Auteur : Megalokage la tortionnaire
Histoire : "Kono kuni no owari"
Disclaimer : Quand j'aurais pris possession de la Cantabrie, les persos de Kishimoto m'appartiendront… En attendant, ceux de Kumo sont à moi hein ?
Genre : Mendokuse…
Commentaire : J'ai commencé ce chap en Espagne, eh oui je travaille on dirait pas hein ? Je sais pas quand je le finirai, mais je ferai ce que je pourrai.
Réponse aux reviews : Je sais plus exactement qui m'a reviewée et j'ai pas Internet dans mon p'tit studio pour vérifier ça…Je posterai probablement ce chap avant de répondre aux reviews et je remanierai tout ça à mon retour hein ? Merci en tout cas
CHAPITRE 11 :
« Il est allé trop loin. Il ne sait plus quoi faire pour retrouver ce qu'il a perdu, exactement comme toi… Juhi… »
Il pleuvait des cordes, mais le Raikage avait l'habitude de la pluie. Elle ne le dérangeait pas. Ses cheveux noirs collaient à son visage, et le ciel, à moins que ce ne soit la tombe en face de lui, donnait à ses iris dorés une teinte argentée.
« Et maintenant qu'il en est là, qu'est – ce qu'il va faire hein ? Il ne pourra pas aller plus loin. Cette technique grotesque à laquelle il a eu recours ne remplacera jamais personne. Son chakra est loin d'être éternel, même avec ce sceau. Il s'en rendra compte tôt ou tard, et à ce moment – là, soit il se réveillera enfin, soit il fera comme toi. »
Raikage porta une main à son front. Une petite cicatrice dépassait d'en dessous sa frange.
« Je ne le laisserai pas faire comme toi, Juhi… Ce n'est peut- être pas un hasard si je suis confronté au même cas plusieurs années plus tard… Je ne le laisserai pas faire, parce que lui a encore beaucoup de choses à faire dans ce monde. Même s'il ne s'en rend pas compte. »
Un vent glacial souffla et il frissonna. La tombe n'était plus visitée par personne, excepté par lui. Kumo distinguait les « humains » des autres… Même au cimetière.
« Je t'avais fait une promesse que je n'ai pas pu tenir… Quel idiot. Pardon Zan'. Si j'avais su je ne t'aurais jamais laissé seul cette fois – là. Et tout ça à cause de Raikage… Je n'ai eu aucun mal à me salir les mains une deuxième fois. Ça m'a permis de vous rendre un semblant de justice… Tout ce qu'il vous a fait… Je ne regrette pas mon geste. C'est la chose la plus juste que j'aie faite. Qui suis – je devenu ? Un meurtrier ? Sans vous trois, Juhi, Kuka et Zan', pas grand chose… »
Quelqu'un entrait au cimetière. Raikage soupira.
« Mais moi aussi j'ai encore beaucoup à faire ici. Tant que j'aurai une once de responsabilité ici – bas, je resterai. Pour Tayuya, Sakon et les autres… C'est ça, être kage ? Mon prédécesseur ne m'a rien laissé… ça me paraît tellement loin, Juhi… J'ai l'impression d'avoir vécu des siècles. Vous me manquez.»
Sakon déambulait fièrement dans les rues de Kumo gakure, son double parfait à ses côtés. Personne ne faisait vraiment attention à eux, pensant probablement à une technique de clonage nécessaire à un entraînement quelconque. La présence grotesque remplissait parfaitement son rôle. Sa simple existence, aussi absurde soit – elle, rassurait Sakon à un point non atteint depuis trop longtemps. Elle lui donnait « ce » qui lui manquait, en silence.
L'après – midi passa puis « ils » rentrèrent.
Une fois dans l'appartement, Sakon jeta son manteau sur le canapé et jeta un coup d'œil rapide autour de lui. Tayuya n'était pas encore rentrée, apparemment. Il haussa les épaules et alla dans la cuisine boire un verre. Alors il passa devant un miroir. Toujours le même. Il le regarda quelques secondes sans rien faire quand son clone passa derrière lui. A présent il y avait deux reflets dans la glace… Quelque chose le troubla énormément alors. D'habitude, ce qui le gênait tant dans son propre reflet était tout ce qui lui restait de « lui ». La présence de cet autre « lui » douteux derrière lui bouleversa cette logique. Son reflet et le clone étaient deux concepts qui s'affrontaient dans son esprit. Ils ne pouvaient pas être là au même moment, au même endroit. Sakon se retourna lentement et fixa son double, accusateur.
Celui - ci le regardait sans réaction particulière. Sakon sembla alors réaliser quelque chose et son regard exprima bientôt une peur indicible. Et ne sachant plus vers qui se tourner, le clone ou le miroir, il commença à paniquer.
Tayuya attendait le retour du Raikage, assise sur un des fauteuils de la grande salle. La porte s'ouvrit en grinçant. Sans un bruit, le Raikage entra.
« Tadaima, Tayuya…
… »
Trop absorbée dans sa lecture, elle ne prit pas la peine de lever la tête. Quand elle eût finit, elle se leva et vit que le Raikage n'était plus là. Il était peut – être temps de rentrer chez elle, elle aussi… Avant de ranger la lettre dans son enveloppe, elle relit les dernière lignes.
« Pff… Quel couillon celui – là… »
Elle secoua la tête d'un air désespéré et sortit.
Le clone explosa en un nuage de fumée.
Sakon, encore énervé, jeta son kunai à l'autre bout de la pièce et se retourna vers le miroir.
« ça y est ? T'es content ? Bordel qu'est – ce que t'es allé me foutre comme connerie ? T'as failli me rendre dingue ! »
Le miroir lui renvoya sa colère. Sakon ne se calma par pour autant.
« Temee… Aniki… »
Sa voix se fit plus douce, et il posa son front contre le miroir.
« Tu vas me tuer… nee ? Tu me tueras, à force… Et je te laisserai faire… Mais toi, tu devrais arrêter... T'existes plus... T'as plus aucun sens dans ce monde… On va être détestés. De ça je m'en fiche, mais c'est pour toi. Je pense toujours à toi, temee… Pourquoi tu l'acceptes pas ? T'as besoin d'aide... T'en as toujours eu besoin... Mais moi je portais tout sur moi parce qu'on était qu'une seule et même personne... Mais ça me rend dingue ! Je retire tout ce que j'ai pu dire de mal... Je savais pas que je parlais à un mort - vivant... Sans toi c'est merdique, cette vie… J'm'étais jamais rendu compte à quel point tu m'étais indispensable parce que c'était une évidence. On avait jamais été séparés avant ! Moi maintenant j'sers plus à rien et en plus c'est de ma faute… J'ai pris la place de quelqu'un… Moi j'peux que voir la fin d'une vie abominable…! »
Devant une gare de Rai no kuni (NDLA : oui y'a des gares à Kumo, parfaitement…)…
« Mouais… Bon on est où là ?
…
Putain on est perdus ! La prochaine fois que t'as une idée à la con comme celle la, tu te la mets dans…
Mais c'était TON idée…
La ferme ! »
« Laisse – moi vivre mon abominable vie en paix… Aniki… »
Sakon était affalé contre le miroir et parlait à voix basse.
« Laisse moi vivre ici, Aniki… Tu n'auras qu'à demander de toute façon. C'est fini maintenant hein ? Je sais ce que tu veux et c'est terminé… Tu vas me manquer, ça va être l'Enfer ici, mais c'est la moindre chose que je puisse faire pour toi. »
« Honte à celui qui se croit seul au monde… »
« Pourquoi tu me regardes sans rien dire ? Ton monde… de dépendance, d'accoutumance… Ta drogue… celui qui te tenait tant à cœur… Celui où il ne manquait plus que moi… hein ? »
« Tout ça c'était qu'un monde superficiel sans aucun sens. Ce maudit monde qui t'a tué… Tu t'y es tellement accroché que ça t'a rendu dingue, ne ? Temee… Et moi j'ai pas été foutu de réfléchir deux secondes… T'as du me haïr de pas t'avoir suivi dans ce putain de monde… Au dernier moment t'as du me haïr…»
Le miroir lui glaçait les lèvres.
"Je m'adapte de moins en moins à ce monde... Tu est mon seul repère."
"Si tu ne veux pas, alors je préfère mourir que de savoir que tu m'as abandonné, toi la personne qui compte le plus pour moi."
"Tu te souviens de ce monde...? J'y retourne... Tu ne devrais pas venir si tu n'en as pas envie."
« …T'as du me haïr… »
« Bon ! Et bien nous y voilà !
Pas trop tôt… Je t'avais dit que…
La ferme ! Si t'avais pas bouffé la carte on serait arrivés plus vite !
Mais j'ai pas… Hein ? T'as vu ?
… Sa… Sakon ? »
YATTA ! J'ai écrit un micro chapitre… Il est pas très grand mais si j'avais continué ça aurait tout cassé… Le chapitre 13 est déjà est commencé, je l'enverrai sûrement avant de revenir en France. Temee !
