Auteur : Maai
Histoire : "Kono kuni no owari"
Disclaimer : Un jour... Ce monde m'appartiendra... Et Oto sera la capitale absolue de la Terre mouahahaha... Avec Megalokage à sa tête. (j'oublie des gens, là, non?)
Genre : death, spleen... mais bon tout n'est pas si zorrible !
Commentaire inutile de l'auteur délirant : Ce soir j'ai la fièvre, alors je ne réponds de rien du tout, ok? Temeeeee quand même !
CHAPITRE 7 :
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Quand Sakon se réveilla, au dortoir Juunin de Kumo no Kuni, sa première pensée fut pour Tayuya.
Il alla dans la salle de bains en se disant qu'il ne l'avait pas vue depuis longtemps... Il travaillait toute la journée depuis une semaine, et il commençait à se demander ce qu'elle devenait, elle, de son côté. Pourquoi les avait - on séparés, d'ailleurs ?
Dans la salle de bains, au moment d'allumer la lumière, il sursauta et son coeur faillit rater un battement.
Un grand miroir était accroché au mur, juste en face de lui. Son double l'observait les yeux grands ouverts, la frange à l'inverse de la sienne. Son premier réflexe fût de reculer. Alors que l'image de son frère lui revenait, il réalisa qu'il n'y avait pas pensé depuis la veille au matin. Il pâlit. Il avait oublié Ukon pendant plus d'une heure ? Pas possible...
Le miroir était derrière lui et il sentait une présence dans son dos. Une goutte de sueur froide coula le long de sa colonne vertébrale.
Il entrouvrit les lèvres et chuchota, à peine audible :
"C'est rare quand je souhaite pas ta présence..."
Quelqu'un tambourina à la porte.
Sakon sursauta et se retrouva de nouveau face au miroir. Il était tellement pâle qu'on l'aurait cru revenu d'un autre monde...
A présent il n'arrivait plus à décrocher son regard de la glace. Ce visage l'hypnotisait littéralement.
Le reflet sembla lui répondre, mais il ne put pas l'entendre. Le miroir osa même lui sourire. Un sourire en coin.
De l'autre côté de la porte, on s'impatientait...
"Oy ! Toi - là ! ça fait un million d'années au moins que t'es dans la salle de bains !"
Le pauvre Chuunin sans défense qui attendait derrière la porte aurait mieux fait de se taire ce jour - là.
Il eût juste le temps de voir la porte s'ouvrir, Sakon sortir de mauvaise humeur... Et ce poing aterrir au milieu de sa figure.
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Tayuya de son côté baillait aux corneilles... Il n'y avait rien de plus chiant que l'entraînement du Raikage...
"Oy ! Ma'i ! ça va durer encore longtemps ton endurance à la con ?" S'écria - t - elle.
Raikage se retourna vers elle avec une mine... blasée comme d'habitude. Ce type n'était décidemment pas capable d'exprimer la moindre émotion.
"Ecoute Tayuya. Tu as beau avoir le niveau de Juunin, si tu ne connais pas les techniques de base de Kumo gakure, tu n'iras pas bien loin et tu ne pourras passer aucun test officiel."
Tayuya lâcha un nouveau juron et se ravisa. Raikage continua.
"C'est la moindre des choses pour moi de t'apprendre ce qu'est mon pays, et de voir où tu en es... Je n'ai aucune idée de votre niveau à Oto.
- Ouais ouais, j'ai compris, 'taku..."
Raikage recula de quelques mètres et composa un signe.
"Kirigakure no Jutsu..."
Tayuya eût un sourire en coin...
"C'est ça la spécialité de Kumo ? Du brouillard ? Peuh... J'en apprendrai autant à Kiri...
- Pour l'instant ce n'est que du brouillard... Mais à partir du moment où il est installé, nous, shinobi de Kumo, nous devenons imbattables... Ce n'est pas qu'une technique de Suiton de base... Nous nous servons de la vapeur.
- Et alors ?
- Et alors... Sache que nous ne sommes pas que des spécialistes en sceaux de toutes sortes... Nous excellons littéralement dans le domaine des poisons, quels qu'ils soient."
Tayuya déglutit.
"Tu as compris on dirait... Là, maintenant, si j'empoisonne toute cette brume, te servir de ta flûte serait du suicide."
Tayuya fronça les sourcils et étouffa une nouvelle insulte dans sa gorge. Encore une belle journée...
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"Haha..."
Zannen ne put s'empêcher d'éclater de rire.
"Tu lui as mis ton poing dans sa gueule ? Pas étonnant alors...
- ..."
Zannen qui tenait à sa vie malgré tout s'arrêta de rire.
"T'inquiète va... C'est pas la première fois qu'un incident du genre se produit quand même... Mais c'est la première fois que quelqu'un se prend un pain juste en voulant entrer dans la salle de bains...
- M'en fous..."
Sakon finit sa cigarette et la jeta à côté d'une poubelle (...).
"C'est l'heure... Fit - il simplement.
- Je vois... Bonne chance."
Sakon marchait dans le couloir qui menait à sa salle de classe plus ou moins démotivé. Ces gamins l'énervaient d'avance et ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas vu Tayuya.
Malgré ce qu'il lui avait fait, il se demanda si elle pensait la même chose de son côté.
Il n'y alla pas de mains mortes quand il ouvrit la porte de la salle. Elle rebondit contre le mur deux fois de suite. Les gamins qui parlaient joyeusement la minute d'avant s'étaient tous tus pour faire place à un silence de mort...
Un des gamins osa protester :
"Oi, Sensei faut pas vous énerver comme ça !"
Sakon plaqua ses mains sur son bureau et leva la tête pour le toiser superbement :
"Ta gueule ou j'te jure que les heures avec moi seront un cauchemar pour toi..."
Sous le coups de la surprise, le gosse ne répondit plus rien. Il irait certainement se plaindre après les cours... Peu importe.
Sakon resta dans cette position quelques secondes supplémentaire, histoire de faire monter la pression, puis retourna à son propre bureau.
"Z'avez intérêt à avoir vos agendas cette fois ! Sinon..."
Sakon s'autorisa un sourire en coin. Voir la tête de ces pauvres enfants terrorisés lui procurait une certaine satisfaction.
"Bon, y'avait quoi à faire pour aujourd'hui ?"
Silence total. Sakon fronça les sourcils.
"Non mais j'ai à faire à des tapettes ou à des shinobis ?
- ... (silence total)
- A moins que j'aie là un aperçu de ce que sont les aspirants de Kumo..."
Un gamin un peu téméraire se leva soudain :
"Oi ! Qui êtes vous pour oser nous insulter ? Vous venez de quel village hein ?"
Sakon sourit de nouveau.
"Du calme, du calme... Fit - il d'une voix (adorablement) tremblante. Je préfère ça..."
L'enfant ne comprit pas.
"Hein ? Mais...
- Bon, apparemment il n'y a qu'un potentiel aspirant ici... Les autres seront peut - être voués à être de simples soldats au service d'un chef quelconque, du moment qu'ils auront des ordres à recevoir... ou pire, à mendier dans les rues de Kumo ?
- Oi !
- Quoi, "oi" ? C'est MOI qui parle ! J'ai à faire à des minables qui sont même pas capable de répondre quand on leur parle ! Tiens t'auras qu'à être délégué, ils en auront besoin apparemment... pff... temee... "
Le cours commença plus ou moins normalement.
Un des aspirants passa au tableau pour dessiner l'évaluation de la trajectoire d'un shuriken...
"J'comprends rien Sensei...
- T'avais qu'à lire tes cours merde... Jsuis pas ta mère.
- Fallait peut - être nous les donner, ces cours !
- Vous avez pas de livre ? Vous voulez peut - être que j'écrive moi - même dans vos agendas ?
- ... 'chier..."
Sakon se leva de son bureau et s'approcha de lui les mains dans les poches, le toisant de toute sa hauteur (NDLA : c'est à dire pas grand chose, heureusement que le gamin à 8 ans... ). S'il avait bien entendu, il aurait peut - être l'occasion tant espérée de...
"Répète, si t'as des couilles... Ordonna Sakon à voix basse.
- Z'avez pas le droit de me menacer.
- T'es un homme ou quoi?
- Mais j'ai rien dit !"
Le gamin se permit même de le toiser du regard. Sakon sourit en coin. Cette fois, il ne pouvait plus se retenir.
Et SBAM le rebelle aurait pu s'avaler le tableau s'il avait été en polystyrène. Bien entendu il fallut quelqu'un pour l'emmener à l'infirmerie...
"Vous imaginez pas tomber sur quelqu'un de plus gentil en mission, sales gamins..."
Sakon se rassit, calmé. Bon sang, il s'était encore retenu en tapant la tête du gamin contre le mur. Il irait plus fort la prochaine fois.
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Fin du chap 7...
Bon j'ai fait ça vite fait, j'avais pas envie de me fouler plus que ça... De toute façon l'histoire est pas finie alors je m'en fiche. temee... J'ai encore plein de devoirs à faire, même si tout le monde s'en fiche, je le dis quand même, et peut - être que je dormirai demain au lieu d'aller en cours tiens... Ou j'irai plutôt pour refiler ma crève à mes profs, histoire qu'ils prennent des vacances... (réfléchit sérieusement à un plan machiavélique...)
Bon je repasserai certainement sur ce chap après. Faites pas trop attention aux incohérences et à la nullité générale ! ... merci
