Salut à tous ! voici mon septième chapitre ! Je suis vraiment désolé de ne pas l'avoir posté plus tôt mais j'avais trop de pain sur la planche et mon ordinateur a décidé qu'il mourrait et emportait plusieurs de mes fichiers avec lui ! Le ! il a donc fallu que je recommence tout en plus d'être débordé de travaux scolaires… mais le voici maintenant ! Je vous le donne en guise de cadeaux de Noël.

J'ai appris récemment que je ne pourrai plus répondre à vos reviews à l'avenir, à moins de vous… en tout les cas, merci d'avoir lu mon histoire et j'espère que vous allez aimez la suite ! pour les reviews, je suis une grande fille, je vais y arriver, ne vous en faites pas…

Vampire Lord

Chapitre sept: Une nouvelle vie nous attend…

Toc Toc Toc...

Duke fut réveillé plus vite qu'il ne l'avait jamais été auparavant. Quelqu'un martelait la porte de l'appartement où lui et son père habitait, juste en haut de la boutique de jouets qui avait été reconstruit après l'incendie. Pour s'acharner autant sur une pauvre porte, ça ne pouvait être que Tristan.
Quand Duke entendit des pas se diriger vers la porte, il su que son père se chargerait de retourner Tristan d'où il venait sous prétexte que la personne qu'il désirait voir dormait profondément, ce qui n'était pas tout à fait faux. Mais qu'il dorme ou pas, Duke ne voulait pas quitter son lit si chaud et si douillet.

« Duke, tes amis sont là. »

Merdum. Son père LES avait faits entrés.
D'autant plus que Duke n'était disposé à recevoir qui que ça soit chez lui aujourd'hui. Non pas qu'il voulait faire la paresse, ni du fait qu'il ne soit qu'en caleçon pour recevoir ses amis mais qu'il avait un fardeau précieux sous son lit...
Ne prenant pas le temps de cogner à la porte de sa chambre, Tristan, Yugi, Joey, Serenity et Téa entrèrent.

« Salut mon vieux ! T'as décidé que tu faisais de toi une marmotte ? » ria Joey.

« Ouais, parions que tu as dormi toute la journée espèce de fainéant… » ajouta Tristan sur le même ton.

Ça fut quasi instantané. Duke roula le plus vite possible en bas de son lit avec ses couvertures. La lumière de la cuisine était forte et il craignait que ça soit le soleil car il n'avait pas pris la peine de regarder son horloge qui affichait une heure quand même assez tardive.

« Refermez la porte, POUR L'AMOUR DE DIEU ! » paniqua Duke qui avec son tas de couvertures foncées essaya de couper tout rayon de lumière provenant de l'extérieur de sa chambre vers le dessous de son lit.

Voyant la panique de leur ami, tous entrèrent dans la chambre et refermèrent la porte derrière eux avant que Duke ne les engueulent davantage. Ceci fait, il ne bougea pas mais il était clair qu'il était maintenant plus calme, ou du moins soulagé.

« Serenity, ma jolie, voudrais tu replacer la serviette qui est là en bas de la porte pour couper la lumière ? »

« Duke espèce de traî... »

« La ferme, Tristan. »

Beaucoup, beaucoup plus calme en voyant que plus un seul rayon de lumière ne parvenait à entrer dans la pièce, il se leva et s'étira de tout son long tout en laissant échapper un long bâillement sonore. Dos à eux, il ne pu remarquer que le petit minois de Serenity et de Téa étaient devenus tout rouge et rêvasseur à la vue de son corps couvert seulement de ce caleçon noir. Sa chevelure de geais caressait langoureusement son dos de façon totalement magnifique mais malheureusement, seul Serenity et Téa semblèrent s'en être aperçu. Quand Duke se retourna vers ses amis, il pu voir les gars le regarder perplexe et les filles avec une certaine... admiration.

« Duke, veux tu bien nous dire qu'est-ce qu'il t a de si important sous ton lit qu'il faut ABSOLUMENT que tu protèges ? » fit Yugi un sourcil en l'air.

Il jeta un regard rapide à son lit puis se rappela ce qui lui avait été dit par Seto vers la fin de leurs première nuit ensemble. « Tu peux en parler, certes, mais fais bien attention que la personne à qui tu auras choisi d'en parler sois digne de confiance. Sinon, je le saurai et elle me fera office d'apéritif. Crois-moi. » En parler à ses amis était selon lui sans danger. Ils garderaient le secret si cela avait de l'importance pour lui. Mais maintenant qu'il savait quoi leurs dire, comment fallait-il leurs dire sans trop les traumatiser ?
« Ha, ça... Voyez-vous, il y a un cadavre sous mon lit.
Non... pas ça.
« J'ai rencontré un mort vivant hier et je l'ai ramené à la maison !
Non, décidément pas ça.
« Tu sais Kaiba, en fait, il est sous mon lit... NON ! JE NE L'AI PAS TUÉ! En fait, il y a de cela plusieurs jours, je l'ai vu qui se dirigeais vers la plage en pleurant et je l'ai suivi. Il m'a foutu la trouille, nous avons faits cosette, je l'ai convaincu de ne pas réessayer de mettre fin à ses jours et nous avons parlés le reste du temps, avons couru pieds nus sur la plage, au clair de lune avant que je ne l'accompagne à la chasse et...
NONNNNN !

« ... »

« Duke, ne nous prends pas pour des idiots. » dit Tristan sous un ton menaçant.

Il resta un moment à se demander comment il était mieux de leurs annoncer la nouvelle puis quand tout fut à point, il releva la tête pour regarder l'ensemble de ses amis.

« Écoutez, vous allez peut-être être surpris mais laissez-moi m'expliquer avant de paniquer. »

Tous semblant prêts à écouter ce que Duke avait à dire, il pu donc commencer. Tout d'abord, il se coucha sur le ventre par terre et tira le corps frais qui était enveloppé de couvertures noires vers lui. Personne n'osait imaginer ce que ça pouvait être. Duke le pris dans ses bras et le déposa sur le lit, puis précautionneusement, il retira l'étoffe de sur son corps. Le vampire dormait profondément.

Tous restèrent les yeux rivés sur Kaiba pendant quelque secondes avant que Serenity ne se retourne et se jette dans les bras de Tristan, toute tremblante.

« C'est trop affreux... »

Tristan, sans hésiter, pris contre lui son amour de toujours, d'une main enserrant sa taille et de l'autre caressant sa chevelure de feu tandis que son regard était toujours rivé sur Kaiba. Yugi et Téa dont les mains semblaient déjà avant être attirées l'une vers l'autre vinrent se joindre plus solidement que jamais elle ne l'aurait été alors que Joey étudiait le tout de mieux qu'il le pouvait dans sa tête au lieu de craindre ce que tout le monde craignait ; Kaiba n'avait tout de même pas été tué par Duke !

« Je ne te reconnais plus, Duke. Je ne peux pas croire... Tu n'es pas un meurtrier pourtant ! Je ne peux pas croire que... » murmura Tristan d'un air tragique.

« NON ATTENDEZ ! Il n'est pas mort ! » s'écria Joey en se précipitant vers Kaiba. Il pris d'abord son pouls et pu se rendre compte qu'il était bel et bien mort mais un détail l'agaçait toutefois ; il avait pourtant vu quelque chose bouger ! Il souleva le chandail de laine brune de Seto jusqu'à ses aisselles, le chevaucha faute d'un lit trop étroit pour pouvoir se mettre à côté de lui, puis appuya ses deux mains contre sa cage thoracique ainsi que son oreille sur le cœur du vampire.

« Je ne comprends plus rien. Il respire, mais son cœur reste inactif et il est aussi froid qu'un cadavre. Mais un cadavre ne respire pas et après une semaine, il est déjà en décomposition. C'est juste trop anormal. Il doit y avoir d'autres choses... »

Joey se redressa un peu et vint observer le visage blême de Seto. Duke pour sa part, préférait le laisser découvrir par lui-même. Mais il serait tout de même là pour Joey si Seto se réveillait soudainement le ventre un peu trop creux.
Le blond commença par lever l'une des paupières pour venir placer la lumière d'une petite lampe de poche près de son œil et observer...

« Merde... il est toujours en vie mais... » fit Joey les dents serrées.

Mais ce fut quand il vit la bouche entrouverte de Seto que tout lui vint en un éclair. Il y avait cependant longtemps que les autres avaient trouvés la nouvelle nature de Kaiba. Il porta sa main au visage de Kaiba et du pouce vint caresser ses lèvres sous le regard horrifié des autres. Elles étaient douces et parfaites ainsi que rouges comme les pétales d'une rose, sans la moindre gerçure ou imperfection, et étaient appuyés sur deux petits crocs qui semblaient de porcelaine, dont la pointe était parfaitement visible entre ses lèvres entrouvertes. Sans plus tarder, il se releva puis toujours chevauchant Kaiba, il le gifla rageusement puis se releva mais cette fois-ci, c'est le regard indigné de Duke auquel il eut à faire.

« Non mais c'est que tu viens de le gifler sans raison ! »

« Oui, et alors ? T'as pensé à Mokuba là dedans ? »

« Lui non mais moi oui. » fit Seto en un long bâillement sonore.

Aussitôt que Duke s'aperçu du réveil de son ami immortel, il se dirigea vers le lit et croisa les bras.

« Tu sais que par ta faute, je viens clairement de perdre une fille magnifique et j'ai failli être accusé de meurtre ? »

« Si tu parles de Serenity, j'avoues qu'elle n'est pas mal en effet. »

À peine Seto eut le temps de terminer sa phrase que Duke se jeta sur lui, oubliant qu'il était en sous-vêtement ce qui paraissait très mal en fin de compte et que ses compagnons étaient là mais aussi brandissant un gigantesque oreiller dont il avait pris la peine de se munir avant de lui sauter dessus pour le frapper sauvagement. Le vampire riposta en attrapant l'oreiller à l'autre bout et en l'attirant vers lui ce qui fit en sorte que son premier détenteur lui tomba littéralement dessus. Ils continuèrent de se battre comme ça encore de bonnes minutes, ignorant la présence des autres pendant que ceux-ci s'habituaient lentement à la présence du vampire, cet être si charnel et à l'apparence impie à toute chose.

« Lâche ça ! »

« Non, c'est toi qui va le lâcher ! Tu n'est pas de taille je te signale ! »

« Oh mais je crois que tu oublies que tu parles à Seto Kaiba, je me trompes ? »

« Oh que non, je parles à un stupide zombie t'en conviendras ! »

« Et tu ne crois pas aux zombies, hein ! »

« Pas une miette ! »

« Donc tu ne crois pas en moi ? »

« Pas une miette je te dis! »

« Alors il est maintenant l'heure de te montrer à respecter tes supérieures ! »

« Écrase un peu ! »

« D'accord ! »

Seto se retrouva aussitôt sur Duke qui se retrouva immobilisé sur le champ par son bel ami immortel qui riait aux éclats.

« Tes désirs sont des ordres pour moi, tu sais ? »

Tous étaient sous le choc. Maintenant plus parce que Seto était vampire mais parce qu'il… parce qu'il riait et jouait avec Duke comme avec un ami, une vision qui leur fut quelque peu étrange et inhabituelle. Serenity et Tristan riaient de voir leur ami aux yeux d'émeraude se faire tabasser par l'immortel. Yugi se mit un moment donné aussi à rire et ignorant les regards de désapprobation de Joey, il pris lui aussi un oreiller en riant et frappa les deux gars tour à tour. Seto qui se mangea un oreiller en pleine troche riposta aussi sauvagement et la bataille continua encore un moment avant que Yugi fut pris d'un élan de joie incontrôlable.

« Kaiba, je suis si heureux de te retrouver à nouveau ! »

Seto, surpris de la déclaration, le reçu à bras ouverts quand ce dernier se dirigea vers lui les bras tendus. Tous arrêtèrent de parler pendant un instant, admirant la scène qui montrait deux ennemis de toujours en train de s'enlacer comme deux amis de longue date enfin retrouvés. Inconsciemment toutefois et sans même qu'il s'en aperçoive, Duke rougit en s'éloignant d'eux deux, comme s'il se sentait de trop tout d'un coup. Seto qui remarqua sa bêtise, relâcha Yugi en lui frappant presque violement l'épaule en signe de bonjour, se leva et décida de servir le même traitement aux autres pour ne pas que Duke se sente mal pour quelconque raisons, même si ce dernier ne s'en apercevait même pas.

Il se dirigea vers Joey qui lui serra la main et lui donna une petite bine amicale sur l'épaule avec un petit sourire aux lèvres.

« Heureux de te revoir, moneybags. » dit Joey plus pour rire que pour l'insulter.

Puis il s'en alla vers Tristan qui le serra dans ses bras comme un frère d'arme, un ami.

« Tu nous as foutu une de ces sacrés trouilles, Kaiba. »

Vint ensuite le tour de Serenity et Téa qu'il enlaça simultanément, un bras autour de la taille de chacune des deux filles alors que ces dernières mirent chacune une main sur son torse et un bras autour de son cou. Aucune d'elles trouvèrent le courage de lui dire quoi que ça soit et elle ne firent que profiter de la présence de ce Kaiba qu'elles détestaient pourtant plus que la peste. Cependant, cela ne dura que quelques instant au malheur des deux filles qui avaient vraiment besoin de le savoir en vie.

Toute une atmosphère régnait dans la petite chambre de Duke tout à coup et certains commençaient à trouver ça lourd. Ce fut le cas en particulier pour Seto qui se sentait de plus en plus mal à l'aise de s'être premièrement laissé aller à tant de bonté en ravageant du même coup toute sa réputation d'iceberg, et de s'être laissé emporté ainsi par Duke dans cette bataille d'oreiller. Pour l'instant, le problème était tout autre ; il était en plein milieu d'une petite chambre sombre et lugubre avec une bande d'imbécile mortels pour la plus part et de son nouvel ami mortel qui lui devait commencer à avoir froid, uniquement couvert de ce caleçon foncé. Tous étaient encore une fois muets et Seto savait qu'est-ce qui était à l'origine de toute cette gêne.

« Dis Duke, est-ce que ton père est au courant que j'existe et que je suis là ? »

« Euh… oui, je lui ai dit. Il a eu un peu de mal à le prendre mais il a fini par le gober sans faire trop d'histoire, pourquoi ? »

« J'aimerais ça prendre un bain, je peux ? »

« Ouais mais… les vampires sont aussi obligées de se doucher ! »

« Non mais j'aime. »

Il se tourna vers ses amis et, leur faisant signe qu'il reviendrait dans peu de temps, il se dirigea vers la porte de sa chambre mais se ravisa bien assez vite et regarda en direction de ses amis. Il ne savait pas si…

« Il faisait presque noir quand nous sommes entrés. »

La mine maintenant soulagée, il sortit de la pièce, suivi de près par son vampire.

Vu la petite taille de l'appartement de Duke et de son père, ils ne mirent pas de temps à se rendre à la salle de bain. Duke tendit une serviette à Seto et lui fit signe de s'installer à son aise et du moment où Duke fut parti, il se dévêtit et commença à faire couler l'eau dans le bain. La pièce était magnifique bien que simple à comparé au reste de l'appartement dans lequel tout les dallages présentaient des motifs de damiers qui donnaient vraiment mal à la tête à force de les regarder. Puis quand le bain fut plein d'une eau dans laquelle il avait ajouté quelques gouttes d'une mousse de bain à l'odeur envoûtante qu'il avait trouvé sur son rebord, il y entra doucement et s'y calla confortablement, savourant la caresse de l'eau sur son corps. Toute cette chaleur lui était confortable, mais même s'il désirait ne plus penser à rien pour mieux savourer ce moment de paix avec lui-même, un certain sujet lui revenait encore et encore dans sa tête ; il avait honte de son comportement. Honte de lui, de tout, de ses sentiments, de la situation. Tant de faiblesse, cela ne lui ressemblait tout simplement pas, il n'avait jamais été comme ça et il ne le serait jamais pour une raison ou pour une autre. Non mais c'est qu'il était Seto Kaiba à la fin ! Il était devenu plus sensibles que jamais depuis ce soir sur le pond et depuis l'était resté. Peut-être étais-ce la dépression dont lui avait parlé le psychiatre qu'il avait été voir quelques mois plus tôt et qu'il avait envoyé se faire foutre Entre mourir et se conduire de la sorte il préférait… Non. Il avait fait une promesse à Duke : celle de ne pas mettre immédiatement fin à ses jours car selon lui, le temps aurait le pourvoir de replacer les choses. Mais d'ici ce temps là, il devait se rendre à l'évidence qu'il avait changée. Il était en une semaine, tombé amoureux fou d'un type qui s'était tout bonnement foutu de lui, il était devenu vampire, avait sauté son petit frère après l'avoir changé en vampire lui aussi, avait fait un fou de lui devant un des amis de son pire ennemi, sans compté que ce pire ennemi, il l'avait serré dans ses bras comme un frère, il avait failli se suicider deux fois et avait raté son coup les deux fois, la première à…

Seto entendit la bande d'amis à Duke sortir de la chambre. L'âme aiguisée de Seto ressentit leur soulagement et leur paix intérieure et il les enviait. Il ressentait aussi un profond amour entre Tristan et Serenity de même qu'entre Yugi et Téa. Pourquoi lui aussi ne pourrait pas avoir une vie normale juste pour une fois ? Avoir une vie paisible, une minime chance d'avoir une descendance, un boulot normal à un âge normal ? Pourquoi ? Quand ils partirent, il senti les pas de Duke se rapprocher de la porte, mais ce qui le surprit le plus fut quand il pu « voir »le jeune mortel accota son oreille sur la porte. Seto sourit.

« Allez entre Duke, j'ai mis de la mousse. »

Duke, encore une fois surpris par son ami immortel, entra, le sourire aux lèvres.

« Comment fais-tu ? »

Seto, les yeux clos, n'osa même pas bouger. Il préférait savourer la caresse de l'eau chaude contre son corps.

« Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir »

Duke, toujours en caleçon, s'assit sur le bord de la baignoire. Ils restèrent tout deux silencieux un moment à ne faire que…rien du tout. L'atmosphère était à la détente et ils savaient bien en profiter.

« Seto ? »

« Mmm ? »

« Qu'est-ce que tu comptes faire ? Je veux dire… »

« Je sais ce que tu veux dire et j'ai aussi une bonne idée de ce que je veux faire. »

«… et ? »

« Je vais rester ici à te pourrir l'existence jusqu'à ce que je trouve quelque chose de mieux à faire. »

« … ah bon. »

« Non mais en vérité, j'en ai aucune idée et je ne veux pas me prononcer là-dessus immédiatement car pour l'instant, je suis bien, je suis avec toi et c'est tout ce qui compte. »

Seto avait enfin ouvert ses yeux et les plongeaient maintenant dans ceux envoûtants de Duke qui lui aussi le fixait. Rester près de lui n'était pas une si mauvaise idée que ça après tout car étrangement il se sentait bien avec lui. Puis il quitta momentanément ses yeux pour regarder le dé qu'il portait à l'oreille. Ses réflexions étaient maintenant plus que claires. Sa destinée se tenait devant lui et étrangement, il n'avait pas le goût de forcer les choses, mais plutôt de les laisser aller comme elles devaient être. Duke devait faire les premiers pas, ne pas se presser… et comme s'il avait entendu ses pensées, le jeune homme aux cheveux noirs se leva pour s'en aller en derrière de lui et de lui mettre les mains sur les épaules pour les masser lentement.

« J'aime ta peau. Elle est si froide…sans l'être totalement. Elle est vivante mais c'est tout juste. »

« Mon âme vit mais ce que tu touches est mort. »

« Je peux ? »

Il saisit la débarbouillette et après l'avoir trempé dans l'eau savonneuse, commença à la passer délicatement sur les épaules de Seto, puis à la mesure à laquelle le vampire se redressait, dans tout son dos. Les yeux clos, l'immortel prenait le temps de déguster le moment alors que le jeune mortel prenait plaisir à sentir la douceur de son ami et à observer l'eau qui coulait sur sa peau immaculé. Ce manège dura environ une bonne demi heure. Duke qui s'était vite lassé de la débarbouillette caressait maintenant la peau de Seto à main nue, savourant le contact si frais et à la fois si vivant de cette chair avec ses mains malhabiles.

« Pas que je veuille t'insulter mais… les bulles commencent à rendre l'âme, si tu vois ce que je veux dire. »

« Ouais… »

Il se releva et tourna le dos pour que son ami puisse sortir et s'enrouler la taille de la serviette qui était posée à côté du bain juste pour lui. Quand ce fut terminé, il se dirigea vers le miroir pour encore une fois observer son reflet, quand il vit un jeune homme apparaître à ses côtés dans la glace, l'air quelque peu étrange. Il aurait voulu lire en lui comme en un autre mortel ordinaire mais il ne parvenait que très peu à pénétrer son esprit. Ce dernier restait un mystère pour lui.

« Je dois t'avouer que j'ai peur, Seto. »

« Peur de quoi ? » fit le vampire en se saisissant de la brosse à cheveux qui traînait sur le rebord du lavabo pour la passer dans sa fine chevelure châtaine.

« Tu sais il y a quelques jours de cela, sur la plage, nous…avons euh, comment dire… »

« Nous avons failli nous embrasser, oui, qui a-t-il ? »

« Je me sentais étrange, comme si j'avais été envouté. Et c'est la même chose qui s'est passé ce matin. Je me sentais étrange. Je me suis abandonné, mais je ne sais pas à qui ou à quoi mais… Tu ne m'aurais pas envoûté, par hasard ? »

« Peut-être bien, je ne connais pas encore tout mes pouvoirs. Je sais que j'en ai la capacité mais de la à savoir si je t'ai vraiment envouté, là, je ne saurait dire. »

La vérité était que Duke l'avait fait de son plein gré, mais Seto, malgré la barrière qui séparait leurs deux âmes pour mieux les unir (?) l'en empêchait, savait qu'il valait mieux ne rien faire autre que de laisser Duke s'en apercevoir par lui-même.

« Tu ne m'as pas envouté alors ? »

« … »

Mieux valait rester muet là-dessus, en conclut Seto. Mais Duke lui se rapprochait dangereusement du vampire jusqu'à n'être plus que devant lui. Là, c'en était trop. La promesse que Seto s'était faite, soit de laisser Duke faire les premiers pas, venait de s'envoler (De toute façon, il les avait fait les premiers pas selon lui.), et il se mit à lui caresser le visage, partant de sa joue puis s'enfonçant peu à peu dans l'épaisse chevelure noire de son ami. Ce dernier ferma les yeux et se blotti confortablement contre le torse de Seto, les deux mains sur ses pectoraux et son visage détendu dans le creux de son cou. Tout était parfait et Seto ne pu s'empêcher de l'entourer de ses bras pâles, toujours l'une de ses mains caressant la chevelure de Duke, si douce, si belle. Tout est parfait, songea une fois de plus Seto, alors qu'il regardait la peau fine de son bel ami. Bien qu'il eut une envie dévorante de justement embrasser cette peau qui appartenait à cet être aux apparences de ladies man mais qui finalement s'avérait être un gars romantique et doux, il ne le fit pas, se contentant de regarder son Duke, son beau mortel aux yeux d'émeraude qui était tout chaud contre lui, blotti et bien dans ses bras. L'une des mains de Seto se mit à caresser son dos doucement, ce qui eu pour effet de faire réagir Duke qui passa ses bras autour du cou de Seto alors qu'il se hissait sur la pointe des pieds en le regardant droit dans les yeux.

« Je ne sais pas si tu m'envoûte présentement mais je dois te dire que j'ai vraiment le goût de t'embrasser au moment où je te parles… » murmura ce dernier avant de fermer les yeux et de rapprocher son visage de celui de son bel immortel aux yeux de glace.

Seto ne savait plus que faire. D'une part, il avait franchement envie de l'embrasser et de l'autre, il se rappelait les pensées qu'il avait eu moins d'une heure plus tôt. Les choses allaient trop vite à son goût et il fallait y mettre fin… pour le moment. À moins que… ah et puis zut. Une autre fois peut-être.

Toujours immobile, Seto pouvait sentir le souffle chaud et pur de Duke se mêler au sien, ses lèvres vermeilles allant bientôt entrer en contact avec celles satinées de son ami. Mais avant qu'elle ne puisse même se frôler, Seto s'avança vers Duke tout en le contournant et se mit à lui suçoter le cou et à l'embrasser tendrement, ce qui eut pour effet de le faire se cabrer davantage contre le vampire. Duke ricana quelques instant avant de sombrer dans une extase presque totale. Il ne pouvait vraiment pas résister au vampire, il le savait, il avait peur, mais c'était un fait et il n'y pouvait rien pour l'instant. Il était à sa merci totale et il l'en remerciait en quelque sorte pour l'instant. Seto savait le rendre complètement fou. Il passait et repassait ses mains partout sur le corps fiévreux de désir de son Duke, passant de ses épaules musclé à la peau si douce jusqu'à sa taille fine pour en finir sur ses hanches étroites. Duke, sentant les mains puissantes de Seto contre ses hanches, en profita pour ramener ses jambes fines autour de la taille de Seto qui le supporta sans faire d'histoire, toujours l'embrassant fougueusement dans le cou et frémissant d'un désir incontrôlable pour ce beau mortel à la soyeuse chevelure d'ébène et aux yeux plus brillants et plus beau que l'émeraude, bien qu'en ce moment voilé par l'envie de quelque chose de plus. De quelqu'un…

Ce quelqu'un durant ce temps, l'avait déposé sur le bord du lavabo, une main sur ses petites fesses fermes et l'autre dans son dos, puis dirigeait maintenant ses lèvres vers son sein pour en mordiller l'extrémité du bout des incisives. Pendant que ce dernier s'y rendait tranquillement, le pied de Duke avait accroché la serviette de Seto et l'avait retiré du bout des orteils, ce qui fit sourire intérieurement l'immortel. Quand le vampire fut rendu là où il le désirait, il put entendre Duke lâcher un profond gémissement, puis un étrange bruit qui ressemblait à un homme drôlement scandalisé.

Le père de Duke venait d'entrer.

À la minute où il l'aperçu, Duke repoussa Seto aussi vite qu'il le pu, ruisselant de la sueur de ses ébats et le cœur empli de cette chaleur nouvelle ainsi que d'une panique incalculable.

« Tu… tu n'est plus mon fils. »

« Mais papa… tu ne peux pas… » Duke était paniqué et les mots semblaient lui manquer.

« Oh si que je peux. Je n'ai pas eu un fils pour le trouver à moitié nu en train de…de…DEHORS ! »

Les larmes commençaient à perler dans le coin de ses yeux alors que le vieil homme au visage calciné entra dans la salle de bain pour y prendre les vêtements de Seto et leur lança au visage.

« PAPA ! POURQUOI FAIS-TU ÇA ! »vociféra Duke en pleurant alors que Seto se rhabillait à toute vitesse, essayant de se faire petit pour ne pas causer davantage d'ennuis.

« Je refuse que mon fils soit gay ! Je n'ai pas mis au monde un garçon homosexuel ! Je veux que tu t'en ailles ! Sors d'ici tout de suite ! Tu n'es plus mon fils, espèce de folle ! » S'époumona finalement son père, toujours ignorant la présence de Seto.

Puis Duke, les yeux ruisselants, attrapa la manche de Seto et l'entraina rageusement dans sa chambre.

« Je te donnes une heure précise pour faire ta valise, folle ! »

« JE NE SUIS PAS UNE FOLLE ! » cria Duke en se retournant avec force et rage vers son père, toujours agrippant le bras de Seto. Duke pleurait mais refusait de baisser la tête. S'il devait se faire mettre à la porte par son père, au moins il garderait ses convictions jusqu'à la fin. Personne ne le traiterais de folle, et surtout pas son père, il le refusait. Trop de fois son père l'avait utilisé à ses propres fins et il était temps d'y mettre fin. Mais jamais il aurait imaginé que ce fût de cette façon. Soutenant le regard de son père une fois de plus et étant incapable d'y mettre fin, il ferma donc les yeux et pris une grande respiration.

« C'est bon, dans une heure, ton FILS sera loin de toi, si tu es trop borné pour te rendre compte que ce n'est pas parce qu'IL aime un homme qu'il est nécessairement une folle. » fit Duke d'un ton venimeux.

Pour toute réponse, il se senti déséquilibré puis sa joue lui devint douloureuse. Seto le rattrapa juste à temps avant qu'il ne tombe.

« Maintenant, je ne veux même plus avoir à t'adresser la parole. Pends tes choses et fou le camp. Adieu. Et surtout rappelles t-en. Dans une heure, si tu n'es pas parti d'ici, je suis bien capable d'appeler la police. » répondit-il lui aussi d'une voix venimeuse avant de tourner les talons et de se diriger vers sa chambre dont il claqua la porte avec force, laissant Duke affalé dans les bras de Seto, toujours la larme à l'œil.

Puis le jeune homme aux yeux d'émeraudes se releva, repris une meilleure posture et, prenant la main de son vampire châtain, se dirigea vers sa chambre dont il claqua aussi la porte avant d'éclater en sanglots dans les bras de son ami vampire.

« Pardonnes-moi, Duke… Si seulement j'avais su que ça finirais ainsi j'aurais… »

« Ne dis rien. Je ne veux pas t'entendre dire des choses pareilles. Tu n'y es pour rien… »

Seto qui l'entourait de ses bras protecteurs, se sentais plus mal qu'il ne s'était jamais senti auparavant. Tout était de sa faute.

« Pardonnes-moi. Je t'aime tant… Si tu savais ce que je t'aime… »

« Je t'aime aussi Seto.. »

« … »

« Je te le redis, mon ange, je ne t'en veux pas. Je sais où aller contrairement à toi. Mais d'ici ce temps là, serre-moi tout contre ton cœur. Si tu savais seulement comme j'ai besoin de toi… je veux te sentir près de moi… »

Sans attendre, Seto serra Duke un peu plus contre lui, lui donnant du même coup un léger baiser sur le front. Ils restèrent longtemps ainsi. Puis quand Seto senti que les pleurs de Duke avaient cessés, il le lâcha et se dirigea vers sa garde-robe.

« Où elle est ta malle ? Je vais t'aider. »

Quand Seto eut trouvé la malle de Duke, il la pris et y mis tout les vêtements que son ami pouvait posséder. Elle était grosse et permettait de stocker beaucoup, ce qui lui facilita la tâche. Durant ce temps, Duke s'étant rhabillé lui aussi, lui cependant d'un simple pantalon noir et d'un débardeur uni de même couleur, avec par-dessus le manteau de cuir de Seto. Quand le vampire eut rempli la male de tout les vêtements que son mortel pouvait posséder, il entrepris de faire la même chose avec ses effets personnels qu'il mis dans un sac à dos.

« Donc pour ce qui est de l'argent, ne t'inquiètes pas. J'ai tout ce qu'il nous faut. »

« Merci Seto. »

« Et tu as bien dit à ton père que mon nom était Dimitri et non Seto ! »

« Oui… »

« Alors tout est bien qui fini bien. Dans ce cas, il ne pourra pas nous retrouver. Tout est parfait, nous pouvons partir ! »

Mais quand Seto, énergique et décidé à sortir sa Destinée de la misère dans laquelle il vivait se retourna, il pu la voir qui regardait son lit, le visage triste, perdu. À cette vision, le vampire lâcha aussitôt ses paquets et se dirigea vers le mortel. Seto pris les mains de Duke entre les siennes.

« Tu n'as pas à t'inquiéter. Tout va bien aller… »

Une larme perlait sur la joue de Duke. Seto avait si mal de le voir ainsi. Son visage se rapprocha de celui du mortel et il déposa un suave baiser sur sa joue, là où se trouvait auparavant sa larme. Puis à la mesure à laquelle les larmes coulaient sur les joues douces de son Duke, il les embrassait une à une, jusqu'à ce que l'une d'elle atterrisse sur les lèvres sucrées de celui aux cheveux d'encre. À ce moment, Seto eut un mouvement de recul.

« Je peux ? » demanda Seto dans l'âme de Duke.

La réponse lui fut instantanée car Seto remarqua que la distance qui les séparait devenait de plus en plus moindre. Il ne savait plus qui avançait vers qui mais chose certaine était qu'ils se rapprochaient considérablement l'un de l'autre. Le temps semblait s'être arrêté l'espace d'un instant. Duke ne fit que fermer les yeux et il trouva la texture satinée des lèvres de Seto aussitôt. Le baiser fut éphémère, léger comme une pétale de rose au vent mais aussi intense que le coup de foudre qui fondit leurs cœurs pour les reforger en un seul quelque temps auparavant. Leurs lèvres se décolèrent presque aussi tôt. Trop tôt selon eux, car ils auraient voulu que ce baiser, leur premier en l'occurrence, soit sempiternel. Puis ayant ouverts leurs yeux, ils se regardèrent brièvement, Duke dont les pommettes avaient prises une magnifique teinte rouge cerise, prirent les bagages et franchirent la porte de la chambre puis de l'appartement, descendirent l'escalier et filèrent le plus loin possible de cet apparemment maudit pour ne plus jamais y remettre les pieds…

x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x+x

« Non mais est-ce qu'on va arriver à la fin ? »

« Oui, on est tout près. Il ne nous reste que deux coins de rues à marcher et nous y sommes. » fit Duke, le sourire aux lèvres en regardant son amoureux du coin de l'œil.

Seto et Duke avaient quittés Domino pour se rendre à Tokyo où ils étaient maintenant. Depuis que le bus s'était arrêté à la gare centrale, ils avaient pris de nombreux bus, transférant encore et encore pour se rendre là où ils le désiraient, soit dans le nord de la ville.

« Tu ne veux toujours pas me dire où est-ce qu'on s'en va à la fin ? »

« Puis ce que tu insistes tant, on s'en va chez ma mère. »

« Ta mère ? »

« Oui, ma mère. Et avec un peu de chance, je vais pouvoir te présenter quelqu'un qui m'est cher. »

« Qui ? »

« Tu verras. Mais je ne suis même pas certain que ma mère habite encore là. Vois-tu, la dernière fois que je l'ai vu, c'étais il y a plus de dix ans. J'en avais six à l'époque. Je ne sais même pas si elle me reconnaîtra. Elle m'avait donné son adresse quand elle s'es séparée d'avec on père mais c'est la première fois que j'entreprend d'aller la voir car jamais mon père ne m'avais laissé y aller. »

« Je vois… »

« Il est très probable aussi qu'elle soit retourné dans notre pays d'origine. »

« Ah oui ? D'où est-ce que tu viens ? »

« Je suis français mais mes parents m'ont élevés ici. »

Seto eut un petit éclat de rire semblable à un aboiement. Duke s'arrêta, surpris, et se retourna vers lui, un sourcil levé. Le voyant s'arrêter de la sorte, Seto en fit de même, l'interrogeant du regard.

« Seto, veux-tu bien me dire ce qui te fais rire ? »

« La situation. »

Duke lâcha tout les bagages qu'il avait en main, soit son petit sac à dos, et s'approcha de son amant d'une démarche qu'il savait et voulait atrocement sexy. Quand il fut rendu assez près de lui, il ne fit que poser un doigt sur sa poitrine, rieur.

« Et quand tu parles de la situation, qu'est-ce que tu veux dire, sois plus clair ! »

« Je suis canadien mais mes parents ont émigrés ici quand j'avais quatre ans parce qu'ils avaient trouvés un bon emploi. Imagines-toi qu'ils étaient ingénieurs pour la Kaiba Corporation ! Certains de ne plus retourner au Canada, ils ont faits les démarches nécessaire pour nous avoir la citoyenneté Japonaise. Tout le reste de ma famille était déménagé au Japon de toute façon. J'ai dû apprendre le Japonais avant d'avoir l'âge d'aller à l'école et comme j'ai eu atteint un niveau suffisant pour converser aisément, vers mes six ans, mon père est mort dans un accident de voiture et ma mère quelque peut de temps après en donnant naissance à Mokuba. Je suis allé au début chez mon oncle et ma tante pendant quelques années, puis à l'orphelinat. »

« … »

Duke sourirait, regardant son amour dont les yeux bleus reflétant la lumière du réverbère auquel il faisait face, dont la peau immaculée semblait si douce à cet instant précis, dont les lèvres légèrement humides brillaient futilement, dont la chevelure si douce reflétait la lumière dans d'étranges tons d'auburn…

« Tu viens de quel coin du Canada ? »

« Je suis québécois. Pour être plus précis, je suis de Montréal. »

« Donc tu parles français ? »

« Oui, mieux que le japonais encore. En fait c'est ma première langue. C'est la langue que je parlais à la maison avec Mokuba. »

Duke se mit à rire tout en serrant Seto dans ses bras pour une courte étreinte chaleureuse et empreinte d'amour, avant de se mettre à parler en français ce coup-ci, toujours scotché à Seto.

« Alors tu n'aimeras peut-être pas mon accent parisien mais je suis aussi plus à l'aise en français alors tu devras t'y faire. »

Seto ricana, embrassa Duke sur le front avant de répliquer dans un français typiquement québécois contrairement au beau parisien qu'il tenait dans ses bras.

« Non, c'est toé qui vas d'voir t'y fére ! Mouahahaha !(je préfère vous mentionner qu'il déconne) Non mais sans blague là, on y va ? »

À cet affirmation, Duke releva la tête en direction de Seto qui déposa un léger baiser sur ses lèvres, se fichant de savoir ce que les gens aux alentours pouvaient penser d'eux, puis relâcha totalement l'étreinte qu'il avait pour son amour. Ils reprirent tout deux leurs bagages et continuèrent à marcher sans le mot, seulement se jetant des regards empli d'amour une fois de temps en temps. Puis se rendant compte qu'ils étaient maintenant devant l'adresse désirée, ils s'arrêtèrent et regardèrent la maison momentanément. Elle était petite, dans une petite rue tranquille, toute faite de briques rouges et entourée de fleur multicolores qui jetaient un parfum enchanteur, et d'un petit balcon blanc où se tenait une chaise berçante blanche elle aussi.

« Mais c'est une vrai petite chaumière, semblable à celle de mère grand dans le petit chaperon rouge, ma foi ! »

« Oui, ta mère habite là d'dans ! Ou du moins elle y habitait. »

« Allons voir. »

Ils prirent leurs bagages, montèrent les petites marches qui menaient au balcon et à la petite porte dont la fenêtre avait été couvert d'un rideau de dentelle blanche.

« Tu cognes, Seto. J'ai les jetons. »

« D'accord. »

Seto cogna quelques petits coup contre la porte de bois. Ils durent cogner une deuxième fois, plus fort que la précédente pour entendre des pas se rapprocher lentement de la porte. Puis quand la porte s'ouvrit, les deux jeunes hommes purent apercevoir une très belle jeune fille dans une courte robe de nuit de satin vert. Elle était grande, avait de longue jambes, des formes envoûtantes, les traits délicats d'une jeune française, une longue chevelure noire remonté en catogan ainsi que d'immenses yeux verts émeraude. Elle était nul autre que Duke au féminin.

« No…Noëlle ? » dit timidement Duke d'une voix étouffée à son homologue féminin.

La dite Noëlle resta un moment à regarder Duke sans bouger ni même parler avant de plaquer ses mains à sa bouche alors qu'elle commençaient à rire nerveusement pour ne pas dire hystériquement.

« DUKE ! MON FRÈRE ! » s'écria t-elle en se jetant dans les bras de son frère qui, à fleur de peau ces derniers temps, avait encore la larme à l'œil alors qu'il enfouissait son visage dans le cou de sa sœur qui riait toujours, pleurant à la fois. Ils restèrent un bon moment l'un dans les bras de l'autre, savourant le fait d'être enfin réunis à nouveau quand Noëlle se tourna et appela sa mère.

« MAMAN ! Viens vite ! C'est merveilleux ! »

À peine l'eut-elle appelé qu'une femme dans la cinquantaine d'année apparut en haut de l'escalier qui menait au deuxième étage, vêtu d'une robe de nuit de flanelle rose. Cette femme était elle aussi très belle avec sa longue chevelure noire dans laquelle ne se trouvait que très peu de mèches blanches. Son visage portait bien ses cinquante ans mais ses yeux noisettes eux, brillaient d'excitation à la vue de son fils.

Au début, comme sa fille, elle resta sans voix, se contentant de le regarder. Mais quand il lâcha sa sœur et fit un pas vers elle, elle se mit à parler.

« Si tu savais seulement combien de fois j'ai rêvé de ce moment, Duke. Si seulement tu savais ! » puis sans attendre une seconde de plus, elle se mit à descendre les marches le plus rapidement qu'elle était capable pour se précipiter dans les bras tendus de son fils qui pour une deuxième fois ne pu se contenir, accompagnant cette fois-ci sa mère.

Seto qui, se sentant de trop tout d'un coup, se mit à observer le mobilier. C'étais une maison chaleureuse, petite chaumière accueillante, qui en bas était un assez grand loft, dont les meubles étaient presque tous de bois de chêne, les sofas, fauteuils et chaises étant de tissus rouge, souvent recouvert de jetées faites au crochet.

« Pardonnes-nous, nous sommes impolies mais c'est la surprise, tu comprends ? Alors je me présentes, Noëlle, je suis la petite sœur de Duke. Et toi c'est ? »

« Je m'appelles Seto. » répondit-il en français pour lui montrer qu'elle n'avait pas à se casser la tête avec le japonais, souriant à la jeune fille qui essuyait ses larmes d'un revers de main.

« Tu es un des amis de Duke ? »

« Euh… on peut dire ça comme ça ! »

Puis quand les retrouvailles entre Duke et sa mère furent terminés, elle invita les deux jeunes hommes à entrer, les aidant à porter leurs bagages à l'intérieur, après quoi ils allèrent s'asseoir au salon. Duke présenta rapidement son petit trésor, sa petite Noëlle à Seto, bien que Noëlle l'eut devancé. Immédiatement quand ils furent rendus, la mère de Duke s'assit et invita les trois adolescents à en faire de même.

« Maintenant fiston, il y a sûrement une raison pour laquelle tu es ici. Et surtout pourquoi tu es arrivé si tard dans la nuit ? Q'est-ce qu'il s'est passé ? »

Seto pu sentir Duke se tendre quand elle posa sa question.

« Tu serais mieux d'être honnête avec elle si tu veux mon avis. »

« C'es ce que j'avais prévu faire. »

Duke pris une grande respiration et se lança.

« Je sais que quand tu vas entendre ça tu vas sauter mais laisse-moi finir mes explications et surtout promets moi que tu vas me laisser habiter sous ton toit au moins pour cette semaine. Après si tu veux, je m'en irai après mais pour l'instant, j'ai besoin de toi. »

« Je te le promets fiston. Vas-y. »

« Je… papa viens de me mettre à la porte. »

« Je savais qu'il allait le faire le con… mais qu'est-ce que tu as pu faire pour mériter ça ? Tu prends de la drogue ? Parce que si c'est de la drogue, je suis d'accord pour que tu reste mais crois-moi que je t'obligerais à suivre une cure… »

« Non, rassure-toi, ce n'es pas la drogue mais… Noëlle, s'il te plait, pourrais tu t'en aller, je vais te le dire plus tard mais pour l'instant j'ai besoin de parler à maman. »

Noëlle se leva, clairement triste mais aucunement offensé. Elle passa derrière Seto et Duke, prenant tout de même le temps de déposer un léger baiser sur le dessus de la tête de son frère.

« Tu veux que j'emmène Seto visiter la maison en attendant, grand frère ? »

« Non, je te remercie mais j'ai besoin de lui ici. Nous allons venir te rejoindre dès que j'aurai fini de parler avec maman. »

Elle acquiesça gentiment d'un signe de tête et se retira sans le mot. Quand elle fut belle et bien partie, Duke se retourna à nouveau vers sa mère, nerveux.

« Écoutes maman, je n'ai jamais songé à comment est-ce que j'aurais à te le dire mais… en fait je n'ai jamais songé comment mais laisse moi essayer. »

« Vas y fiston, je suis prête. »

« Je… suis amoureux. »

Sa mère ne le laissa pas finir et se mit à rire tout en s'avançant vers son fils auquel elle flatta une joue affectueusement pour ensuite lui tapoter l'épaule gentiment. Mais alors qu'elle était concentré sur son fils, elle ne put remarquer que Seto était devenu rouge comme un écrevisse.

« Ça y est, mon petit Duke a attrapé la fièvre de l'amour. Et parions que ton père t'as découvert en train de lui faire l'amour, c'est ça ? Il a disjoncté, as trouvé comme argument que tu étais trop jeune pour ce genre de pratique et t'as mis dehors ? »

« Oui, c'est pas tout à fait cela mais c'est près de l'être… »

« Et comment elle s'appelle ? »

« C'est justement là le problème… »

« Quoi, c'est une geisha ? »

Le silence se fit plutôt lourd dans la petite pièce. Duke étais tout simplement incapable de regarder sa mère dans les yeux, Seto le sentait. Ils se regardèrent brièvement avant que Duke ne prenne délicatement la main de Seto dans la sienne, ce qui mit le vampire très mal à l'aise pour tout dire. Sa mère qui les regardaient, comprit immédiatement ce que son fils voulaient lui dire par là. Pour toute réaction, elle fit un sourire bienveillant et déposa sa main douce et délicate sur les mains unies des jeunes amants.

« C'est juste ça ? Juste parce que c'est un gars ? »

« C'est déjà assez, non ? » murmura t-il tout en mettant son autre main par dessus celle de sa mère qui se mit à ricaner doucement, baissant sa tête en secouant la tête de gauche à droite ce qui fit tomber sa longue chevelure ondulée sur son visage. Elle les tassa de sa main libre avant de reprendre la parole pour s'adresser à son fils.

« Mon grand… si tu savais ce que tu peux me faire penser à ta sœur… elle aussi se culpabilise de la sorte pour un rien. Non mais sérieusement Duke, si tu es heureux avec lui, c'est l'important, non ? Tu l'aime, n'est-ce pas ? »

Un sourire vint immédiatement illuminer le doux visage de Duke, ce qui servit de réponse à sa mère. Dans ses yeux ne régnait plus la douleur mais un soulagement et une joie incalculable et merveilleuse. Voyant cela, Seto aussi sourit, soulagé de savoir son amoureux maintenant bien et à l'abri de la douleur, bien que ce dernier n'ait pour l'instant aucun regards pour lui, ce qui était compréhensible. Il aimait cette façon que la femme tout près de lui avait de rendre son fils heureux. Elle était ce qu'il avait toujours pensé d'une mère. Oh oui, elle l'était.

« Mais ce que je peux devenir impolie avec le temps, c'est fou ! Mon nom est Fabienne. Je peux savoir comment tu t'appelles mon garçon ? » lança la dame au sourire magique tout en se tournant vers Seto.

« Je m'appelles Seto. »

« Seto, comme le jeune homme influent qui es à ce que l'on dit mort assassiné à Domino ? »

« Euh… »

« Je connais ton secret, mon grand. J'ai par le passé connu un vampire. »

Seto et la dame se regardèrent longuement puis quand cette dernière lui adressa à lui aussi un sourire bienveillant, il en fit de même, montant du même coup ses deux crocs de porcelaine à la femme qui semblait en avoir que faire.

« Oui, c'est moi. »

Duke ne semblait plus comprendre rien de ce qui se passait entre les deux être qu'il aimait tant d'un amour si différent mais tout aussi puissant. Quand sa mère le remarqua, elle se mit à rire d'un rire cristallin comme seule elle possédait et répondit au questions qui tourmentaient son fils.

« J'ai déjà rencontré un vampire il y a longtemps, mon garçon. Ils ne m'effraient pas. Surtout pas Seto. La croyance populaire veut qu'ils soient des démons vivant mais je me suis aperçu avec le temps que quand l'un deux tiens à un mortel, il lui sera loyal jusqu'à la fin, allant même jusqu'à donner sa vie d'immortel pour le protéger, ne tuant que ceux qui ne valent rien pour lui-même et son protégé. Ce sont des créatures fantastiques, je trouve. Mystérieuse, belles, gracieuse et surtout charnelles. Je te comprends d'en être tombé amoureux, car ils sont l'amour même… » affirma t-elle en ébouriffant les cheveux du châtain qui lui souriait toujours, avant de reprendre son siège.

Par la suite, le temps passa, ils parlèrent de tout, de rien, les mains de Duke et de Seto toujours enlacées. Ils aimaient être ensemble c'étais clair. Fabienne elle, semblait accepter la perspective que son fils soit homosexuel à merveille. Elle semblait fier de lui, fier du fait qu'il ait trouvé l'amour en une créature qui étais à ses yeux si parfaite. Le vampire en échange se sentais bien en la présence de Fabienne, ce petit bout de femme gaie et souriant comme il en avait rarement fréquenté, si l'on ne fait pas mention de Marie-Anne. Quand ils aperçurent deux grands yeux d'émeraude briller innocemment dans l'ombre, ils invitèrent Noëlle à venir se joindre à eux pour fêter le fait d'être à nouveau réunis. Contrairement à ce que l'on aurait pu imaginer, Seto ne se sentais pas mis de côté ; au contraire, il étais un nouvel arrivant dans l'heureuse petite famille Delvin-Dubois. Ils l'accueillirent comme un des leurs. Noëlle qui avait tout entendu des déclarations de son frère ne fut donc pas surprise de les voir main dans la main, parfois s'enlaçant et quand ils pensaient ne pas se faire remarquer, échanger quelques baiser chastes…

Tout es parfait…, songea une fois de plus Seto. Vraiment tout. La vie serait belle à présent.

X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+XX+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X+X

Alors, vous avez aimer ce chapitre ? Oui ? Non ? Donnez-moi vos commentaires !

D'ici ce temps je vous souhaite un joyeux Noël empli d'amour, de bonheur et de cadeaux !

Samuelle Pegasus