Ceci est mon dernier chapitre de réserve. Je le mets en ligne pour votre petit contentement… Mais je ne serai pas là jusqu'au 16 août… Et vu que le 16 sera mon anniversaire, je ne pourrais pas mettre un éventuel chapitre à ce moment là pour fêter mon retour… donc disons… rendez-vous le 17 août au minimum !

Ja ne !

Merci aux jumeaux blaise et manu, onarluca, Onna Heera, manehou, lolo, Zazan et YunaFab (j'espère que ce chapitre te remontera totalement le moral… CHEER UP !!).

Vos reviews m'ont fait énormément plaisir et je déplore mon manque de temps qui fait que je peux pas vous répondre…

Gros bisous à tous !

Mon chapitreuh préfér !! Qu'est-ce que je me suis amusé à l'écrire celui-l ! En fait je voulais pas faire dans le larmoyant donc je me suis rabattue sur ce que je sais faire de mieux… L'humour. Je ne m'attends pas à ce que ce soit de l'humour éouffement-de-rire mais au moins ça allège l'atmosphère… Passke je sais pas si vous avez déjà tenté de ressusciter un mort, mais ça doit pas être marrant tout les jours…

Bonne lecture !

Alors Meg Finn se dit : je suis morte. Elle s'attendit à ce que cette révélation ait un impact terrible sur elle. Mais rien. Pas de convulsions. Pas de hurlements ou de pleurs déchirants. C'était comme si le tunnel lui-même avait anesthésié son esprit. Pas que sa vie ait été vraiment top si on voyait ça comme ça. Il valait peut-être mieux qu'elle ne soit plus vivante. Peut-être même qu'elle reverrait m'man. Quoique, sa mère était sûrement au paradis et Meg doutait fort qu'elle aille de ce côté là.

De chapter 1: Double Act mort de Meg Finn, The Wish List Eoin Colfer

Chapitre 17 : Lève-toi et marche…

L'avantage des salles de classe d'Histoire de la magie était d'avoir d'immenses fenêtres occupant tout un mur. Le deuxième avantage des cours d'Histoire aux septièmes années était qu'en même temps se déroulait le cours de Vol des premières années de Gryffondor. Et, quelle chance !, Les fenêtres donnaient directement sur le terrain de Quidditch.

Autant dire que l'attention déjà assez sommaire d'Harry et de Ron, actuels Attrapeur et Gardien de l'équipe de la Maison, était entièrement focalisée sur la découverte de jeunes talents au sein des premières années. Alors que le professeur Binns prononçait son monologue sans fin, de petits avions, boulettes ou cocottes en papiers voletaient çà et là dans la salle, transportant des missives d'une importance extrême.

Mais bien sûr.

-Hey Harry, t'as vu le p'tit blond ? Il vole pas trop mal…

-Ouais pas mal… Tu sais qui il me rappelle ?

-… Colin ?

Un regard entendu et ils éclatèrent de rire au souvenir du garçon lors des essais pour devenir Gardien. Un bon Gardien s'il ne s'était pas évertué à accomplir des figures juste pour le plaisir d'épater la galerie.

Il avait finit à l'infirmerie et Ron avait eu le poste.

Soudain, Hermione, qui jusque là n'avait fait aucune remarque sur leur manque d'attention, donna un coup de coude dans les côtes du brun tout en le 'psst'ant. Très discret Hermione, vraiment très discret.

-Qu'est-ce qu'y a, Herm' ?

-Résurrection !

-Ouais, résurrection et alors ?

À côté de lui, Ron se tourna vers eux se pencha légèrement pour écouter ce qui se disait.

-Ce soir.

-Hermiooooooooooneeuuuh, fait des phrases complètes s'il te plait !

La discrétion c'est une seconde nature dans ce trio. Hermione soupira et se rapprocha un peu plus, Ron fit de même et Harry se retrouvait au milieu en se demandant comment Binns faisait pour demeurer impassible et ne rien voir à ce qui se passait.

-On fait la résurrection ce soir.

-QUOI !!?

-Monsieur Weasley !

Binns les avait enfin repéré. Il en avait mis du temps. Il avait les yeux ronds, signe d'une intense émotion, peut-être de l'étonnement. C'était pas tout les jours qu'il s'apercevait de l'existence des élèves.

Le professeur ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais ses paroles moururent dans sa gorge fantomatique. On ne saura jamais s'il allait punir Ron, retirer des points à Gryffondor ou enchaîner avec son cours. Un cri déchirant résonna dans le couloir d'Histoire de la magie, la porte s'ouvrit à la volée, le battant claqua contre le mur avec tant de violence qu'une esquille de bois sauta. Un vent glacial s'engouffra par l'entrée et on entendit un rire sardonique.

Harry se frappa la tête contre la table mentalement, compta jusqu'à dix en russe, se rendit compte qu'il avait du mal à passer le sept, abandonna et se leva pour aller voir ce qui se passait. La plupart des élèves étaient encore en train de classer les données dans leur cerveau et n'avaient pas encore réagit.

Harry passa la tête dans le couloir et jeta un coup d'œil à la ronde, Ron et Hermione arrivèrent et firent de même. Le dallage était visiblement verglacé, toutes les portes s'étaient ouvertes, même celle du cagibi du fond du corridor, et une fille de Serdaigle, pas très grande, binoclarde, brune et terrifiée se tenait au milieu du chemin. Elle tremblait et serrait ses bras autour d'elle. Son sac était à ses pieds et ses livres étaient dispersés au travers du corridor. Devant elle, seuls deux yeux bleu glacier la regardaient et un fleuret était pointé sur elle.

Drago.

Once again.

Arg.

-DRAGOOOOOOOO !!! Rugit Harry.

-Je te proute Harry.

Au même moment, des professeurs, des élèves ou bien des Préfets rôdant dans les environs commencèrent à pointer le bout de leur nez. Le fleuret trembla. Le rire auparavant sardonique finit par mourir. L'épée tomba au sol dans un bruit métallique et les yeux disparurent.

Agoraphobie.

-Hermione, ce soir, c'est à quelle heure et o ?

La fille fit un sourire diabolique. Harry revenait à la raison.

°°°°°°

Le silence dans les dortoirs pesait sur les épaules d'Harry et de Ron. Pas de mouvements brusques, se déplacer sur la pointe des pieds, prendre la petite boite avec les doigts du cadavre de Malefoy, revenir sur ses pas toujours discrètement.

Le niveau de précaution avait de quoi faire grincer des dents. Dommage que la cape d'invisibilité n'étouffe pas les bruits. Dommage que Dean ait le sommeil trop léger pour son bien. Le rouquin passa en premier dans les escaliers et jeta un coup d'œil furtif dans la Salle Commune. Personne. Harry passa derrière lui et ils se couvrirent de la cape. Hermione leur avait dit qu'elle serait déjà au point de rendez-vous.

-Hey Harry, chuchota Ron, faut se remuer là, c'est d'jà onze heures moins dix.

-Tudjuuuu… on y va…

Avec une grâce discutable mais heureusement invisible, ils se dépêchèrent tout en restant silencieux et en se courbant à demi pour rester sous la cape. Pas pratique mais on fait ce qu'on peut. Au bout du deuxième couloir, ne tenant plus et commençant à avoir sérieusement mal au dos, aux épaules, aux omoplates, aux hanches et s'étant marché sur les pieds assez lourdement à plusieurs reprises, Harry reprit sa cape d'invisibilité et il coururent vers le rendez-vous. La salle sur Demande. Ils firent les cents pas devant le mur de la salle tout en pensant très fort à une salle d'incantation. Pas facile quand on veut reprendre son souffle en même temps.

Enfin la porte apparut et les deux garçons se précipitèrent à l'intérieur. Hermione était là, comme prévu, agenouillée au sol et allumant une bougie au bout d'une branche d'une étoile qui avait été tracée au sol à la craie rouge…

À vrai dire, c'était plutôt un pentacle.

Avec des jolis symboles. Un serpent là et puis une tête de mort ici. Une balance et un poignard. Et puis une croix, trois maillons d'une chaîne ainsi qu'un sablier… Joli, très joli.

-Harry, Ron, enfin vous voilà. Parfait on va pouvoir commencer.

Soudain Harry eut la vague impression d'avoir une colonie de papillons dans son ventre. Au bord de son champ de vision, des petits Caspers brandissaient des pancartes. Harry se demanda un instant ce qu'il avait mangé pour avoir des hallucinations pareilles.

D'une main tout à fait stable il tendit la petite boite renfermant les doigts de Drago. Un Casper apparut avec pancarte à l'appui. 'Tu es dans une merde monstre.'

Ses doigts se fermèrent convulsivement. Oh ça il en avait conscience, pas besoin de Casper pour le savoir. Hermione réussit finalement à allumer la bougie et prit la boite et se dirigea dans un coin de la pièce où trônait un chaudron. Dans l'obscurité de la pièce, Harry vit briller une flamme noire. Un Casper avec le chapeau de Bozo le clown brandit une bannière en face de ses yeux. 'Ça fout les boules, hein ?'.

-Ça fout les boules ce truc… marmonna Ron.

Le brun se demanda si Ron voyait les minis fantômes peuplant son champ de vision.

-Attention les garçons, vous approchez pas trop du pentacle, il donne des hallucinations…

-J'avais pas r'marqué… grogna Harry.

-Harry j'ai besoin de toi par ici ! Ron est-ce que tu pourrais allumer le reste des bougies ?

-Okay…

Heureux de quitter ses Caspers, le brun se précipita aux côtés de son amie. Les minis fantômes, loin de disparaître, se mirent en file indienne et défilèrent en dansant une sorte de tchatcha. Avec des pancartes 'tu te débarrasseras pas de moi !' ou bien 'Prout !'.

-Harry, j'ai besoin de quelques gouttes de ton sang.

-Sang ? Répéta-t-il avec une voix de quelques octaves plus haute que d'habitude.

-C'est afin de créer une poupée de chair comme les nécromanciens le font pour les zombis.

-Nécromanciens… Chair… Zombi ?

-Oui, zombi. Harry, ça va ?

-Zombi… zombi, zombi, oui tout va très bien !

Harry tendit le bras et détourna le regard. Un Casper se planta devant lui avec un air paniqué. 'Fout le camp putain !!'. Le brun tourna les yeux vers Ron qui s'acharnait sur ses bougies. Tout pour ne pas faire attention

-Aouch !!

-Ne BOUGE pas !

-Arg, ça tue !

-Chut. Voilà, serre le poing au-dessus du chaudron.

Il fit comme demandé et s'enfuit ensuite vers le roux avec soulagement.

-T'as des hallucinations Ron ?

-Je vois des ours en peluches qui font la conga devant mes yeux… C'est pas facile de se concentrer sur les bougies avec ça… Et toi ?

-… Des petits Caspers qui me donnent des conseils…

Silence. La baguette de Ron s'arrêta en chemin vers la mèche puis il reprit sa besogne en grommelant quelque chose comme « Rien ne m'étonnera plus. »

Dans des cas de délire complet, quand la situation a atteint des proportions démentielles de surréalisme, il n'y a qu'une seule solution, être blasé.

Harry observa la salle de plus près. Les pierres étaient faites en une roche métamorphique. Noire et brillante, parfois veinée de basalte, le tout assombrissait considérablement l'endroit. Des armoires en ébène et en acajou s'alignaient le long du mur jusqu'à la porte. À droite de la porte, un grand tableau noir avec des craies de toutes les couleurs possibles et imaginables, en face de la porte un placard grand ouvert avec des feuilles et des parchemins en vrac. Des fioles de potion, des pierres et des cubes de métal. Une boite de craies encore et des bâtons de cire rouge, noire, blanche… Et entre l'endroit où Hermione s'activait et ce placard, un grand sac rempli de ce qui semblait être des cendres. Le regard d'Harry revint au pentacle.

Au centre, il y avait la boite qu'il avait ramené.

-C'est prêt. Les bougies sont allumées ?

-Ouais.

-Super ! Ron tu te mets à cette branche là, moi je me mets ici, Harry, toi tu te mets là.

Ses jambes marchèrent en mode automatique. Depuis le temps, son cerveau avait été court-circuité. Hermione amena le chaudron et le disposa au centre du pentacle. Un Casper avec un masque à gaz s'approcha et trempa une barre de fer dans la potion. Le mini fantôme ressortit un morceau tout rabougri et rouillé de fer. Un autre Casper brandit une pancarte. 'Putain de merde ?'

-Harry? Harry!

-Hein? Quoi?

-Harry, il faut que tu trempes tes mains dans la potion puis tu reviens à ta place. Ensuite on apposera nos mains sur la branche du pentacle qui nous est attribuée et vous répéterez l'incantation avec moi…

Il y eut une débandade massive de Caspers. Il en resta deux ou trois qui s'esclaffaient pendant qu'un petit dernier collait une affiche au sol. 'Sincères condoléances'.

Mode automatique, Harry se leva et mit ses mains dans le liquide blanc éclatant. La coupure dans la paume de sa main lui picotait mais il ne sentait pas ses mains se liquéfiant ou tout autre conséquence annoncée par ses Caspers-pensée. Il revint à sa place et posa ses mains au sol. Ron fit de même, puis Hermione. Les flammes noires vacillèrent.

-Prêt ?

-Prêt. Fit la voix tremblante de Ron.

-Gnnn. Harry grinça des dents.

-Parfait, commençons.

Était-elle la seule à n'avoir pas peur ?

-Des os du père et du sang de son invocateur…

-Des os du père et du sang de son invocateur… répétèrent les garçons.

-De sa chair morte…

-De sa chair morte…

-Et de son esprit vagabond…

-Et… Et de son esprit vagabond…

Le timbre de la voix d'Harry grimpa d'une octave, celle de Ron trembla, Hermione continua en serrant les dents.

-J'invoque une poupée de chair et de sang…

-J'invoque une… poupée de… ch-chair et de sang…

-J'invoque le corps, l'âme et… et l'esprit…

-J'invoque l-le corps, l'âme et l'es-esprit…

La température de la pièce faisait des bonds bizarres. Passant de très froid à brûlant. Le liquide recouvrant leur mains coula jusqu'au sol et suivit les lignes tracées au sol. Le chaudron déborda et la boite contenant les doigts de Drago s'enflamma puis s'éteignit tout aussi rapidement laissant les morceau de chair au milieu d'un petit tas de cendres.

-Rassemblé en un être…

-Rassemblé en un… en un être…

-J'invoque le corps, l'âme et l'esprit de Drago Lucius Hyppolite Malefoy.

Les garçons répétèrent. La voix d'Harry était devenue plus aiguë que celle de Ginny, Ron ravalait sa salive avec difficulté et Hermione était plus pâle que la mort. Heureusement qu'elle connaissait son texte par cœur au point qu'elle aurait pu le réciter dans son sommeil. Sinon, elle n'aurait pas pu terminer…

La température se stabilisa à environ moins cinq et un sifflement furieux retentit dans la salle. Deux fioles vides explosèrent et le chaudron fondit au milieu du pentacle. La potion se répandit et suivit les lignes du pentacle. Un Casper se positionna entre les mains d'Harry avec un casque de la seconde guerre mondiale et son barda, il agita un petit drapeau. 'À couvert !'

Le vent se leva, les cendres venant du sac à côté de l'armoire vinrent obscurcir le champ de vision du brun. Le sifflement se fit plus fort et une lumière blanche rayonna du pentacle et des doigts de Drago. Les flammes des bougies tinrent bon. Des éclairs jaillissaient çà et là. Le sifflement fut couvert par un hurlement. Puis des rires. Des paroles confuses et encore des cris. Harry se dit qu'il ferait mieux de fermer les yeux mais la lumière blanche avait un attrait trop grand. La température descendit un peu plus. Les arcs électriques sortaient du sol et de leurs mains. Très très loin, Harry cru entendre Ron crier quelque chose et Hermione lui répondre. Le vent lui empêcha d'entendre. Le sifflement laissa place aux échos de la vie de Drago. Des cris et des phrases sans suites soufflés par le vent. La lumière devint tellement intense qu'il en avait les larmes aux yeux.

Et soudain, tout s'acheva. Le silence lui faisait plus mal aux tympans que les bruits qui avaient précédé. Des tâches blanches restaient sur sa rétine lorsqu'il fermait les yeux. De la fumée épaisse et étouffante l'isolait du reste de la salle.

-Hermione! Harry!

-Ici!

Harry ne répondit pas. Il était fasciné par la forme se dessinant dans la fumée face à lui. Une respiration saccadée. Un gémissement. Il s'approcha doucement.

-Harry ! Harry !

La forme se leva de terre. Il y eut un souffle rauque et un râle de mourrant. Les fantômes-pensée semblaient avoir déserté. Harry tendit la main dans les volutes compactes de poussière, de cendre et de fumée.

-Harry ? T'es o ?! Réponds !

Un gémissement. Une main vint à sa rencontre et saisit la sienne. Des doigts froids cherchant son poignet puis son bras.

-HARRY !!

Ses poumons le brûlaient et il relâcha la respiration qu'il avait retenu trop longtemps. La respiration saccadée de la silhouette reprit. Le brun tendit un peu plus les doigts.

-… Harry…

Juste un murmure. La main froide comme du marbre saisit son poignet violemment.

-… vivant…

-Oui.

-Harry, t'es l ?

Hermione toussa. Harry entendit Ron se rapprocher. Il tendit les deux mains dans la fumée et tenta d'écarter les volutes pour mieux voir.

-Harry, putain, c'est pas drôle!!

-… vivant…

-Drago ?

Hermione et Ron étaient maintenant à ses côtés mais qu'est-ce qu'il s'en foutait. Deux mains le prirent par le bras et le tirèrent vers la silhouette sombre. La poussière retombait lentement. Ses yeux virent enfin plus précisément. Il rencontra un regard bleu glacier et sourit à l'air perdu qu'arborait Drago quand soudain…

-Hyyyyyyyyyyiiiiiiiih !!! Il est tout nu !!!!!!

Avec surprise Harry vit un Casper grimper sur l'épaule de Drago avec sa pancarte. 'Profites-en !'.

°°°°°°

Harry Hermione et Ron : -rire diabolique à la MadGreatDevil- Il est VIVAAAAAAANT !!!

Yuki . Réincarnation du docteur Frankenstein ?

Drago : ouais ben j'espère que je suis mieux que son monstre…

Une population de casper-pensée : 'mwahahhahaha'

Une review ? Ou bien je peux aller voir ailleurs si j'y suis ? Vous croyez qu'il faut aller à quel service du ministère de la magie pour une résurrection ? Est-ce que vous pourriez m'apporter des oranges pendant mon séjour à l'hôpital psychiatrique ?