Titre : Quand la musique est bonne ( ;p)
Auteur : ZooMalfoy (zoonize)
Couple : Neville/Severus
Fandom : Harry Potter
Rating : PG-13
pour insinuation douteuse .
Thème : Superstar (7) et musique (14)
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi (snif çç) et la chanson non plus qui appartient au groupe Superbus (bouhou) je n'ai que l'idée (pourrie) et la rédaction (pourrie bis)

N/a : Me revoilà (qui à dit oh non !) avec… cette chose qui est censé être drôle (on note le censé, merci) !

Voilà j'ai transformé ceci en recueil pour mes os destiné à 30baisers!

Plus que 27!

Bonne lecture malgré tout !

Oo†oO

Il allait péter un câble. Lui le glacial, distant, terrifiant Severus Snape allait péter une durite. Sérieusement… Il lui FALLAIT une tête de turc, là maintenant, de suite, sinon c'était la fin de Poudlard !

Pourquoi fallait-il que Granger soit allé en France durant ses vacances ? Pourquoi était-elle tombé amoureuse de ce groupe ? Pourquoi avait-elle fait écouter la chanson à tout Griffondor ? Pourquoi cette chanson était-elle devenu le fredonnement numéro un des élèves, toutes maisons confondues ?

Pourquoi ? Merlin lui en voulait-il à ce point !

Heureusement il n'était pas le seul à mépriser la chanson en question. D'accord, Harry Potter n'était pas un bon allier, vraiment pas, mais c'était mieux que rien, sincèrement.

D'ailleurs le brun faisait la gueule à son petit ami pour avoir osé lui acheter le CD. Et toc, Malfoy était en abstinence depuis une semaine. Ça lui ferait payer l'affront qu'il avait fait à Serpentard en osant écouter cette musique moldu.

Le monde tournait vraiment une mauvaise toile d'araignée !

Le célèbre directeur de la maison des Serpentards grogna, avançant dans les couloirs déserts de l'école de Poudlard.

Tous les élèves étaient dehors, révisant leurs ASPICS ou leurs BUSES ou glandant simplement, des baladeurs, enchantés pour fonctionner dans l'enceinte du collège écossais, vissés sur leurs oreilles, devant passer et repasser la chanson.

Lui aussi devait y être…

…………

On n'y pense pas, on reste calme, on respire et surtout, on n'oubli pas qu'on est un Serpentard de la pire espèce, haïssant les Gryffondor. Surtout ce Gryffondor là.

Il en était donc à… Ah oui ! La chanson. La fameuse chanson. L'horreur qui lui rabattait les oreilles à longueur de journée !

Et dire que le directeur lui-même lui avait demandé de l'apprendre. Lui, chanter, une chanson moldu qui plus est. Il devait avoir fumé un joint au citron le vieux.

Le monde allait à la dérive. Il ne manquait plus qu'il lui dise adieu en agitant un mouchoir !

En y repensant, lui aussi allait à la dérive. Des plus rapidement même. Il fallait voir les choses en face. Un Serpentard qui fantasmait sur un Gryffondor était un Serpentard fini. (ça valait pour Malfoy. Surtout pour Malfoy !)

Mais que racontait-il ! Il ne fantasmait pas du tout sur un Gryffondor, sur ce Gryffondor ! Il était le froid, le distant Severus Snape et il ne fantasmait sur personne.

PER-SON-NE.

Alors qu'il allait prendre le chemin menant à ses paisibles et reposants cachots, un air l'interrompu.

On était en train de chanter LA chanson, là tout près. Faux en plus. Une voix timide. Un Poufsouffle sûrement…

Qu'est ce qu'il s'en balançait qu'il s'agisse d'un Poufsouffle ou autre, il avait enfin sa tête de turc.

Il se dirigea rapidement vers l'endroit où l'opportun osait chantonner cette ineptie moldu, faisant voler ses robes. Cet odieux perturbateur rebelle allait payer.

Un rêve étrange
Qui me dérange
Un bout du ciel, j'ouvre les yeux, je me lève
Sans que rien autour de moi oh, oh, ne l'enlève

Oo†oO

Neville Londubat, Griffondor de son état mais aussi héros de la guerre au même titre que la plupart de ses amis, essayait de se donner du courage en chantant.

Lui qui avait dirigé toute une équipe de guerriers durant la guerre avait peur d'aller affronter le superbe et terrifiant Severus Snape, professeur de potions.

Il fallait aussi dire qu'il était encore plus terrifiant d'aller avouer son amour à Severus Snape que de se battre contre une armée de Vermifuges (créatures mi-larve, mi-homme.)

Heureusement qu'Hermione lui avait fait découvrir cette chanson. À l'origine elle l'avait apportée à Poudlard pour lui donner du courage, mais les autres avaient adoré et elle s'était propagée.

Harry qui avait soutenu à cent pour cent la jeune fille en était venu à haïr la chanson susdite. Il fallait dire que son petit ami avait trouvé malin de la lui chanter matin et soir alors qu'elle parlait de ce qu'il détestait le plus : la célébrité.

Un manque total de subtilité de la part du Serpentard, ce qui était d'ailleurs assez étonnant quand on le connaissait.

Mais, autant dire qu'à ce moment là Neville se moquait comme de la dernière culotte à poils roses d'Ombrage, des problèmes de frustration que rencontrait le blond en ces durs moments de premières chaleurs estivales.

Tout ce qui l'intéressait était la façon dont il allait aborder son professeur.

Autant dire qu'il était plus qu'angoissé.

Il était pétrifié à l'idée de lui révéler ses sentiments.

Mais il n'était pas question pour lui de faire marche arrière. Pas question.

S'il le faisait Hermione allait le transformer en chauve-souris géante et Harry, qu'il ne fallait surtout pas énervé dans une période de frustration totale, le foutrait à poil et le collerait dans les bras de son amour. (Severus)

Il préférait sincèrement éviter ces deux extrémités.

Il frissonna en voyant qu'il se rapprochait toujours un peu plus des cachots, ou du moins du chemin qui l'y menait. Il fallait aussi dire que c'était son but mais ils approchaient vraiment trop vite là.

Alors, pour se donner du courage, il recommença à chanter.

Des hommes étranges
Qui me dérangent
J'en ai rêvé, j'en ai touché sans les voir
A mon tour je me suis vu devenir :

Oo†oO

Severus se rapprochait du pollueur de son environnement sonore. Pollueur qui reprenait de plus bel, comme les gobelins quand ils partaient en guerre, pour se donner du courage. (c'est à dire souvent)

Il accéléra son pas, de peur de rater son futur punching-ball émotionnel, veillant quand même à bien faire mouvoir ses robes autour de lui.

Il était pressé de pouvoir enlever des points à cette nuisance humaine. Très pressé. Bien sûr, s'il tombait sur un Serpentard il aviserait. Il n'était pas si désespéré.

Le martèlement de ses chaussures en cuirs cloutés accompagnait très mal le rythme, certes peu respecté mais quand même présent, de la chanson, donnant une cacophonie sans borne, montant aux oreilles fragiles de Snape avec agressivité.

Il n'allait pas tarder à avoir une migraine.

Son pas augmenta encore de vitesse et le rythme se fit encore plus volubile.

Enfin il arriva au croisement et… se pris en pleine poitrine l'abruti chantant aux cheveux ambres.

OH MON DIEU…

Le célèbre professeur de potion retint sa respiration en reconnaissant la chevelure légèrement onduleuse et dorée de Neville Londubat, emmerdeur Gryffondor de première, nullité intersidérale en potions et nouvellement à son plus grand désespoir, celui qui lui faisait avoir des rêves cochons.

Sa respiration reprit, l'élève se recula, le visage rouge.

Severus ne put que le trouver adorable.

Il se flagella mentalement pour cette pensée dégradante.

Mais enfin, qui savait, il allait peut être pouvoir assouvir son désir le plus fou, embrasser ces lèvres rouges et pleines qui se tordaient si souvent en une moue timide et terrorisée en sa présence.

Juste histoire de le faire arrêter de chanter.

Pour sauvegarder son univers auditif, il le jurait, ou presque.

Superstar, oh oh...
A chacun sa gloire, oh oh...
Il n'est jamais trop tard, oh oh...
Superstar...

Oo†oO

OH MON DIEU !

Cette chose noire sur laquelle il venait de se cogner, ce n'était quand même pas la-personne-qu'il-espérait-que-ce-soit-tout-en-priant-pour-que-cela-ne-le-soit-pas. Sincèrement, il n'avait pas envie de mourir aussi jeune, surtout sans avoir goûté une seule fois les lèvres de son professeur chéri, qui était la-personne-qu'il-voulait-que-ce-soit-et-que-ce-ne-soit-pas.

C'était bien lui, malheureusement ou heureusement il ne le savait pas encore.

Il avait reconnu cette rangée de bouton interminable qui enfermait son professeur de potion dans ses robes épaisses et lourdes, l'empêchant méchamment de fantasmer sur ce corps qu'il savait si délectable de beauté et de sensualité.

Nan il ne déglinguait pas. Snape n'était certes pas beau mais il était sensuel et torride, personne ne pouvait dire le contraire, surtout après avoir vu l'homme se masturber sous sa douche.

C'était le cas de Neville, qui avait une dette à vie envers Dumbledore pour avoir donné une salle de bain commune aux espions et aux chefs de groupes.

Il se souviendrait toute sa vie de son professeur, se caressant, abandonné, alanguis sous le jet d'eau chaude, des gouttes coulant sur son corps, de la buée l'entourant.

Miam…

Il rougit en repensant à cela.

À ce geste…

Un geste étrange
Qui me dérange
Je ne vois pas le vrai du faux de ce monde
Ca ne ressemble pas à mon rêve, pas une seule seconde

Oo†oO

Severus essaya de reprendre constance. C'était très facile de le faire en apparence mais c'était presque impossible de le faire intérieurement.

Il était parfaitement calme. Un Snape était toujours calme. Même en présence de monsieur super-sexy-dans-sa-tenue-de-combat.

« Monsieur Londubat, puis-je savoir le pourquoi de votre présence en ses lieux alors que tout le monde est dehors, sous ce ma-gni-fi-que soleil de plomb ? »

Il aurait été Potter il lui aurait répondu du tac au tac : « Et vous Professeur ? Moi qui rêvais de vous voir avec une couche conséquente de crème solaire sur le nez. Vous me voyez déçu. »

Il aurait été Granger ça aurait plus été : « Mais Professeur, les ASPICS sont dans seulement deux jours. J'ai plein de révisions de dernière minute à faire et je ne peux me permettre d'étudier dehors, au risque d'être dérangé toutes les cinq secondes ! »

Draco aurait déclaré que l'eau du lac n'était pas assez fraîche pour son bas ventre et Weasley 6° du nom aurait décrété qu'il lui fallait faire un tour aux cuisines, son estomac de mammouth réclamant à corps et à cris.

Mais voilà, c'était Neville Londubat qu'il avait face à lui.

Alors le garçon rougit, baissa la tête et affaissa ses épaules.

« Je suis désolé professeur, je vais de suite regagner le parc. »

Il avait murmuré quasi inaudiblement ces mots. Heureusement que Severus avait l'ouïe fine.

Il était surprenant de voir que celui qui avait tué bon nombre de mangemorts, en s'excusant d'accord mais il les avait quand même tué, était toujours aussi timide et maladroit.

Il soupira.

« Monsieur Londubat, je ne vous ai pas demandé d'aller dans le parc, je vous ai demandé la raison de votre présence en ces lieux. »

Neville releva lentement la tête, les joues rouges, les yeux brillants.

« Euhh… je vais vous laisser professeur… j'ai, j'ai… je dois ramener ça à Harry. »

Manque de pot, il tenait à la main le cd.

« Neville, dites moi ce que vous faites ici, grogna Snape. »

Des lumières étranges
Qui me dérangent
Pour que chacun puisse enfin bien se faire voir
A mon tour je me suis vu devenir :

Oo†oO

Il ne pouvait quand même pas lui dire qu'il était venu lui avouer l'amour inconditionnel qu'il lui vouait depuis qu'il l'avait vu se caresser sous sa douche… Nan il ne pouvait pas.

Et puis il voyait bien que son professeur commençait à perdre patience vu qu'il tapait du pied droit sur le sol de pierre dans un rythme qui lui rappela étrangement la chanson. Alors, sans le vouloir, sans pouvoir ce contrôler, il se mit à fredonner.

Cela agaça au plus haut point Severus qui ne connaissait qu'une façon de le faire taire.

Il le saisit par les épaules et déposa délicatement ses lèvres sur celles de son ancien élève, celui-ci ne faisant plus potion.

La chanson arrêta instantanément pour prendre une sonorité bien plus agréable, leurs gémissements.

Superstar, oh oh...
A chacun sa gloire, oh oh...
Il n'est jamais trop tard, oh oh...
Superstar...

THE ENDING

Merci à KuroiMamba d'avoir corrigé mes fautes ! °o°

Un petit commentaire éè ?