Eh ben il y aura mit le temps ce chapitre pour sortir de ma tête. En plus il est beaucoup trop court. Je n'ai aucune excuse valable à part flemme puis rentrée. Maintenant j'ai une super excuse pour que mes chapitre soient nuls, je suis au bord de la crise de nerfs. C'est une longue histoire et je ne vais pas m'épancher sur ma vie privée donc ne me massacrez pas pour le retard, je me flagelle assez toute seule par moi-même.

Bonne lecture !

VLADIMIR. – Attendons voir ce qu'il va nous dire.

ESTRAGON. – Qui ?

VLADIMIR. – Godot … Je suis curieux de savoir ce qu'il va nous dire. Ça ne nous engage à rien.

ESTRAGON. – Qu'est-ce qu'on lui a demandé au juste ? …Je n'ai pas fait attention.

VLADIMIR. – Eh bien… Rien de bien précis.

ESTRAGON. – Une sorte de prière. … Une vague supplique.

VLADIMIR. – Si tu veux.

ESTRAGON. – Et qu'a-t-il répondu ?

VLADIMIR. – Qu'il verrait.

ESTRAGON. – Qu'il ne pouvait rien promettre.

VLADIMIR. – Qu'il lui fallait réfléchir.

ESTRAGON. – À tête reposée.

VLADIMIR. – Consulter sa famille.

ESTRAGON. – Ses amis.

VLADIMIR. – Ses agents.

ESTRAGON. – Ses correspondants.

VLADIMIR. – Ses registres.

ESTRAGON. – Son compte en banque.

VLADIMIR. – Avant de se prononcer.

ESTRAGON. – C'est normal.

VLADIMIR. – N'est-ce pas ?

ESTRAGON. – Il me semble.

VLADIMIR. – À moi aussi.

De En attendant Godot extrait du premier acte, Samuel Beckett

Chapitre 18 : en pleine possession de ses capacités vitales

Ou l'art et la manière de trouver un titre bidon quand on a pas d'idée…

Deux heures plus tard, QG du trio, alias le canapé le plus confortable de la salle commune :

''Matte moi ces jambes !''

''Et ces abdos !''

''Il est un peu maigrichon…''

''Il est magnifique.''

''Il est rachitique.''

Harry se frotta les tempes. Il allait finir par se taper une sacrée migraine avec ces espèces de petits fantômes peuplant son champ de vision. Leurs pancartes commençaient à le soûler énormément. Il n'empêche que Drago n'était pas trop mal fichu, c'est vrai. Et puis aucun des deux garçons n'avait encore eu le courage d'aller chercher un uniforme dans le dortoir donc Drago s'était retrouvé avec un drap pour seul vêtement. Et une des jupes d'Hermione pour cacher l'endroit stratégique.

Le silence pesait sur les quatre adolescents.

-C'était une belle connerie. Déclara Drago.

-Ouais…

-Vous ne m'avez même pas demandé mon avis.

-Ouais…

-C'est un acte de haute magie que le ministère ne manquera pas de remarquer.

-… Ouaaaaiiiiiis…

Silence encore. Visiblement Drago n'était pas super heureux de retourner parmi les vivants. Les trois autres en étaient encore à la phase ''Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?''.

-Le ministère peut pas détecter, on est à Poudlard…

-Tu es très débile Weasley.

-Non mais HO ! J't'emm…

-Ron !

-Weasley réfléchit un peu, la nécromancie est à la limite de la magie noire et de la magie blanche. Une résurrection ça n'arrive pas tous les jours. Il y a deux solutions : le ministère s'en rend compte et agit ou bien le ministère s'en rend compte et demande la permission au Directeur en place d'agir.

Soupir général.

-On est dans la merde ?

-Affirmatif Harry.

Re-soupir général. Un Casper qui passait par là fut renversé par la combinaison des soupirs.

-Herm', je continue à avoir ces hallucinations…

-…

Drago ricana.

-Herm' ? C'est grave ?

-Euuuuh… oui ? Non ? Peut-être ?

Drago explosa de rire. Les trois autres le fixèrent comme un extraterrestre.

-MWAHAHHAHA !!!! Tout ça parce que… parce que ! Ahahhahha !!!!! Je l'aurais parié!!!! mwahahahaha !!!

-Drago ?

-Ho ho ho!!

-Hermione ?

-Ben Harry, c'est que tu vois…

-Mwahah, ah… ahlala… en devenant le maître de la poupée de chair, tu y as sacrifié une partie de ta raison !

-QUOI ???!!!!

Harry se leva d'un bond et tourna son regard furieux vers Hermione qui se recroquevillait dans sa place de canapé puis vers Drago qui se bidonnait allègrement pour on ne sait quelle obscure raison.

-À ton avis, pourquoi tous les nécromanciens sont un peu barges ? hihihaaaaahahahahah !!!!!!!

-C'est pas vrai !

-Oh que si ! Les nécromanciens se récupèrent les maladies mentales des personnes qu'ils ressuscitent.

-… Tu veux dire que tu voyais des petits fantômes avec des pancartes et des affiches quand tu étais vivant ?

Drago se tut et fixa le vide face à lui. Un casper passa, lié par une camisole de force et accompagné d'un autre fantôme estropié. Sûrement celui qui s'était fait balayer par le vent des soupirs à fendre l'âme.

Soudain, le portrait de la Grosse Dame s'ouvrit et les quatre adolescents firent un plongeon en avant, se cachant ainsi derrière le canapé. Drago atterrit malencontreusement sur Ron qui le poussa sans délicatesse sur Harry qui s'écrasa sous le choc. Drago grogna et se redressa pour jeter un coup d'œil par-dessus le dossier du sofa. Il se figea. Hermione leva un sourcil inquisiteur puis fit de même. Elle se figea aussi.

Harry serait bien resté là encore un petit moment vu le panorama incroyable qu'il avait face à lui, aka le fessier Malefoyien enrobé d'une jolie jupe. Mais une voix bien connue résonna dans la salle Commune.

-Harry, Ron, Hermione… Sortez de derrière ce sofa s'il vous plait.

Harry se leva prudemment et releva à peine le regard pour constater l'étendue des dégâts.

Non, visiblement cette résurrection n'était pas spécialement amusante aux yeux de Dumbledore.

À peine dix minutes plus tard, dans le bureau de Dumbledore se serraient Harry, Ron, Hermione, Drago, les parents Potter, les parents Weasley, les parents Granger un rien désorientés, un représentant de la commission des usages abusifs de la magie et Dumbledore lui-même plus sérieux que jamais. Allez savoir comment tout ce petit monde pouvait tenir assis dans un même bureau, je ne sais pas, demandez à l'architecte.

Il y avait comme une tension palpable circulant dans l'air. Des nuages noirs s'accumulaient au-dessus des têtes des Potter et des Weasley. Cette affaire sentait le roussi à plein nez. Le représentant, un petit jeune se cachant derrière des lunettes lui mangeant la moitié du visage et un rideau de cheveux châtain, se racla la gorge.

-Nous avons convoqué ici les personnes suivantes : Harry James Potter, ainsi que ses responsables légaux, Hermione Gladys Granger ainsi que ses responsables légaux, Ronald Arthur Weasley ainsi que ses responsables légaux, le Directeur de Poudlard, monsieur Dumbledore et enfin ce euuh… la personne concernée par le délit.

-Qu'est-ce qui se passe ? Demanda madame Granger.

Raclement de gorge. Le représentant se gratta la tempe du bout de sa plume.

-Avant tout, ce monsieur va nous déclarer l'identité qu'il avait alors qu'il était encore… euh… en pleine possession de ses capacités vitales.

-Je suis Drago Lucius Hyppolite Malefoy, né le 12 février 1912, mort le 12 février 1930, ressuscité aujourd'hui y a même pas trois-quarts d'heure. Et je suis bien vivant maintenant, alors je vous prie de me traiter en vivant et pas en esprit, merci…

Raclement de gorge. Madame Granger fit un petit ''oh !'' étonné. Quant aux Potter-Weasley, ils fixèrent de plus en plus suspicieusement leur progéniture. Dumbledore prit la parole cette fois.

-Excusez-moi de vous demander pardon monsieur McKilt, mais je crois qu'il faudrait commencer depuis le début, non ? Mesdames et messieurs, Drago, ici présent a été ressuscité dans l'enceinte de cette école il y a 37 minutes par Harry, Hermione et Ron.

BOUM.

Une demi-heure plus tard, quand les crise d'hyperventilation et les syncopes à répétition cessèrent, McKilt, Gus McKilt, le représentant repris son petit discours au milieu des invectives et des menaces de mort des parents scandalisés envers leurs enfants.

-Sachez que cet acte relève d'un acte de haute magie. Presque de la magie noire. Étiez-vous conscients ou non de faire de la magie noire ?

-NON !

-Euh.. oui…

-Joker !

-Les enfants, c'est très grave ce que vous avez fait… Déclara Dumbledore.

-On savait paaaas !!! Brailla Harry.

Gus prenait des notes sur son calepin.

-Aviez-vous des motivations délictueuses concernant la création d'une poupée de chair ?

-NON !

-Pas sûr…

-De quoi ?

-Eh ! Chui pas une poupée !

Gus continuait de gribouiller sur son bloc sténo de parchemins jaunis sous couvert de son rideau opaque de cheveux. Dumbledore observait les enfants par-dessus ses lunettes en demi-lune. Les parents fulminaient littéralement. Un peu partout sur le bureau se baladaient les Caspers. Il y en avait deux qui jouaient à cache-cache dans la barbe du Directeur et un gentil fantôme apportait les répliques adéquates pour Harry.

-Avez-vous profané ou eu l'intention de profaner un endroit sacr ?

''Demande le cinquante cinquante !''

-Je passe…

-…oui… murmura Hermione en baissant les yeux.

-Eh oh, faut pas abuser, ce mec était barge. Ça doit leur faire du bien en enfer d'être soulagé de sa présence…rétorqua Ron.

-Ouais mais quand même…

-Et puis le tas de terre qui servait de tombe à Drago ne recouvrait en fait qu'un coffre vide !

Gus prenait des notes. L'air choqué des adultes allait en s'accentuant. Drago sifflotait en regardant par la fenêtre et observait de temps à autre une mouche paresseuse qui passait d'étagère en étagère.

-Avez-vous sacrifié des animaux vivants pour accomplir la résurrection ?

-Non !

-C'est pas moi qui aie préparé la mixture…

-Beuârk.

-Arrachiez-vous les ailes des moustiques quand vous étiez tout petit ?

-Oui, parce que je pouvais pas le faire avec les araignées !

-J'utilisais de l'anti-moustique moldu pour les assommer…

-Mais c'est IGNOBLE !

Le quiz continua encore pendant deux heures. Gus roula son parchemin dans le silence des parents désormais furibards et des adolescents complètement étourdis de questions ardues du type : ''Après deux minutes de transmutation, si un poil d'ornithorynque aphone perturbe le cercle magique, combien de grammes de craie faut-il ajouter à la solution de guacamole pour continuer la reconstitution intégrale du corps ?''.

Le Directeur toujours silencieux, envisageait déjà le prochain article du règlement : ''Toute résurrection devra faire l'objet d'une étude approfondie des textes de lois.'' McKilt annonça, plein de bonhomie, que étant donné que les trois pauvres élèves ici présent n'étaient pas en possession de toutes leur capacités mentales puisqu'ils étaient en vacances lors de la décision du projet de résurrection, étant donné cela, les sanctions seraient peu lourdes. Il faudrait simplement qu'ils fassent sept cents heures de travaux d'intérêt général au ministère et s'occupent de l'intégration sociale de leur ami Drago.

Gus McKilt ne devait tout simplement pas avoir la pleine possession de sa raison.

Drago : C'est léger comme peine.

Yuki : M'en fous.

Harry : On aurait pu se faire déchirer l

Yuki : M'en fous.

Hermione : Et les parents ils font quoi ?

Yuki : Rââââââh me pose même pas la question je sais paaaaas….

Une review ? se mets à genoux Une revieeeeewwwwww !