Auteur : Maai... Megalokage no Maai...
Histoire : "Kono kuni no owari"
Disclaimer : Kumo m'appartient d'ores et déjà... le reste suivra bien un jour ! C'est moi qui contrôle Raikage dans l'ombre...
Genre : euh... Temee ?
Commentaire : Bon... J'en ai marre de laisser des commentaires...
Réponse aux reviews :
Sakoni : Oui... Moi aussi je t'aime... musique feux de l'amour... Mais il faut pas s'émouvoir comme ça... Imagine Sakon pleurer, et tu pleureras encore plus !Nan... Sakon ne se rabaissera jamais à ça il est trop fier... Mais il a quand même perdu sa chère moitié ! Comment il fait ? Temee !
Chimimi : Temee ! Toi aussi je t'aime... Tu continues tes fics ? Ouééééééééé ! Merci sinon, je sais pas si c'est toujours aussi bien, mais je suis déjà plus inspirée qu'aux derniers chaps, un peu baclés je dois dire... Mais le feu qui anime les shinobi de... Oto... ahem... enfin... voilà.
Altroën : Nan ! Ne suis pas l'exemple d'Ukon ! Voilà la suite... pfiou...échappé belle... T'es là hein ? Sinon l'infirmière ? Hm... Quand est - ce qu'elle sortira du coma celle - là... mystère... Tayuya l'a pas loupée tu sais ? Imagine la avec deux tresses rousses de chaque côté, et un casque Viking sur la tête... Un gourdin dans chaque main... alerte délire
Redblesskid : Merci ! Temee ! Voui j'ai encore tué Zannen... Le pauvre, je l'aimais bien, d'ailleurs j'ai toujours pas remodifié le début pour l'effacer... TTTT Sinon j'avais pas le choix, ça collait plus avec la suite... ça m'apprendra à réveiller les morts... Mon pauvre Raikage ! Il est tout seul ! C vraiment... bien fait pour lui. rire machiavélique
Merci à vous, j'espère que la suite vous plaira aussi.
CHAPITRE 10 :
Allongé sur le canapé, Sakon fermait les yeux, plongé dans le silence... Aucun bruit ni aucun son. Il ne supportait pas ça. Pas plus que la solitude. Il n'avait pas mérité ça... Sa frustration changée en haine lui donnait une volonté énorme... Il ferait n'importe quoi pour fuir sa solitude, ou bien il deviendrait fou. Il ferait vraiment n'importe quoi. Il repensa à Tayuya. Il tenait à elle, naturellement, mais que représentait - elle à côté de... A choisir entre eux deux...
"Fais semblant. Je préfère l'illusion à la solitude et à l'inutilité. Ce sont les deux choses les pires au monde."
Cette phrase tournait en une boucle insupportable dans son esprit, jusqu'à paraitre incroyablement réelle.
Tayuya ne pouvait pas le remplacer parce qu'elle ne le co-nnaissait pas assez, n'avait pas vécu assez de temps avec lui, et ça rien n'y changerait jamais. L'idée même qu'elle puisse le remplacer un jour ou même le lui faire oublier le rendait furieux. Il serait bien capable de tuer celui qui penserait une chose pareille. Il pourrait vraiment faire n'importe quoi pour lui. Pour le revoir et pour ne pas l'oublier.
Alors il pensant à lui toute la journée. Même la nuit son cerveau refusait de s'arrêter. Alors que son corps réclamait du sommeil, sa conscience cherchait frénétiquement ce qu'elle avait perdu.
"Fais semblant. Je préfère l'illusion à la solitude et à l'inutilité. Ce sont les deux choses les pires au monde."
Plus que le manque, c'est la culpabilité qui l'empêchait de dormir. Mais il savait que s'il pensait ne serait - ce qu'une seule seconde que son frère était mort à cause de lui, il se tuerait immédiatement. Il n'hésiterait pas une seule seconde. Les autres n'avaient que tellement peu de valeur face à lui, et le fait qu'il ait perdu cette seule personne rendait son existence - même injuste.
Alors pourquoi fallait - il qu'il reste en vie ? Si la personne la plus importante pour lui était partie, pourquoi cherchait - il encore à résister à son appel ? La solitude et l'inutilité... Maintenant il ne comprenait que trop bien ce qu'il avait voulu dire. Et si Ukon avait vraiment du subir tout ça, alors la mort avait du être un véritable soulagement pour lui. Faire semblant ? Mais de quoi ? Sakon serra les dents. Pourquoi est - ce qu'il ne comprenait pas ?
"Et si vous pensez que personne ne vous entend, dites - vous que vous avez au moins un allié. Honte à celui qui se croit seul au monde..."
Raikage ne serait pas un allié... Et puis quoi encore... Comme s'il pouvait savoir, lui. Si même des jumeaux étaient arrivés à ne pas se comprendre, pourquoi un maudit inconnu y arriverait ?
Ne pas être arrivé à l'entendre... Son monde était parti. Il ne pouvait plus s'adapter dans celui - là, maintenant. Alors il créérait les liens qui lui manquent.
Toujours les yeux fermés, il recrééait un monde qu'il n'avait pas revu depuis longtemps...
Sa volonté était énorme. Gigantesque. Elle lui donnerait tout ce dont il avait besoin. Le pouvoir de le voir, enfin... Il était tout près, juste là. Il était forcément là. Il ne pouvait pas le voir parce qu'il avait les yeux fermés, mais il sentait clairement sa présence. Il le sentait marcher dans la pièce, s'attarder à la fenêtre, marcher encore... Sakon sourit. Il le savait, qu'il ne l'abandonnerait pas. Il ne pouvait pas l'abandonner. Il attendit encore un peu, profitant de cette présence rassurante. Elle le rassurait et le consolait de tout ce qu'il a pu endurer jusqu'à maintenant, insupportable. A présent il pouvait se permettre de tout oublier. Plus rien n'avait d'importance puisqu'il était là. Bon sang ce qu'il avait pu l'attendre ! Mais merde, qu'est - ce qu'il foutait pendant tout ce temps ?
Encore un effort... Il l'entendit ouvrir une fenêtre. Il en aurait pleuré de joie, s'il n'était pas si fier. Il ne voulait pas ouvrir les yeux tant que... ça y est. Il était tout près de lui cette fois. Il se penchait au - dessus de lui. Il sentait sa respiration, son odeur, celle qu'il connait si bien pour avoir vécu toute sa vie avec lui. Bouillonnant d'impatience, cette fois il l'aura.
Il ouvrit les yeux.
Il était bien là. Penché au - dessus de lui, sa frange tombant sur le bout de son nez.
"Ohayo... Aniki..."
Ukon sourit à son tour, avec une mine identique.
"Ohayo, Otôto..."
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Salle du Raikage...
flashback du Raikage, il y a 4 ans (NDLA : et oui y'en a pour tout le monde dans cette fic...!)
"Juhi... Tu avais raison..."
Agenouillé devant la tombe, Ma - Ai parlait à voix basse. Sur la stèle figuraient 79 noms, dont Hachidai Juhi et Hachidai Kuka.
"J'ai... Tellement... vu... en peu de temps..."
Le cimetière faisait circuler un vent sifflant de façon absolument grotesque.
"ça détruirait n'importe quel homme, Juhi... n'importe quel homme. Tu en sais quelque chose, hein... Et bien pas moi. Moi je resterai là, tu le sais..."
Les nuages passaient à une allure faramineuse au - dessus de sa tête.
"Je resterai là tant que Zannen y sera. Je n'ai pas réussi à protéger Kuka, mais d'ici j'espère que vous vous êtes retrouvés et que vous aurez le repos que vous méritez. On ne doit jamais séparer des frères. Comme si on pouvait couper la Lune en deux... Je sais qu'il ne te manquait qu'elle... Je suis presque heureux à ta place."
Ma - Ai parlait sur un ton monocorde, blasé de tout ce qui l'entourait, le visage marqué par une fatigue trop grande pour lui.
"Je porterai ce fardeau pour toi, Juhi... Je vivrai dans cet Enfer tant qu'il y aura une raison de vivre. Ensuite, j'irai te rejoindre... Vous rejoindre. Mais Zannen est tout seul maintenant. Je te promets qu'il ne mourra pas tant que je serai là... et je ne l'abandonnerai pas tant qu'il restera une once d'humanité et de raison en moi. Même fou, je continuerai à veiller sur lui. C'est par devoir et par coeur. On lui a fait tellement de mal, si tu savais... Au moins autant qu'à vous. Tu sais, l'Artiste lui a effacé la mémoire, depuis Kuka... Hm..."
Il se permit une moue ironique.
"J'espère qu'il ne la retrouvera jamais, la mémoire... Si ça peut l'aider à vivre... Juhi, je porterai ce fardeau au nom de tous ceux qui sont morts pour lui. Je ne mourrai pas tant que ma dette n'aura pas été payée. Et elle est lourde... Je n'en ai parlé à personne. Il ne vaut mieux pas. D'ailleurs, maintenant je n'ai qu'à l'oublier. Je ferai tout moi - même... Et qu'il s'avise à toucher un cheveu de Zannen, je le tue. Mes mains sont déjà recouverte d'un sang innocent, elles n'hésiteront pas une seconde à faire couler celui d'un bourreau... Je crois qu'on s'est tout dit, Juhi... Salue Kuka pour nous, hein ?"
fin du flashback
Raikage, penché à sa fenêtre ouverte, se laissait tremper par la pluie, le regard absolument vide. Comme d'habitude.
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Ukon se pencha au – dessus de son frère jusqu'à se trouver très près de son visage, qui disparaissant peu à peu derrière sa frange.
Naturellement ni l'un ni l'autre n'entendit la porte d'entrée s'ouvrir.
« Oi ! Sakon ,tu… »
Tayuya s'arrêta net, figée.
Sakon et son double se retournèrent en même temps et s'assirent sur le canapé de la même façon, un sourire en coin identique sur leurs lèvres. On eût dit qu'ils la narguaient...
Mais pour Tayuya, on laisse les morts où ils sont. Cette vision aberrante lui glaça le sang.
Elle n'osa plus rien dire, ni même bouger. Incapable de se ressaisir, son esprit complètement paniqué, elle les fixait bêtement. Sa main, encore fermée sur la poignée de la porte, l'ouvrit, lentement. Et elle sortit précipitamment, sans les quitter des yeux.
Sakon rit. Ou peut – être était – ce son frère…
Une fois dans le couloir Tayuya se mit à courir à toute vitesse, jusqu'au Palais du Raikage…
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Ça faisait plusieurs fois dans la même journée que le Raikage voyait Tayuya. Ils se connaissaient depuis un moment maintenant, et à – vrai – dire, Tayuya était la personne en qui il avait le plus confiance hormis ses feu coéquipiers. Mais cette fois, les gardes la regardèrent étrangement et hésitèrent à la laisser rentrer de nouveau. Tayuya allait les insulter copieusement mais le Kage lui ouvrit la porte en personne.
« Hm… Et tu es partie tout de suite après ? Demanda – t – il.
Ouais. »
Toujours sans aucune expression sur le visage, le Raikage prit le temps d'observer son interlocutrice. N'ayant même pas pris le temps de s'asseoir, les mains poussant au fond de ses poches comme si elle voulait les déchirer, prenant tour à tour appui sur un pied, puis sur l'autre… Tayuya semblait prête à se remettre à courir à tout instant. Elle avait eu peur à ce point ?
Si lui, Railage, ne trouvait pas quelque chose à dire en vitesse, la nervosité de Tayuya dégénèrerait et il se prendrait sûrement des coups de poing ou des objets dans la tête… Il soupira imperceptiblement. Ce fut la seule expression visible de la journée. (NDLA : son cas empire de jours en jours )
« Bon… C'étaient de vrais ou de faux jumeaux ? » Finit - il par demander.
Tayuya leva les yeux vers lui. C'était une question stupide et la chaise n'était pas pas assez lourde pour faire mal même à un jeune Kage.
Le Raikage, lui, attendait une réponse. Il n'avait pas parlé pour rien et d'ailleurs, il détesta poser cette question. A vrai dire, si ce n'était pas pour aider quelqu'un il aurait préféré ne jamais y repenser. On laisse les morts là où ils sont...
Tayuya finit par répondre.
« Vrais. Des vrais jumeaux, j'suis pas conne non plus !
- Bon et bien notre problème est réglé.
- Hein ?"
Raikage, pendant qu'il parlait, dessinait des formes sans aucun sens sur un bout de papier.
"Il a créé un clone de lui – même, c'est tout… »
Tayuya ouvrit de gros yeux. Elle n'y avait même pas pensé.
« Un clone ? Il a créé un putain de clone ?
- Ben oui... C'était prévisible...
- Mais pourquoi tu l'as pas dit avant putain ?
- Parce que ce n'est pas automatique."
Tayuya poussa un grand soupir.
"Temee... Sakon a créé un clone... Et il maintenant il va griller son Chakra et rester avec ?
- Je ne sais pas...
- Merde ! Pourquoi il a fait ça ?
- A ton avis ?"
Tayuya se ravisa. La réponse était évidente. Elle se calma.
"Et moi alors... ? Jsuis censée faire quoi hein ?"
Raikage ne répondit pas. Il continuait à dessiner. Pour un peu et on aurait pu croire qu'il fuyait la conversation...
"Oi ! Je fais ce que je peux moi ! Mais à ce niveau là je ne peux plus faire grand chose ! J'vais quand même pas leur taper dessus pour savoir qui est qui, ni passer mon temps à assassiner des clones non ?
- il le prendrait très mal.
- Ouais, et alors ?"
Raikage releva la tête et lui dit sans aucune émotion.
"La folie est la protection ultime de celui qui est déchiré entre le désir de s'exprimer et l'impossibilité de le faire... Je te l'ai dit, Tayuya..."
Tayuya fronça les sourcils. Elle n'aimait pas du tout cette réponse.
"ça me dit pas ce que je dois faire, enfoiré..."
Raikage ne faisait plus attention au langage de Tayuya depuis longtemps. C'est aussi pour cette raison que la garde se méfiant d'elle.
"J'ai pas dit ça pour être fataliste... Je dis seulement qu'il faut être patients. Il s'en rendra compte tout seul. Reste à voir...
- Quoi ?
- Je ferai ce que je pourrai, Tayuya. N'aies pas d'inquiétude à ce propos..."
Tayuya poussa un gros soupir. Ce type l'énervait parce qu'il ne mettait jamais de conviction dans ce qu'il disait.
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Sakon sourit. Il n'avait pas bougé depuis le début, mais la présence à côté de lui l'avait totalement calmé.
"Gomennasai, Aniki...
- Pourquoi ?
- Pour ne pas t'avoir appelé plus tôt."
Ils sourirent en même temps. Un sourire complice et totalement réciproque...
"Fais semblant. Je préfère l'illusion à la solitude et à l'inutilité. Ce sont les deux choses les pires au monde."
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Comme promis, Sakoni j'ai posté un chap à la vitesse de la lumière ! (presque fière d'elle) Bon, je suppose que la qualité voudra que je repasse dessus par la suite, mais bon, voilà au moins de quoi continuer...
La suite bientôt, c'est à dire probablement pas avant le 17décembre puisque je serai pas chez moi pendant tout ce temps et j'aurai ptêtre pas d'ordi ! patientez un peu, donc...
Temee !
