Mandragora : Dear Colonel Brandon D
Le pauvre homme, je crois qu'il a déjà assez de remords comme ça. Et pi comme ça il faudra bien qu'il se rattrape un peu un jour...
Demoiselle Altanien : Qu'est-ce que je vous réserve ? Aha... tu auras déjà une réponse intéressante dans ce chapitre... nihihi
Violette : Oui semé d'embuches il faut croire. Quant à Severus je pense qu'il saura comment l'aider le moment venu, de quelles manières etc. Il peut penser à différentes façons et différentes raisons de l'aider ;-) Mais tu me donnes une idée là, si j'écris une suite un jour. Merci hihi !
CrazyMary : L'orgueil est un défaut difficile à supporter, mais tellement difficile à dominer aussi.
Merci pour ton soutien :-)
La rodeuse : Ah bah ça... rha c'est dur de résister à vos questions lol, ma langue a bien envie de fourcher. Aller, réponse dans quelque temps.
Azuline : Contente que ça te plaise toujours ! Pour WW je pense qu'il serait suicidaire de revenir à la charge, mais on ne sait jamais... Quant à Pitchfork, peut-être qu'en lui faisant boire quelque potion mouhaha.
Oui Hermione n'a pas le don de Severus pour les sarcasmes, mais elle sait bien où le bas blesse.
Koconut : Ravie que ça te plaise. A bientôt.
Le.temps.des.cerises : Oui la pauvre, elle va se forger le caractère avec Severus. D'ailleurs c'est déjà un peu fait, vu qu'elle lui a tenu tête au début du stage pour qu'il la traite convenablement, à défaut de mieux. Menfin, on n'obtient rien dans la vie sans se battre un peu. Passe une bonne semaine ! :-)
Tyto : Eh bien, tu ... ¤Motus et bouche cousue, pas de fourchage de langue¤ Je disais donc que euh, eh bien euh merci pour ta review. Non non je ne dirai rien, même si j'en ai terriblement envie lol. Bonne lecture ! Je suis très heureuse que tu aimes !
Hermy : En fait j'upload un chapitre par semaine.
Mitea : J'espère oui :-D Bonne continuation dans ta lecture.
Elfie : Mes chapitres sont assez courts en effet, mais il se passera bientôt davantage ¤ Chuuut ¤
Et sinon j'avais mis dans le deuxième chapitre : « Réponse aux Reviews (et je m'en fiche si ff. net l'interdit, il y a des règles trop ridicules pour être suivies) » Donc vala ta réponse :-D
Angelhell : Je suis contente que tu sois restée malgré ta déception du premier chapitre et que tu apprécies finalement. Peut-être ma fic était-elle lente à mettre en route.
Pour le titre je ne savais pas trop quoi mettre, on voit tellement de titres qui semblent se répéter sur ff .net. Je ne suis pas spécialement fan de Muse, mais une amie m'en parlait justement au moment où je cherchais un titre et je me suis dit que ces paroles illustraient bien ce qui arriverait à mes personnages. J'avoue que j'aurais préféré un titre français, mais j'ai finalement laissé celui-là.
J'espère que tu aimeras vraiment la suite, bonne lecture ! Et ne t'en fais pas pour les remarques négatives, je suis ouverte à toute critique.
Ze1telotte : Ahlala si tu voyais la tête que je lui ai imaginé. Bon ça va je l'ai plutôt gâté par la nature, beaucoup l'auraient trouvé beau je pense les fans de Brad Pitt existent bien, non? Pas taper merci. , mais que c'est bon d'avoir un personnage cruel comme Hermione lol. Et sinon Severus et Hermione seront non bah t'allais pas croire que j'allais te le dire non plus ?
Un coucou spécial à Violette, Elfie et ze1telottelectrices de Amy et Dis belle sorcière de bibidibabidibou :-)
Chapitre XV : Une seconde, une éternité
D'où la tulipe rouge ressort vainqueur...
Ainsi donc passa le mois d'octobre et la première quinzaine de novembre. Severus et Hermione semblaient avoir trouvé un équilibre et Hermione s'était faite à son nouveau rythme de travail. Elle ne se sentait plus aussi dépassée. Pitchfork était toujours aussi pernicieux, mais ce que Severus lui avait dit l'aidait à tenir et à ne pas s'en soucier outre mesure. Néanmoins, il arriva de nouveau un événement qui vint quelque peu perturber cet équilibre durement acquis.
Hermione était en Travaux Pratiques de Potions à l'université et se concentrait sur une potion délicate à préparer : la potion du coupable. Cette potion avait pour effet de faire avouer de lui-même à celui qui la buvait ce qui torturait sa conscience, aussi bien une bêtise insignifiante que le plus horrible des crimes. Les vapeurs qui s'échappaient des chaudrons commençaient déjà à faire travailler les consciences des étudiants et l'atmosphère était tendue. Certains avaient les larmes aux yeux, d'autres gardaient la tête basse, visiblement presque tous avaient quelque chose à se reprocher. Hermione, elle, avait du mal à respirer et à rester concentrée. Certains semblaient même remarquer son malaise; en effet très peu ignoraient qu'Hermione avait fait l'objet d'une enquête du ministère après la guerre et qu'elle pouvait bien avoir un ou plusieurs morts sur la conscience. Ce genre d'informations circulaient toujours rapidement. Hermione ne prêta pas attention à eux et réussit à progresser dans sa préparation. Néanmoins, lorsqu'elle ajouta l'ingrédient final elle sursauta violemment et recula, heurtant la table de derrière. Elle prit ses jambes à son cou et disparut hors de la salle. Elle transplana à Pré-au-Lard et courut jusqu'à Poudlard. Elle monta les escaliers à la volée, manquant plusieurs marches, bouscula plusieurs personnes sur son passage, et pénétra dans ses appartements. Son coeur battait si fort qu'elle crut qu'il allait déchirer sa poitrine. Chaque inspiration était douloureuse, son corps tremblait, elle aurait voulu crier mais elle semblait avoir laissé sa voix dans le laboratoire. Elle se laissa tomber dans un fauteuil et au même moment Severus entrait en courant dans ses appartements. Il se laissa tomber à ses pieds et prit ses mains dans les siennes, l'inquiétude se lisait sur chaque trait de son visage.
- « Qu'est-il arrivé ? » Elle ne répondit pas, elle continuait de trembler. « Miss Granger, que s'est-il passé ? C'est Pitchfork ? Miss Granger ? Hermione ? » Entendre Severus l'appeler par son prénom sembla la faire revenir à elle.
- « Severus... vous êtes là... »
- « Vous m'avez bousculé dans le couloir, vous aviez l'air tellement paniquée. Un Moldu aurait dit que vous aviez vu un fantôme. »
- « Pire... »
- « Dites-moi, Hermione. »
- « J'étais en TP, on préparait la potion du coupable. Je savais que les vapeurs pouvaient agir sur le préparateur, mais pas comme ça. » Il la pressa de continuer. « Quand j'ai ajouté le dernier ingrédient, une volute de fumée est apparue, et quand elle s'est dissipée, j'ai vu sa tête... comme sortir du chaudron... puis son bras, et il pointait un doigt accusateur vers moi. Il apparaissait devant moi, c'était comme s'il était là... Viktor... je m'en veux tellement ! » Elle fondit en larmes et Severus l'amena contre lui, la serrant dans ses bras. Elle se calma après quelques minutes, Severus lui murmura des paroles qui apaisèrent le feu coupable qui la dévorait de l'intérieur. Finalement il se leva et lui dit :
- « Pardonnez-moi, je dois aller en cours... et je vous en prie, pas un mot de ce que je viens de faire. Nous ne nous sommes pas vus depuis ce matin, d'accord ? » Elle acquiesça et Severus sortit sans rien ajouter.
Le lendemain soir, Hermione vint rendre son rapport comme à l'accoutumée. Severus vit tout de suite qu'elle était nerveuse, mais n'osa pas la questionner. Il lui promit de corriger rapidement son compte-rendu et elle s'en alla.
Le matin suivant, Severus n'avait pas cours et il décida donc de travailler avec Hermione sur une potion qu'il voyait bon d'améliorer. Elle lui fit part d'une ou deux idées, mais il lui expliqua aussitôt en quoi elles n'étaient pas réalisables. Il l'encouragea néanmoins à essayer de trouver autre chose. Elle eut une autre idée, qu'il critiqua également, mais cette fois elle insista, tant et tant que Severus finit par répondre d'un ton sec :
- « D'autres ont eu cette idée avant vous Miss Granger, et si je vous dis qu'elle n'est pas bonne, c'est que j'en ai eu la preuve. Ne pensez pas que votre brillante idée est visionnaire, d'autres... »
- « Visionnaire ? » Sa voix était étrangement aiguë. « Ah non pas vous professeur Snape ! »
- « Qu'est-ce qui vous arrive encore ? »
- « Oh c'est Pitchfork. J'ai dû lui expliquer la raison pour laquelle j'avais quitté son cours précipitamment, j'ai eu la mauvaise idée d'utiliser le mot 'vision', et depuis il ne cesse de me lancer des piques sur le fait que je sois visionnaire ou que j'espère me servir de mon troisième oeil pour inventer de nouvelles potions et devenir Maîtresse. Pour quelqu'un qui tient la divination en aussi basse estime que moi ça en devient insultant à force. »
Severus n'osa pas lui dire qu'elle prenait ces piques sûrement trop à coeur et ils reprirent le travail sans rien ajouter. Finalement Hermione trouva l'idée que Severus avait attendue et ils réalisèrent la potion sans autre difficulté.
Par la suite, Hermione sembla de nouveau se faire aux remarques de Pitchfork et bientôt elle fut moins tendue. Néanmoins, elle vint voir Severus à son bureau un soir et lui dit :
- « Pardonnez-moi, mais j'aurais besoin de vous parler... Severus. »
Il releva la tête et la foudroya du regard, il avait compris qu'elle voulait lui parler de quelque chose d'ordre privé et ce n'était pas le moment.
- « Je n'ai pas de temps à vous accorder Miss Granger. »
- « Je vous en prie, j'ai besoin de... vous êtes le seul qui... »
- « Vous me faites perdre mon temps Miss Granger, sortez à présent. »
- « Sev... »
- « Je vous l'ai dit : je déteste devoir me répéter. Disparaissez de ma vue ! »
Hermione n'insista pas davantage et sortit. Severus, lui, regretta aussitôt d'avoir employé ce ton avec elle. Pourquoi ne lui avait-il pas dit qu'il attendait une visite officielle importante d'un instant à l'autre et que ce n'était pas le moment d'avoir une Hermione en larmes devant lui, une Hermione qu'il n'aurait pu se retenir de serrer dans ses bras ? Il décida de lui envoyer un mot pour s'excuser, mais se ravisa : si quelqu'un d'autre tombait dessus s'en était fini de lui.
La personne qu'il attendait arriva l'instant d'après et Severus ne put aller voir Hermione pour lui parler. Néanmoins, dès que l'inspecteur fut parti, Severus sortit de son bureau et alla frapper à la porte des appartements d'Hermione. Elle ne répondit pas et tout était silencieux. Elle était peut-être chez elle ou sortie quelque part. Il décida d'aller se changer les idées en marchant dans la nuit jusqu'à Pré-au-Lard. Une fois arrivé au village il eut envie de prendre un verre et entra à la Tête de Sanglier, les Trois Balais étant fermé exceptionnellement pour la soirée. Le pub miteux était quasiment désert, à l'exception d'une sorcière encapuchonnée de noir assise dans un coin et de deux vieux sorciers accoudés au comptoir. Severus s'installa et passa commande. L'instant d'après la sorcière fit un signe de la main au barman qui vint lui verser un nouveau verre de whisky pur feu. Cette main... il la connaissait si bien... cette main qui s'était posée sur son torse lorsqu'ils s'étaient heurtés, cette main qu'il avait tenue... Severus se leva et se dirigea vers la table de la sorcière.
- « Hermione... » l'appela-t-il doucement. Elle releva la tête et il vit ses beaux yeux noisette... si beaux, mais si tristes. « Vous permettez ? » Elle acquiesça et il s'assit en face d'elle. « Pardonnez-moi, pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû vous parler ainsi, j'aurais dû vous le dire, mais j'attendais la visite d'un inspecteur du ministère et je ne pouvais pas courir le risque qu'il nous trouve ensemble. » Elle hocha du chef et il comprit qu'elle ne voulait plus en parler, que c'était réglé. Il lui demanda néanmoins : « De quoi vouliez-vous me parler ? »
- « Ne vous embêtez donc pas avec ça, j'en ai déjà parlé à une pierre tombale et à un verre de whisky. »
- « Hermione. » pria-t-il. « Je vous en prie, quelles que soient les erreurs que j'ai commises ne vous fermez pas. » La suppliait-il ? Severus Snape suppliait-il ? Hermione répondit finalement :
- « C'est l'anniversaire de leur mort. Mes parents. Ca fait déjà quatre ans et parfois ça m'affecte comme au premier jour. Je voudrais pouvoir guérir, mais on m'a dit que seul le temps pouvait s'en charger. Alors j'attends... »
Severus ne dit rien, mais prit doucement sa main dans la sienne. Le pub était désormais silencieux, le barman était dans une salle annexe et les deux sorciers dormaient sur le comptoir.
- « Vous savez, j'ai l'impression de vous avoir perdu... »
- « Hermione non, c'est faux, je suis toujours là, mais vous devez bien comprendre que je me dois d'agir comme un simple professeur. »
- « Mais quel genre de professeur êtes-vous pour toujours traiter vos élèves de la sorte ? » Elle avait sensiblement haussé le ton. « Vous vous prenez pour Pitchfork peut-être ? Je demande juste un peu de respect... »
- « Hermione, ne refaites pas l'enfant ! Vous savez que je dois jouer le jeu, que je dois être avec vous comme avec les autres, de la façon dont les autres me voient ! C'était déjà dans ma nature, puis c'était devenu une condition sinequa non de mon travail d'espion. Et même maintenant que la guerre est finie je ne vais pas changer de conduite. Je suis ainsi et c'est un automatisme, un réflexe. Je ne changerai pas. Je traiterai toujours mes élèves comme je vous ai traitée vous et vos amis pendant sept ans. Si vous saviez comme il m'arrive de détester ce travail. Votre stage apporte un peu de sens à mon travail, mais si vous saviez comme les cours me paraissent inutiles. Pas même un tiers de mes élèves s'intéressent aux potions, ils ne sont pas nombreux à comprendre. Et en ce qui vous concerne vous savez bien que je ne peux vous traiter différemment de peur que l'on s'interroge sur la nature de nos relations... »
- « La nature de nos relations ? » Hermione retira sa main, posa brutalement de la monnaie près de son verre et se leva pour sortir du pub. Severus la suivit aussitôt, elle se retourna vers lui et reprit rageusement : « Mais quelles relations ? Nous sommes voisins, nous nous invitons à prendre le thé, à se promener, mais je me demande à chaque fois si vous allez finir par me cracher quelque sarcasme à la figure ! Quel genre de relations cela peut bien être ? Je comprends que ce froid et ce cynisme fassent partie de votre nature, et je ne vous demande pas de changer, non, je vous demande simplement d'être juste envers les autres et envers vous-même ! Ne vous rendez-vous donc pas compte à quel point vous pouvez blesser les gens ? Que je souffre depuis des mois ? Savez-vous au moins ce que ça signifie d'aimer quelqu'un ? »
Severus en avait trop entendu. Il la saisit par les bras et la plaqua durement contre le mur du pub. Hermione retint un cri de stupeur et fixa l'homme transfiguré qui la tenait d'une poigne de fer, il tremblait de colère, son regard était dément. Son nez n'était plus qu'à quelques centimètres de son visage et elle sentait une mèche de ses cheveux la chatouiller. Une rage indescriptible bouillonnait dans ses yeux d'opium. Elle semblait avoir touché un point sensible.
- « De quel droit dites-vous des choses pareilles ? » grinça-t-il. Il ne hurlait pas, mais c'était peut-être encore pire. « Vous me demandez d'être juste, mais entendez-vous les ignominies que vous osez proférer ? C'est vous qui êtes injuste et égoïste ! Vous ne vous êtes pas demandée une seule fois ce que moi j'ai enduré lorsque Pitchfork m'a contacté pour que je vous prenne en stage, lorsque j'ai dû me faire à l'idée d'être de nouveau exécrable envers vous comme je le suis envers toutes ces personnes et ces élèves que j'insupporte. Ne voyez-vous donc pas que moi aussi je souffre de vous savoir si proche et si inaccessible, de ne pas pouvoir vous serrer dans mes bras pour vous consoler, ou de vous féliciter ouvertement lorsque vous m'avez impressionné par une préparation délicate parfaitement réalisée ? Et comment, comment, osez-vous insinuer que je ne sais pas ce qu'est l'amour ? J'ai aimé, j'ai aimé et j'ai été aimé si fort que quand elle a quitté cette Terre j'ai cru que je ne pourrais plus jamais aimer une autre femme. Vous savez ce qu'est le deuil, le désespoir, la solitude, la perte d'êtres chers, alors comment vous, vous pouvez dire des choses pareilles ? Vous vous conduisez comme une enfant, et c'est plutôt moi qui devrait vous demander si vous savez vraiment ce que c'est d'aimer quelqu'un au point de pouvoir tout lui sacrifier. Vous êtes jeune et belle, alors peut-être avez-vous eu quelques histoires, mais avez-vous déjà vécu un véritable amour ? »
- « Lâchez-moi, vous me faites mal. » Severus la relâcha, soudain conscient de la force dont il avait usée contre elle et conscient qu'il l'avait plaquée contre le mur, qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres de son visage. Elle rétorqua aussitôt : « Et figurez-vous que oui je sais ce qu'est l'amour et n'oubliez pas non plus que j'ai bien failli donner ma vie plusieurs fois pour sauver quelqu'un que je voulais protéger... et n'oubliez pas non plus que vous êtes l'un d'eux. »
Ils se regardèrent, tous deux calmés et soulagés d'avoir enfin pu évacuer la tension qui s'était accumulée au cours des derniers mois. Severus n'avait jamais vu les yeux de Hermione d'aussi près, ils n'étaient pas simplement noisette, ils semblaient composés d'une multitude d'éclats d'or et de cannelle. Et ses cils. Comme ils semblaient longs et doux... Hermione aussi regardait les yeux de Severus comme si elle les voyait pour la première fois : si noirs, si sombres, si profonds et à la fois si lumineux... Elle craignait qu'il la juge trop jeune, trop sotte, mais elle ne put retenir ces mots :
- « Severus, je vous aime. »
Severus quant à lui avait craint qu'elle ne le trouve trop vieux, trop froid... il s'était trompé, elle l'aimait tel qu'il était, justement comme il était. Il se pencha vers elle et alors qu'elle abaissait ses paupières dans l'expectative, il embrassa doucement ses lèvres. Ils n'auraient pas pu dire combien de temps ils passèrent ainsi, une seconde ? une éternité ? Leurs bouches se liaient, se déliaient, se liaient à nouveau. Severus plaqua doucement Hermione contre le mur et approfondit leur baiser. Elle passa ses bras autour de son cou, l'invitant à se rapprocher encore davantage d'elle. Elle pouvait le sentir tout contre elle, sentir son coeur battre contre sa propre poitrine... Ils ralentirent leur baiser et Severus caressa doucement sa joue laiteuse. Soudain il se sépara d'elle :
- « Merlin, qu'est-ce qui m'a pris ? »
Severus s'éloigna d'un pas vif vers Poudlard, alors que Hermione restait immobile, accolée au mur du pub, repassant cet instant dans son esprit pour le graver à jamais dans sa mémoire. Elle sourit. Elle savait que ça ne devrait plus se reproduire avant qu'elle ait fini son stage, mais pour le moment elle était heureuse. Elle ne pensait qu'au bonheur qu'avait fait naître cet échange en son coeur.
At the edge of
the world
The sun pouring down
We must be heading home
I
completely agree
I've just been waiting for the right words to
come along
(Utopia – Everybody Else is Wrong)
... symbole de la déclaration d'amour.
