Auteur : Maai
Histoire : "Kono kuni no owari" ("La fin de ce pays")
Genre : death, allusions au suicide, morbides... alors si vous aimez pas ça, partez !
Résumé : Pour changer, (j'y peux rien si ce pays est un puits d'inspiration moi...) l'histoire se passe après que Tayuya ait trahi Oto et décidé de servir Kumo à la place... Bon d'accord en fait c'est qu'une suite d'une certaine fic que j'ai déjà écrite (au hasard tiens...), mais il fallait faire une autre histoire parce que j'ai pris plus de libertés... Après tout je fais ce que je veux si j'ai envie de trahir mes propres droits d'auteur...
Pour la mise en page remerciez WordPad... TT
Bon y'aura je pense quelques avertissements mais on verra au moment voulu... (décidemment cette fic promet plein de belles idées...)
Bonne lecture quand même !
"KONO KUNI NO OWARI"
Tayuya regardait fixement devant elle, médusée. Ses yeux de chats dorés amusèrent énormément son interlocuteur qui ricana d'une voix tremblante avant de tapoter le bout de sa cigarette sur le bord du cendrier.
"Pff... Finalement, je ne vois pas ce que ça a de si étonnant... Fit - il sur le ton de la fatalité. C'était prévisible."
Tayuya cligna enfin des yeux. La surprise passée, elle put dire :
"Sakon... Kidoumaru a envoyé une lettre à Kumo. Comment il pouvait savoir où j'habitais, hein?
- Il t'a envoyé une lettre ? hm...
- Je t'avais pourtant bien dit que si tu disais où j'étais je quittais le pays immédiatement, bordel...
- Je sais. D'ailleurs c'est ce que t'as fait... Mais ce n'est pas moi qui ai dit où tu étais à Kidoumaru."
Tayuya leva un sourcil et faillit lancer un truc du genre "haha très drôle et qui d'autre ? Le Grand Tanuki lui - même peut - être?" mais la réponse lui vînt soudain sans qu'elle ait besoin de demander quoi que ce soit : Sakon savait garder quelque chose pour lui si on le lui demandait. Il pouvait être aussi muet qu'une tombe et il était si têtu que personne ne pouvait rien lui faire avouer même avec les paroles les plus habiles. Personne. Sauf... Ukon.
Tayuya soupira et se leva pour aller s'adosser à la fenêtre. L'autre ne la suivit pas du regard, il continuait à fumer en silence. Elle ne savait pas si elle devait lui en parler. Kidoumaru ne lui avait pas envoyé une lettre pour savoir quel temps il faisait à Kumo, naturellement... Mais peut - être savait - il que Sakon allait la rejoindre et qu'il devait la prévenir de ça pour éviter qu'elle fasse une gaffe. Kidoumaru était ce qu'il était, mais il avait un minimum de subtilité. Tayuya fronça les sourcils et posa son regard sur Sakon qui lui tournait le dos. Quand Sakon l'avait rejointe à Konoha, dans cet appartement qu'Anko lui avait prêté quand elle avait quitté Kumo, il lui avait annoncé une drôle de nouvelle : Oto no Shi (car c'était ainsi qu'ils s'appelaient eux - même depuis que Kimimaro était mort) n'existait plus. C'était étrange, très étrange même, car la peur qui la tenait quand elle avait eu le courage de quitter Oto avait disparu du même coup. Apparemment ses coéquipiers étaient comme elle, ils avaient fini par partir chacun de leur côté. Elle avait eu le courage avant eux, c'est tout. Sakon lui avait calmement annoncé la nouvelle, qu'il en avait eu marre (sans donner plus de raison), et que Kidoumaru, l'éternel joueur, ne trouvant plus aucun intérêt à une cause morte, avait décidé de partir lui aussi. Jiroubou avait suivi, car seul, il était juste seul...
Il était vrai que Orochimaru leur donnait de moins en moins de missions. Peut - être était - ce du à son propre état de santé depuis sont combat contre Sandaime, le fait est qu'il accordait maintenant plus d'importance à Kabuto et à lui même qu'à ses propres shinobi. Celui qui s'était fait Kage d'un pays par la force était tellement convaincu que sa propre puissance suffirait... que le reste avait perdu son importance à ses yeux de mégalomane. En négligeant ses shinobi, ils se désinterressèrent de leur maitre à leur tour. Chose qui ne serait jamais arrivée à Kimimaro, trop dévoué. Voilà l'explication que donna Sakon. Et à peu près celle que lui avait écrite Kidoumaru, à la différence que Sakon lui s'était bien gardé de lui parler d'un détail. Enfin ça n'était que trop compréhensible...
Tayuya se sentait un peu mieux depuis qu'elle avait lu la lettre de Kidoumaru, un peu plus proche de ses coéquipiers peut - être, mais ce "détail" l'inquiétait beaucoup. Elle posa son regard sur Sakon à nouveau et repensa à ce qu'avait dit l'homme araignée. De dos, il était vrai que ça pouvait être n'importe lequel des deux frères... Surtout que, à part le fait que le comportement de Sakon avait légèrement changé, plus inquiet, plus fatigué peut - être, Kidoumaru avait aussi ajouté qu'il s'était débarrassé du collier deux semaines auparavant et ne cachait pas son inquiétude quant à son identité. Kidoumaru avait été clair : il n'y avait aucun moyen réel de savoir qui était cet individu qui répondait aussi bien à son nom qu'à celui de son frère. Tayuya sentit que l'air de la salle devenait de plus en plus lourd et elle ouvrit la fenêtre. C'était peut - être un peu trop pour elle. Une trop grosse histoire. Une énorme responsabilité. Elle se mit à angoisser toute seule. Pourquoi Sakon s'amuserait - il à mettre tout le monde dans le doute? Pour qu'on se demande lequel des deux, 5 jours auparavant, avait vraiment mis fin à ses jours ?
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Voilà, c'était le premier chap.
Il est un peu court, mais j'essaie de ne pas prendre trop de risques... y'a tellement de trucs à raconter que soit je les oublie, soit je m'emmêle les pinceaux et j'abandonne. Alors j'y vais petit à petit. Je pense aussi que je vais recevoir des menaces de mort ds peu de temps... J'AI SIGNE UN CONTRAT A VIE AVEC L'AKATSUKI soit dit en passant voilà vous pouvez envoyer tt ce que vous voulez maintenant ! Mais bon, j'avais prévenu qu'il y avait de la deathfic ds l'air... TT (pleure toute seule de sa propre histoire)
La suite dès que je suis sûre de mon coup... c pas rassurant, ne?
