Titre : Prendre Racine Dans Ton Jardin(je sais, j'ai fais énormément de recherche)
Auteur/Artiste : ZooMalfoy (zoonnize)
Couple : Severus/Neville
Fandom : Harry Potter.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) :
,
Disclaimer : rien à moi, mis à part l'histoire et la rédaction. (Je peux pas avoir Draco ?)

N/a : J'ai fini ! °ç° (Le os hein !) hihihi :) J'ai réussi à finir ! ENJOY

N/a² : Les RARs des chaps précédents seront fais dans l'après-midi, en toute logique ! Les Reviews anonyme auront leurs réponses sur mon LJ !

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Un long sifflement retentit dans le bureau du maître de potion, signalant que sa préparation avait fini ça cuisson. Lentement il l'a passa, ne voulant en perdre aucunes gouttes. Le liquide rouge sang fut ensuite mis en bouteille et étiqueté. Il se nommait expression et servait énormément aux Aurors en missions, façonnant leur visage comme ils le souhaitaient durant un laps de temps d'une heure environ.

Severus ne l'avait préparé que par plaisir, sa confection étant d'une extrême précision. Pour passer le temps aussi, mais il ne l'aurait avoué pour rien au monde.

Son regard noir se porta vers son œil de bœuf. Celui-ci indiquait qu'il était minuit passé et que la journée de Dimanche avait déjà commencé. Aucunes expressions ne vinrent plisser le front de l'homme. Il détourna simplement la tête et parti rejoindre sa chambre, après avoir pris le temps de tout soigneusement ranger.

Ses gestes étaient en tout point identiques à ceux qu'il répétait chaque jour depuis plus de 15 ans. Lents, précis, simples, froids. Il fut pourtant rapidement nu et se glissa entre les draps de soies. Se fut là que son comportement changea.

Il avait l'habitude de faire un peu de lecture, qu'importait l'heure à laquelle il se couchait, pour chasser ses mauvais cauchemars et aidé son esprit à se fermer. Seulement il éteignit la lumière directement et se glissa un peu plus vers le côté droit du lit.

Un soufflement retentit dans la pièce noire. Le froissement du tissu poursuivit la plainte. Froissement qui se renouvela encore et encore, étant le fruit de maints et maints retournement. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il n'arriverait pas à trouver le sommeil.

Il ne soupira pas, se contentant de fermer ses yeux. Malgré sa neutralité il était fou de rage, de tristesse aussi peut être. Il avait attendu ce soir là avec la fébrilité débile d'une adolescente amoureuse.

Amoureux. C'est ce qu'il était. C'est ce qu'il regrettait d'être. Dépendant, ridicule, pitoyable. Cela le qualifiait si bien à présent.

Ne pas arrivé à trouver le sommeil parce qu'on a prit l'habitude de dormir avec lui le samedi soir. Il n'y avait pas plus pathétique. Il le détestait pour l'avoir rendu ainsi.

Mais celui qu'il détestait le plus c'était lui. C'était sa jalousie. C'était le pourquoi qui tournait et voguait dans sa tête, martelant son cerveau avec un surplus de vigueur. C'était d'avoir le cœur bêtement serré.

Les ressorts du lit firent leurs dents de métal une nouvelle fois dans un grincement sinistre, alors qu'il se retournait, tournant le dos au côté ou l'autre aurais du reposé, la tête fermement et résolument enfoncé dans son oreiller de plumes d'oies, essayant d'oublier la douceur de sa nuque.

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Un jeune homme s'étira, le dos et les cuisses douloureux. Il n'ouvrit pas les yeux de suite, la lumière étant trop forte pour ses iris. Il avait la bouche pâteuse et son corps endolori l'étonnait. De plus il ne faisait pas chaud et la dureté du lieu sur lequel il était à présent assis était loin de l'agréable matelas de Severus. Son odorat, quelque peu réveillé capta une forte odeur de terre et de pollen. Il fronça les sourcils puis laissa doucement ses paupières s'ouvrir et prendre leur premier bain de soleil de cette magnifique journée.

La lumière d'hiver était radieuse, légèrement blanche, froide. Il l'appréciait beaucoup et ses jacinthes aussi d'ailleurs. Elles pointaient les petites fleurs vers l'astre solaire, rouge, rose, bleu, blanche, violette et embaumait l'air de leur parfum entêtant, un peu grossier, champêtre et hivernal.

Lentement Neville se leva, esquissant une grimace de douleur quand il s'appuya sur sa jambe droite. Décidément, dormir dans la serre était une très mauvaise idée ! Il ne s'expliquait d'ailleurs toujours pas le pourquoi de sa présence en ses lieux, à une heure si matinale. Environ 7 heures d'après le soleil. Logiquement à cette heure là il dormait paisiblement dans les bras de Severus, le souffle de l'homme niché contre sa nuque, jouant avec les fins cheveux d'ambre qui se trouvaient là.

Il se secoua la tête, tachant de reprendre ses esprits et de se remémorer la soirée de la veille. Alors qu'il se plongeait dans ses souvenirs les plus récents, son regard se posa sur une plante. Elle était étrange, pas vraiment belle mais ne possédait rien de repoussant non plus. Il s'agissait en faite d'une longue tige au bout duquel avait poussé trois énormes feuilles d'un bleu électrique, en forme de losange arrondit.

C'est alors qu'un sourire naquit sur les lèvres douces du garçon. Il s'approcha maladroitement de la pousse et, avec la légèreté d'une fée il effleura un bout d'une des feuilles. Celle-ci trembla de suite puis se recroquevilla sur elle-même, une goutte d'un liquide bleu visqueux tombant sur la terre humide de son pot.

Le sourire du Gryffondor s'agrandit d'un paisible bonheur.

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Le Professeur de Potion passa avec une lenteur terrifiante la lourde et simple robe qui lui servait de vêtement. Il esquissa un regard à son reflet mais fixa bien vite ses yeux sur un autre point de la pièce, n'ayant pas envie de faire face à son reflet. Ce fut le lit que ses globes oculaires prirent pour cible.

Un nœud se forma dans le creux de son estomac. Cette constatation là était bien plus douloureuse que l'état de son visage, tiré par le manque de sommeil.

Neville n'avait pas dormit là. Neville n'était pas venu. Il était dépendant de son amant.

Que de constats aux allures déplaisantes. Trop pleins de sentiment. Sentiments qu'il n'était pas sûr de vouloir ressentir. Il se sentait trop vieux pour cela. Il était trop vieux pour cela.

Une nouvelle fois, aucun soupire ne passa les deux lèvres hermétiquement pincées. Pas plus qu'une vague d'expression vogua sur le visage au teint pâle et aux cernes appuyés.

Dans un tourbillonnement de robe il partit rejoindre la grande salle.

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Neville s'attabla rayonnant et tout ébouriffé, pour le petit déjeuné. On fut surpris de le voir là, lui qui n'était qu'un fantôme invisible le dimanche et on ne manqua pas de se moquer. Mais rien de ce qu'ils purent dire ne lui fit perdre son sourire. Il planait d'une certaine façon.

Cela fini par lassé ses camarades et il stoppèrent leurs moqueries, préférant se concentrer sur leurs assiettes remplis de mets délicieux. Seul Harry continua à fixer son camarade avec étonnement, les sourcils froncés, comme s'il savait que quelque chose se tramait.

Son ami le rassura du regard. Il tenta du moins. Severus entra à cet instant, le visage épuisé, l'air plus patibulaire qu'à l'accoutumé. Le brun aux cheveux fou eu la confirmation que quelque chose n'allait pas.

Son camarade pâlit à la vu sinistre de son amant. Il n'avait pas pensé aux conséquences de son absence nocturne. Elles seraient certainement plus grave qu'elles n'auraient dû l'être. Tout prenait une autre proportion avec Severus. Tout.

Il essaya de capté son regard, comme il le faisait souvent lors des repas mais sans le moindre résultas ce jour là. L'homme en noir gardait le regard encré sur son plat de porridge, ne semblant rien vouloir voir d'autre.

Nerveusement Neville s'attaqua à sa lèvre inférieure. Il était inquiet, diablement inquiet. Il ne voulait pas d'une dispute ou quelque chose d'approchant. Il ne voulait pas du regard froid de son amant sur sa personne. Il avait déjà eu tellement de mal à l'apprivoiser, à trouver la clé de son jardin secret.

Mais il n'y avait pas eu échange et Neville s'en rendait compte à présent. L'homme, malgré sa retenue naturelle et maladive lui avait montré son moi profond, ce qui se cachait dans son cœur et dans sa tête. Lui n'avait donné que de petits bouts, par moments, par instants, rien de plus. Il ne lui avait pas ouvert son jardin, son secret, son lui, son cœur. Ou un peu alors, mais rien qu'un peu, pas assez.

Pas assez pour que Severus ait une confiance totale en lui. Ou du moins, un début de ce qui pouvait être, pour l'homme, de la confiance.

Comment Severus aurait-il pu deviner que Neville cultivait, soignait, plantait bons nombres de plantes dans une des serres abandonnées de l'école et que ce soir là une Azulnia montrait une grande possibilité de floraison.

Il aurait du le prévenir, lui laisser un mot ou une autre forme de message. Il aurait du lui parler plutôt de son jardin, il aurait du partagé cela avec lui, et ne pas se protégé, comme l'homme l'avait si souvent fait et qu'il l'avait si souvent boudé à cause de cela. Il avait lui-même reproduit ce qu'il avait tant reproché à son amant. Il était le responsable du manque de communication qu'il y avait entre eux.

Le jeune homme, dont le sourire avait défleuri dès qu'il avait entre aperçu l'état du Maître de Potion, plongea son regard dans son assiette, l'air perdu, attristé, terrorisé.

Il ne voulait pas perdre ce qu'il avait eu tellement de mal à avoir et à garder. Non, il ne voulait pas perdre ce qui représentait pour lui sa vie.

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Severus ne pouvait se résoudre à le regarder. Il savait que Dumbledor le surveillait, sûrement inquiété par son état physique des plus pathétique. Il ne voulait pas de pitié, il ne voulait pas de regard condescendant. Il n'aurait voulu que ses yeux, que sa bouche, que son âme pour le sauver, le regarder et lui parler. Il n'y avait que sa voix qui lui apportait parfaite plénitude, parfait repos aussi. Il y avait ses yeux. Tout en douceur, tout en pureté. Fuyant pourtant.

Fuyant. Cela le qualifiait bien. Neville était fuyant. Il ne parlait jamais de lui, il ne se confiait jamais. Et malgré la froideur de Severus, il en soufrait plus que de raison.

Il aurait voulu tout connaître de son amant, bien que cela ne lui ressemble guère. Mais l'état d'amoureux était-il plus saillant à sa personnalité ? Il se permettait d'en douté.

Il se concentra sur son assiette, conscient des regards que lui lançait son amant. Il ne voulait pas affronter ses yeux. Ses yeux si plein de ce jardin interdit à la porte barricadée, caché à la vu de tous. Aux cœurs de tous. Même à lui.

Il retient un triste sourire en coin et prit un cuillérée de bouillie. Elle colla à sa gorge sèche, laissant un arrière goût amer dans sa bouche.

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Neville tremblait. Il était anxieux, il avait peur. Peur de ce qu'il pouvait ce passer, arriver. Une peur tenace. Une peur qui se logeait dans le creux de son ventre et grignotait petit à petit ses intestins. Ses mains étaient moites. Il avait froid.

Doucement, comme au ralentit, il toqua à la porte de Severus, de deux petits coups sur le bois. Ils résonnèrent à peine. Pourtant la porte s'ouvrit avec un rien d'agressivité. Rapidement, instantanément il se retrouva face à son Professeur de potion.

Celui-ci avait le visage fermé. Aucune lueur ne brillait dans ses yeux. Un rictus se dessina sur ses lèvres fines alors que ses yeux avait inscrit dans son cerveau l'image de son amant.

« Monsieur Londubat, que me vaut cette visite ? Cela fait deux ans que je suis libérée de votre présence lors de mes cours, je ne tiens pas à la supporter en plus. »

Le jeune Gryffondor reçu le choque en pleine poitrine et écarquilla les yeux de douleur. Severus ne tiqua pas. Il ne fit pas un geste. Il ne sembla ressentir aucun sentiment.

« Je sais, je sais que j'ai du te blesser hier soir, que je ne t'ai pas donné assez de moi, mais tu n'as pas le droit de faire ça, pas le droit de faire comme si rien n'avait existé. »

Il allait bientôt pleuvoir sur ses joues pâle et pleine, si douce sous ses doigts, tremblantes sous sa bouche. Severus n'aimait pas le voir pleurer. Il savait que le jeune était sincère. Il était bien trop Gryffondor pour son propre bien.

Seulement le problème ne venait pas de là. Le problème c'était lui. Il n'était pas fait pour Neville. Il n'avait pas su trouver la clé de son jardin, il n'avait pas su devenir le jardinier de son cœur. (Zoo : … nan c'est pas moi qui ai écrit cette phrase dégoulinante et sirupeuse ! Si… ç,ç)

Le garçon continua, la voix hachée, peu sûre d'elle, mais s'élevant quand même, plus légère qu'une plume.

« Si tu veux, je te le montrerais mon jardin secret, on y passera du temps à deux. Je ferais des efforts et on se construira le nôtre, rien qu'à nous, de jardin, plein de souvenirs. Si tu le veux. »

Neville avait la tête baissée, attendant la réponse, un geste de son amant. Celui-ci ne vient pas. Le silence qui les entourait était plus que pesant. L'air les opprimait tant il était étouffant. Le jeune homme se demandait s'il n'allait pas être asphyxié, sa respiration n'arrivant pas à se faire régulière.

Puis, au bout de quelques minutes d'une tension palpable, il perdit tout espoir de récupéré l'homme qui partageais a présent ses nuits et ses pensées. Une larme coula doucement le long de sa joue alors qu'il relevait la tête, un pauvre sourire ornant son visage.

« Je te souhaite bonnes fêtes alors Severus. J'espère qu'un autre réussira à te rendre heureux. J'y ai lamentablement échoué. »

Alors qu'il se retournait deux bras le ceinturèrent et l'amenèrent contre un corps chaud et mince. Il peut sentir le souffle de Severus tout contre sa tête, le nez de l'homme enfouit dans ses cheveux.

« Je veux que tu me raconte tes peurs et tes angoisse, je veux savoir ce qui te fais frissonné, quand tu a froid quand tu souffre. Je veux te donner du plaisir à t'en faire perdre la raison. Je veux pouvoir te regarder en silence, t'occupé de tes plantes. Je veux te voir sourire, rire pleurer. Je veux te consoler. Je veux ton odeur sur ma peau. Je veux ta douceur sur mon cœur. Ton jardin secret est à toi. Je veux juste que te me le révèle, un peu, pour que je puisse y pousser moi aussi et y prendre racine. Je veux être ton tout, ton tronc de secoure. Je veux être celui que tu aime. »

Un sourire éclatant vint illuminé le visage lunaire du Gryffondor alors qu'il se serrait un peu plus contre l'homme.

« Je suis si heureux. »

Le professeur de Potion grimaça.

« Ne compte pas sur moi pour te répéter toutes ces naiseris ! Je ne parlerais plus jamais Poufsouffle ! »

Quelque chose comme un gloussement résonna dans le couloir.

« Dommage, j'avais prévu de prendre des notes la prochaine fois, pour les donner à Harry. »

Severus leva les yeux au ciel et fit taire le jeune homme par un plaquage de lèvre homologué.

THE ENDDDD

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Héhé ! FINIII ! j'espère que cela vous a plus ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

Ze vous aime ♥ç♥

Bisous doux

Zoo †