Série : gundam au pays des merveilles…

Auteur : Yuki-san la bonhomme de le neige rebondissante.

Genre : UA, POV Duo, biographie de mes vacances chez mes grands-parents…

Couples : Pour l'instant calme plat. Wufei est un grand timide en fait.

Wufei : Tu sais ce qu'il te dit le grand timide !!

Mnémo : Chuut, on est en G je te rappelle !

Disclaimer : Je me suis demandé… Si l'apparence physique et le scénario original appartiennent à la Setsu Agency, alors si moi je fais pas de DA avec et que j'utilise pas le scénar… Ils sont à moi !

Mnémo : Mais bien sûr.

Note : une petite note ? une petite note ! Je tiens juste à vous dire que je vous adore tous ! Vous avez été d'un soutien IMMENSE pour moi, je ne sais pas si je serais arrivée au bout de ce chapitre sinon.

Fin de la séquence émotion.

Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser un petit mot, même si c'est pour me dire que c'est merdique, même si c'est pour ne mettre qu'un seul mot.s

Savez-vous planter les choux ?

6,55957 fois plus de poules

Nous venons de descendre du véhicule jaune. Je me demande encore comment on a fait pour arriver ici avant la nuit et en un seul morceau.

Tout d'abord, faisons la description du lieu, repérage avant tout.

C'est… vert. Autant que notre bus était jaune. Des vaches glandent çà et là dans les prés, un immense bâtiment qui cocotte affreusement à l'arrière plan. Ce n'est pas une blague. C'est une longue barre de ciment grise, avec un toit rouge, un silo de je sais pas quoi à côté et… ça pue jusqu'ici. On entend des bruits qui s'en échappent.

Le mot cocotte est très approprié.

Maintenant, rajoutez onze glandus paumés ayant commis des vols ou des agressions à répétition sur une étendue d'herbe fraîchement broutée avec deux accompagnateurs ne sachant pas différencier un lapin d'un canard – Sally réussirait, mais quant à nous expliquer la différence sans mentionner le mot « anatomie »… – et affligés d'un vieux bus en miettes rapiécées.

C'est la Twilight Zone.

Et c'est tout guilleret et fringuant que DBZ se précipite vers un alignement de pseudos-bungalows en nous disant de nous dépêcher de nous installer pour que dès cet après-midi nous puissions commencer les activités ludiques et…

Là, j'ai décroché.

Sérieusement, qu'est-ce qu'on fait l ?

Je me suis posé la même question au dernier voyage qui avait pour thème, je cite texto ce que nous a dit Zechs : « La découverte des hautes montagnes armoricaines ». Je peux vous assurer après deux semaines à ratisser la région que la Bretagne, c'est plat.

D'ailleurs, cette même question, je me la suis posé au voyage précédent. Et celui d'encore avant. Et aussi à mon arrivée dans ce centre.

C'est si grave que ça de braquer la caisse de l'épicier du bas de la rue avec un faux pistolet ?

N'empêche que je l'aimais bien moi ce pistolet à bille.

Et puis fallait voir la tête des flics quand ils ont compris que je me foutais de leur gueule.

Bref.

Nous sommes cinq par bungalow.

Avec qui me mets-je ?

Avec Nichols, laissez tomber. Les profs, même pas en rêve. Alex et Mueller, pas d'envie suicidaire non plus…

Reste notre ch'tit groupe d'explorateurs des entrailles de la Terre.

Je les adore. Trop dommage que Heero et Tro soient des muets congénitaux et que Wu ait un balai dans le cul depuis sa naissance.

Mais j'ai l'habitude.

Je vais souffrir en silence.

Avec ma conception du silence.

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Heureusement que nous avons de l'expérience en ce qui concerne les endroits exigus, sombres, inhabitables.

Parce que sombre, exigu et inhabitable, ce bungalow l'est.

Il y a une vague odeur de cheval qui flotte dans l'air, les matelas sont dans un état de délabrement passablement avancé et des draps et couvertures ont été entassés dans un coin de l'Antre. Nous nous tenons tout les cinq à l'entrée et jetons un regard panoramique dans cette parodie de pièce.

Une araignée me passe entre les jambes pour fuir.

Quatre fait un bond de quarante mètres.

Heero, le brave, le fort, le suicidaire Heero, s'avance d'un pas dans la…

Non vraiment, ce n'est pas une pièce.

En un seul geste, Heero pose son sac, tire les rideaux, jette des draps et une couverture sur un des lits superposés et se retourne vers nous, poings sur les hanches et Regard-de-la-mort pour faire bonne mesure.

Ce mec est inhumain.

Je prends le lit juste au-dessus de celui d'Heero, Wufei se met sur l'unique couchette une place de l'Antre et Trowa et Quatre squattent l'autre lit superposé.

Compte-tenu du fait que nous logeons dans un bungalow de cinq centimètres carrés à tout casser, je trouve incroyable d'avoir, moi, réussi l'exploit de sortir mon matelas hors de ce trou à rats.

Mauvais souvenirs…

Donc je suis maintenant dehors, avec un truc vaguement rectangulaire en mousse, appuyé contre le mur en faux bois de notre faux baraquement grand luxe.

Pourquoi ?

Mwahahahahah.

Bicôze.

C'est juste histoire de vérifier au grand air si, effectivement, je ne devrais pas procéder à une désinfection intégrale du machin-mousse sur lequel je vais, tout de même, devoir dormir pendant une semaine.

Vérification effectuée.

Procédure d'éradication des parasites en route.

Problème…

Si je tente d'enlever la crasse, les parasites et de tout désinfecter, le matelas va disparaître dans son intégralité.

C'est donc parmi les grognements dérangés de mes amis que je rentre mon copain Machin-mousse qui va me tenir compagnie pendant sept loooongues nuits.

Un coup d'œil à Heero… Il est en mode défensif.

Qu'est-ce que le mode défensif ?

Œil hagard, recroquevillement sur lui même, tremblements incontrôlables…

Prenez le contraire du mot Heero et voil

-Hee-man ? Si tu le sens pas, t'as qu'à dormir avec moi, le lit doit être assez grand…

Je peux me répondre à moi-même. Non.

-Enfin, voilà quoi. Si t'as trop les chocottes, chuis là.

Entraide et partage, c'est beau, non ? Non ?

Bon tant pis.

Il hoche la tête frénétiquement et cours se mettre dehors. De leurs côté, les autres ont déjà commencé à s'installer. Wufei a fait son lit parfaitement. C'est-à-dire, d'une manière parfaitement parfaite. Pas un plis, pas une vague, pas comme moi… Je regarde la montagne de tissus qui recouvre mon lit à moi. Sont-ce vraiment couvertures et draps cela ?

Et toi parler le Yoda ?

Quant à Tro et Quatre… Je crois que j'ai la berlue.

Quatre est réfugié sur le lit du haut et observe, très pâle et très yeux grands ouverts, Trowa en train de chasser les araignées qui colonisent la mini-bicoque. J'avoue, c'est comique à voir.

-Dégage saleté d'araignée…

-Hyaah ! Trowaa ! Y en a une autre l ! Crie Quatre en pointant la pauvre bête du doigt.

Je prends place… Il ne manque plus que le pop-corn.

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Mais pop-corn il n'y a pas.

Non, mais par contre il y a un déjeuner équilibré et champêtre qui nous attends.

Traduction : on va manger de la bouffe pour lapin entre deux bouses de vaches au milieu des champs.

J'avais presque raison.

Donc à midi, nous étions tous en train de savamment nous tordre de douleur à cause de la faim qui nous tiraillait l'estomac, quand soudain ! DBZ débarqua en nous annonçant qu'il était l'heure de manger.

Nous nous sommes rués comme une troupe d'hippopotames en furie vers ce qui semblait être le pique-nique, sans trop se poser de question sur les mots « équilibr » et « champêtre ».

Un morceau de fromage de chèvre sur du pain de campagne, une pomme et le choix entre jus de fruit et lait.

Bon appétit, bien sûr !

Tiens, ça manque de verdure tout ça…

Je n'ai pas le temps d'achever ma pensée que nous sont distribués de petites assiettes en carton de la taille du paquet de mouchoir du Grand Chef Stroumph.

Puis dans les mini assiettes sont disposées deux feuilles de laitue et une carotte crue.

Où est le cuistot ?

Je lève le regard et tombe sur la matronne qui vient de nous servir.

Vu comme la femme est imposante, je crois que je vais me la fermer.

Elle est… vieille comme Denver le dernier dinosaure, mais en plus grincheux. Elle porte la moustache et… Non il n'y a pas de cheval plus proche qu'elle n'est. Elle dort dans les écuries ou quoi ?

C'est sûrement une histoire de contact rapproché avec la nature.

A côté de moi, je vois Heero qui tente de manger son pain sans se casser de dents. Il adopte un air très circonspect et je crois qu'il cherche à savoir précisément d'où viennent ces denrées alimentaires car il les examine de près tout en mâchonnant son pain.

De mon autre côté – parce que oui en effet j'en ai deux des côtés, un gauche, un droit – il y a Wufei qui vient de tomber en transe contemplative après avoir goûté au p'tit chèvre. Il a les yeux grands ouverts et la tartine en suspens à quelques centimètres de sa bouche. Il a cessé de mâcher et… oooh quelle jolie couleur verte ! Il semblerait que notre petit chinois ait décidé de se faire caméléon, il prend la même teinte que l'herbe des alentours…

Pour en revenir au contenu de mon assiette, que choisir ?

Entre la salade fanée et les carottes.

Je n'aime pas les carottes.

Les carottes, c'est comme les haricots, c'est tellement orange que ça en devient douteux.

Mais les haricots sont verts.

Et les petits pois sont rouges…

Hem.

Donc je me rabats aussitôt sur le lait.

On boit le lait – stoïque, rester stoïque – on prend la pomme, son courage, un couteau…

Et on mange.

Vas-y, ô preux chevalier Maxwell, montre à l'ennemi ton cœur vaillant !

En cinq minutes, tout le monde a terminé de… manger.

Chacun à sa manière. Heero a finit de mâcher son morceau de pain et se remet tant bien que mal de ce qui me semble être une crampe à la mâchoire, Wufei est passé du vert pelouse au rouge soutenu, Réléna a annoncé qu'elle ne pouvait rien avaler en vertu de son régime basses calories, Nichols a tout boulotté sans se poser de question…

Et le reste est parti aux toilettes.

Si ils arrivent seulement à en trouver dans ce trou…

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Ce petit en-cas terminé, Sally s'est levée joyeusement – c'est le syndrome du Dumm Barbie Zechs, elle ne s'en remettra pas – et a déclaré que ici, maintenant, tout de suite, sur le champ, commençaient nos activités amusantes. Ou ludiques. Même ludo-éducatives je dirai.

Ludo-éducatif, c'est la mention écrite en jaune fluo sur les logiciels Adibou.

Nous allons amorcer une manœuvre menant à long terme vers notre réinsertion dans le monde de la vache Meuh-Meuh.

Pour l'instant on en reste à la poule Cot-Cot.

Vous rappelez-vous de l'immense bâtiment grisâtre avec des relents de je ne sais quoi qui flottaient autour ?

C'est le poulailler.

Poules cent pour cent pure batterie.

Parlez-moi de nature.

Nous sommes arrivés devant l'entrée et, première grande nouvelle, Réléna a appris qu'il était déconseillé de se balader à la ferme avec des chaussures à talons. Elle s'est joliment viandé sur un tas de paille vieillissante surnageant dans une flaque d'eau sale.

-Ah ça ma p'tite dame ! fôllait vous z'y attend' ! Olé po ine boune idée que d'seu balader n'en chaussures coumac…

Tout le monde se tourne vers l'origine de la voix.

C'est…

Pas…

Humain.

Je crois que c'est le cousin germain de Miss Bigoudi, mais dans la branche péquenot malingre avec motte de terre dans le nez.

Le mégot éteint depuis trois mille plombes est remplacé par un brin de paille.

C'est le même bleu de travail violemment immonde, mais le pauvre mec nage dedans.

Il a confondu les tailles, il a pris extra extra large au lieu de haricot rachitique anémié.

-Oh mé c'ét-y pas les p'tiots d'la ville ? Vous v'nant pour vouèr les poules ?

-Heu oui, cher ami, nous aimerions pouvoir visiter ce grand bâtiment. Est-ce un élevage en batterie ? Vous les faites sortir de temps en temps vos gallinacés ou pas ? Demande galamment Sally au sous-être.

Twilight Zone quand tu nous tiens !

Déjà la plupart des élèves sont largués. Quatre sifflote en faisant un trou dans la boue avec son talon et Trowa le regarde faire.

Il y a quelque chose là-dessous, j'en suis sûr. Et deux personnes de plus à chambrer, deux !

Dorothy explique à Réléna avec toute l'emphase possible que ses parents, avant de la mettre dans ce centre, l'emmenaient souvent dans leur résidence secondaire dans la Creuse, et tu comprends ma chèèère que nous allions faire du polo dans l'immeeeeense parc, et c'était exquis ! Mais bien sûûûûr Pèèère et Mèèèère on découvert mon terrrrible secret et alors…

Sa vie est une terrrrrible tragédie grecque, croyez-moi.

Alex est en train de bourrer le futal de Mueller avec de la paille mouillée. Mueller rigole comme l'imbécile qu'il est et Nichols contemple la scène en se curant le nez.

Blah, dégueu !

En arrière plan, il y a Treize, un mec comique si vous voulez mon avis – vous avez intérêt à le vouloir – qui cueille des pâquerettes.

Il aurait pas dû se retrouver dans un centre de délinquants. Dans un asile de fous oui, mais pas ici. Il collectionne les roses, son futur métier est de jardiner dans le potager de sa grand-mère et sa grande ambition est de devenir le maître du monde. Il est gentil dans le fond…

Dans le fond…

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Je vais devenir végétarien.

Je ne mangerai plus jamais de poulet.

Je veux que la terre s'ouvre et m'avale.

Combien de fois me suis-je pris les pieds dans un de ces oiseaux courant comme s'il avait le feu aux fesses ?

Je n'aurai jamais cru que le machin étiqueté pur poulet élevé au grain sous cellophane pouvait être une espèce de machine hurlante passant à fond de train d'un bout à l'autre de la mangeoire en laissant trois plumes tout les mètres.

Quand il ne reste plus que cinq de ces trucs blanc sur leur croupion, les poules sont envoyées à l'abattoir.

Quand elles ont réussi à sortir de la cage à œuf sans mourir asphyxiées, elles vont crever piétinées au milieu du bâtiment.

Et quand ces connes ne vous fuient pas, elles essaient de bouffer vos pompes.

Monsieur La-Nature-Et-Moi-Ca-Fait-Un a tout de suite saisi une poule qui passait par là. Elle s'est mis à battre frénétiquement de ses ailes déplumées.

-Voil ! Vous vouéyez, c'tine poule bien dodue ! L'est garantie naturelle ! Et olé un poulet fermier ! Garanti que j'vous dit !

Peuchère, je vous crois !

-Et vous vouéyez, c'teu p'tit cageot dans n'eul coin. C'est l'endroué que les poules vont pondre ! Que tout le jour on va les ramasser thiellés œufs qu'elles pondent !

Je vois ça. En démonstration une de ces matronnes qu'on a déjà vu nous servir notre festin se dirige vers le cageot. Elle fait dégager les poules encore en train de pondre avec un coup de pied – « Va-t-en salope ! » – et ramasse les œufs un à un dans son tablier. Ainsi elle fait deux trois aller-retour, les posant à chaque fois dans des boîtes à l'autre bout du bâtiment.

Que de chemin…

Rien que pour des œufs…

Ca se casse si facilement…

Niark, I'm evil.

-Eh Quatre! Ca te dit de faire une omelette géante ? Chuchotai-je dans l'oreille du blond.

Un sourire machiavélique étire ses traits. Mignon petit garçon…

Il donne un coup de coude à Tro et lui répète ce que je lui ai dit. En deux secondes Heero et Wufei sont eux aussi mis au courant. Pendant ce temps j'ai suivi l'exemple de notre guide et me suis saisi d'une poule qui avait décidé de picorer mes pompes.

On ne touche pas à mes pompes.

Les quatre font comme moi et nous nous éclipsons discrètement du groupe.

En tout cas aussi discrètement que le permettent des gallinacés en plein délire paranoïde pendus par les pattes.

Ben oui, par les pattes, c'est le meilleur moyen de les tenir.

Comme des sioux nous approchons de la cible. La grosse femme est de dos. Dieu que ses fripes sont moches. Mais c'est mieux qu'on ne voie pas sa face, sinon le courage m'aurai manqué.

A un mètre derrière elle nous nous arrêtons tous. Je me retourne et mets un doigt sur ma bouche.

-Quand elle se retourne, on lui balance les poules en criant Ô poule suspend ton vol. Chuchotai-je.

-Pourquoi cette phrase. Me demande Trowa.

J'aime Trowa. Il pose le même genre de question chiante que Quatre.

-Parce que. En plus c'est un grand poète qui a dit ça. Ne dénigre pas sa mémoire.

Je reviens à la madame. Je lui tapote l'épaule en lui faisant un « Euh… Excusez-moi madâme ! »

Elle se retourne. Elle a le tablier PLEIN d'œufs. Immédiatement elle se reçoit dans la figure cinq poulettes dangereusement déboussolées et gravement atteintes, toutes en plumes sales et en cotcot assourdissants. Cinq « Ô poule suspend ton vol » retentissent. Tout le monde admire le spectacle, Nichols en est tellement ébahis qu'il cesse soudain de se curer le nez.

Elle lâche les œufs.

Qui veut une omelette du chef ? Demandez, vous gênez pas, y en a deux mètres carré.

Les élèves applaudissent.

Sally s'excuse platement auprès de l'ami des bêtes.

DBZ prépare son kaméhaméha.

Rugissement de bête sauvage dans…

Quatre…

Trois…

Deux…

Un…

-NON MAIS QU'EST-CE QUI VOUS A PRIS BANDE D'IDIOTS !! VOUS VOUS CROYEZ OU ? N'IMPORTE QUOI J'AI JAMAIS VU CA !!! VOUS ALLEZ VOIR !!! PUNITION EXEMPLAIRE POUR TOUT LE MONDE ! VOUS ALLEZ TOUT NETTOYER ET QUE CA SAUTE !!!!!!!

On a même pas le temps de dire « ouf » ou « prout » ou encore « merde » qu'on se retrouve seuls au milieu d'une colonie de piaf avec un seau de grésil, des gants en vieux caoutchouc, une brosse et une éponge chacun dans les mains.

Beuh, c'est pas sympaaaa.

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Il fait nuit. Le niveau de ténèbritude de notre bungalow atteint des proportions sombrement titanesques.

Je n'arrive pas à dormir.

Rectification, je ne PEUX pas dormir.

Pourquoi ?

Parce que :

1) J'empeste le grésil. C'est que ça pue ce machin ! Prenez du white spirit, de l'alcool à brûler, du cyclohexane et du décapant pour tuyauterie, sentez c'est prêt ! Ah, et puis faut pas oublier qu'on a été dans un poulailler géant pendant la majeure partie de l'après-midi, à récurer une flaque de deux mètres carré tout en jaune, visqueux, plumes et déjections et… Aaaaaaaah, beûrk !

2) Je ne suis toujours pas habitué à cette période de carême… Par là il faut entendre que j'ai mangé ce soir un bouillon de bœuf, dans la joie, la camaraderie, les regards noirs et suspicieux des accompagnateurs… Le bouillon avait d'étranges similitudes avec de l'eau chaude salée. Un malheureux bout de poireau se noyait au milieu de mon assiette.

3) La nature est contre moi – et accessoirement le monde entier – les cigales, grillons, criquets et autres crécelles à six pattes se sont donnés rendez-vous sous notre fenêtre. J'ai la sérénade en stéréo. On les entend au travers de la vitre. Putain ça n'arrive qu'à moi !

Bref… Je suis assourdis, j'empeste une substance immonde, j'ai l'impression que ma colonne vertébrale a subit une explosion thermonucléaire, je prie pour qu'un rat se pointe – dans des moments pareil je pourrait bouffer n'importe quoi, expérience ! – et il ne manquerai plus que…

-Duo ?

Ce n'est qu'un chuchotement. J'en étais sûr.

-Je peux… Est-ce que je peux venir dormir avec toi ?

-Oui…

Je suis trop gentiiiiil, je suis un couillon finiiiiiit…

Heero se cale à côté de moi, se blottit dans mes bras en tremblant.

Comme d'habitude, je suis un peu désarçonné par ce soudain… virement de situation – Bordel Heero t'as pas idée d'être claustro ! – mais je m'y fait. Je le prends dans mes bras en attendant qu'il aie finit de trembler.

Il est trop choupinet le mignon petit gar…

……

Je m'entends penser et je n'arrive pas à y croire.

Tombe-je amoureux ?

Suis-je maudis ?

Je crois qu'un petit somme s'impose…

Bonne nuit monde cruel.

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Ooooooo le chapitre uuuuunnn ! miraaacle !

Hem, désolée pour vous faire attendre ainsi… mais c'est que c'est dur pour moi de l'écrire cette fic…

Vous y trompez pas ! ça m'amuse (et ça me défoule !) mais… c'est une des fics auxquelles j'apporte le plus de soin…

J'apporte du soin à TOUTES mes fics ! Mais celle-là… elle est spéciale #larme à l'œil#

Enfin bon…

Je n'ai pas la force à cette heure avancée de le nuit de répondre à toutes les reviews…#Dieu sait seulement combien y en a avec celles de blpplredl# alors je vais faire un GROOOOS bisou à TOUT mes reviewers en espérant que vous allez m'envoyer un petit message d'encouragement auquel je vous promets que je répondrais !

Yuki