Réponses aux reviews :
Onna Heera : Tu connais la suite… tes envies de meurtres étaient-elles réelles ? Dois-je courir ? Tu crois que j'irais plus vite si je prends des Cherios ? Bon… vu que tu as déjà lu… tu as le droit de ne pas laisser le petit mot obligatoire mais… tu ne me tues pas !
Lunicorne : Je fais toujours un joli petit speech à la fin… Son but ultime est de mettre l'eau à la bouche alors… fière d'elle voici la suite ! Bonne lecture
Nyny : J'espère que ton examen s'est bien passé et c'est très sympa de m'avoir laissé une review malgré le fait que tu devais réviser…contente
YunaFab : Euh… tu m'excusera alors pour l'attente un peu plus longe que la normale ? En plus la fin est pourrie… Mais AVANTAGE ! On voit ce qu'il y a dans la pièce… Euh… ne me tue pas ! nonononon
Zazan : Quelle intuition pour la clé de la banque c'est vrai… J'avoue, tu fais dans la prédiction ? Tu es l'arrière petite fille de Trelawney ? Toutes ces idées d'endroits où se cacher n'auront été d'aucune utilité pour le pauvre Drago, je le tenais fermement en laisse… Il n'a pas put s'échapper ! Mwahahaha… hem ! Et pis… euh… vraiment pas de chantage ? ouf quoique…
Blaise le poussin masqu : Une choucroute bolognaise ?!! Ô.o heu… vous êtes sûrs ? Faudra que j'essaie… Vous avez aimé le cid ? Moi aussi…enfin, disons plutôt qu'il y a des répliques qui me font mourir de rire (Chimène, qui l'eût dit ? - Rodrigue, qui l'eût cru ?) Sinon c'est vrai que c'est assez bof sur le plan facilité de lecture… je préfère Phèdre… moi dévier le sujet ? noooon Bref, c'est vrai que pitit hary est intelligent mais… il ne sait point combien Drago peut-être insupportable à l'école…
Blue Hélios : Tout est pardonn ! Je suis contente que tu m'aies envoyé une review quand même ! Ca m'a fait plaisir et j'espère que la suite te plaira ! Et quand à tuer Harry… ça casserai un peu tout le truc non ? En plus c'est pas une deathfic en principe alors…
Skaï Blue : Ca fait rien que tu n'aies pas grand-chose à dire ! Pour beaucoup de mes fics je reçois des reviews one-liners… mais ça me fait immensément plaisir quand même ! Alors j'espère que tu me rereviewras c'est quoi ce verbe !! Bonne lecture !
Et puis merci de me reviewer ma chérie… je t'adore !
Et un nouveau chapitre-suicide, un ! Je ne sais pas si j'ai bien réussi à transcrire l'image que je me faisais du cadavre mais… Lisez et dites moi ce que vous en pensez car personnellement je suis déçue par comment j'ai décris Malefoy… Ca manque de... punch… de gore…
Bonne lecture!
[…]
Comment on doit quitter la vie et tout ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
À voir ce que l'on fut sur terre et ce que l'on laisse,
Seul le silence est grand tout le reste est faiblesse.
[…]
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
De La mort du Loup extraits de la dernière partie, Les Destinées Alfred de Vigny
Chapitre 12 : Puisse mon corps rester témoin de ma souffrance
Harry se réveilla vers cinq heures du matin. Il souffla un bon coup pour éviter de trop se mettre en colère. Pondération Harry. Calme, relaxation et pondération.
Il faisait un froid de canard. Comme dans une chambre frigorifique chez le boucher du coin. Ouvrant ses yeux, il eut l'impression que sa petite chambre normalement sombre à cette heure était éclairée d'une multitude de minuscules lumières. Il prit ses lunettes et se rentra un peu plus profondément sous sa couette. Sa respiration laissait un petit nuage de vapeur blanchâtre en l'air. Son cerveau fit un soudain blocage.
Sa chambre était devenue comme une immense glacière. Des stalactites tombaient du haut de son baldaquin, des bords de ses meubles, de son plafond. Les toiles d'araignée qu'il n'avait jusque là pas eu le courage d'enlever étaient surgelées et formaient comme des tas de tulle blanc dans les coins de sa chambre. Du givre couvrait tout son lit et du verglas tapissait les dalles du sol.
- MALEFOOOOYYYY !!!!! Hurla Harry.
- Ouiii ? Demanda Drago d'une voix mielleuse en apparaissant devant Harry.
- Qu'est-ce que c'est ce truc encore ?
- Ma foi, j'ai bien l'impression que c'est de la glace, avec un peu de givre… Oh la il fait un peu froid par ici tu ne trouve pas ?
Malefoy réprima un faux tremblement et sourit de plus belle.
- Je me disais qu'en gelant les toiles d'araignée, ça ferai partir les araignées…
- …
- Je t'ai aidé pour le ménage, tu pourrais me remercier !
- Où est passée ta phase « culpabilisation intense » ?
- Oh ben… Je me suis dit que sans moi tu risquais de t'ennuyer…
- Et comment je fais maintenant pour me lever, hein ?
- Chai pas, c'est pas mon problème.
Harry rentra encore un peu dans ses draps. Le froid commençait déjà à envahir sa couette. Heureusement qu'il dormait toujours avec une demi tonne de couette, couvertures et draps sinon il serait congelé depuis belle lurette.
- Juste à titre indicatif, il fait combien ?
Drago sourit à nouveau, mit son doigt dans sa bouche et le souleva en l'air. Il attendit ainsi une seconde avant de déclarer : « moins sept virgule cinq degrés Celsius. »
Harry prit une grande inspiration, l'air était tellement froid qu'il lui piquait la gorge et enflammait ses poumons. Soudain, il se leva en quatrième vitesse et fila vers la porte en tentant tant bien que mal de ne pas trop glisser sur le dallage verglacé. Manquant de se manger le sol, il atteignit enfin la porte et l'ouvrit brusquement. Le couloir semblait d'une chaleur si accueillante en comparaison avec sa chambre frigorifique.
Harry descendit dans le salon avec le son du rire moqueur de Drago en stéréo. Arrivé dans la grande salle, il alluma la cheminée d'un Incendio désespéré et se précipita pour réchauffer ses mains et ses pieds gelés. Contre sa poitrine, il sentit le contact froid et râpeux de la petite clef métallique. Le tout maintenant était d'accéder à la salle du troisième étage sans que Malefoy ne le repère.
°°
C'avait été facile. Trop facile même, mais Harry se dit alors que tout ne pouvait pas être comme un film d'Indiana Jones. Toutes les salles ne sont pas forcément gardées pas des armées de momies et vu la tête de la clef, il ne pouvait pas être si difficile que ça de pénétrer dans cette pièce, non ?
La porte était en bois sombre et la poignée de la porte était toute noire. Etrange sachant que la clef était, ou plutôt avait été, dorée. D'habitude serrures et clefs avaient la même teinte ou presque. Flairant le piège et se sentant d'humeur Indiana Parano, il tira les manches de sa robe de sorcier sur ses mains et tourna la poignée. La poignée ne tourna pas mais la manche de sa robe s'évapora. Si 'avait été sa main… Harry enleva la clef qu'il portait autour du cou et l'inséra dans la serrure en évitant soigneusement de toucher la poignée ou toute autre partie de la serrure. Une fois la clef rentrée dans le trou, la poignée auparavant noire prit une teinte dorée. La même dorure écaillée que la petite clef.
C'était un mécanisme normal et ensorcelé en fait. Un banal mécanisme pouvant vous faire perdre une main, mais un banal mécanisme quand même. Harry tourna doucement la poignée et ouvrit la porte.
Il faisait sombre à l'intérieur. Harry chercha sur le mur l'interrupteur pour allumer la lumière. Il l'actionna et la lumière magique de la lampe au plafond éclaira la pièce.
C'était une chambre au vu du lit défoncé reposant dans un coin de la pièce. Le lit était défait et une couverture traînait au sol. Les draps étaient froissés. Le sol était recouvert d'une couche de poussière si épaisse que lorsque Harry referma la porte derrière lui, un nuage se souleva de terre. Au fond de la pièce, une petite porte semblait mener vers une salle de bain personnelle. Il n'y avait pas une seule fenêtre. Sur le mur de gauche deux étagères semblaient avoir été installées. D'elles ne restait plus qu'un tas de planches vermoulues et de livres. Les restes de ce qui avait dû être un chevet étaient éparpillés au sol comme si on avait violemment projeté le meuble contre les murs de la pièce.
Harry s'avança. Il régnait un atmosphère étouffante de poussière et de souvenir. Comme le jour où il était entré dans la crypte où reposait le corps de Merlin. Le recueillement, la sensation que quelqu'un avait vécu quelque chose de terrible ici. Une souffrance immense. Harry eut soudain l'impression de ne pas être le bienvenu ici, que la pièce le rejetait. Une sensation désagréable le prit à la gorge et la poussière lui piqua les yeux. Il continua d'avancer.
Devant la salle de bain, un phrase avait été écrite. Il parvenait avec difficulté à distinguer quelques lettres sous la poussière. Il se baissa et balaya vite fait les dalles de sa main. Sur la pierre avait été marqué avec ce qui ressemblait fort à du sang :
« Voici le tombeau qui m'a été refus
Puisse mon corps rester le témoin de ma souffrance pour l'éternité. »
Passant le bout de ses doigts sur les lettres, Harry eut la mauvaise surprise de voir que le sang était encore frais. Comment cela se faisait-il ? Personne n'était venu ici depuis bien trop longtemps…
Harry poussa la porte et pénétra dans la petite salle de bain qui s'éclaira immédiatement. Malgré la poussière et l'âge, les meubles et le carrelage avaient gardé leur couleur blanche. Des toiles d'araignée envahissaient la baignoire. L'émail du lavabo était craquelé. Le miroir avait été brisé et du sang avait coulé de l'endroit de l'impact. Et au sol. Parmi la poussière et les éclats de miroir. Baignant dans du sang vieux de plus de soixante-dix ans mais toujours frais. Toujours rouge.
Drago.
Mort. Mais bien conservé. Tellement bien conservé.
Les traits de son visage étaient tendus et sa peau avait prit la couleur des glaciers. Bleuté. Ses lèvres avaient viré au violet si ce n'était un mince filet de sang s'écoulant de sa bouche. Ses poings étaient entaillés et des plaies sur ses bras découverts par sa robe déchirée saignaient encore.
Il saignait mais était mort. Depuis longtemps.
Prit d'un haut-le-cœur, Harry alla au lavabo et vomit son petit-déjeuner dedans.
°°
Après une plus grande inspection de la chambre, Harry parvint à la conclusion que Drago avait été enfermé. Par qui, il ne le savait pas. Il aurait parié sur le père, mais on ne savait jamais, avec une famille pareille, ça pouvait tout aussi bien être de la faute de la mère. Mais s'il avait été emprisonné alors il était sûrement mort de faim… Ou de folie si on prenait en compte le miroir brisé et le chevet mis en pièce. Malefoy avait dû souffrir longtemps avant de mourir, surtout que visiblement il avait accès à sa salle de bains, donc pouvait boire… Mais pas manger. L'horreur.
L'impression de rejet de la pièce s'accentua, Harry se sentit oppressé par les murs en marbre. L'ampoule ne jetait qu'une faible lumière sur les objets et, maintenant il s'en rendait compte, faisait ressortir des formes étranges et tortueuses de l'ombre.
Vraiment ce n'était pas une chambre très accueillante… Malgré tout il se devait de trouver quelque chose lui indiquant le pourquoi de sa mort. Un indice. Il ne savait pourquoi. La curiosité est un vilain défaut. Un instant il se rappela l'épisode désormais lointain du chat égorgé. Curiosity killed the cat. Il s'arrêta dans sa fouille de la chambre. Etait-ce un avertissement ? Harry secoua la tête, curiosité avant tout, il n'allait pas se faire effrayer par ce genre d'imbécillités.
Le brun se dirigea lentement, pour ne pas remuer trop de poussière, vers les étagères effondrées. Il s'accroupit devant le tas de planches détruites et de livres. L'un d'eux attira son regard. Il y avait un serpent argenté allant et venant d'un bout à l'autre de la couverture en cuir noir. Il caressa la reliure et ouvrit le livre. Une écriture petite et tortueuse, acérée s'étalait sur les pages du cahier.
« Ici sont consignés la mémoire et les souvenirs de Drago Lucius Hyppolite Malefoy seize ans en ce début d'année 1928. »
°°
Drago : Ooooh je m'appelle Hyppolite depuis quand ?
Yuki : Question de symbolisme…
Mnémo : Question de pas d'idée…
Harry : Tu sais que tu vas te faire lyncher.
Yuki . contente
Harry : Et que tu vas être mise en pièce…
Yuki . contente
Allez une petite review, un petit mot zentil ? ou une menace de mort subite…
