Disclaimer: La série des Final Fantasy, et les personnages s'y attachant, sont la propriété de Square Enix®. Par contre, les autres persos sont sortis tout droit de mon esprit, et m'appartiennent donc.

Bêta lecteur (trice, en fait) : Sugy (oui, oui, celle d'ici)

Aujourd'hui, vous avez le droit au passage d'une guest star. Saurez-vous la trouver ? Je vous préviens d'avance, c'est super dur.

Chapitre 4

Ils débarquèrent comme prévu à la frontière Gabadienne, au sud de Dollet. Après que les esprits se soient déchaînés lors de la première partie du voyage en bateau, tous trois s'étaient décidés d'attendre que la nuit tombe pour s'infiltrer dans le camp galbadien. Le navire, une fois le « commando » déposé, retourna à Balamb. Il irait les récupérer le lendemain lors de l'assaut sur Dollet.

La nuit tombée, le trio s'approcha discrètement du camp. À l'entrée de celui-ci, un seul soldat montait la garde. La fière armée galbadienne ne devait pas craindre l'intervention de grand monde pour protéger un endroit aussi misérable que le duché de Dollet. Erreur.

Chad attira l'attention du côté opposé d'où ils se trouvaient avec le classique coup de la pierre. Cela valait toujours mieux que de déclencher l'alarme au moment d'une probable relève. Une fois dans le camp, rien ne fut plus simple que de trouver le véhicule qui servait de poste de commandement : le plus gros, et le seul avec un garde devant.

Cette fois-ci, Chad fut obligé de grimper sur le toit du véhicule, puis de passer un filin invisible autour de la gorge de l'infortuné soldat et de tirer dessus pour l'étrangler. Les yeux exorbités et la langue sortie, il se débattit un instant avant d'expirer. Chad le fit redescendre, le mettant dans une position le faisant paraître comme étant endormi, appuyé contre le poste de commandement.

Pendant qu'il le redescendait, Jessie s'était occupée de déverrouiller la porte. Faisant un signe aux deux garçons, ils se retrouvèrent à l'intérieur. Pendant qu'elle tentait de s'infiltrer dans l'ordinateur de bord, le chef montait a garde à la porte et Thomas mettait les derniers réglages de ses explosifs au point.

« Ils doivent être mis à l'intérieur du canon des postes d'artillerie. Ils exploseront au contact de la chaleur de la mise à feu. En fait, plus la température est élevée, plus l'explosion est grande. Bien dosée, un seul explosif peut venir à bout d'un immeuble.

- Tant que les explosions ne rasent pas la ville, ça me va. » coupa court Chad, n'ayant pas envie que le petit cours de chimie n'attire l'attention.

« Ça y est, annonça Jessie, son visage faiblement éclairé par l'écran de son portable. Leur objectif est la vieille tour satellite sur la colline qui surplombe Dollet.

- Cette antiquité ? commenta Thomas.

- Et les dispositifs mis en œuvre ? demanda Chad, plus intéressé par les détails pratiques que par le tourisme de la ville.

- Cinq postes d'artillerie mobiles, et un… Goliath ?

- Jamais entendu parler de ce machin, dit le noir.

- Moi non plus, rajouta le blond. Certainement un projet secret de Galbadia. En tout cas, on va avoir un problème : je n'ai que cinq charges d'explosifs. Qu'est-ce qu'on fait ? »

Chad garda le silence un instant réfléchissant à la meilleure marche à suivre.

« Le but du sabotage est de faciliter le débarquement de nos camarades. Ne sachant pas ce qu'est ce Goliath, occupons-nous de l'artillerie en premier lieu. Si nous avons encore le temps, alors, seulement nous enquêterons sur cet engin. Ça vous va ? »

Les deux autres approuvèrent.

Par chance, les postes d'artillerie étaient garés au même endroit. Jessie et Thomas s'occupaient de mettre en place les charges, Chad montant encore une fois la garde.

Personne n'ayant encore découvert le cadavre du garde, ils eurent un peu le loisir d'explorer, les véhicules restants, et tombèrent sur un transporteur lourd. En écartant la bâche reposant par-dessus, les trois candidats aperçurent une machine montée sur quatre pattes hydrauliques, possédant un blindage assez épais, et ce qui semblait être un système de détection aux infrarouges.

« Bingo, commenta Chad. Thomas, si je te dis de faire quelque chose de rapide, tu penses faire quoi ?

- Hm… fit l'interpellé en regardant un instant l'engin. Je sais, modifier la pression hydrauliques des pattes, dit-il en se mettant au travail. Ça permettra au moins aux autres de fuir s'ils se retrouvent en face de ça… Voilà qui est fait.

- Bien, tirons-nous d'ici, avant qu'ils ne se rendent compte de quelque chose, proposa la brune. »

- Ils sortirent du véhicule, et remirent la bâche dans l'état où ils l'avaient trouvée. Une fois à l'entrée du camp, le noir assomma simplement le garde en le frappant sur le haut du crâne, assez fort pour ne se réveiller qu'une fois le soleil déjà bien haut, et avec une migraine de tous les diables.

Un peu plus tard, le lieutenant Wedge passa devant le poste de commandement, et aperçut le garde apparemment endormi.

« Hé, toi, espèce de tire au flanc ! » cria-t-il, mais cela ne faisant pas plus réagir le bougre. Il le secoua alors, et le soldat s'écroula, sans vie.

Alors qu'ils étaient à mi-chemin de Dollet. Le commando put entendre une faible alarme retentir dans l'air frais de cette fin de nuit. Ils accélérèrent le pas.