Disclaimer: La série des Final Fantasy, et les personnages s'y attachant, sont la propriété de Square Enix®. Par contre, les autres persos sont sortis tout droit de mon esprit, et m'appartiennent donc.
Bêta lecteur (trice, en fait) : Sugy (oui, oui, celle d'ici)
Chapitre 5
Rapport du commando de Dollet, Balamb, 5h du matin :
Objectifs principaux atteints. Objectif : la vieille tour hertzienne de Dollet. Unités : infanterie, cinq postes d'artillerie mis hors d'état de nuire. Détection d'une unité inconnue : Goliath. Système hydraulique affaibli, mais n'avons pas eu le temps de faire plus. Victimes civiles 0, alliées 0, ennemies 1. Nous attendons le débarquement des troupes.
Equipe Halen.
Cid afficha un sourire, heureux que les trois candidats soient tous trois encore en vie. Il était maintenant temps de préparer l'assaut.
Une fois arrivés à Dollet, le trio s'était rendu à l'adresse indiquée, et y avait rencontré le contact, qui avait communiqué les informations à la BGU, ainsi qu'à la milice de la ville, pour qu'elle puisse assurer ses défenses en attendant les renforts. Puis ils s'étaient reposés, attendant le lendemain.
L'attaque de Galbadia commença peu après l'aube. En premier lieu, la milice avait eu le dessus, avantagée par la connaissance du terrain, même si peu de miliciens sortirent de la ville pour combattre. Toutefois ils furent rapidement submergés, et les trois candidats furent sollicités à participer au combat, qui portaient jusque là des regards anxieux à la mer, espérant que la flotte se montrerait d'un instant à l'autre.
Ils se rendirent aux portes de la ville, Chad dégainant son sabre, Thomas sortant son pistolet et Jessie, ben…
« C'est vrai qu'on a oublié de te poser la question, lança Thomas en enlevant la sécurité de son arme. Avec quoi te bats-tu ? Avec tes poings ?
- Non merci, répondit Jessie. Le cassage d'ongles, très peu pour moi… »
Ce fut le moment qu'elle choisit pour approcher son poignet droit de sa bouche, où aucun des deux autres n'avait vu pendre un bracelet jusque là, et chuchota quelque chose. Le bracelet se mit alors à briller, et les deux garçons ne purent rien voir de ce qu'il se passait devant la jeune femme. Lorsque la lumière retomba, Jessie avait une lance dans les mains.
« Intéressant » lança Chad pendant que Thomas lançait un « Woaw ! » d'admiration, « mais je ne sais pas si la prestidigitation a une influence sur les Galbadiens. »
Jessie ne releva pas la remarque sarcastique de Chad, et se mura dans un silence boudeur. Il faut dire que l'apprenti SeeD forgeron n'avait jamais aimé tout ce qui se rapportait de près ou de loin à de la magie, cela dû au double foudre fatal d'un certain Galbadien sur des mercenaires lors de son enfance.
Toutefois, l'heure n'était plus aux chamailleries, car l'ennemi arrivait en masse, et les trois étudiants se battirent aussi bien que le leur permettait leur entraînement. Chad et Jessie ferraillaient comme de beaux diables en première ligne, frappant, contrant, esquivant, contre-attaquant à une cadence folle. Thomas, quant à lui, à l'arrière ligne, semblait presque prendre tout son temps pour viser et tirer. Lorsque Chad sentit qu'une balle n'était pas passée loin de son visage. Il poussa le soldat devant lui, histoire d'avoir le temps de se retourner et de crier au blond le fond de sa pensée.
« Bordel, Thomas ! Si tu essayais de mieux tirer, et plus vite que ça, ce serait vraiment trop te demander ? »
C'est alors que le blond fit quelque chose qui énerva encore plus le noir : il utilisa la magie. Quelques boules de feu fusèrent vers les lignes ennemies et explosèrent, faisant voler quelques soldats dans les airs. Cela eut pour effet de déconcentrer Chad un court instant, mais suffisamment pour que son adversaire lui fasse une estafilade sur le bras. Un sourire s'étira sur le visage du soldat une seconde avant que la lame d'un sabre ne lui en dessine un second sur la gorge.
Jessie, de son côté, avait de plus en plus de mal à contrer les attaques de ses adversaires, ses bras lui faisant plus mal à chaque seconde qui passait.
« Chad ! » l'appela-t-elle, qu'il prenne vite une décision. Il entendit le fond de supplication qui traînait dans sa voix.
« Retraite ! » cria-t-il en retour. À trois, ils ne pouvaient pas faire grand-chose contre toute une armée. Ils se retirèrent alors vers la planque de leur contact, priant pour que les renforts n'arrivent pas trop tard.
C'est ainsi que les portes de la ville cédèrent. Les postes d'artillerie mobiles prirent place le long du littoral, les officiers Galbadiens ayant eu vent de la demande d'aide des Dolletiens aux SeeDs depuis cette nuit, la présence de trois d'entre eux parmi la défense de la ville confirmant ces rumeurs. La majeure partie de l'infanterie patrouillait dans Dollet, tombant parfois dans des escarmouches tendues par les soldats, alors que le reste monta en direction de la tour satellite, où ils eurent beaucoup de mal à progresser, grâce aux informations apportées par nos trois héros.
La planque se trouvait juste en face de la marina. Aussi eurent-ils vite la certitude de l'arrivée des renforts, vu que le premier des canons venait juste d'exploser en face d'eux. Ils sortirent alors pour combattre les soldats attirés par le bruit. Très vite s'ensuivirent deux autres explosions, puis une troisième.
Les trois soupirèrent de soulagement lorsqu'ils virent leur navire s'approcher de la ville, lorsque celui-ci fut touché par un obus, et commença doucement à couler. Effectivement, la pièce d'artillerie à leur droite n'avait pas explosé.
« Et m… » jurèrent en cœur les trois jeunes gens
Chad, essayant de garder son calme, se retournant vers le blond, lui demanda :
« T'es sûr d'avoir bien fixé une charge sur chaque canon ?
- Oui j'en suis sûr, dit-il, gêné que le noir ne lui fasse pas entièrement confiance.
- Et moi aussi, répondit Jessie,d'autant vexée.
- Je vais m'en occuper, finit par déclarer Thomas. »
Il se dirigea vers le canon, suivi par les deux autres et incanta.
« Fournaise ! »
Quoi ? Fournaise ?
Même s'il haïssait la magie, Chadconnaissait bien son cours. Et au vu de ce qu'avait fait Thomas avec de simples brasiers, il n'osait imaginer le résultat.
« En fait, plus la température est élevée, plus l'explosion est grande. »
Il eut juste le temps de pousser ses deux camarades au sol et de se coucher sur eux avant que la machine ne disparaisse dans une grande explosion. Chad sentit juste le feu ravager son dos. Puis ce fut le néant.
