Auteur : Maai
Histoire : "Kono kuni no owari"
Disclaimer : rien ne m'appartient, sauf l'histoire et Raikage (donc tous les habitants de Kumo mwahaha c'est le début de la conquête du monde...).
Genre : death, spleen... mais bon tout n'est pas si zorrible !
CHAPITRE 6 : Il est temps que tout ça prenne une autre tournure... un...
Réponse aux gentils reviewers qui eux ont un respect pour Oto no Kuni (bande d'ignards pour les autres... lol je plaisante à moitié). Enfin c'est pour Oto que jfais ça après tout .
Sakoni : Doumo arigatou je ne le dirai jamais assez Sakoni ! Voui ça va être bien marrant de voir notre ti Sakon en prof à l'académie... Ce qui est sûr c'est qu'il va pas être aussi gentil qu'Iruka. (Jserai au premier rang pour les punitions ! Yeah...) Je m'excuse encore auprès de Kidoumaru, mais s'il veut s'en prendre à quelqu'un, c'est à Tayuya ! Non mais... Araignée du soir espoir... (je sais ça a rien à voir mais là on est le soir)
Redblesskid : Merci beaucoup d'être passée par là, toi aussi ! Ta review m'a vraiment fait plaisir... Je sais que les gens qui ont un minimum de respect pour Oto no Kuni, du moins pour ses innocents Shinobi (...) sont des gens bien !
Chimimi : Merci à toi ! Oui jsuis d'accord c'est déprimant comme histoire, mais j'y pensais depuis trop longtemps ! Mais t'inquiète, tout n'est qu'équilibre dans ce monde... hm. (euh... ça veut dire quoi au juste ?) Oto powaaaaaaaaa temeeee !
Voilà j'espère que la suite vous plaira à toutes les trois...
Bonne lecture... et surtout : Temeee ! (enjoy mdrrr)
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Trois jours plus tard...
Sakon, affalé sur son bureau, regardait à peine cette charmante marmaille s'agiter en tous sens. Plein de petits chérubins de l'âge de Konohamaru...
Sakon soupira une fois de plus. Il n'était vraiment pas motivé... Au pire des cas, si ces sales gamins refusaient de travailler, il pourrait toujours leur coller une mauvaise note et tous les mettre en retenue, quoique cette solution lui paraissait bien douce...
"Sensei ! Sensei !"
Sakon leva la tête de ses bras et s'étira. Il aurait mieux fait de dormir là nuit dernière.
"Naaaaaaaaan'da..." Emit - il sur un ton monocorde.
La petite gamine fronça les sourcils et défia Sakon du regard.
"Jpeux aller aux toilettes Sensei ?"
Sakon haucha la tête désespérément et la fille sortit. Avec un peu de chance elle se ferait kidnapper dans les couloirs et elle lui foutrait la paix.
La sonnette retentit. Sakon regarda la marmaille se lever en piaillant et prit la règle en bois qu'il avait toujours à portée de main.
"Oii !"
Les gamins sursautèrent. Sakon donna trois grands coups dans le tableau pour leur rappeler les devoirs et les laissa partir. Avec grand soulagement.
En regardant la salle vide, il se demanda qui était le couillon qui lui avait donné la responsabilité d'une centaine de mioches en bas - âge. Une centaine de victimes potentielles, il avait bien envie de les passer par la fenêtre un par un.
Il réfléchit deux minutes sur l'académie qu'il y avait à Oto... A vrai dire, les professeurs là - bas étaient régulièrement remplacés. Ils finissaient soit en arrêt maladie, soit ils finissaient par s'affirmer en véritables tortionnaires pour survivre psychologiquement et ils étaient licenciés. Les élèves étaient soit rois, soit martyres. Aucune demi - mesure. Et c'était ça le plus destabilisant. Ces gamins étaient tout simplement des incapables, trop faibles pour se rebeller et à la fois trop immatures pour rester tranquilles à leur place. Totalement inintéressant. Ils étaient pénibles, mais il les tenait au creux de sa main.
A Oto no kuni, jamais ô grand jamais, Orochimaru - sama ne lui aurait confié une tâche de la sorte. Beaucoup trop humiliant ! Et tellement inutile... Quoique, parfois il leur arrivait, à lui et à ses ex-coéquipiers, d'accomplir des missions rabaissantes pour relever le pays quand l'économie menaçait de s'écrouler, parce qu'il n'y avait personne d'autre pour le faire. Il faut dire qu'à Oto, l'espérance de vie est la chose la plus aléatoire...
Puis il se leva et fut aveuglé par le soleil de fin d'après midi. Les fenêtres à barreaux de l'académie envoyaient des quadrillages oranges dans toute la pièce. Sakon resta debout les mains dans les poches, à regarder par terre. Peut - être comptait - il les carreaux... Une étrange musique lui venait dans la tête et le plongea dans une sorte de torpeur plus ou moins agréable...
"Des gamins... des sales mioches incapables et si faibles... ça me donne envie de..."
La porte s'ouvrit d'un coup et il sursauta.
D'autres sales gamins entraient en braillant. Pas une minute de répit. Sa résistance mentale, c'est à dire quelque chose qu'il n'a jamais appris à savoir la patience, en prendrait un sacré coup. Encore une heure de maitrise de soi et il pourrait aller se défouler dehors, s'il tenait jusque là.
"Bonjour sensei !
- bonjour sensei !
- bonjour !
- etc...
etc..."
Sakon poursuivit sa phrase entre ses dents :
"... de les tuer... temeee..."
Sakon sentait l'adrénaline monter en lui alors que les enfants lui souriaient niaisement en osant lui dire "bonjour". Il plaça un espoir en un petit "rebelle" qui ne lui avait pas encore adressé la parole, quand soudain il s'approcha de son bureau, l'air embarrassé. Le mukenin d'Oto, les pieds négligemment posés sur la table, les bras croisés et feingnant l'indifférence, tourna lentement la tête vers l'aspirant Ninja avec un air qui se voulait lourd de signification ("qu'est - ce que tu me veux toi encore ?").
Le gamin, une raie de côté plaquée sur le côté (logique m'enfin bon...) de la tête grâce à une substance appelée Agomina ou peut - être Super Glue III, avait déjà remporté la partie quand Sakon l'androgyne posa ses yeux sur lui.
"Hm ? Qu'est - ce que tu veux ?" Demanda Sakon en essayant de refouler ses pulsions meurtrières.
L'enfant baissa la tête et semblait s'attendre à une punition.
Sakon sourit en coin. Enfin quelque chose d'intéressant ! Ce mioche avait certainement fait une grosse bêtise qui méritait un châtiment exemplaire...
"Quoi? Qu'est - ce que t'as fait ?" Redemanda - t - il froidement pour faire monter la tension.
Comme le gamin restait silencieux, trop intimidé, Sakon commença à perdre patience.
"Temee... Laissa - t - il échapper. Crache, merde !"
Le mioche éclata en larmes. Enfin il allait parler.
"J'ai oublié mon agendaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"
Le sourire de Sakon s'effaça d'un coup. Il était choqué au plus haut point. A moins qu'il ait mal entendu. Jamais il n'avait vu un truc pareil. Il décroisa les jambes et posa les pieds à terre, coudes sur les genoux et mains tombant entre les jambes, tourné vers le gosse.
Puis il envoya un regard au premier gamin de la rangée, juste devant son propre bureau.
"Oii... j'ai du louper un chapitre du règlement là... non? Sont si durs que ça à Kumo ?"
L'élève lui répondit naturellement. C'était une fille.
"Non... vous en faites pas Sensei, il pleure dès que quelque chose n'est pas parfait..." Fit la petite l'air blasé elle aussi.
Le reste de la classe parut l'approuver.
Sakon siffla entre ses dents.
"Temee... Ce gosse devrait aller faire un tour à Oto, pour voir... hm !
- Hein ? Demanda la fille
- Non... Rien..."
Puis se retournant vers le pleurnichard :
"Oi, toi... C'est quoi ton nom ?
- Ano... Ano... Ko... mo... Essaya - t - il d'articuler.
- "Kodomo" ? Plaisanta Sakon, un sourire en coin. (NDLA : "Kodomo" : "Enfant")
- Non, Komo... (snif snif...)"
Sakon se demanda si c'était humainement possible de psychoter autant pour un oubli aussi futile, et sortir le cahier d'appel.
"Retourne t'asseoir, tu m'énerves à rester planté à côté de moi...
- Hai, Sensei..."
En baissant la tête, le gamin regagna sa place. Sakon l'observa un instant : ses "camarades" n'avaient pas l'air de le soutenir beaucoup.
"Bah alors Komo ! Oublier son agenda... Fais gaffe demain tu vas oublier de faire tes devoir ! hahaha..."
Sakon soupira et allait leur sommer de fermer leurs gueules, quand la gamine du premier rang s'en chargea à sa place.
"La ferme Hakusho ! Laisse le tranquille..."
Sakon haussa les sourcils. Cette petite n'était pas le leader de la classe, quand même ? Il faillit rire en pensant à Tayuya.
Le silence se fit rapidement.
Sakon reprit la règle en bois et désigna le tableau.
"Bon... Pour cette heure vous ferez ce qu'il y a d'écrit là ok?"
L'heure passa plus rapidement que prévu. Cette classe était moins pénible que la dernière. Plus disciplinée. Sakon reposa ses pieds sur son bureau et observa les mioches jusqu'à - ce que la cloche sonne. Une vieille cloche qu'on entendait dans tout le village.
Les élèves se levèrent lentement et sortirent non sans avoir dit "au revoir" une trentaine de fois...
Sakon se retrouva enfin seul dans la grande salle. C'était le pire moment de la journée. Le moment où il n'y avait plus rien ni personne. Il se sentait horriblement seul et n'osait faire aucun bruit. Il n'avait vraiment pas l'habitude...
"Je préfère l'illusion à la solitude et à l'inutilité. Ce sont les deux choses les pires au monde."
Sakon serra les poings. Il ne supportait pas de rester tout seul enfermé dans une pièce. Il allait sortir quand la porte s'ouvrit brusquement de nouveau.
"Bonsoir Sakon - san..."
Sakon le reconnut. C'était le bras droit de Raikage. Kyudai Zannen des troupes d'élite de Kumo gakure, et accessoirement professeur à l'académie.
Zannen et sa tête de gamin... Il avait 23 ans mais paraissait à peine majeur, et ses yeux naturellement contournés de noir lui donnaient un air sadique quand il souriait.
"Toi... Zannen c'est ça ?"
Sakon dit ça sans ton. Il n'attendait pas de réponse particulière en réalité.
"Bonne mémoire ! On ne s'est croisés qu'une fois pourtant...
- Je me souviens bien de la fois où je suis passé chez Raikage...
- Haha... Il vous a traumatisé tant que ça, Ma'i ? ça fait pas longtemps qu'il est Kage mais c'est quelqu'un de très bien, vous verrez..."
Sakon se retourna vers lui et le regarda étrangement. Lui et sa tête de gamin, ça en faisait un de trop qui se permettait de se foutre de sa gueule.
Zannen sembla déceler la pointe d'énervement chez son interlocuteur.
"Dure journée, hm ? Fît - il avec une mine d'enfant.
- ça va..."
Sakon avait répondu brièvement. Zannen sourit.
"Bon si vous avez besoin de quelque chose, demandez moi, d'accord ?"
Sakon ne répondit pas mais enregistra temporairement l'information. Dans l'immédiat il voulait qu'on le laisse tranquille.
Zannen reprit une mine sérieuse et tourna les talons.
"J'ai pas grand chose à faire... J'étais habitué au précédent Raikage et j'ai plus de coéquipier à part Ma'i... Et maintenant qu'il est devenu Raikage lui - même..."
Zannen ne termina pas sa phrase.
"Alors si vous voulez quelque chose, je connais le pays par coeur et j'ai rien d'autre à faire."
Sakon attendit de ne plus sentir sa présence pour s'en aller à son tour.
Kumo gakure no sato lui parut un peu plus vivable ce soir - là.
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hihi... Vi jme suis permis de faire revenir mon pti Zannen dans l'histoire... En principe il est censé être mort, mais bon on fait comme si !
Bon ce chapitre coupe un peu l'ambiance déprimante générale... Il y a un but à tout.
chap suivant à venir... bientôt !
Sakon sensei ! mouahahahah cette bonne blague...
