Réponses aux reviews :

Onarluca : Merci du compliment, j'espère que ce chapitre te plaira, et bonne lecture !

Zazan : C'est ton poême préfér ! Youhou !! Youpi, moi aussi ! Mais j'ai pas la version intégrale =ARG= il me manque la première partie…=OUIN !! Braille à fond, volume sonore intense=…. Sinon, je te préviens…. Si tu continues à brûler la forêt… eh ben… eh ben… eh ben voil ! Je le dirais à la maîtresse ! Nah ! =bisque bisque rage ! Je te tiens par la barbichetteuh != Bisous !!

Yami Aku : Oui c'est le journal ! Vive le journal ! C'était glauque et morbide ! Oh merci, tu me rassures ! Gros poutoux pleins d'amour

Manehou : Merci, je suis contente de savoir que ma fic est… originale =trompettes divines, chœurs d'angelots, des chérubins font une ronde autour de la tête de Yuki= ET puis quant à savoir d'où ça vient tout ça… =regarde vers Mnémo= Mnémo : hmm ? Quoi ? - Yuki : Non rien…

Nyny : Je serais la dernière à te blâmer… En principe je suis censée bosser comme une malade actuellement mais, je préfères updater et choupiner mes lecteurs que choupiner un livre de Voltaire… Donc merci de préférer ma fic à un examen mais… n'en fait pas trop quand même… veux pas être responsable d'une banane…=Courage dons pour ton contrôle/bac/je ne sais quoi qui t'oblige à bosser !=

Blaise le poussin masqu : ARG non, crevez surtout pas ! Ouf vous me rassurez. Je suis une source de joie ? =Yuki secoue sa muse dans tout les sens.- Mnémo : C'est bon Yuki, arrête s'il te plait et lâche moi… merci= Bon ben… pour me racheter de vous avoir mis un poème pas cool… Voilà un magnifique poème ! J'espère que vous aimez Le pont Mirabeau… Non, que dis-je… Vous DEVEZ aimer le Pont Mirabeau ! Alors, voilà, le jouranl de Malefoy, je prie pour avoir une review très décousue… Comme ça, ça me renseignera sur la qualité du chapitre !

YunaFab : Trop court ?=mince= Euh…=croise les doigts= on va dire que tu l'as pas vu passer… Eh oui, ici on en apprend une tonne sur la situation familiale et les circonstances de la mort de Dray ! Je suis en amélioration constante ? Ô.o Ouah… C'est… c'est… MERCIIIIII !!!

Csame : Sinistre ? Mwahahah… hem… oui ça c'est sûr… Mais j'espère que ça te plaira quand même.

Kinyo Black : Je la continuerai à tout prix ! C'est promis =Brandi le poing façon « c'est la luuuteuh finaaale » effet pyrotechniques bon marché= Et ma fic est géniale ! Miracle o =Petites étoiles dans les yeux et encore plus d'effet pyrotechniques=

Koyomi-san : Merci merci merci ! Arigatoooo ! C'est trop gentil de savoir que ma fic est bien écrite ! Courage pour tes bêtas !

Skaï Blue : Plus de sang ? . heu… ma foi en fait j'avais hésité à faire plus gore… mais j'avais pas non plus envie de faire fuir mon public… c'est pas du fanservice mais… disons que dans un de mes projets j'ai fait une dissection humaine… j'avais pas trop envie de recommencer l'expérience ici et monter du coup le rating jusqu'à R… Mais suis contente que tu m'aies review !

Diane23 : D'une traite ! Ouah quelle motivation ! Heureuse ! Alors voilà la suite et bonne lecture !

Ce chapitre a sûrement été LE passage que j'ai pris le plus de plaisir à écrire jusque là dans toute la fic. Outre le fait que une fois de plus Malefoy s'en prend plein la gueule, écrire un journal intime qui n'est pas le nôtre est une expérience… particulière… Toujours est-il que j'espère que vous prendrez tous, Ô mes chers lecteurs adorés, autant de plaisir à lire ceci que moi j'en ai trouvé à l'écrire.

Bonne lecture !

[…]

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps pass
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Extrait de Sous le pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire

Chapitre 13 : Les confessions

« Ici sont consignés la mémoire et les souvenirs de Drago Lucius Hyppolite Malefoy seize ans en ce début d'année 1928.

12 février 1928

Un journal. Ils n'ont rien trouvé de mieux à m'offrir qu'un journal…

Je sais pourquoi, j'en suis conscient. Cela dure depuis bien longtemps et elle veut des preuves. Des fausses preuves, suffisantes pour que ce soit de ma faute.

Ils vont vérifier sûrement, chercher à savoir quels souvenirs j'aurais laissé ici…

Ils piègent leur propre sang.

19 février 1928

En écrivant dans la même semaine je me donne l'impression de vouloir être régulier lorsque j'écris ce journal.

Je ne trompe personne, même pas moi. Si je ne fait rien, on me posera des questions. La question en fait n'est pas de savoir « comment vais-je m'en sortir ? » Ou bien « puis-je écrire n'importe quoi si je le veux ? » Je ne connais que trop bien les réponses à ces questions.

Quand vais-je marquer ce qu'ils veulent tant me voir avouer ?

27 avril 1928

Mère a gracieusement demandé où j'en étais de mon journal. Je lui ai dit que je n'avais pas écrit depuis des lustres. Que j'ai savouré cette phrase exquise dans ma bouche… Et cet air peu satisfait qu'elle arborait.

Tout ce qu'elle veut c'est sortir Père de l'impasse où il s'est lui-même fourré.

Lui ne le veut pas tellement par contre…

J'en suis le témoin vivant.

30 avril 1928

Souvenir de la réception en l'honneur de l'anniversaire de Mère.

Mère quand tu liras ceci, rassure-toi sur au moins un point.

Il s'est passé quelque chose mais personne n'a rien vu.

20 mai 1928

Mère n'a pas apprécié le petit mot. Ou bien elle l'a trop bien apprécié. Depuis le premier de ce mois, j'ai été mis à la consigne. Pas de sortie, mes repas étaient apportés dans ma chambre par un Elfe de Maison ayant interdiction de me parler.

Je ne meure pas de faim.

Je ne meure pas de soif.

Je meure d'ennui.

15 août 1928

Anniversaire de Père.

Quel était le cadeau ?

Moi. Bien sûr.

Heureusement lorsque je suis arrivé à la chambre de mon paternel je n'était pas enrobé dans un papier cadeau. De toutes les manières ça n'aurait pas empêché Père de m'effeuiller à un moment ou à un autre.

On m'a offert. J'ai eu le plaisir de voir disparaître des années d'amour-propre. J'espérais peut-être quelque part que Père ne franchirait pas la limite. Qu'il en resterai à ses caresses étranges mêlées de déclarations sans queue ni tête.

J'ai crié et hurlé, je me suis évanoui je ne sais combien de fois…

J'ai été d'une faiblesse si grande. Je me fais honte.

Je me dégoûte.

1 septembre 1928

Je suis parti à Poudlard. Pour ma première et dernière année.

Il fallait bien que je passe mes ASPICs. Il fallait bien que j'aie un diplôme. J'ai toujours suivit des cours particuliers. Mais il arrive un jour où un précepteur n'est pas assez.

Au revoir famille, au revoir manoir. Je sais que Père va vite me rappeler à lui.

Il voudra me punir.

Me punir de mon existence, comme d'habitude.

25 décembre 1928

C'est la Noël.

Je suis sorti avec des amis, exceptionnellement.

Père préfère d'habitude me garder à l'intérieur de la maison, comme dans une belle vitrine un bibelot rare et précieux. Me laisser reposer hors du monde, prendre la poussière, ne me ressortir que pour que je revienne très vite. Il se sent puissant auprès de moi. L'amour rend égoïste.

Je lui suis indispensable pour l'instant, mais je ne me fais pas d'illusion. Ce journal en est la preuve. Sa confiance en moi brille par son inexistence.

Je sais qu'un jour je mourai des mains de Dieu le Père…

12 février 1929

J'ai un an de plus.

Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Je ne sais.

Je suis encore à Poudlard, une grande partie de mes camarades de Serpentard se sont mis à réviser et à s'organiser des temps libres réguliers pour revoir leurs leçons.

Je m'en fiche tellement. Je n'ai rien à faire du nombre d'ASPICs que j'aurai. Je suis un aristocrate destiné à rester dans le domaine familial jusqu'au bout.

Il y a juste un nouveau développement dans ma vie plate et morne, violente et teintée de folie.

J'aime et je suis aimé.

Alors Père, qu'en pensez-vous ?

16 avril 1929

Père m'a fait savoir qu'il désapprouvait particulièrement ma relation avec ce garçon.

Je cite « Dieu réprouve le dévergondage et tu sais qu'en faisant ceci tu violes un commandement. D'adultère tu ne commettras pas ».

Je le trompe.

Je trompe tout le monde.

Je me trompe moi-même.

27 juillet 1929

Je ne prendrai sûrement plus la peine d'écrire dans ce journal. Je me fiche de ce qui peut m'arriver désormais. Père s'est discrètement débarrassé de mon petit copain.

J'ai pu lui dire adieu avant qu'il ne parte pour Durmstrang.

Je lui ai dit que ce n'était pas la peine qu'il m'écrive.

Je lui ai brisé le cœur.

Phèdre est une pièce d'un moldu, un certain Racine je crois.

Phèdre était amoureuse de son propre beau-fils, Hyppolite, mais cet amour la rongeait. Oenone, sa nourrice, décida d'éradiquer le mal à sa source et dit à Thésée, le mari de Phèdre qu'Hyppolite avait tenté de la violer. Thésée bannit alors le pauvre Hyppolite et dénigra l'amour qu'il portait à Aricie.

La pièce s'achève avec la mort d'Hyppolite, maudit par Thésée, d'Aricie, morte de désespoir face au corps de son bien-aimé, d'Oenone, rongée par le remord et de Phèdre morte d'amour.

Parfois ma vie ressemble à une immense tragédie grecque.

6 septembre 1929

Je viens de sortir de consigne.

J'ai dû faire pénitence auprès de mon paternel pour ce que j'avais écrit la dernière fois.

Les repas ne m'étaient donnés qu'une fois sur deux.

Combien de livres ai-je perdu ?

Mon visage a les traits tirés, mes joues se sont creusées…

Et j'ai découvert une chose dans la bibliothèque au milieu d'un livre de l'ascendance des plus grandes familles de sorciers.

Pourquoi Oenone tenait-elle tant à Phèdre ?

Parce que pour elle, Phèdre était comme sa fille, sa sœur, sa famille.

Pourquoi Père tient-il à Mère ?

Je le sais désormais et je suis le fruit d'une union impure.

Père voit en moi le visage de son péché. Il aime et hait son péché.

Il aime sa femme, sa sœur.

Il hait son fils, sa progéniture.

Dieu n'est pas infaillible.

12 février 1930

Je vais mourir. J'ai dix-huit ans aujourd'hui. Mais je sais que je vais mourir. Dans deux jours, deux heures, deux minutes... Que sais-je ?

J'ai dix-huit ans et je ne veux pas mourir. Je suis trop pathétique, tout est trop pathétique pour que je meure ainsi. Pas maintenant, pas là dans ma chambre. Pas à cause de ça. Pas à cause de lui... Mes mains tremblent, mon écriture vacille. Quand j'écris ça, j'ai l'impression de copier une tragédie grecque quelconque. Phèdre assurément.

Je ne veux pas mourir. Pas de destin fatal pour moi, non merci.

Je ne peux pas mourir maintenant.

Pas encore.

Ce n'est pas le moment.

Pas d'une mort atroce, pas en souffrant ainsi, pas en devenant fou progressivement sous son oeil de voyeur impitoyable.

Je ne veux pas mourir de faim, je préfère encore m'ouvrir les veines que de lui laisser le plaisir pervers de me tordre de douleur.

Je ne veux pas mourir avant mes parents.

Je ne peux pas mourir sans qu'ils aient ressentit ma douleur. Ce déchirement immense, cette souffrance viscérale de se voir tomber tous les jours un peu plus bas, de sombrer plus profondément dans la déchéance. Je veux voir leur honneur bafoué, leurs noms traînés dans la boue. Je veux qu'ils hurlent à la mort et qu'elle ne leur soit pas donnée. Qu'ils implorent la pitié pour ne recevoir que du mépris.

Mais mes jours sont comptés.

Je les compte dans la prison de ma propre maison, de ma propre chambre.

La faim me ronge.

Père dans le rôle de Phèdre.

Mère dans le rôle d'Oenone.

Le monde entier dans le rôle de Thésée.

Et moi, Hyppolite, prédestiné.

Je les maudis tous. Je veux vivre.

Je veux survivre assez longtemps pour voir le corps parfait de ma mère rendre son âme entachée de péché. Qu'elle se suicide, que le remord la ronge comme les vers qui dévorent une charogne.

Je veux pouvoir admirer la peau blanche et les cheveux blonds de mon père en train de retourner au néant. Contempler la pourriture de son cadavre et respirer les relents de sa mort. Sentir sa beauté flétrir sous mes doigts, le voir mourir, lui, enfin, comme moi, maintenant.

Je veux juste rester jusqu'à la fin de la pièce. »

Harry referma le petit livre. La nausée lui revint soudain en force. Lâchant le cahier, il s'enfuit vers les toilettes. Il ne faisait pas bon lire ce genre de romans dans la chambre d'un défunt dont le corps trop bien conservé gisait dans la salle de bain.

Revenant lentement dans la chambre, il s'arrêta net dans l'encadrement de la porte de la petite salle de bain.

- Alors Harry, ma mort t'a-t-elle plu ?

°°°°°°

podom podom tchiii…

Harry : Ca devient une habitude chez toi hein ?

Yuki fière d'elle

Drago : ¬.¬ Il a fouillé dans mes affaires…

Harry : Pas moi la faute !

Drago : ¬.¬ Il a fouillé dans MES affaires…

Yuki : x o x Bien sûr ! Mais ta vie est teeellement passionnante !

Une pitite review ? Pour me motiver et pour vous défouler pour cause de fin affreuse…