Auteur: Lwella. C'est moi!
Base: Gundam Wing
Genre:On pourrait appeler ça "Amour,soupçons et bêtises"
Couples:Quatre et Trowa bien entendu et pour les autres… ben lisez le chapitre !
Duo (les yeux qui brillent) : Alors ça y est, je suis enfin avec mon Heero ?
Lwella : DUO, si tu continues à insister, je modifie le chapitre et tu dis au revoir à Heero, compris ?
Duo : ...
Disclaimer:Alors désolés de vous décevoir mais les beaux spécimens cités sont à moi... Si, si, je vous assure… dans mes rêves!
Réponses aux reviews :
Miss AngelLove : Vu ton empressement à lire la suite, j'espère que ce chapitre ne va pas te décevoir : - ) C'est pas bien de torturer Quatre ! Le pauvre ! Ici c'est la fin du suspens !
Bon qui je vais martyriser maintenant ? (sourire démoniaque) : WUFEI !
Wufei : Au s'cours !
Merci pour tout…
Cocbys : Oulà quelle impatience ! Je ne savais pas que je commençais à taper sur les nerfs lol. Voilà la fin du suspens en espérant que cela ne te décevra pas. Quant à moi, j'ai eu la curiosité d'aller lire ta fic « Les ailes d'un ange » et… J'ai ADORE ! Je te félicite et attend la suite.
Nolwe II :
Duo : Elle a dit que j'étais brillant !
Wufei : Elle a surtout dit qu'elle ne savait pas que tu avais des neurones…
Duo : je boude…
J'ai bien rigolé en lisant ta review: pauvre Duo!
Tu me rassures si tu as aimé le passage de Duo et Heero, parce que je crois bien que je l'ai réécrit 4 fois, sans jamais être vraiment satisfaite.
Bon ben ça y est, on va enfin savoir ce que Trowa traficote. Tout ce j'espère c'est que ça ne te décevra pas. Merci !
Et aussi milles excuses pour le retard mais entre la reprise des cours et le boulot, j'ai pas une seconde à accorder à ma fic mais je ferais en sorte que le prochain chapitre arrive plus rapidement…
Le temps des explications étaient venues…
- Quatre… Mais qu'est ce que tu fais là ? Tu ne travailles pas ?
- Je crois que c'est plutôt à moi de poser ces questions ; rétorqua acidement son compagnon. Mais je vais en rajouter une autre : qui était cet homme ?
- Quatre…
Trowa voulut s'approcher du jeune homme mais ce dernier se recula vivement.
- Ne me touches pas ! cracha t-il.
Il sut immédiatement que ces mots avaient profondément blessé le brun. Mais il ne se laissa pas démonter, il voulait la vérité.
- Répond ! Qui est cet homme ?
Devant Trowa, ne se tenait plus son doux amant mais l'implacable PDG de la Winner Corp. Il savait que face à lui, rien ne serait simple.
- C'est Manuel… finit-il par avouer dans un soupir.
- Manuel!
- Un ami…
- UN AMI ! Tu te fous de moi ! s'écria Quatre au bord de l'hystérie. Un ami ! Alors que tu viens de passer plus de six heures avec lui dans ce foutu immeuble ! Et encore, je ne parle que d'aujourd'hui mais je présume que c'est avec lui que tu as passé ces trois dernières semaines alors que moi, comme un imbécile, je croyais que tu bossais dur. Et qui sait combien de temps cela aurait encore duré si hier, je n'étais pas passé à la clinique. Trowa, comment as tu pu me faire ça !
- Quatre ce n'est pas ce que tu crois !
- Je ne crois que ce que je vois et je pense en avoir assez vu pour aujourd'hui.
A ces mots, il se détourna du jeune homme, lorsque deux mains vinrent lui recouvrir les yeux.
- TROWA ! Qu'est ce que tu fais !
- Si tu ne crois que ce que tu vois alors laisses moi te montrer quelque chose et après tu décideras…
Quatre hésita, franchement énervé puis finit par acquiescer. Alors prudemment, Trowa le dirigea. Ils traversèrent la rue et Quatre entendit son guide taper un code sur un interphone. Un courant d'air frais les enveloppa et leurs pas retentirent sur du carrelage. Puis ils s'arrêtèrent. Trowa introduisit une clé dans une nouvelle porte. Il poussa légèrement Quatre à l'intérieur et lentement ôta les mains de son visage. Le jeune homme cligna plusieurs fois des yeux avant que son regard ne se fixe sur une grande pièce éclairée par une immense baie vitrée. Les murs étaient du plus pur des blancs, les quelques meubles présents en bois clair d'excellente qualité. Au fond de la pièce, Quatre distingua même une petite cuisine, séparée par un bar du reste de la pièce. Il remarqua également deux portes fermées et un petit escalier qui devait mener à une sorte de mezzanine.
- Que…
- Bienvenue à la maison… murmura Trowa derrière lui.
Quatre crut ne pas avoir bien entendu. Il se retourna vivement vers le jeune homme à la mèche qui lui souriait tendrement. Toute trace de colère avait disparu en lui.
- Quoi !
- Tu n'étais pas censé l'apprendre ainsi… Cela aurait dû être une surprise mais je crois avoir sous estimé ta jalousie…
Quatre le fixait toujours, ses yeux turquoises écarquillés. Semblant reprendre ses esprits, il secoua la tête comme pour se remettre les idées en place et dit, de la voix la moins tremblante qu'il put :
- Trowa… Quand tu dis « bienvenue à la maison », cela signifie que c'est… notre maison… rien qu'à nous deux ?
- Tu ne comptais tout de même pas demander à toute la ville d'habiter avec nous ; répondit Trowa, un brin moqueur.
Un grand sourire illumina le visage de Quatre, qui regardait émerveillé, tour à tour, le petit appartement, Trowa, l'appartement, Trowa, l'appartement… Son petit ami le regardait franchement amusé. Doucement, il lui prit la main.
- Je te fais visiter ?
Aux étoiles qui brillaient dans les yeux de Quatre, il n'eut aucun doute sur la réponse.
- Comme tu l'auras remarqué, voici la pièce principale ; dit Trowa en englobant l'espace d'un geste. Ici se trouvera donc le salon, une petite salle à manger et au fond, tu auras sûrement reconnu une cuisine.
Ils se dirigèrent justement vers ladite cuisine, presque complètement aménagée. Sur le sol, il y avait une petite pile de carreaux pour le carrelage qui attendait d'être posée.
- Voici la chambre d'amis ; présenta Trowa en ouvrant une des portes.
Ils débouchèrent dans une jolie pièce recouverte de bois clair du sol au plafond où une grande bibliothèque prenait tout un mur. Dans la pièce à côté, Quatre découvrit la salle de bain, entièrement terminée. La faïence et la frise bleue qui l'ornait, conférait à la pièce une ambiance marine qui n'était pas pour lui déplaire. Il s'extasia devant le grand miroir au dessus de l'évier mais ne sut quoi dire devant la baignoire : elle était immense !
- Dis moi, pour la baignoire, tu comptais en faire une piscine olympique à l'origine ou c'est parce que tu n'aimes pas prendre tes bains tout seul ? demanda t-il taquin.
- Ni l'une, ni l'autre. Elle me plaisait tout simplement. Mais je dois avouer que la deuxième solution ne me déplait pas…
Quatre éclata de rire tandis que son amant l'entraînait vers l'escalier qu'ils gravirent rapidement et qui débouchait bel et bien sur une mezzanine. Quatre s'immobilisa en découvrant la pièce : une petite penderie était dans un coin de la pièce, de l'autre côté se dressait un paravent du plus bel effet, un bureau était également présent mais tout le charme de la pièce résidait dans un seul élément : le lit. Ce dernier, rappelait à Quatre son enfance dans les colonies d'Arabie : un lit à baldaquin avec de grands voiles de tulles blanches qui le recouvraient…
- Ca te plait ? demanda Trowa, légèrement inquiet.
- C'est magnifique ; murmura Quatre. Magnifique…
Tous les deux se dévisagèrent, ne sachant que dire. Quatre, savait pertinemment qu'il se devait de présenter des excuses à Trowa mais il sentait tellement honteux d'avoir douté de l'amour de ce dernier, qu'aucun son ne sortait de sa bouche. Trowa ayant comprit le trouble de son petit ami, lui tendit une perche.
- Je ne t'ai pas encore fait visiter le jardin… Tu veux le voir ?
- Bien sûr ; répondit Quatre, impatient et ravi que Trowa ait mis un terme à son embarras.
Quand ils redescendirent, Trowa ouvrit la grande baie vitrée qui donnait sur un petit jardin à la pelouse luxuriante, ornée d'un petit palmier et d'un minuscule étang.
- Je pensais y mettre quelques poissons rouges ; remarqua le grand brun.
Quatre sur le seuil de la terrasse ne pipait mot. Il était trop occupé à contempler ce petit coin de paradis et d'admirer la vue qui s'offrait à lui : le jardin, une petite barrière, un banc de sable fin et enfin la mer, immense, calme, bleue, royale… Il ne s'était jamais senti aussi bien. Trowa, voyant son petit ami, plongé dans ses pensées et n'ayant aucun réaction, bafouilla :
- Je sais bien que… que comparé à ta demeure familiale, cet appartement est minuscule mais pour tout avouer, je pensais qu'il serait suffisamment bien pour… pour nous deux… Enfin, il ne pourra être parfait que si tu consens à accepter mes excuses et à y vivre avec moi…
Quatre avait écouté attentivement ce que venait de lui confesser l'ancien pilote du Heavy Arms et il se rapprocha de lui.
- Je ne peux pas te pardonner, Trowa… murmura t-il. Car il n'y a rien à pardonner… C'est à moi de te présenter des excuses, à moi de m'excuser pour mon comportement, ma méfiance…
- Quatre…
- Laisses moi finir ! Qu'importe si cet appartement ne ressemble pas à un château, qu'il n'ait que quatre pièces, qu'il n'y ait pas de domestiques ou qu'il ne soit pas encore complètement terminé ! A mes yeux, il est bien plus beau que mille palais car je vais y vivre avec toi… Je t'aime, Trowa Barton… Je t'aime…
Et sur cette déclaration, Quatre prit le visage éberlué de Trowa entre ses mains et l'embrassa tendrement. Il se recula au bout de quelques instants et regarda en souriant, son petit ami qui ne semblait pas croire à son bonheur.
- Tu veux vraiment vivre avec moi ? Ici ?
- Si je te le dis !
Trowa enlaça le beau blond par la taille et nicha son visage contre le cou pâle. Quatre rit, comme à chaque fois car la mèche brune le chatouillait. Ils restèrent un moment ainsi.
- Tu as terminé de travailler pour aujourd'hui ? finit par demander Quatre.
- Oui… Pourquoi ?
- Parce que j'aimerai annoncer le plus tôt possible la bonne nouvelle à Heero, Duo et Wufei.
- Laisses moi prendre ma veste et on est parti…
- Ok… Par contre est ce que je pourrai avoir un verre d'eau ?
- Il n'y a que des gobelets en plastique mais l'eau est installée depuis une semaine ; indiqua Trowa en se dirigeant vers la cuisine.
Quand Trowa eut rempli le verre, Quatre s'était installé sur le canapé blanc. Trowa lui tendit le verre et fut remercier d'un sourire, alors qu'il s'installait à ses côtés. Son petit ami but une petite gorgée avant de se redresser légèrement sur le canapé et de faire tourner le gobelet entre ses mains, pensif.
- Quatre ?
- Je te dois des excuses Trowa. Notamment sur mon comportement de hier soir. A midi, j'avais eu envie de te faire surprise et d'aller te chercher à la clinique pour qu'on mange ensemble. C'est à ce moment que j'ai appris par Marissa que tu ne travaillais plus là bas, depuis trois semaines. Cela a été un choc pour moi… Trois semaines : c'est à cette date que je t'avais trouvé changé. Je t'en ai tellement voulu… Tu me cachais quelque chose et je ne pouvais le supporter… J'imaginais toute sorte de possibilités : tu étais gravement malade, tu avais des problèmes familiaux… et la pire de toutes : que tu me trompais…
- Quatre ! soupira Trowa sur un ton de reproche.
- Je sais… Je me suis complètement planté mais comprends-moi Trowa, cela faisait sept mois que nous étions ensemble et jamais tu n'avais clairement exprimé que tu souhaitais vivre ton futur avec moi alors que moi, je ne cessais d'y penser… J'avais peur… Peur que tu me quittes…
Le jeune homme tremblait légèrement en disant cela. Trowa lui ôta délicatement le verre des mains et prit Quatre dans ses bras.
- Quatre, quand tu m'as dis pour la première fois que tu m'aimais, je n'ai pas pu m'empêcher de m'imaginer que tu serais l'homme avec qui je ferais ma vie… Je désirai vraiment qu'on vive ensemble mais j'appréhendai ta réaction, surtout que tu ne cessais de me répéter que tu aimais qu'on vivent avec Heero, Duo et Wufei… Et puis, un jour, je suis passé devant une agence immobilière et ai découvert cet immeuble qui se construisait. Sans même réfléchir, je l'ai acheté… Pour toi… Je ne voulais pas te mettre devant le fait accompli mais je ne savais pas comment te dire que je nous avais acheté un appartement sans même en avoir discuté au préalable avec toi… En attendant de décider comment te l'annoncer, j'ai commencé à le meubler avec l'aide de Manuel, l'homme que tu as vu tout à l'heure et qui n'est pas mon amant mais un ami du cirque…
Quatre se serra davantage contre le torse de son petit ami.
- Tu as fait tout ça pour moi ?
- Pour nous…
Quatre leva légèrement la tête, et chercha de ses lèvres celles de Trowa qui répondirent avec passion à son baiser. Tout doucement, lentement, le jeune homme blond s'appuya un peu plus sur Trowa afin de le faire s'allonger complètement sur le canapé et cela, sans cesser de l'embrasser. Le vétérinaire sourit entre deux baisers de son compagnon, sachant pertinemment où ce dernier voulait en venir.
- Quatre… le réprimanda t-il gentiment alors qu'une bouche gourmande déviait sur son cou et que deux mains se glissaient sous son T-shirt.
- Mmmh ?
- Tu crois vraiment que c'est le bon moment ?
A ces mots, Quatre releva son visage et vint poser son front contre celui de Trowa.
- Tous les moments sont bons tant que je les passe avec toi… mais tu as raison, ce n'est pas le bon moment.
Trowa s'étonna de la soudaine sagesse de son petit ange alors que ce dernier justifiait son choix.
- Quand l'appartement sera complètement aménagé, ce sera le bon moment…
Trowa sourit, comprenant les raisons de son compagnon. Pour Quatre, comme pour lui, cet appartement était un moment très important et il lui semblait normal qu'ils ne fassent l'amour, ici, qu'une fois complètement installés. A regret, Quatre se détacha du corps de son petit ami et se rassit gentiment sur le canapé. Trowa fit de même et arrangea sa tenue légèrement débraillée puis il tendit la main à Quatre pour qu'il se lève. Le jeune homme le suivit docilement et main dans la main il rejoignirent la porte d'entrée. Et avant que Trowa ne referme la porte sur leur futur petit coin de paradis, Quatre le serra contre lui et murmura ces trois mots :
- Je t'aime…
Quand le cliquetis de la serrure de la porte d'entrée se fit entendre, Duo bondit sur ses pieds pour accueillir son meilleur ami et au besoin, le réconforter. Ce matin, il n'avait pas compris pourquoi Quatre était sorti si précipitamment à la suite de Trowa mais il pressentait que le couple abordait un tournant décisif dans leur relation et s'il le fallait, il était là pour soutenir son Kitty-chan.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir Quatre souriant et tenant fermement la main de son petit ami qui venait juste de refermer la porte.
- Bonjour Duo ! Tu as passé une bonne journée ? s'enquit son ami.
- Euh… euh… non… enfin si… mais…
Le jeune homme à la natte ne savait plus quoi dire. Un véritable changement s'était opéré en Quatre en l'espace de quelques heures.
- Duo, tu veux bien allez chercher Heero et Wufei ; lui sourit Trowa. Nous avons quelque chose à vous dire.
Duo reprit vite ses esprits et hurla les prénoms de ses deux autres amis. Quelques secondes plus tard, tous les cinq étaient réunis dans le salon ; Quatre et Trowa, debout au centre de la pièce ; Duo et Wufei, chacun assis à un bout du canapé et Heero appuyé contre la table du salon.
- Bon, qu'est ce qui se passe ? demanda abruptement Wufei qui n'aimait pas perdre son temps.
- Et bien ; commença Trowa. Nous voulons vous annoncer quelque chose…
D'un regard, il encouragea Quatre à poursuivre.
- Trowa m'a proposé de vivre avec lui ; déclara calmement Quatre en souriant. Et… j'ai accepté !
Un long silence suivit cette déclaration. Le couple qui appréhendait la réaction de leurs amis, eut beaucoup de mal à réprimer un fou rire. Wufei, sous le coup de la surprise était tombé du canapé et les observait ébahi. Heero, lui avait seulement esquissé un sourire. Quant à Duo, Quatre pressentait que sa réaction ne se ferait pas attendre. Effectivement, le jeune homme avait les yeux écarquillés et sa bouche grande ouverte laissait prévoir une réaction excessive. Cela dépassa ce que le jeune homme aurait pu imaginé. Ce fut un véritable hurlement de joie qui retentit avant que Duo ne se précipite au cou de ses deux amis.
- WAOUH ! TROWA ! QUATRE ! C'EST GENIAL ! WAOUUUUUUUH !
Les réactions de Heero et Wufei furent plus modérées mais non moins chaleureuses. Wufei déclara solennellement :
- Félicitations !
- Va falloir fêter ça ! s'exclama Duo.
- Pour une fois, je suis d'accord avec toi ; répondit Wufei. On pourrait se faire un resto.
Il regretta instantanément ces mots quand Duo se détourna du couple pour lui sauter au cou en hurlant.
- WUFFY ! T'ES GENIAL !
Et il entraîna le chinois dans une danse effrénée qui laissa ce dernier pantelant.
- Je m'occupe de réserver ; déclara Trowa.
- Viiii !
Toute à son excitation, le jeune homme natté retourna serrer Quatre et Trowa, refit danser Wufei. Dans le feu de l'action, il se dirigea vers Heero et inconsciemment, prit le beau visage de son ami entre ses mains et l'embrassa. Baiser qui ne dura qu'une micro seconde, permettant à Duo de se rendre compte de son geste. Il mit une main devant sa bouche, regarda, effrayé Heero qui n'avait pas bougé d'un poil, regarda ses amis stupéfaits, avant de s'enfuir en courant. Les autres entendirent la porte de sa chambre claquer et le bruit d'un corps s'affaisser sur un lit.
Un long silence pesa sur la pièce suite à cet événement. L'ambiance festive venait de tomber. Mais Quatre ne se laissa pas démonter.
- Trowa, STP, va réserver le resto.
- Mais Quatre… Duo…
- Duo va venir avec nous pour la simple et bonne raison que Heero va allez le chercher…
- Hein ! s'exclama le japonais.
- Euh Quatre, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée ; tenta Wufei.
- Tttt ! RDV à 19h30 dans le salon et je veux y voir tout le monde. C'est compris Heero ?
Et devant le regard lourd de sous entendu de l'implacable chef d'entreprise, le perfect soldier ne put qu'acquiescer. Trowa s'empara du téléphone et se dirigea vers la cuisine alors que Quatre et Wufei décidèrent d'utiliser en premiers les deux salles de bains de la maison.
Lorsque Trowa revint de la cuisine, il remarqua que Heero n'avait pas bougé d'un pouce. Il se planta devant son meilleur ami et dit :
- Tu devrais vraiment aller le voir…
- Mais… qu'est ce que je vais bien pouvoir lui dire ? murmura Heero.
- Ca, c'est à toi de voir mais si tu ne veux pas échapper à ton propre bonheur, rappelle toi que Duo ne ment jamais…
Et sur ces étranges paroles, Trowa regagna l'étage laissant son meilleur ami, un peu moins indécis sur la conduite à tenir. Lentement, Heero gravit les escaliers et c'est plein d'appréhension qu'il s'arrêta devant la porte de la chambre de Duo. Après une dernière hésitation, il frappa doucement.
- Duo ? appela t-il doucement. C'est moi…
Aucune réponse ne lui parvint mais les reniflements de l'autre côté de la porte s'était légèrement calmés.
- Duo, ouvres moi, s'il te plait… Il faut qu'on parle tous les deux…
Il entendit Duo se lever de son lit et s'approcher lentement de la porte. Et doucement, la porte s'ouvrit devant lui laissant apparaître un visage orné de deux améthystes où perçait une certaine angoisse.
- Tu veux encore me parler, après ça… ? murmura Duo, la voix tremblante.
- Duo, tu devrais me connaître depuis le temps et tu sais très bien que je cherche toujours à comprendre ce qui a motivé une action.
- Et ce soir, tu veux comprendre la mienne ? soupira le jeune homme natté en s'écartant légèrement afin que Heero pénètre dans sa chambre.
Le jeune japonais alla s'asseoir sur le lit aux draps de satin bordeaux tandis que Duo faisait les cent pas devant lui.
- Viens t'asseoir ; intima Heero.
Le natté hésita un instant mais finit par aller s'asseoir, les mains crispées sur les genoux, la tête basse, n'osant pas lever le regard vers les deux cobalts.
- « Mais qu'est ce qui m'a pris ? Qu'est ce qui m'a pris, bon sang ? Embrasser Heero ! Cela fait des mois que je ne rêve qu'à ça mais ça ne devait pas se passer comme ça… Pas comme ça… Oh mon Dieu, il doit me haïr… Et le pire de tout c'est que je ne me rappelle même pas quel goût avait son baiser…»
Le jeune homme en était là de ses pensées quand une légère pression sous son menton lui fit relever la tête. Heero, le fixait de son regard électrisant, attendant visiblement une explication.
- Pourquoi m'as tu embrassé ? lui demanda t-il doucement.
Duo hésita, le temps de réfléchir à une excuse plausible avant de se lancer :
- J'étais tellement heureux pour Trowa et Quatre… Je ne savais pas vraiment ce que je faisais… Je n'ai pas réalisé immédiatement ce que j'étais en train de faire… Mais si tu veux savoir la vraie raison… c'est que ça va faire un an qu'on vit tous ensemble et ça va faire un an que… que je t'aime…
- « Ca y est ! C'est dit ! Il ne me reste plus qu'à me prendre le plus beau râteau de ma vie ! »
Mais au lieu de cela, il sentit la main de Heero effacer une larme qui avait coulé, malgré lui de sa joue. Duo releva la tête pour croiser un regard rempli de surprise… De la surprise ? Mais pas seulement… Était ce bien de la tendresse qu'il voyait également…
- Heero…
- Merci…
- Hein !
Alors là, l'ancien pilote de DeathScythe ne comprenait strictement rien. Il avouait à Heero son amour et lui, au lieu de lui dire « Je t'aime aussi » ou « Tes sentiments ne sont pas réciproques », il lui disait « merci ».
- Merci de m'aimer… De m'avouer sincèrement tes sentiments… Te mettre ainsi à nu, devant moi prouve que tu me fais confiance et j'en suis touché…
- Mais…
- Duo, je ne peux pas encore te dire si ce que je ressens pour toi est de l'amour… Pour la simple et bonne raison que je ne crois pas savoir ce qu'est l'amour… Tout ce que je sais c'est que j'aime être avec toi, t'entendre rire, j'aime qu'on parle tous les deux et j'aime ces moments où un seul regard suffit à nous comprendre… Duo, si quelqu'un devait m'apprendre ce qu'est l'amour, j'aimerai que ça soit toi… J'aimerai que tu m'apprennes à aimer…
C'était la plus étrange déclaration que Duo n'ai jamais entendu. Heero ne lui avait pas avoué son amour… Il avait fait mieux… Il lui avait demandé, à lui, Duo Maxwell de lui apprendre à aimer… Existait-il en ce monde, quelques chose de plus merveilleux… ?
Et soudain sans qu'il s'y attende, le visage de Heero se rapprocha du sien et doucement les lèvres du Soldat Parfait vinrent effleurer les siennes. Un simple contact qui transporta Duo au septième ciel… Le baiser de Heero était à la hauteur du jeune homme : tout simplement parfait… C'est à regret qu'il vit ses magnifiques lèvres s'éloigner.
- Encore… murmura t-il. Embrasse moi encore…
A suivre… ( Et non, ce n'est pas encore fini…)
Bon ben voilà ! Tout ça pour un aménagement ! J'ai un petit peu honte quand même, je trouve cela parfois trop « gentil » mais j'aime trop Trowa et Quatre et je ne voulais pas écrire une fic dramatique. Dites moi franchement ce que vous en pensez.
A bientôt.
Lwella
