »
« Oui, Noah? »
« Je sais que tu n'est pas ma destinée (Noah sentait peu à peu sa gorge se nouer) mais... Pour le temps que nous passeront ensemble, aussi long ou aussi court puisse-il être, je veux te voir heureux. »
« Noah, j'en ai assez de tout ces mystères. Que diable veut-tu dire par destinée? »
Noah soupira et décida de répondre. Il n'aimait pas parler de ce sujet.
« C'est le vampire qui, selon le cas, sera ton éternel amant ou amante. »
« Mais pourquoi est-ce que je ne pourrais pas être ta destinée, moi? »
« Je suis un tigre, tu es un loup. Ma destinée ne peut être qu'un félin, comme la tienne un chien ou un autre loup. Ma créatrice elle, m'aimait plus que tout mais elle était un faucon et elle a fini par se trouver un balbuzard qui savait la rendre plus heureuse qu'elle ne l'aurait jamais été avec moi. Elle m'a laissé pour lui, même si elle m'aimait. Elle avait trouvé sa destinée. »
Seto n'osait plus parler sur le coup. Il y avait donc mieux que Noah? Il croyait cela totalement impossible, mais l'étais-ce réellement? Du moins, s'il y avait encore mieux que Noah, il lui fallait le trouver.
« Dis Noah, comment fais-on pour trouver sa... vraie destinée? »
« La mort nous envoie des signes. C'est tout ce que je sais. Chacun en reçoit des différents. Moi, j'ai trouvé un objet dans le fond du parc Jean Drapeau, à Montréal. Un duel disk défectueux. Au début, ce n'était qu'un jouet brisé pour moi mais quand j'ai vu le saut de la Kaiba Corporation, j'ai su que j'allais y trouver quelque chose qui me mènerais à ma destinée. Je t'ai trouvé et je suis maintenant certain que le destin a fait une erreur et que nous sommes faits l'un pour l'autre. »
Seto se demandais pourquoi il lui avait posé cette question. S'il avait une autre destinée que Noah, il ne voulait pas la connaître, il ne voulait pas rien savoir. Il releva la tête et s'empara des lèvres de Noah. Noah répondit avec toute la fougue de son être, comprenant la promesse qu'il voulait sceller en quelque sorte par ce baiser, un peu comme un mariage. Ils ne pouvaient pas accepter la réalité qui disait qu'ils allaient un jour se quitter. Ils ne voulaient qu'être ensemble, peu importe s'il existait une destinée qui les attendait quelque part dans le vaste univers qui leurs servaient d'hôte. Ils savaient qu'ils en étaient capables, croyant l'un dans l'autre.
Seto stoppa le baiser, une dernière question le tourmentait.
« Et...pourquoi fallait-il absolument que l'on se couche pour ne pas être brûlé par le soleil, amour, alors que nous sommes au Pôle Nord et que cette saison ci, le soleil reste couché en permanence? Nous n'aurions pas pu vivre à la place?»
Un sourire narquois aux lèvres mais les yeux habités d'un regard des plus doux destiné à troubler son amant, Seto fixait Noah. Il pensait qu'il avait réussis à bloquer Noah mais quand ce dernier se mit à rire en posant un léger baiser sur sa joue blême et froide, il pu constater qu'il en était tout autrement.
« Il fallait que tu t'habitues à une vie normale, car entre toi et moi, nous ne resteront pas éternellement ici. D'ailleurs, si nous en revenions à notre sujet de départ? Donc, ici, tu es...»
« Oui, oui, je sais. Je suis droit sur ce que l'on appelle le Nord magnétique. Et maintenant, qu'est-ce que je fais? »
Noah soupira bruyamment devant l'ironie qui imprégnait chacun des mots employés par Seto.
« Maintenant, tu vas te concentrer sur une porte. Une porte qui s'ouvrira sur... disons l'école de Mokuba. »
Noah l'incita à le faire d'un geste de la main et Seto qui trouvait que c'était du bidon se mit à rire.
« Oui, oui, Noah. J'en suis certain. »
« Seto, fais pas l'enfant! Allez! On reprend! »
« Tant qu'à y être, tu peux me faire réciter le nom des reines du Père Noël puis chanter Frère Jaques, et peut être que la fée marraine débarquera et nous emmènera là bas en moins de deux! Non mais sérieusement, je n'y crois pas à ton machin de visualisation. Ce qu'il nous faudrait, c'est des snowdogs (un véhicule conçu pour se déplacer dans les régions nordiques et tralali tralala...) pour nous rendre... »
« Non, Seto! Écoute-moi maintenant. Nous, les vampires, nous pouvons nous servir des Pôles magnétiques, tant celui du Sud que celui du Nord, pour voyager où l'on veut sur le globe. »
« Oui, c'est bien beau tout ça mais ça n'arrives pas qu'un vampire voyage comme ça, et qu'il arrive à sa destination en plein jour? Ça ne tiens pas debout ton affaire. »
« C'est pour ça que l'on appelle ça des passerelles temporelles. Si à notre destination, au moment où l'on veut y accéder il fait jour, nous y restons assez longtemps, même si nous nous apercevons de rien, pour laisser le temps à la nuit de s'installer et donc, c'est sécuritaire! »
Même si Noah avait l'air si certain de sa théorie, Seto restait quand même sceptique. Si ce n'était pas physiquement prouvé, alors ce n'était pas vrai. Malgré que le vampirisme...
« Tu veux gager, Seto? »
Seto semblait apprécier cette idée.
« Très bien, Noah! J'attends! »
« Tu gagnes, je te baises à mort mais si JE gagne, tu ne me fais plus jamais de remarques stupides à propos des pouvoirs et des traditions vampiriques. C'est bon? »
Seto était certain qu'il allait gagner le pari. Et l'enjeu... Mm... Plus qu'alléchant! Il voyait déjà Noah le déshabillant, le touchant, lui embrassant le cou puis le torse, lui faisant l'amour et il pouvait sentir son pantalon rétrécir. Ça allait être bon!
« Marché conclu, mon amour. »
Il serra avec fermeté la main tendue de Noah, un air de défi soutenant celui de Noah. Il s'installa, se prépara, se concentra sur l'endroit où il voulait aller, soit l'école de Mokuba. Il vit la porte.
« Tu peux la voir? »
« Oui. »
« Fais deux pas en avant et touche la poignée. Je te rejoindrai. »
Seto s'exécuta. Il toucha la poignée et tout devint noir autour de lui. Puis il se sentit tiré en l'air et commencer à tournoyer à une vitesse vertigineuse. Quand tout arrêta de tourner, il se trouvait dans une rue sombre, au pas d'une école toute de grosses briques brunes. Il se retrouva comme pétrifié. Pas tant parce qu'il venait de perdre le pari mais parce qu'une immense banderole bleue et blanche portant sa photo et les mots Seto Kaiba, 1988-2005. Que notre prince des cartes repose en paix était installé à la fenêtre de la classe de Mokuba. Tous l'avaient signés et avaient écris des messages d'adieu. Il y en avait même, sans aucuns doutes les plus doués en dessin, qui avaient essayés de reproduire le dragon blanc aux yeux bleus sur la banderole. Mokuba, qui était le président de sa classe, avait voulu lui rendre un hommage, à ce qu'il pouvait voir, et tous avaient adoptés.
Ce fut une main sur son épaule et le sourire narquois de Noah qui le fit sortir de ses pensées.
« J'ai gagné! » fit-il.
Seto se mit à rire.
« De toute façon, je sais que tu vas me baiser, pari ou pas. »
« Comment tu as deviné? »
« Je sais, c'est tout. »
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Seto n'était plus certain de ce qu'il voulait. Il était sur le pas de son manoir mais il ne trouvait pas le courage de tourner la poignée et d'y entrer. Noah qui était à côté de lui se tanna et toqua trois fois sur la gigantesque porte.
« Mais t'es fou! »
Quand Noah entendit des pas se rapprocher de la porte, il sauta dans un buisson. Seto pu voir la porte s'ouvrir sur la gouvernante de Mokuba, qui avait pris soin de lui quand il n'était pas en train de subir les supplices de Gozaburo. Elle était la seule à réellement connaître Seto et à l'appeler par son prénom à par Mokuba car Seto la considérait comme sa mère. Ses grands yeux noisette cachés par d'immenses lunettes s'écarquillèrent et elle plaqua ses mains noueuses à sa bouche.
« Mon petit Seto, mon ange! Nous t'avons crus mort ici! Le monde entier te croit mort! Mais où était tu pour l'amour de dieu, mon enfant! »
Elle avança vers lui les bras tendu tandis que lui posa un genou en terre pour pouvoir être à la hauteur de cette vieille dame qui avait toujours été là pour lui. Après un court câlin, Seto la prit par les épaules et la regarda droit dans les yeux plus sérieux que jamais.
« Si les autres te demande qui je suis, tu leurs diras que je suis Dimitri. (Dans la tête de Seto : Merci, amour. Maintenant je comprends pourquoi tu m'as fait me choisir un nouveau nom...) Je t'expliquerai pourquoi plus tard, Marie-Anne. Pour l'instant, je dois voir Mokuba. tu sais où je pourrais le trouver? »
« Il est dans ta chambre, mon ange. Il travaille. »
« Il... quoi! »
Pourtant, ses rêves eux étaient apocalyptiques et montraient Mokuba qui mourrait toujours un peu plus. Mais... jamais il ne lui serait venu à l'idée qu'il soit en train de se tuer de cette façon là. Mourir était bien mais... pas mourir sous le poids accablant d'une surcharge de travaille. Pas se tuer pour son boulot. Seto aurait voulu n'importe quoi mais pas ça...
« Oui, mon enfant, il travaille. Il m'a dit l'autre jour que tu n'aurais pas voulu le voir mourir avec toi. Je dois toutefois t'avouer qu'il est étrange depuis ta mort, si tu veux mon avis. Il a repris à lui seul le contrôle absolu de la Kaiba Corporation et est maintenant le nouveau PDG. Il s'en sort plus que bien pour un petit garçon de son âge. Et un autre fait étrange, je ne l'ai jamais vu mettre tant d'effort dans le soccer. Son entraîneur parle même de l'envoyer jouer avec des enfants de 15 à 18 ans alors qu'il n'a que treize ans! »
Seto ferma les yeux à cette affirmation. Du coup, il remercia rapidement Marie-Anne et partit en direction de sa chambre, laissant la vieille dame bredouille. Il monta les quatre étages à la course et couru les couloirs de son immense demeure qui le séparait de sa chambre. Il n'avait aucune idée de la façon dont Mokuba réagirait en le voyant mais ça lui était égal. D'une manière ou d'une autre, ils allaient avoir l'éternité pour s'expliquer et pour être ensemble car il allait en faire un vampire.
Enfin arrivé devant la porte, il prit son souffle, ajusta son manteau de cuir pour être une fois de plus impeccable et entra.
Tout y était en ordre et parfaitement ragé et net, bien que le lit soit défait et que des vêtements de soccer traînaient un peu partout tout comme les chaussures. Son regard se posa immédiatement sur un garçon en veston cravate qui travaillait à l'ordinateur avec assiduité.
« Je suis désolé Marie-Anne mais j'aimerais être seul. Ce n'est pas que je n'aime pas ta compagnie, au contraire, mais j'ai ce document à fermer et j'ai une conférence importante dans vingt minutes. »
Mokuba continuait à taper sur son clavier mais il semblait agacé par le fait que personne n'avait bougé ni répondu à ses mots. Quand cela fit quelques minutes qu'il continuait à taper, Seto l'entendit renifler bruyamment, puis éclater en sanglots, toujours dos à lui, avant qu'il ne se décide à se lever brusquement, faisant tomber sa chaise par la rudesse de ses mouvements.
« Je savais que tu reviendrais! » cria presque Mokuba en se jetant littéralement dans les bras de Seto.
« Oh, pardonne-moi, Mokuba! Si tu savais seulement combien je m'en veux!»
Ça en devint trop pour Seto qui sentit une larme de sang couler le long de sa joue pâle, puis un autre. Tout en desserrant l'étreinte qu'il avait pour son petit frère, il s'agenouilla pour pouvoir être à sa hauteur. Il fallait que Mokuba sache ce qu'il était devenu. L'ayant maintenant en face de lui, il en profita pour embrasser une des larmes qui coulaient sur la petite joue rosie et douce avant de sourire à pleine dents.
« Seto, tu es un vampire? »
« Ça n'as pas l'air de te choquer. »
« Je dois t'affirmer que je serais enclin à croire n'importe quoi! L'important, c'est que tu sois là, avec moi. Je t'aime tant, Seto! Si tu savais comme je t'aime! »
Toujours en sanglotant, il se jeta une nouvelle fois dans les bras de son frère qui lui aussi avait de plus en plus de misère à retenir ses larmes. Ça lui était égal à Mokuba de se faire mordre ou pas. Son frère était de nouveau avec lui et c'était tout ce qui importait.
Seto reprit le contrôle sur lui-même et prit la petite main de Mokuba et l'entraîna vers le lit à baldaquin en désordre. Il le fit s'asseoir et s'assit à côté de lui, le tenant encore tout contre lui.
« Mokuba... j'aimerais faire de toi aussi un vampire. Ainsi nous pourrions être ensemble... pour l'éternité. Mais je comprendrais si tu refuserais. »
Mokuba resta un moment sans le mot en regardant droit devant lui, mais sans y réfléchir plus longtemps, il chevaucha Seto et posa ses deux mains sur le torse du vampire pour lui enlever son manteau de cuir. Il desserra ensuite sa cravate noire et détacha les premiers boutons de sa chemise blanche.
« Je suis prêts, grand frère. »
Il prit la tête du vampire, faisant courir ses doigts dans ses mèches châtaines en l'attirant vers sa poitrine. Seto suivit les mouvements calculés de Mokuba et approcha son visage vers son cou tendu et offert après s'être brièvement accoté la tête sur sa poitrine, enlaçant la taille du petit fermement de ses bras couverts d'un chandail de laine brune cette fois-ci. Mokuba était en train d'enlever le veston de son complet quand il sentit les lèvres vermeilles de Seto se poser sur sa gorge, ce qui lui extirpa un frisson. Seto ferma les yeux en sentant cette peau si chaude et si douce sous ses lèvres. Cette peau qu'il embrassait, et ré embrassait, sans être capable de la mordre.
« Mm... Seto, mais qu'est-ce que tu attend? » gémit Mokuba.
Mokuba n'avait aucune idée de la raison qui empêchait Seto de le mordre, mais chose certaine; il commençait à s'impatienter.
« Je... Mokuba, tu dois savoir que derrière le mythe merveilleux de la transformation, il y a plusieurs traditions sexuelles et... je ne sais pas, tu es mon frère et faire l'amour avec toi... »
« Ça m'est égal, tu sais? Si c'est ce qu'il nous faut faire pour être ensemble à tout jamais et...j'irais même jusqu'à dire que... je le désire. Je le désire peut-être même plus que tu le penses à vrai dire. »
Seto n'eut pas le temps de continuer que Mokuba avait déjà approché ses lèvres de celles de son grand frère. Il les déposa délicatement contre celles de glacées de Seto. C'était son tout premier baiser et Seto le savait. Mokuba entrouvrit ses lèvres et y laissa passer sa langue. Ne sachant plus que faire, Seto fit de même et leurs langues vinrent se caresser amoureusement, puis plus passionnément en une même danse. Mokuba détachait le dernier bouton de sa chemise quand Seto mit fin au baiser pour s'afférer à sa mâchoire avant de descendre vers sa gorge, puis à sa poitrine. Mokuba se remit à caresser les mèches châtaines de Seto alors que ce dernier enlevait la chemise du petit, l'envoyant choir plus loin, pour que ses mains puissent enfin toucher la peau tendre et chaude de son dos. Elles en parcoururent la courbe, le faisant se cabrer contre lui du même coup, pour aller se poser sur ses fesses. Mokuba lâcha un gémissement de plaisir en sentant l'érection bien présente de Seto contre la sienne ainsi que ses mains sur son postérieur. Puis le vampire releva la tête et planta ses crocs à l'allure de porcelaine dans la chair tendre de son petit frère. L'atmosphère était à la fois tendue et emplie d'une passion nouvelle. Il se mit à aspirer cette source de vie qui coulait en Mokuba, lui arrachant quelques râles de plaisir au passage. Au début, ce que Seto pouvait sentir était le sang nouveau et brûlant inonder son être mais plus le temps allait, plus Mokuba mourrait et les battements de son cœur résonnaient de plus en plus fort, dans ses tempes, dans sa cage thoracique jusqu'à son cœur qui menaçait d'exploser. Il était temps d'arrêter ou il allait le tuer pour de bon. Il se retira puis prit le corps de Mokuba dont les yeux commençaient à se voiler et l'étendit sur le lit. Avec une grâce et une souplesse volontaire, il s'étendit sur Mokuba et lui présenta sa gorge blanche.
« Maintenant, tu vas me mordre, c'est d'accord? Et n'hésite pas à déchirer la chaire pour y arriver. De toute façon, nous nous régénérons. »
Mokuba n'attendit pas plus d'explications et mordit là où se trouvait son artère. Seto lâcha un cri de douleur quand il sentit sa chair céder sous ces dents de mortel mais une vague de chaleur vint le traverser quand Mokuba aspira sa première gorgée de sang. Il sentait à nouveau son cœur... ainsi que deux crocs naître dans sa plaie sanguinolente...ainsi que le corps de Mokuba prendre de l'expansion sous lui. Quand Mokuba eut récupéré assez de sang pour pouvoir bouger, Seto sentit deux bras l'entourer par la taille. Deux bras d'homme musclés et fermes, tout comme les mains qui lui caressaient le dos. Ils avaient oubliés qui ils étaient et où ils étaient. Seto du cependant revenir à la réalité lors d'un moment.
« C'est assez, Mokuba. »
Mokuba obéit docilement et retira ses crocs sans pour autant lâcher Seto. Ça avait été si bon qu'il lâcha un long râle mêlé de plaisir et de mécontentement. Un râle qui eut pour effet de surprendre Seto qui se releva pour voir l'ensemble de ce qu'était devenu Mokuba Kaiba.
Il était exactement ce que Seto avait pu en voir dans ses rêves; une allure noble malgré sa débauche, un aura puissant, une chevelure noire et souple sans le moindre reflet, des yeux noirs comme le néant affichants tout les sentiments du monde en passant par ses misères jusqu'à aller à ses plus beaux moments de paix, un corps à l'image de celui de Seto, bien que plus puissant et plus noble.
Mokuba, toujours haletant et les yeux mis clos, posa son regard sur Seto qui était encore tout béant. Quand il sourit, le monde autour de Seto sembla s'arrêter et essayer d'éterniser le moment, d'éterniser la beauté de ce prince des ténèbres qu'était devenu Mokuba.
« Seto, j'ai eu un drôle de sentiment à un moment donné. Comme si mon corps avait changé d'un bout à l'autre. Et plus je m'entend parler et plus... eh! Mais j'ai mué? »
Il semblait amusé et ses yeux s'agrandirent considérablement tandis que son sourire se fit plus large avant de s'épanouir en un éclat de rire. Il regarda sa main gauche, puis sa droite, pour venir les porter à son torse duquel la peau toujours aussi douce s'était tendue sur sa nouvelle masse musculaire.
« Oh merde! »
« Mokuba, ton langage. »
Pour toute réponse, il se fit bousculer par son cadet qui se dirigea à la hâte vers l'un des miroirs de la pièce. Seto ne mit pas long à s'apercevoir que les vêtements de Mokuba avaient tous cédés lors de la transformation et son regard lui ne mit pas long à atterrir sur un postérieur ferme, s'agençant au reste du nouveau physique de Mokuba, qui se faisait lascivement caresser par cette chevelure trop longue.
« Oh merde... »
« Seto, ton langage. »
Mokuba était devant le miroir et observait son nouveau reflet. Au bout d'un moment, l'homme à la crinière noire se retourna vers son frère pour se diriger vers lui et le chevaucher. Seto ne su comment protester à une offre si invitante car il n'avait plus l'impression de le violer. Il avait tant changé qu'il semblait ne plus être le même. Après tout, il s'agissait de la tradition, non?
Mokuba reprit la même position qu'il avait quelques minutes auparavant, se réappropriant les lèvres de son grand frère sans plus attendre. En sentant leurs deux sexes bien dressés l'un contre l'autre, leur baiser se fit plus passionné que jamais. Ce fut Mokuba qui brisa le baiser en s'afférant à enlever le col roulé brun de Seto qui détachait son pantalon ainsi que ses deux ceintures. Bientôt, ils furent tout deux nus sur le lit de Seto, enlacés l'un à l'autre, s'embrassant et partageant de langoureuses caresses. Mokuba quitta enfin les lèvres de Seto et lui fit ouvrir les jambes pour se placer entre, frissonnant au contact de leurs deux verges irriguées. Il dégagea sa chevelure vers le côté et se mit à embrasser amoureusement son cou en caressant ses tétons du bout de ses pouces. Seto sentait vraiment que la vie allait lui revenir si seulement Mokuba continuait à jouer avec lui de la sorte. Et dire que ce gamin déguisé en homme n'avait que treize ans pour être si... sensuel. Puis ses doigts furent remplacés par ses lèvres douces et étonnamment agiles qui semblaient baisser de plus en plus, passant rapidement des mamelons de Seto pour aller détailler la courbe parfaite de ses délicats six packs de sa langue rose. Seto ne pu qu'enrouler ses jambes autour de Mokuba en gémissant, et passer et repasser ses longs doigts fins dans cette chevelure d'ébène. Sachant qu'au fond de lui Seto en voulait plus, Mokuba continua à descendre, contournant au grand désespoir du vampire qui le lui fit savoir d'un grognement, son sexe irrigué de sang pour aller s'afférer à l'intérieur de sa cuisse et de son aine. Mokuba se trouvait maintenant devant un problème à la taille de... il savait ce qu'il voulait mais il ne savait pas comment ses crocs et la verge de Seto allait réagit; allait-elle s'entretuer?
Puis Mokuba trouva LA solution. Il remonta vers le sexe se Seto pour y enfoncer seulement la pointe de ses canines, ce qui fit étouffer un cri de douleur à Seto qui savait d'après les explications de Noah, ce qui lui arriverais si jamais il osait lui faire une fellation.
« Mokuba... »
Il n'écoutait pourtant pas ce que son frère voulait lui dire, le sachant lui aussi, et se mit à lécher le sang qui coulait des deux petites plaies, taquinant le gland de l'autre de temps à autre. Seto s'étonna du brio de l'idée en se mordant la lèvre inférieur pour ne pas jouir à plein poumons, ainsi qu'en s'agrippant au draps du lit fermement pour ne pas meurtrir le dos nacré de Mokuba. À la mesure où les plaies se refermaient, Mokuba en perçait d'autre et recommençait, jusqu'à ce que Seto jouisse. Quand cela vint, Mokuba prit le sexe entier dans sa bouche et...
« N'avale surtout pas! »
Mokuba qui s'apprêtait à avaler la jouissance de son frère, releva la tête, bredouille, et l'interrogea du regard et en levant les épaules.
« Nous ne sommes pas faits pour avaler d'autres choses que du sang. Avaler...ce que tu as dans la bouche te tuerait instantanément. »
À ces paroles, Mokuba, sous l'effet de la panique, écarquilla les yeux en s'agrippant au bord du lit et en recrachant tout ce sperme qu'il avait dans la bouche. Il prit ensuite le drap de satin pour s'essuyer les lèvres en crachant et recrachant. Quand il fut sur que tout était sous contrôle, il se retourna vers Seto.
« Tu n'aurais pas pu me le dire plus tôt! »
« Je te l'aurais dit plus tôt si j'y aurais pensé plus tôt, petit prince. »
Le surnom qu'avait employé Seto eut pour effet de faire sourire Mokuba et de calmer cette rage qui bouillait en lui. Depuis le plus loin qu'il se souvienne, Seto l'avait toujours appelé ainsi. Mokuba de pencha sur Seto et l'embrassa si tendrement qu'il se sentit transporté dans un monde parallèle tant à celui des mortels qu'à celui des immortels. Il se trouvait transporté dans l'univers de Mokuba, où seul lui avait accès. Ils restèrent longtemps ainsi à ne faire que s'embrasser quand Mokuba qui se trouvait sur Seto, écarta les jambes si parfaites de son frère et remonta vers sa poitrine et le pénétra. Il en avait eu assez d'attendre ce moment. Seto senti une décharge lui traverser le corps entier comme quand il le faisait avec Noah et lâcha un râle très convaincant en approchant le corps chaud de son frère contre le sien. La peau de Mokuba se faisait de plus en plus moite et plus chaude alors qu'il allait et venait en Seto. Il avait cette même grâce féline que Noah mais en plus d'une puissance et d'une noblesse exceptionnelle.
Grâce féline...
Il devait se tromper. Mais il y repenserait...plus tard. D'ici ce temps, Mokuba tremblait de désir pour ce Seto sensuelle qu'il n'avait jamais connu en ce sens. Il allait et venait dans ce corps réchauffé pour l'occasion, dans cette atmosphère chaude et érotique. Le souffle de la seule personne existante au monde à part lui-même était irrégulier et saccadé, tandis que lui avait peine à s'empêcher de crier. De crier son nom.
« Mm... Seto! »
Le visage de Mokuba était d'une douceur telle que Seto n'arrivait plus à le quitter des yeux. Il y était bêtement rivé, sentant et appréciant le sexe durci de Mokuba en lui quand ce dernier ouvrit les yeux et plongea ses puits sans fond dans ses océans équatoriaux. Tous deux étaient sous le charme l'un de l'autre et c'est dans cet ambiance où l'amour battait son plein que Mokuba jouit en Seto, se retira, puis s'étendit de tout son long sur son frérot qui l'enlaçait toujours. À peine furent-ils placés dans cette position qu'ils entendirent un profond râle qui ne venait ni de l'un, ni de l'autre. Seto tourna la tête et découvrit quelque chose qui ne lui plu pas vraiment.
« Ah! Franchement! En plus d'être un sale petit pervers et un voyeur, tu viens de tacher ma moquette! »
Noah, toujours empoignant son sexe, un sourire de ravissement mal tourné aux lèvres, ouvrit ses yeux.
« Ce n'est pas de ma faute si toi et ton apprenti êtes tout deux des dieux. » dit-il, son sourire s'élargissant à la mesure à laquelle il parlait. Mais en voyant Mokuba qui s'était levé, son corps élancé totalement nu, Noah replaça son sexe là où il devait être, soit dans son boxer.
« Qui es-tu et que viens tu faire dans notre domaine à moi et à mon frère, immortel? »
Noah, étonné de la prestance de Mokuba, s'avança lentement vers le vampire ténébreux d'entre tout les autres.
« Tu ne me reconnais pas? »
Seto s'était levé à son tour et était venu se placer à côté de son ange des glaces. Il passa son bras autour de la taille de ce dernier et appuya la tête dans le creux de son cou, faisant à moitié face à Mokuba qui ne lâchait plus Noah du regard, et vice et versa. Chacun était planté dans le regard de l'autre, incapable d'en sortir, quand Seto, qui commençait à avoir peur que ses doutes soient véridictoires, brisa le silence trop lourd.
« Je te présente mon amant, petit prince. C'est Noah, Noah Kaiba. Tu le reconnais, maintenant? »
« Oui mais je ne comprends pas. Tu es... tu es vivant? Euh... Mort? Oui enfin... tu vois? »
Noah se mit à rire et Mokuba suivit immédiatement. Seto, voyant l'absurdité de la chose, lâcha Noah qui bondit immédiatement dans les bras de Mokuba. Les deux hommes s'enlacèrent longuement avant d'entreprendre un timide baiser qui devint vite plus passionné.
Seto se senti vite délaissé. Il était maintenant en train d'assimiler cette dure vérité; Noah avait trouvé sa destinée. Mais...cette promesse alors? Celle qu'ils s'étaient fait au Pôle Nord, de ne jamais se laisser? Qu'allait-il en advenir? Son amour pour Noah était plus fort que tout l'amour du monde et...
Une larme de sang coulait le long de sa joue et il avait honte de cette faiblesse, ce qui l'amena à baiser la tête pour ne pas que les deux autres le voient. Mais il était déjà trop tard. Noah qui se rendit contre de sa bourde, fit signe à Mokuba et chacun d'eux se plaça de part et d'autre de Seto. Seto n'eut pas le temps d'essuyer ses larmes rouges que Noah s'était déjà emparé de ses lèvres alors que l'autre immortel se plaçait derrière pour lui caresser le dos de ses mains et de sa langue. Noah qui s'était débarrassé de sa cape et de sa queue de pie blanche et bleue et de son chemisier blanc pendant le long baiser qu'il avait échangé avec Mokuba, enleva son pantalon et son boxer blanc d'un seul coup puis empoigna fermement la verge du vampire châtain en regardant par-dessus son épaule. Sa destinée était là et le regardait encore. Ils ne pouvaient plus se quitter du regard. Puis bientôt, Seto sentit à nouveau le sexe de Mokuba en lui. Le sexe de Mokuba était peut-être en Seto mais ses pensées elles étaient en...
« Je t'aime Noah. Je t'aime tant! » réussit à dire Seto après avoir brisé le baiser et trouver le courage de s'exprimer clairement.
De celle là, que Mokuba s'en souvienne. Noah lui appartenait, et il appartenait à Noah. Il voyait bien les regards que Noah lançait à Mokuba alors qu'il massait son membre mais il gardait espoir.
« Je sais que tu m'aimes Seto mais... »
À ces mots, Seto repoussa Mokuba et Noah en même temps. Non, il n'y avait plus d'espoir. Tout deux restèrent bredouille quand ils virent Seto récupérer ses vêtements pour les enfiler à la volée.
« Seto... »
« Mais quoi? Il n'y pas de Mais en amour, Noah! Tu ne m'aimes plus, c'est ça? »
« Si, je t'aime, Seto, mais arrêtes de faire l'enfant! Mais tu dois comprendre que... »
« Et cette promesse, alors? Je sais ce qu'est Mokuba mais on ne s'était pas promis que... »
« Je ne savais pas de quoi je parlais! »
« ALORS FINISSONS-EN ET DIS-MOI LE EN PLEINE FACE QUE TU NE M'AIMES PLUS, NOAH! »
Seto avait crié ses derniers mots et sanglotait maintenant sans aucune retenue. Il avait si honte de lui, qui était habituellement froid, voir distant, et qui avait un contrôle si parfait de lui-même. Il s'était fait prendre au jeu de l'amour et il en payait maintenant les conséquences. Tout deux restèrent un bon moment à se fixer quand Noah se mit à bouger légèrement le visage de gauche à droite.
« Non, je ne t'aime plus, Seto. »
Ces derniers mots furent à peine audibles. C'est à ce moment que, toujours en sanglots, Seto fut réellement hors de lui-même. Il descendit un si puissant coup de pied à l'un des barreaux de son lit que ce dernier céda, emportant les autres et le lit entier se retrouva sans dessus dessous. Après ce, il se dirigea vers la sortie de sa chambre. Il voulait sortir de ce lieu maudit où sa vie et même sa mort avaient été brisées en mille morceaux, emportant son cœur au passage. À peine fut-il sur le point de tourner le coin du couloir que Mokuba sortit de la chambre, la cape de Noah autour de la taille pour cacher sa nudité.
« Seto! Ne fais pas de bêtises, je t'en pris! Je ne supporterais pas te perdre une deuxième fois! »
Seto se retourna vers son petit frère et le regarda. Un feu démoniaque dansait dans ses yeux bleus.
« Je ne te croyais pas si mesquin, Mokuba Kaiba. »
Puis il quitta, laissant derrière lui un Mokuba totalement bredouille et blessé ainsi qu'un Noah empli de remords.
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La nuit vue de la plage de Domino était si belle. Encore plus belle que dans son rêve. Il était assis à ce même endroit, observant la lune. Elle était pleine comme un gros ballon et jouait doucement sur l'eau. Tout était si tranquille, comme la nuit de son premier suicide.
Et comme pendant la nuit de son premier suicide, il était calme et détendu, prêt à rencontrer son créateur. Il n'y avait plus rien qui existait mis à part lui, la lune, la plage et...
Le Soleil.
Seto ne pleurait plus depuis un bon moment. Il avait si honte de lui. Il avait réfléchit et il avait honte d'avoir réagit ainsi face à Noah. Il ne lui en voulait plus, ni à lui, ni à Mokuba et étrangement, il ne voyait déjà plus Noah comme son amant. Peut-être étais-ce dû au fait qu'il ne soit pas sa destinée? Mais peu importait. Sa place n'était plus ici depuis une bonne semaine déjà. Et cette fois-ci, il ne serait pas sauvé par quelconque immortel. Il s'en faisait lui-même la promesse. Il réussirait à se tuer totalement ce coup-ci.
« Mais...Kaiba! Mais... MAIS! »
Seto se retourna pour apercevoir une silhouette à travers les ténèbres du boisé auquel il faisait dos.
« C'est impossible! Je veux dire, tu es mort! »
Quand la silhouette s'avança et que la douce lumière de la lune vint l'éclairer, il puit enfin voir ce doux regard d'émeraude. Duke Delvin se mit à genoux à côté de lui et le regarda dans les yeux fixement. Seto eut pour réflexe de se détourner mais le jeune homme à la chevelure noire d'encre empoigna son visage et le força à le regarder. Puis de ses mains si chaudes de mortel, il se mit à le parcourir frénétiquement, tout d'abord passant ses mains sur ses épaules, puis sur sa poitrine avant de descendre vers son abdomen pour s'assurer qu'il était bien réel et intact. Il ne pouvait simplement y croire. Duke remonta vers son visage mais quand ses mains entrèrent pour une seconde fois en contact avec se dernier, il pu s'apercevoir de sa froideur et de sa blancheur...
Voyant l'expression qu'affichait maintenant le visage du mortel, Seto savait ce qu'il lui restait à faire. Il fallait le tuer où il se mettrais à paniquer et alerterais tout le cartier, chose qu'il fallait avant tout éviter.
« Kaiba, tu n'est pas... Tu n'es tout de même pas devenu... »
Sa voix et son corps tout entier tremblaient et des larmes baignaient son visage. Le jeune mortel aux yeux d'émeraude venait d'apercevoir les crocs du vampire. Seto ne puit attendre plus longtemps et dû bondir sur le jeune mortel. Seto immobilisa Duke dans ses bras, la main plaquée sur sa bouche pour l'empêcher de crier, mais quand il arriva pour le mordre, ce fut une tout autre histoire. De sentir les spasmes que provoquaient les sanglots rendus trop forts de ce jeune mortel gourmands de la vie, il ne pu que se résigner à ne pas le mordre. Pourquoi, Seto l'ignorait mais il ne devait pas le mordre. Puis se rendant contre de l'état du mortel, Seto entreprit de le calmer. Il approcha ses lèvres de l'oreille de Duke et se mit à y murmurer.
« Maintenant, je vais enlever ma main uniquement si tu me promets que tu ne crieras pas. Je comprends que tu puisse pleurer, tu es sous le choc, mais ne cris pas. Je ne suis pas dangereux. Je ne veux pas te mordre. Je ne...veux pas te voir mourir. »
Duke fit signe que oui, il tiendrais la promesse que Seto lui avait fait jurer pour que celui-ci enlève sa main de sur sa bouche, avant qu'il ne le relâche totalement.
Ce qui étonna le plus Seto, c'est que Duke ne quitta pas son emprise, même qu'il se retourna pour faire face à lui et se blottit dans ses bras, toujours sanglotant sous le choc. Il avait passé trop près de mourir alors qu'il ne s'y était pas préparé. Voyant cela, Seto ne puit que le serrer davantage contre lui, posant à son grand étonnement un baiser suave sur sa tempe avant de glisser sa main dans cette chevelure de satin noir pour presser sa tête contre son torse. Il continua par la suite à lui chuchoter des mots rassurants à l'oreille en le berçant contre lui.
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Dix minutes plus tard...
« Kaiba ? Ce n'est pas que je n'apprécie pas mais... je pense que l'on devrait changer de position. Je ne dis pas si tu serais une fille mais... ce n'est pas le cas, ou du moins je ne crois pas. »
« Oh! Euh...oui. Tu as tout à fait raison, désolé. »
« Oh je t'en pris mais...mais depuis quand tu t'excuse toi? »
Seto ne répondit pas, ne faisant que libérer le mortel de son emprise avant de se relever en enlevant le sable qui couvrait son manteau de cuire. Il aimait bien être couché sur le sable comme il l'avait été pendant de longues et agréables minutes avec Duke Delvin mais il y avait certains petits inconvénients à cela; exemple le sable. Après cela, tout deux restèrent un moments assis l'un à côté de l'autre, ne faisant que regarder à l'horizon quand Seto remarqua que Duke tremblait en essayant de se réchauffer les bras en les frottant de ses mains.
« Tu as froid? »
« Non, tout vas bien, je te remercie. »
« Et c'est pour ça que tu trembles en te frottant les bras de la sorte, hein? »
Duke ne pouvait le nier. Puis de toute façon, il n'était pas bon menteur à moins que le bluff fasse partie de la catégorie des mensonges alors là il était le roi mais pour l'instant du moins, il ne l'était pas. Seto, voyant l'orgueil de mâle mal placé de Duke, enleva son manteau de cuir et en recouvrit les épaules du mortel.
« Là, Kaiba, c'est toi qui vas avoir froid et qui va... »
Seto n'eut qu'à lui lancer un regard de travers pour que le mortel se mette à rire.
« C'est bon, j'avais oublié que tu étais mort et maintenant galant envers la gente mortelle. »
« T'as tout pigé. »
Ils se regardèrent un moment avant de partir à rire comme jamais ils n'avaient ris. Duke se décida enfin à enfiler les manches du manteau de cuir du vampire qui pu se rendre contre à quel point il était beau dans ce dernier.
« Dis, tu le veux? »
« De quoi tu parles? »
« Du manteau! J'en ai d'autres et il te va bien alors par oui ou par non. »
« Je... euh... »
« Tu l'aimes, avoue-le! »
« Mais Kaiba! »
« C'est fou ce que je peux avoir de la misère avec les mais cette nuit! Garde-le donc! »
Duke, totalement muet, n'osa pas rajouter un seul mot et se retourna face à la plage, étant toutefois incapable de dissimuler sa joie de s'être fait offrir un aussi beau manteau. Seto le regarda longuement en se demandant la nature du geste qu'il venait de poser à l'égard du jeune mortel. Jamais il n'aurait agit envers personne de son vivant mais la mort l'avait transformé. Et de plus, Duke avait ce petit quelque chose...
« Dis Kaiba, tu me semble troublé, il y a quelque chose qui ne vas pas? »
Seto sortit immédiatement de ses pensées pour s'apercevoir que les magnifiques yeux de jades de Duke étaient posés sur lui, inquiets.
« C'est rien. Non, tout va très bien! » mentit Seto.
« Je ne suis pas idiot, Kaiba. Je vois clairement qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi aujourd'hui. »
« Mais non! Je... »
« Ne me mens pas. Ton regard te trahis de toute façon. »
Seto sentait plus que jamais que Duke avait quelque chose de particulier que les autres mortels n'avaient pas. En tant que mortel, il n'avait pas pu le ressentir mais maintenant, son corps le désirait mais son cœur lui en voulait plus.
« Kaiba je...t'ai vu pleurer tout à l'heure. Ou du moins j'ai aperçu quelqu'un se diriger vers la plage en pleurant et je t'ai suivi. Ça m'a pris un moment à me rendre compte que c'était toi mais maintenant, ça peut te paraître étrange mais je suis inquiet. »
Oh. Merdeuh.
Alors que le jeune homme se demandais de où venait toute cette inquiétude de sa par pour cet être qui avait toujours été froid et distant tant envers lui qu'envers les autres personnes de son entourage, le vampire regardait droit devant lui, plus honteux qu'il ne l'avait jamais été. Mortel, il pleurait souvent mais jamais en présence d'autres personnes que lui-même et peut-être Marie-Anne quelques fois mais elle, c'était différent. et là, il venait d'éclater en sanglots comme un gamin devant son petit frère et son maintenant ex-amant, s'était ensuite enfuis en courant, ses pleurs incontrôlables ayant attirés un mortel, Duke Delvin, au passage. MERVEILLEUX!
« Ne t'inquiète pas, tout vas mieux maintenant. »
« Qu'est-ce que tu veux dire par là? »
Le sujet devenait de plus en plus inconfortable pour Seto. Il savait toutefois que coûte que coûte, Duke allait réussir à lui faire avouer ce qu'il avait sur le cœur. Aussi bien lâcher la serviette dès maintenant! De toute façon, Seto n'avait plus de volonté ni même le goût de combattre encore quoi, qui que ce soit.
« J'ai hâte de revoir le soleil... » fit Seto dont la voix tremblait. Il sentait cette boule revenir dans sa gorge, mais il devait ne pas craquer à nouveaux, même si sa volonté semblait céder de plus en plus le pas à ses sentiments. Duke qui venait de comprendre les intentions du vampire, s'en trouva grandement bouleversé. Il fallait à tout prix qu'il l'empêche d'en venir à ses fins.
« Non, Kaiba... »
« Il y a déjà une semaine que je suis sensé être six pieds sous terre et non à l'état de zombie. J'ai essayé de me balancer au bout d'une corde mais quelqu'un m'a sauvé et m'a changé en vampire, au début, c'était bien mais aujourd'hui, je trouve le fait de rester en ce monde vraiment tout aussi stupide que je le trouvais il y a précisément une semaine. Maintenant, laisse-moi seul. Je dois accomplir ce que j'ai commencé. Plus personne n'a besoin de moi ici, même plus Mokuba et... »
« ASSEZ! »
Duke s'était levé d'un bond et s'était mis devant Kaiba, l'air menaçant et décidé.
« Tu m'as bien dit que tu voulais me voir vivre, n'est-ce pas? RÉPONDS-MOI! »
Seto avait vivement relevé la tête et il regardait Duke sans savoir ce qui s'était passé pour que le mortel s'énerve ainsi soudainement. Il ne fit qu'approuver d'un signe de tête mais fut d'autant plus surpris quand Duke leva le rebord de son pantalon et sortit de son fourreau un couteau à la Rambo.
« Très bien, Kaiba! Très bien. Tu vois ce couteau? Tu le vois! Je veux vivre mais si tu m'y obliges, je m'en servirai pour m'ouvrir les veines à la minute où tu auras quitté ce monde. Alors je te demande de me laisser vivre pour une seconde fois. Je ne veux pas te suivre dans l'autre monde, mais si tu ne me laisses pas le choix, je le ferai, sois en convaincu. »
Duke était sérieux dans ce qu'il disait. Il vouait faire cesser cette bêtise même si par ses paroles, il mettait sa vie en danger pour un vampire qui de toute façon n'avait rien à battre du genre humain qui était devenu pour lui un met de qualité plus que d'autres choses. Mais en revanche, il avait senti que Kaiba avait changé à son égard, le traitant plus comme un bon ami que comme un hors d'œuvre. Peut-être s'arrêterais-il à son avertissement? Mais une question plus inquiétante tourmentait l'esprit de Duke; pourquoi LUI tenait tant à ce que Kaiba reste en vie au point de lui donner la sienne, alors qu'habituellement ils se haïssaient comme la peste?
« Ne fais pas ça, je t'en supplie. Pas pour moi! »
La voix de Seto tremblait clairement à présent et de ses yeux commençaient à couler des gouttes de sang. Puis encore une fois, il baissa la tête pour ne pas que le mortel le voie pleurer, bien que ce fut très évident puisqu'il n'avait plus aucune retenue. Il en avait marre de se comporter aussi faiblement, mais ce ces temps ci, il n'avait plus aucun contrôle sur ses sentiments. Apparemment, il les avait trop refoulés et ceux-ci étaient en train de se venger.
Seto pu tout soudainement sentir une main sur le côté de sa tête qui le tirait vers un torse chaud et à l'odeur suave qu'il entoura de ses bras. Duke s'était agenouillé près de lui et le tenait maintenant fermement entre ses bras, caressant ses mèches châtaines.
« À mon tour maintenant. Au diable le fait que tu ne sois pas une fille. Et de plus, j'ai lu quelque part que les vampires aimaient les contacts physiques. Non mais sérieusement, je t'aiderai à reprendre le dessus, si tu veux. Mais s'il te plaît, pour cette nuit, ne fais pas de bêtises, ok? »
« ...C'est d'accord. »
Seto renifla bruyamment et releva la tête quand il senti Duke bouger son bras droit pour le porter à sa propre tête.
« J'espère que ça ne te déranges pas Kaiba mais tu dois comprendre que je tolère mon catogan uniquement pendant la journée. Mais quand la situation ne l'exige pas, c'est pour moi une vraie jouissance que de m'en débarrasser. »
Puis il tira sur son élastique et ses cheveux retombèrent en une cascade gracieuse et souple. Il enleva ensuite son bandeau rouge et noir pour laisser le passage à sa chevelure qui se plaça presque sans aucun effort. Elle était si belle que Seto ne pu résister à l'envie d'y passer la main pour s'apercevoir qu'elle était d'autant plus soyeuse. Duke ferma ses yeux et se laissa emporter par les caresses de Seto quand il ouvrit les yeux pour fixer le sol, penseur.
« C'est fou Kaiba... »
« Seto. »
« D'accord, Seto. En autant que tu m'appelles Duke, c'est bon? »
Seto se contenta de faire signe que oui de la tête. En réalité, il était plus intéresser à la sensation des mèches de soie noires entre ses doigts ainsi qu'à la beauté du visage de son nouvel ami que par tout autre chose.
« C'est fou Seto, mais jamais je ne me serais laissé toucher de la sorte par tout autre personne que Serenity auparavant mais toi, je sais pas. C'est peut-être du au fait que tu sois vampire? J'ai entendu dire que les vampires avaient des pouvoirs particuliers. »
« Peut-être en avons-nous. Je l'ignore. »
Leurs visages s'étaient rapprochés sensiblement l'un de l'autre et les deux êtres se regardaient intensément. Alors que Duke se croyait hypnotisé par le vampire, Seto savait très bien que c'était lui qui était hypnotisé par la beauté du mortel. Ils se sentaient à leurs places et auraient tout deux donnés n'importe quoi pour éterniser le moment, jusqu'à ce qu'une idée traverse Seto et le mette face à une dure vérité. La boucle d'oreille que portait Duke qui était noire et verte aujourd'hui semblait avoir une aura lumineuse. Seto se rappela immédiatement son rêve et posa les yeux au ciel en pensant au paroles dites par Noah plus tôt quand il vit Sirius briller de milles feux étrangement verts à ses yeux.
La mort nous envoie des signes. C'est tout ce que je sais. Chacun en reçoit des différents.
Ce dé...
Duke...
Sirius, le grand chien...
« Seto, ça va? »
Il devrait y penser plus tard.
« Oui, j'étais juste en train de réfléchir. »
« Ah. »
Duke baissa les yeux en rougissant, la cause en étant trop évidente – ils étaient à moins de dix centimètres l'un de l'autre quand l'attention de Seto s'était posé sur le dé-, avant que tout deux n'entendent un bruit sourd. Un objet venait de tomber par terre et Seto le ramassa. Il s'agissait du deck box de Duke, contenant toute ses cartes.
« Ah, tiens! Je peux les voir? »
« Bien sûr! »
Le sourire enfin revenu aux lèvres et le regard pétillant, Seto ouvrit le Deck Box et en sortit son contenu. Il commença à regarder les cartes l'une après l'autres quand il tomba finalement sur un trio de cartes qui accrochèrent son attention.
« Mais qu'est-ce que... »
Vampire Lord, Vampire Lady et nul autre que le Vampire Genesis...
Alors, ça vous a plu? Je crois que j'ai réussis à me rattraper question longueur et lemon avec ce chap là en tout les cas. Maintenant, j'attends vos commentaires! C'est en bas à gauche pour les reviews!
Samuelle Pegasus
P.S. Amateurs de cartes, tenez-vous prêts! L'aventure commence!
