Tadam, me voilà !

Allima :j'étais mdr en lisant ta review. Voldy, dans le gâteau d'Hermione ?...Tu me donnes une idée là…lol !Tout est déjà écrit(sauf la fin…héhéhé),mais je ne dirai rien, même sous la torture !Moi, cruelle ? Meuh nan ! ;p Faire mourir Ron…ché po…niarkniarkniark(rire diabolique).Bises à toi et merci pour tes reviews, t'es trop tiptop !

Aiglus :alors, cette suite répond-elle à ta question ?la mission de Ron est loin d'être finie, mais chut, ne le répètes à personne !kiss !

Emma & Danae :désolée les filles, mais mon côté sadique m'empêche de répondre à votre question concernant la découverte d'Hermione…Hé, on ne se refait pas !lol !Réponse assurée au prochain passage !Merci d'être là !grobibis !

Virg05 :Mille merci pour ta fidélité, ça me touche beaucoup !bizbiz

Et maintenant, le moment tant attendu (bah quoi, on peut rêver, non ?; )

SUITE

Hermione promena pensivement ses doigts sur ses lèvres. Ses lèvres que Ron venait tout juste d'étreindre dans un baiser où il avait mis tout son amour et toute sa tendresse. Puis il avait disparu dans la cohue d'Aurors en mission, lui faisant promettre de ne pas quitter le ministère, sous aucun prétexte. Elle le lui avait promis, mais comme pour la promesse qu'il lui avait faite, c'était une promesse sans promesse. De simples paroles pour se rassurer, pas ces promesses sacrées auxquelles elle croyait tant. Comment pourrait-elle s'empêcher de quitter le ministère en sachant qu'il lui était arrivé quelque chose ? Elle savait qu'à la moindre alerte, elle se précipiterait en Ecosse, elle ferait tout pour sauver l'homme qu'elle aimait. Elle avait besoin de lui, plus que jamais. Elle avait besoin de son sourire, de son rire, son regard où elle se sentait vivre à chaque seconde, et même de leurs disputes, qui leur rappelaient à quel point ils étaient faits l'un pour l'autre, comme les deux pôles d'un aimant. La jeune femme secoua la tête pour sortir de sa rêverie et replongea dans la liasse de documents qu'elle avait étalée devant elle. La solution était là, quelque part sur l'un des papiers. Un détail, une phrase, un mot, qui viendrait confirmer ce qu'elle croyait savoir. Elle devait trouver, pour Ron, pour Ginny, Harry, les Weasley, pour tous les siens.

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Ron tenta d'ignorer cette douleur lancinante qui fusait dans sa poitrine. Laisser Hermione avait été un véritable déchirement. Il aurait voulu rester auprès d'elle, veiller sur elle, la garder dans ses bras. Mais il ne le pouvait pas. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était essayer de « les » retrouver avant que eux ne la retrouvent. Il avait peur, une peur froide, glacée, qui semblait s'insinuer par tous les pores de sa peau. Peur de perdre sa seule raison de vivre, peur de mourir sans avoir pu la voir une dernière fois, sans avoir pu lui dire et lui redire à quel point il l'aimait. Peur de cette incertitude qui le rongeait, du brouillard qui enveloppait leur avenir.

"ça va aller ?" demanda la voix de Josh, tout près de son oreille.

Allongés sur le parquet moisi et poussiéreux d'un vieil appartement de Glasgow, les deux Aurors ne lâchaient plus du regard le bar qui se trouvait en face, de l'autre côté de la rue. Des va-et-vient suspects y avaient été remarqués, et on avait détecté une importante activité magique. Ron et son équipier devaient surveiller les lieux.

"Mmh…"

Josh se tourna vers lui, l'œil soupçonneux.

"Tu es sûr ?" Tu as l'air absent…

Ron serra les poings.

"A ton avis", dit-il brusquement, "des malades veulent tuer la femme que j'aime, et moi je suis là à regarder des nains pouilleux danser la gigue parce qu'ils ont abusé de…de ce machin qu'ils boivent par ici…"

Josh sourit, nullement affecté par la mauvaise humeur de son équipier. Il le savait de longue date, travailler avec Ronald Weasley, meilleur ami du Sauveur, n'était pas anodin. Il avait l'habitude de ces sautes d'humeur.

"De l'ambroisie…Tu sais, comme le…"

"Ouais, bon, ça va !"

"Ne t'en fais pas, il ne lui arrivera rien…"

Un silence lui répondit. Ron aurait tellement aimé y croire, croire qu'il se réveillerait le lendemain en riant de tout ça…Un craquement soudain dans la pièce les fit sursauter tous les deux, et ils se retrouvèrent aussitôt debout, baguettes pointées sur le nouvel arrivant. Celui-ci leva les bras avec une grimace amusée. Josh abaissa sa baguette en premier.

"Sam…Que fais-tu ici ? Dis moi que c'est pour me relever, j'en ai assez d'être avec cet espèce d'ours !"

Ron lui fusilla du regard en rangeant sa baguette. Le dénommé Sam secoua la tête, l'air navré.

"Non, je viens remplacer Ron…"

Il se tourna vers le concerné, qui semblait surpris.

"Il faut que tu te rendes d'urgence à Londres…"

Ron et Josh se regardèrent, sourcils froncés. Puis le rouquin reporta son attention sur Sam. Un jeune Auror tout juste sorti de formation, ambitieux,…Un Percy en quelque sorte.

"Pourquoi ?"

Il lui semblait que sa voix était lointaine, comme étouffée par les pensées qui se déchaînaient sous sa masse de cheveux roux. Retourner à Londres ? Cela ne faisait que 24 heures qu'il était à Glasgow, à attendre l'instant propice pour s'infiltrer dans les rangs des Mangemorts. Il était arrivé quelque chose pour qu'on le relève d'une mission aussi vite…Hermione ? Son sang se glaça à cette pensée…Non….Il la saurait, s'il lui était arrivé quelque chose, il le saurait, il le ressentirait…Simplement parce que sans elle, sa vie n'était rien…Son cœur cesserait peut-être de battre…Ne pas penser à cette éventualité, ne pas y penser …

"Il faut que tu ailles à cette adresse…Dean y est déjà…Il t'attend…"

Ron prit le morceau de papier que Sam lui tendait. Il blêmit, mais, sans poser la moindre question, il transplana.

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Hermione porta les mains à sa bouche pour étouffer un cri d'effroi. Les yeux écarquillés d'horreur, elle fixait avec un air incrédule le parchemin déroulé devant elle. Jauni par le temps, le papier était recouvert de runes dont les symboles cabalistiques s'étalaient régulièrement de haut en bas.

Les mains tremblantes, elle fouilla avec hâte dans un tiroir, et, avec des gestes fébriles, en sortit un épais volume à la couverture de cuir rouge sombre. Elle l'ouvrit brusquement, projetant un nuage de poussière dans les airs et promena ses yeux sur les pages.

"Non…"

Elle saisit un rouleau de parchemin vierge, et saisit une plume pour la tremper avec empressement dans la petite fiole d'encre posée sur son bureau. Des gouttes furent projetées dans les airs et atterrirent sur les documents alentours, formant de petites tâches brunes s'élargissant à vue d'œil. Mais Hermione écrivait déjà. Sa plume grattait violemment le papier, un crissement angoissé, tendu…

"Mince…"

La plume s'était brisée sous la pression de ses doigts. Elle en prit une autre, et continua. Dès qu'elle eut fini, elle roula soigneusement le parchemin, saisit une des bougies qui étaient en permanence allumée au Ministère, et fit couler la cire verte afin de sceller le rouleau. Elle y apposa son cachet et glissa le précieux document sous le portoir de la photo de Ron et elle. La jeune femme lança un dernier regard au visage souriant de l'homme qu'elle aimait, et, se saisissant de sa cape et de sa baguette, sortit précipitamment du bureau, échappant à la vigilance des gardes qu'on avait posté pour sa protection.

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Ron sentit un hurlement de rage, d'impuissance monter en lui quand il arriva. Une maison calcinée, à moitié effondrée, des Aurors qui allaient et venaient parmi les débris noircis, dont de la fumée s'échappait encore. Debout sur le trottoir, il n'arrivait plus à détacher son regard du champ de ruines qui s'offrait à lui. Par endroit, de petites flammes brûlaient toujours. Un odeur dominait celle du brûlé, une odeur dérangeante, terrifiante…Une odeur de chair brûlée…Une odeur que vinrent confirmer deux corps décharnés, soulignés par les draps blancs qui les recouvraient. Il crut que sa tête allait exploser et ferma les yeux. Malgré tous ces efforts, des larmes jaillirent de sous ses paupières. Des larmes de rage. Elle ne pourrait jamais supporter ça…Comment lui dire ?

"Ron…"

A quelques mètres de là, Dean, le dos courbé comme celui d'un vieillard, un air las sur le visage, lui fit signe d'approcher. Le jeune homme crut que ses membres fonctionnaient au ralenti. Il alla vers son ami, chaque pas soulevant des cendres encore tièdes. Soudain, son pied foula quelque chose au sol qu'il ramassa. Une plaque dorée, légèrement abîmée, chaude. « Mr & Mrs Granger. Dentistes diplômés ».

Nan, pas taper, pas taper ! Et pis, si vous m'éliminez, qui va vous mettre une suite, hein ? Alors…à très vite les chiwis !