Hello tous le monde !
Je viens de commencer une nouvelle fic, que j'ai décidé de publier, j'espère qu'elle vous plaira ! C'est un Slash HPDM, donc pour les homophobes, c'est même pas la peine de continuer, on va pas s'entendre.. pour moi l'homophobie c'est comme le racisme, c'est pour ceux qui ont l'esprit fermé sur le monde.
Sinon , plus de précisions sur l'histoire… elle se passe après la 5eme année, donc pas de spoiler du tome 6, et j'ai essayé de la rendre le plus originale possible en l'écrivant, parce que j'aime pas ce qui est banal…
Et euu, j'ai pas trop d'inspi là,
Alors bonne lecture !
Disclamer : Tout appartient à JK Rowling, rien n'est à moi, si ce n'est le scénario… (
Chapitre 1 : Arrivée inattendue
« Lord Henry eut un sourire : « les gens adorent donner ce dont ils sont le plus dépourvus, c'est ce que j'appelle le comble de la générosité »… »
Harry tourna la page du livre qu'il était en train de lire : Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde. Il avait déjà lu, relu, appris 50 fois chacun de ses livres de magie, alors il s'étai plongé dans un roman moldu qu'il avait trouvé dans le grenier de cette folle de Mr Figg. Il n'avait jamais été un grand lecteur, mais il lisait pour tenter d'oublier… oublier Sirius… oublier cette prophétie de m…, Voldy, Dumby et compagnie…. Mais chaque fois qu'il tournait la page d'un bouquin, que son esprit était momentanément inoccupé il se remettait à penser. Une fraction de seconde vide lui suffisait et c'était reparti pour une série de larme, de vomissement, de cauchemar, enfin, de tout ce qui faisait de sa vie un enfer. Depuis un mois et demi c'était la même chose. Il posa son livre sur le rebord du lit, pris sa tête dans ses mains. Non, pas encore…
FFFRTTTT… bruit de froissement. Sûrement le vent qui se déchaînai sans relâche depuis trois jours… Potter junior leva machinalement la tête, dans l'idée d'aller s'asseoir sur la fenêtre quand il croisa le regard de… non personne, il se frotta les yeux, comme si ce qu'il venait de voir n'était que le fruit de son imagination, mais quand il les réouvrit, Draco Malfoy était toujours là, sur son balais, attendant patiemment à la fenêtre… Harry, qui ne pouvait croire à ce que son cerveau analysait, resta assis, la bouche décrochée de la mâchoire, pendant cinq bonnes minutes, jusqu'à ce qu'il entende le Slytherin hurler « bon, Potter c'est quand tu veux que tu l'ouvres ta fenêtre! Je te préviens, cet air idiot n'est pas à ton avantage. »
D'un pas léger, comme s'il se trouvait dans un rêve, Harry alla déverrouiller la fenêtre…
- Salut Potter !
Le Prince des Slyth s'engouffra dans la chambre et se posa délicatement sur le sol, d'un geste gracieux qui le caractérisait. Il fit le tour de la chambre, farfouilla par ci par la d'un air intéressé puis se posa devant le Griffindor qui crut le voir pour la première fois tellement il avait changé. Il s'était complètement négligé : ses cheveux dépourvu de toute trace de gel et désordonnés cachaient la moitié de son beau visage, il portait des lunettes de soleil noires très classe, une chemise blanche ouvertes, complètement débraillée et un pantalon plutôt moulant, noir avec, la cerise sur le gâteau, je vous le donne dans le mille : des tongs moldues. On aurait pu croire qu'il sortait tout droit d'un livre manga. Du jamais vu dans l'histoire sorcière. Il y avait de quoi faire la une de la gazette.
Harry resta interdit.
- Allo station Potter vous me recevez? S'impatienta le blond.
Le brun reprit contenance…
- Qu'est ce que tu fous la Malfoy ? réussit-il à dire
- Je te croyais plus aimable que ça… C'est pas une façon de recevoir ses invités…dit-il l'air ennuyé.
- De un, je ne t'ai pas invité et de deux, je t'ai posé un question, je crois pas avoir entendu la réponse.
- Ils se défièrent du regard un instant, et finalement Draco s'assit sur une chaise, et posa ses pieds sur le bureau, froissant quelques papiers au passage…
- Attends, tu te crois où là ?
- Hum… laisse moi réfléchir… dans une maison moldu ? répliqua le blond d'un air enfantin.
- Malfoy, je vais pas te le dire deux fois : DEGAGE !
Draco retira les pieds du bureau, soupira et fit face au brun.
- Pas de violence, c'est les vacances. Je suis pas venu pour une engueulade partie… je réserve ce petit plaisir pour plus tard.
- Pour quoi alors ? interrogea le jeune Potter, sceptique.
- Tu as passé un mois horrible n'est ce pas ? Il n'y a rien à faire d'intéressant dans ce village et tes moldus sont des idiots congénital. Je te propose donc de partir sur le chemin de traverse…
- Pardon ?
- Cogite Potter ! Grâce à toi mon père est derrière les barreaux ! j'avais en premier lieu pensé que c'était la pire chose qui pouvait arriver, mais loin de là ! personne au manoir pour me dire ce que j'ai à faire, personne pour râler toute la journée, c'est le pied sans lui !
- Content d'avoir pu te rendre service… DEHORS !
Tout plein d'audace, le Golden boy pris le menton d'Harry dans ses mains et murmura…
- Oui mais tu viens avec moi !
Pas impressionné le moins du monde, et tout aussi audacieux, le griffi répondit :
- Dans tes rêves p'tit con.
- Aller sois cool, t'es carrément coincé comme mec! On pourra faire absolument TOUT ce qu'on veut ! tout est permis… c'est le champ libre, la liberté.
- Et bien vas-y sans moi.
- Ecoute, je me suis bien amusé et tout et tout, mais là ça manque de piment. Blaize est en Normandie, et à part lui… y a que toi.
- Je te rappelle un truc que t'as oublier de mentionner: on se déteste
- Exact ! et c'est là que ça devient intéressant figure toi ! j'ai besoin de quelqu'un à défier, quelqu'un à la hauteur, quelqu'un qui flanche pas devant moi, un égal quoi. Et puis… « Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais », ne l'oublie pas. Potter : cap ou pas cap de me suivre ? demanda-t-il sur un ton de défit.
Harry retira ses lunettes à Draco pour le regarder droit dans les yeux et répondit :
- Cap.
- Je savais que tu accepterais. T'es trop prévoyant Potter. Prépare ta valise pendant que je vais « visiter » un peu…
- Fais gaffe, ils sont coriaces !
- Pas de prob' !
Le brun sourit et le blond répondit d'un clin d'œil malicieux avant de disparaître derrière la porte. Vite fait, bien fait Harry plia ses trucs, les fourra dans sa valise et prépara un sort de transparence sur son balai.
Pendant ce temps, notre ami Slytherin avait fait l'état des lieux. L'oncle Vernon et la tante Pétunia étaient, pour changer, affalés dans le canapé, à regarder la télé. Malfoy se tapit dans l'ombre et réfléchit le plus vite possible au plan le plus Slyth qu'il pourrait trouver pour faire la peur de leur vie au moldu…. Quelques secondes dans la foulée il prononça un sort pour que la télé s'éteigne. Comme prévu, Vernon grommela, et leva son gros derrière pour voir d'où venait la panne.
- Non mais c'est pas possible ces pannes de courants ! je vais aller faire la révolution moi.
« C'est ça vieux galeux » pensa Draco
Puis il utilisa un sort pour rendre le canapé mouvant comme du sable. Pétunia, qui ne réalisa pas tout de suite, s'enfonça dedans, et au dernier moment, se mit à hululer comme une chouette épouvantée.
- Pétunia, ma chère ! hurla alors l'autre.
- AUSECOUUURS
Malfoy du retenir un éclat de rire. Il poussa Vernon, toujours avec la magie, et celui-ci se retrouva les quatre fers en l'air, sur le canapé, la tante écrasée en dessous de lui.
Les cris redoublèrent de plus belle. Malfoy invoqua une incantation qui mit la pièce dans le noir total. Il sortit, ignorant les cris et remonta dans la chambre. On entendait encore :
- Espèce de sal garnement tu vas nous le payer cher !
- Prêt ?
- Prêt ! Qu'est ce que tu leurs à fait ?
- Oh, rien… juste une petite vengeance anticipée ! Il fallait bien que quelqu'un le fasse pour toi…
- C'est trop d'honneur
- T'inquiètes, ça ne se reproduira plus… alors profites-en. C'était vraiment hilarant. Je serais bien resté encore un peu mais la nuit va tomber, et bien que Voldemort n'ai pas de plans en tête, il est meilleur de voyager de jour…
- Tu connais les plans de Voldemort espèce de traître ? s'enflamma Wonder boy number two.
- Du calme potty! C'est ni le moment ni l'endroit pour parler de ça, et si tu veux une réponse, oui, je suis un traître.
- Alors pars sans moi, je pactise pas avec le diable, cracha le brun. Je parie que tu veux m'emmener dans un piège !
- Comme vous êtes laçant chez les Griffi ! Tu crois franchement que je vais me prosterner au pied de la tête de serpent ? C'est mal me connaître. Mais on réserve cette discussion pour plus tard.
- Tu crois que je te fais confiance ?
- POTTER TU VAS ME LE PAYER ! ET TU VAS ETRE RENVOYER DE TON ECOLE DE FOU, JE VAIS TE TUER, rugit une voix provenant des escaliers
- Ben, présentement, t'as pas le choix !
Pris entre deux feux, Harry décida de suivre le Slytherin, bien que tout cela ait l'air du pire des coups montés. Il n'était pas d'humeur à affronter la colère du « monstre des escalier ».
Il enfourcha son balais auquel était accroché sa valise, jeta sa cape d'invisibilité sur ses épaules, et pris son envol en coup de vent, Malfoy sur ses talons.
Pour la première fois depuis longtemps, il comprit ce que voulait dire vivre, et se dit qu'il n'était pas sur cette Terre pour survivre. Le vent qui le poussait loin dans les nuages, et l'air frais qui parcourait son corps lui donnait enfin l'impression que pus rien n'avait de sens, plus rien n'avait d'importance. Il oublia complètement qu'il n'était pas seul, et se permis des galipettes, des accélérations, des saltos et autres figures de quiddich qu'il prenait plaisir à exécuter. S'il y avait vraiment une chose capable de l'apaiser c'était ça. Pendant plus de dix minutes, il se livra aux lois du vent, tourbillonnant avec les nuages. Draco le laissa faire, le regardant avec intérêt. Bien qu'il ne l'avouerait jamais, Harry était exceptionnellement doué sur un balai.
Revenant à la réalité, Harry le questionna :
- On va où ?
- Par ici, montra Draco. Direction le chemin de traverse. On a déjà des chambres de réservées…
- Ok. Mais d'abord dis moi un seul mot qui me prouvera que je peux te faire confiance.
Malefoy se rapprocha de Potter le plus possible et lui chuchota à l'oreille :
- Ordre du Phénix... ça te dit quelque chose ? susurra-t-il de sa voix traînante
Ses lèvres effleurèrent la peau du brun et celui-ci frémit doucement…. Ça aurait pu passer pour un frémissement de froid, mais ce n'en était pas un…
Harry n'avait rien répondu pour ne pas vexer Draco, mais son étonnement était immense. Lui qui était si sur que les Slyth seraient tous des mangemorts… Tous ces préjugés venaient de tomber à l'eau. Il avait l'impression d'être ébranlé, que ces bases s'étaient effondrées. Ce connard fini de Malefoy était des leurs… ça c'était de la nouvelle dure à engloutir… quoique maintenant ils soient tous deux sur des balais, en direction du chaudron baveur, prêt à passer la fin de leur vacances ensemble. « Ensemble » ce mot sonnait étrangement. Comment était ce possible, il ne le savait pas… pourquoi il l'avait suivit dans son jeu, il se le demandait… il avait arrêter d'essayer de trouver des réponse logique à tous ce qui touchait le paranormal depuis qu'il connaissait la magie, mais là, ça dépassait l'entendement… il y avait anguille sous roche ! Et apparemment non…
En chemin, les deux sorciers discutèrent de tout et de rien et en apprirent beaucoup sur eux, malgré eux. Ils se disputèrent aussi tout au long du trajet, ce qui promettait un avenir chaud en couleur !
Je sais pas encore ce qui m'a poussé à te suivre dans cette folie Malfoy, conclut Harry avant qu'ils n'arrivent. Et puis Dumbledore ne va vraiment, vraiment pas apprécier…
Laisse un peu Papy Dumdum à sa place, il a du en faire des conneries dans sa jeunesse ! Si on s'amuse pas maintenant, c'est pas pendant la guerre qu'on le fera.
Comment tu peux encore l'appeler ainsi alors que tu lui à prêter serment de fidélité ? demanda le plus courageux des griffi, outré.
Ne confond pas tout Potter. Si je me suis rallier à sa cause, c'est parce que je pense qu'il a plus où moins raison, ce qui ne veut pas dire que je suis son esclave. Je continuerais à être avec lui comme j'ai toujours été.
Harry sentit qu'il y avait autre chose, mais décida de ne rien demander pour l'instant.
