Réponses aux reviews :
Zazan : être en retard est la profession de pas mal de personnes dans mon entourage… mon frère
YunaFab : non Harry ne se débarassera pas encore des caspers… c'est presque tant mieux d'ailleurs. Et puis les parents savaient pas qu'il y avait un poltergeist, pour eux, leurs enfants ont fait une immense connerie c'est tout ! Il ne s'imaginent même pas qu'Harry et compagnie sont les justiciers de la nuiiit, et signent de la pointe de leurs épées… euh nan, c'est pas ça…
Manehou : purée chuis heureuse que ma fic te plaise malgré le fait qu'elle ne soit pas sortie d'une œuvre dont tu apprécies grandement les fics…
Morgana : j'ai compris ce que tu voulais dire Morgana, et merci beaucoup de ta review. Sache que ça arrive à bien du monde d'éclater de rire seul face à l'ordinateur. C'est encore mieux avec des personnes à côté qui se demandent ce que t'as fumé… Si si !
Koyomi-san : Koyoooooooooooooooooooooo !!! Que de plaisir de te voir à mes côtés dans cette dure élaboration de fic et merchi de tes encouragements ô loupiote de moua que j'adore ! anosa ? anosa ? Tu aimes bien ! raaah j'espère que tu appréciera ce chapitre aussi !
Ange de la mort : salue bien bas la nouvelle lectrice coucou !...hem hem YATTTTTAAAAAAAA une nouvelleeeeeeeeeee !!!
Merci pour leurs petits mots d'encouragements Onarluca, Kaoro
MERCI À VOUS Ô PUBLIC ADOR !
Eh ben voilà. Encore un chapitre dont je ne suis pas fière. Quoique… regarde les avertissements SLASH ENFIN YAAAAAAAAAAAAAAAAAAY !!!
Enfin light. Very light. Et juste en construction quoi. Mais voilà enfin…voilà hein !
Et puis y a pas autant d'humour que d'habitude. Mais c'est normal. C'est juste histoire de laisser un peu les sentiments prendre racine. arg je sombre dans l'eau de rose ! pitié une bouée !!
« La vie est une maladie sexuellement transmissible conduisant irrémédiablement à la mort. »
auteur inconnu
« Mourir ?! Plutôt mourir… que mourir… »
Capitaine Blöteun – commandant du Survivaure
Chapitre 19 : Gniouk.
Ou comment remercier infiniment Heera et la Meute pour leur soutien éternel…
La nuit, dans le dortoir des Gryffondors, fut une longue nuit. Une très longue nuit. Surtout pour Harry, martyre de l'histoire. Il dû partager sa couverture avec Drago, chose difficile lorsque ledit Drago a eu l'habitude pendant son vivant de dormir dans des lits king-size avec des draps de satin brodés et tout le toutim. Ce fut un bonheur ; et le lendemain, Harry se réveilla d'une somnolence durement gagnée, à cause de ce satané soleil, non mais il aurait pas pu éviter de se lever cet imbécile d'astre solaire ?!
Le petit-déjeuner fut une source de grand plaisir aussi pour l'ensemble du trio. Déjà qu'ils étaient carrément dans le brouillard opaque du manque de sommeil, obscurci qui plus est par les sermons qui s'étaient étirés en longueur la veille au soir ; lorsque le courrier arriva, c'en devint limite risible.
Drago se bourrait de pancakes à côté tout en évitant soigneusement de croiser les regards des trois autres alors qu'ils se faisaient copieusement engueuler par Beuglante interposée. Eh oui, même monsieur et madame Granger, aidés de leurs nouveaux amis les Potter – Weasley, avaient envoyé une jolie enveloppe rouge explosive à leur fille. Puis vinrent les enveloppes administratives, remplies à ras bord de papiers et de formulaires.
Et au milieu des gloussements des filles et des rumeurs des garçons à propos de ce nouveau blond et de ce qu'il foutait exactement là, à squatter le banc des Gryffondors, Drago appliqua avec art une des lois régissant ce monde : la loi de Murphy.
Oui, la tartine tomba et se cassa la figure côté beurre de cacahuètes et oui, la lumière au bout du tunnel n'est pas le paradis mais un train arrivant droit devant. Oui, Drago fit sa petite crise d'agoraphobie et se carapata à la vitesse grand V hors de la Grande Salle. Pas le temps de se sociabiliser avec le reste du monde. Comme de bien entendu, aujourd'hui était jour de cours. Avec Potions et Histoire de la Magie. Forcément.
Il n'empêche que deux jours de suites avec de l'Histoire de la Magie relevait de l'ironie du sort.
Fin des cours, délivrance. Les Gryffondors se ruèrent dans leur salle commune et, tandis que quelques septièmes années, encore en rush d'adrénaline à cause du contrôle de Potions, blaguaient hystériquement sur la difficulté du devoir, d'autres se laissaient aller dans les fauteuils et le sofa, face à la cheminée. Un vrai bonheur. Dont ne pouvaient profiter ni Harry, ni Ron, ni Hermione.
Les trois adolescents planchaient sur les documents administratifs avec l'aide crispée de Drago qui surveillait les alentours d'un air suspicieux. Il avait été Serpentard dans une autre vie tout de même. Alors qu'ils réfléchissaient à un moyen de faire passer incognito son manque de famille connue et vivante, Dean Thomas vint s'asseoir mollement à côté de Drago.
-Yo, les mecs !
-Deeaaaaan…
-Salut Hermione !
-'Lut Dean…
Drago contemplait les formulaires médicaux d'un œil vitreux. Un groupe sanguin ? Depuis quand la communauté magique s'intéressait-elle au sang de sa populace ? Et puis il était un noble, quoi ! Son groupe sanguin devait être « bleu »… Et pour l'autre là, Hermione, ça devait être « Bourbe »… Et pour Weasley ça devait être « crétin »… Ou bien « tombé sur la tête dans sa petite enfance »…
-Eh l'nouveau !
Drago fusilla du regard l'auteur de l'interpellation. Les inconnus n'étaient pas censés s'adresser à lui sur un ton si irrévérencieux. Mais ses yeux se figèrent et comme pour une crise d'agoraphobie, ses mains commencèrent à trembler.
-Mathew ? fit-il d'un ton incrédule.
-Euh nan, ça c'est mon grand-père, moi c'est Dean, Dean Thomas ! Et toi ?
Drago ouvrit puis referma la bouche tout en fixant Dean. Puis il rouvrit la bouche. Pour la refermer. Il rouvrit encore une fois la bouche et articula silencieusement « Mathew » avant de se précipiter à l'étage dans les dortoirs.
-Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
-T'inquiètes Dean, mauvais karma.
-Bon pour sa ville natale on met quoi ?
-…. Chai pas moi… Tombouctou ?
-Je viens de perdre trois minutes d'espérance de vie…
-gnagnagna… se référer au formulaire 1b, clause 629, alinéa g….
-Y a un alinéa e mais pas de g…
-On devrait aller voir ce qui se passe avec Drago…
-Je peux vous aider ?
-Si tu tiens à tes neurones Dean, éloigne-toi. C'est un conseil d'ami.
Plus tard, épuisé par les paragraphes de clauses administratives de résurrections illégales et des renseignements de livret de famille bidon de Drago, Harry monta dans les dortoirs pour trouver Drago allongé sur son lit. Pas le lit de Drago mais le lit d'Harry. Ce lit précisément qu'il voulait atteindre pour se jeter dessus afin de s'étouffer dans son oreiller. Harry soupira et se rapprocha de la silhouette du blond. Il la voyait arriver gros comme ça la séance de psychologie.
-Drago…
-Il s'appelle Dean Thomas c'est ça ?
-… Euuuuh oui…
Drago se retourna et fixa Harry dans le blanc des yeux.
-Tu me fais flipper quand tu fais ça…
-C'est un peu pour ça que je le fait…
Harry soupira encore une fois et se rendit compte que les Caspers avaient déserté la zone. Eux qui n'avaient pas arrêté leur défilé pendant les trois heures de paperasses, ils disparaissaient soudainement. Le brun s'assit sur le bord du lit et tenta de s'étendre sur le petit bout de matelas qui lui restait. Drago lui fit de la place et ils restèrent ainsi, bras derrière la tête, à regarder tout les deux fixement la tenture du lit à baldaquin.
-Qu'est-ce qui t'es arriv ?
-Je ne vois…
-Pas de quoi tu parles, mais bien sûr…
-…
-…
-Il s'appelait Mathew Thomas et on était dans la même promotion à Poudlard… J'étais nouveau, je n'avais aucune envie de me sociabiliser avec la faune de cette école. Mes camarades me dégoûtaient parce qu'ils étaient mes camarades et en plus avec mon agoraphobie, ma famille, ma renommée, mes emmerdes et mon instabilité mentale… Enfin bref. Voilà.
Silence. Le tic tac étouffé du réveil matin de Seamus rythmait leurs respirations.
-Et alors ?
-Ben voilà.
-Tu ne m'as rien dit de très révélateur…
-…
-Raconte !
-On dirait une commère…
-… Salaud…
Harry se tourna dos à Drago et tira l'oreiller vers lui pour commencer le processus d'étouffement.
-Il était… C'était un Poufsouffle…
Pour le coup, Harry en lâcha le coussin et se contenta d'écouter l'histoire.
-On s'était rentré dedans à la bibliothèque. Il était très gentil. S'est excusé et tout. Et je l'ai aidé à ramasser ses livres. Il m'avait demandé si je n'étais pas ce nouvel élève d'une grande famille. Et on a discuté. Je savais pas qu'il était de cette maison ! Il était trop gentil et… Je ne sais pas trop… Plus tard dans l'année nous sommes sortis ensemble. Mon père l'a appris va savoir comment et il a reçu des menaces. Il voulait pas céder alors je lui ai dit qu'on ne se reverrait plus. Voilà. J'ai été un beau salaud comme toujours et comme tu le dis si bien.
Harry détaillait le chevet à cinq centimètres de ses yeux. Ça le faisait loucher mais il était un peu plus détaché de la situation ainsi.
-Tu l'aimais, hein ?
-Non.
-Si.
-Tu me connais trop bien…
-Je sais.
Silence. Réveil matin. Fixation de chevet. Soupir. Harry serra les poings et se mordit la lèvre pour ne pas poser LA question. Trop tard.
-Et tu l'aimes toujours ?
-… Je suppose que non. Je regrette juste de l'avoir jeté comme une chaussette…
-T'es sûr ?
-…Tu me fais quoi l ? C'est un interrogatoire sur ma vie intime ? Une crise de jalousie ?
-NON !
-C'est si touchant…
Harry fronça les sourcils et cessa de loucher. Il se retourna vers le blond et le fixa alors que Drago le regardait avec son air ironique estampillé Malefoy.
-Je ne suis pas jaloux.
-C'est bien, ça fait beaucoup avancer le schmilblick
-………Vous vous êtes embrassé alors ?
-Tu crois peut-être que je suis du genre aux relations platoniques et à la galanterie de l'amour courtois ?
-Tu l'as embrassé.
-Et alors ?
-Et alors voil !
-Quoi ?
-Rien !
-Bien sûr que si, sinon tu n'en ferais pas un caca nerveux comme ça !
-Tout va très bien !
-Si tu le dis…
Et ben voilà, maintenant ils étaient tout les deux fâchés, pas heureux de devoir partager la même couverture et ils se tournèrent le dos. Harry tira l'oreiller vers lui pour pouvoir recommencer son étouffement compulsif. Mais Drago n'était pas de cet avis et repris le coussin. Harry tira d'un coup sec mais le blond le retenait.
Une demi heure plus tard, un ultime coup de coussin fut asséné sur le crâne de Drago avant que le pauvre oreiller ne cède et n'explose en une gerbe de plumes. Les deux garçons éclatèrent de rire de concert et retombèrent sur le dessus-de-lit couvert de duvets blancs.
-Tout va très bien madame la marquise…
-Tu as terminé ta crise de jalousie alors ?
-Mais j'étais pas jaloux !
-…
-……J'étais juste fâché que tu sois sorti avec lui et que… et que… enfin voilà quoi !
-…
-Maaaiiieuh…
-… Tu es mignon quand tu boudes…
-…Est-ce que tu as entendu ce que tu viens de dire ou tu es dans un état d'inconscience paranormale qui te fait délirer complètement ?
Drago fit la moue et se releva. Il souleva les couvertures pour retrouver son pyjama enfoui quelque part sous les draps. Choisissant lui aussi d'ignorer cette dernière déclaration de la part du blond, Harry parti à la recherche de son pyjama.
Plus tard dans la nuit, alors que Drago s'insultait tout bas pour ses actions dans sa précédente vie, Harry lui balança un coup de pied dans les jambes en lui murmurant « Je sais à quoi tu penses. Arrêtes l'auto flagellation mon vieux, c'est mauvais pour la santé. »
Le lendemain, week-end, samedi, jour béni, Harry se réveilla avec les bras plein de Drago tout beau, tout joli dans son pyjama bleu océan. Lui-même servait de peluche au blond qui sommeillait paisiblement à ses côtés. Deux minutes plus tard, Drago ouvrait un œil, puis deux et tomba nez à nez avec Harry tout beau, tout joli dans son pyjama rouge de Gryffondor stéréotypé.
-Coucou monsieur le jaloux de service.
-Je ne suis pas jaloux.
-Que fais-tu à me serrer avec tant de possessivité alors ?
-Je ne suis pas possessif.
-C'est cela…
-Je ne suis pas amoureux de toi.
-Tu as oublié de retirer la négation.
-Je ne suis pas…
-Tu es en plein déni de réalité mon vieux.
-Non.
-Si.
-Non.
Drago sourit sarcastiquement. Un casper passant par là lança un ''Tiens, ça t'avait manqué ça…''. Harry approuva intérieurement. Un Malefoy cynique est un Malefoy en bonne santé.
Et Harry cessa immédiatement toute activité cérébrale lorsque Drago l'embrassa. Ce fut vite fait, ultra rapide. C'était même relativement beaucoup un petit peu trop court au goût d'Harry.
-Moi je dis que si.
Yuki : Enfiiin !!!!!!! Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh part prendre un repos bien mérité
Mnémo : Eh ben voilà ce qui arrive quand on regarde dix épisodes de Naruto à la suite.
Yuki admire les fantasmatiques scènes de Fan service de Naruto
Harry : O.o mais c'est quoi c'te fin débile ?
Hermione : t'as eu ton bisou…
Ginny, Cho, Pansy, Luna –des filles normales quoi… enfin presque – LE LEMON !! LE LEMON !! LE LEMON !!
Pour taper sur l'autrice ou les persos, adressez vos réclamations à cette adresse :
69 rue du tourne-dénoyauteur Cedex 450 Laponie du Sud.
Ou bien laissez une review. Mais c'est pas assuré que ce soit plus rapide…
