Olala, 1001 excuses pour le retard, mais si vous saviez !J'ai commencé le boulot, et ça me bouffe toute la journée !

Aminteitha : wow,je suis flattée qu'une auteur comme toi lise ma fic !j'espère avoir des suites aux tiennes !merci de ton passage !bizbiz

Emma&Danae :je sais,je sais,je suis cruelle,c'est ce qui fait mon charme !lol !le petit Harry…qui sait ce qui va lui arriver…ah ben oui…moAAA,je sais(ben...en fait...ché po...)!mdrrr !grobisouxxx les filles !

Aiglus :wow,ton commentaire m'a trop fait plaisir !Et oui,le ministre est bizarre,mais je ne sais pas si quelqu'un a remarqué,en fait,c'est le même Zach qu'on voit dans HP et l'ordre du phénix,celui qui faisait parti de l'AD et arrétait pas de critiquer !une enflure quoi !en tout cas,merci à toi d'être aussi fidéle !kiss

Meli51 :merci,je vais tout faire pour continuer,même si la fin approche..sauf si j'ai d'autres idées d'ici là !

Virg05 :là,je crois que même la torture ne suffirait pas,hein,avec tout ce retard…je sais,je devrais avoir honte…mais le soucis c'est que j'ai pas honte !lol !grosbisouxxx merci d'être là !

« Qu'est-ce qu'elle blablate celle là » vous devez vous dire, « et la suite, elle est où ? »…ben,vous avez raison, alors…

SUITE ET BONNE LECTURE !

Ginny devint blême, et Hermione était sûre que si elle n'avait pas été assise, elle se serait effondrée. Dans un mouvement instinctif, elle serra son petit garçon dans ses bras, les yeux écarquillés d'horreur. Mrs Weasley dut s'asseoir à son tour. Aucune ne semblait capable de prononcer le moindre mot. Tonks toussota.

« Hermione….Es-tu sûre de ce que tu avances ? »

Hermione leva les yeux vers elle. Elle hocha lentement la tête.

« Si vous saviez combien j'aurais aimé que ce ne soit pas vrai…Mais tout porte à croire que… »

Le reste de sa phrase se perdit. La gorge nouée, elle les regarda une à une, et reporta son attention sur Harry Junior. Si petit, si fragile, si innocent. Son père ne le verrait pas grandir, il ne pourrait jamais dire « papa »….C'était injuste. Elle sentit la colère, cette même colère qui l'avait empêchée de faire son deuil, monter sournoisement en elle. La jeune femme savait qu'il lui restait peu de temps avant que Malefoy ne réussisse à mettre la main sur elle, mais même si ce devait être la dernière chose qu'elle ferait sur cette terre, elle ne laisserait personne faire du mal à Harry.

« Mon Dieu… »murmura finalement Ginny.

Les larmes roulèrent sur ses joues et elle leva un regard désemparé sur son amie. Les deux jeunes femmes se fixèrent un moment. Elles risquaient toutes les deux de mourir, ou pire, de perdre leur seule raison de vivre. Elles se comprenaient, sans mots, l'une ressentait la douleur de l'autre.

« Qu'allons-nous faire ? »gémit Mrs Weasley en se tordant les mains.

Hermione se reprit. Tonks fronça les sourcils.

« Je pense que nous devrions attendre les autres…As-tu prévenu quelqu'un ? »

Hermione secoua la tête.

« Nous ne pouvons pas attendre. Tonks, la cérémonie doit avoir lieu un soir d'éclipse lunaire…Demain soir… »

Ginny s'accrochait à son fils comme pour s'empêcher d'hurler sa peur. Elle aurait tant aimé qu'Harry soit là, qu'il la protège, qu'il soit là pour son fils, pour elle, pour les aimer. Mais il n'était pas là. Elle se sentit soudain si seule, perdue, comme une flamme que la moindre brise allait éteindre à jamais. Hermione sembla s'en rendre compte. Elle s'agenouilla devant elle et les serra dans ses bras elle et Harry.

« ça va aller… »lui murmura-t-elle. Trois mots…Comme Ron le faisait avec elle. La jeune femme lui sourit, émue et reconnaissante, mais sans oublier cette peur panique au fond d'elle. Son fils…Des fous dangereux sans pitié recherchaient son fils pour le sacrifier à un mage noir. Sa chair, son sang, le fruit de leur amour à elle et Harry.

Un « pop » sonore retentit dans la cuisine, et Hermione sentit deux bras l'attraper pour la serrer contre un torse dans lequel battait un cœur affolé.

« Ne refais plus jamais ça, je t'en supplie… »souffla Ron sans la lâcher.

Hermione sourit et l'embrassa tendrement…Mais les lèvres du jeune homme étaient glacées et répondaient avec peine à l'étreinte des siennes. Hermione se recula.

« Mon chéri …Je suis là, tout va bien… »

Ron fuyait son regard. Il ne la regardait pas. Et quand Ron faisait cela…La jeune femme interrogea du regard Mr Weasley et Remus, qui avaient accompagné Ron. Mais aucun ne voulait croiser son regard. Les quatre femmes étaient surprises par ce silence inhabituel.

« Ron…Que se passe-t-il ? »

Le jeune homme secoua la tête, comme pour la supplier de se taire, de ne pas lui poser de questions. Il gardait la tête obstinément baissée, et Hermione vit qu'il avait les poings serrés. Elle lui prit les mains et s'approcha de lui.

« Mon amour…Ron…Parles-moi… »

Comment lui dire…Comment se résoudre à la faire souffrir…

La jeune femme sentit une angoisse monter en elle, faire trembler sa voix, ses mains, qui étreignirent celles de Ron plus fort.

« Que se passe-t-il ? Pourquoi vous ne dites rien ? »

La question s'adressait à tous. Mais seul un silence lui répondit, un silence qui lui perçait les tympans, vrillait dans sa tête. Ce fut au tour de Ron de lui serrer les mains. Il les serrait si fort que la jeune femme poussa un petit cri de douleur qui les fit tous sursauter. Elle sentit la pression se relâcher.

« Tu dois lui dire… »fit doucement Lupin.

Ils avaient l'air si graves, si tristes…

« Fiston,…Tu veux que je le fasse… »

« Non… »répondit Ron d'une voix étranglée par les larmes, sans lever la tête.

« Faire quoi ? »s'alarma Hermione.

Elle eut un rire nerveux.

« Faire quoi ? »répéta-t-elle. « Vous savez que vous commencez à me faire peur… »

Ron la serra soudain dans ses bras. Hermione entendit un craquement qui lui fit fermer les yeux, mais lorsqu'elle les rouvrit, elle réalisa qu'ils n'étaient plus dans la cuisine, mais dans l'une des chambres, à l'étage.

Hermione s'écarta d'un bond, comme si le contact du jeune homme venait de la brûler. Elle le regarda, les yeux écarquillés par la peur.

« Mon Dieu…Ron, dis moi ce qui se passe…Pourquoi m'as-tu emmenée ici ? »

« ... »

« Ron ! »

Le cri, implorant, avait à peine franchit les lèvres de la jeune fille que Ron donna un grand coup de poing contre le mur avec un cri de rage.

« Ron ! »

Hermione se précipita vers lui. Elle voulut le prendre dans ses bras, le calmer, ignorer cette peur qui s'insinuait dans sa tête, juste pour ne pas le voir ainsi, ne pas lire toute cette souffrance sur son visage.

« Je n'y arrive pas…Je n'y arrive pas… »murmura-t-il, désespéré.

« Je t'aime… »

Ron la regarda enfin. Il y avait tant d'amour dans ses yeux, tant d'espoir dans ses mots.

« Hermione…Tes parents… »

Hermione sentit un fluide glacial se déverser en elle, elle essaya de faire taire cette voix dans sa tête.

« Mon Dieu…J'aurais du être là, les protéger…Je suis tellement désolé… »

« Les…Les protéger…Mais pourquoi ? Pourquoi es-tu désolé ? »

Elle refusait d'accepter. C'était bien au-dessus de ses forces.

« Hermione…J'étais en Ecosse…Mais on m'a appelé en urgence…Il y a eu une attaque de Mangemorts à Londres…Tes…Tes parents…Oh, seigneur…Tes parents sont… »

« Non ! »

« Hermione… »

La jeune femme se recula alors que Ron voulait la prendre dans ses bras.

« Non, tu mens…Ce n'est pas vrai ! »

Pourquoi lui mentirait-il ? Il l'aimait, elle le savait, elle le voyait, comme elle voyait combien il souffrait pour elle.

« Ce n'est pas vrai…. »gémit-elle, le suppliant du regard.

Elle tomba à genoux, incapable de prononcer le moindre mot de plus, abasourdie par l'horreur. Devait-elle indéfiniment souffrir ? Devrait-il indéfiniment la voir se briser, voir ses larmes qui lui rongeaient le cœur ? Il s'agenouilla auprès d'elle et la prit dans ses bras. Hermione poussa un cri déchirant qui retentit dans toute la maison.

Ron descendit et s'effondra sur une chaise de la cuisine, la tête entre les mains. C'était dur, si dur…Mrs Weasley lui passa une main dans les cheveux, comme elle le faisait lorsqu'il était petit garçon. Les yeux rougis, elle alla préparer du thé pour tout le monde. Mis au courant de la situation, Mr Weasley était parti au Ministère en informer les Aurors. Lupin veillait sur eux, et Ginny serrait toujours son fils dans ses bras, tandis que les larmes séchaient sur ses joues.

« Comment va-t-elle ? »demanda-t-elle à son frère d'une petite voix.

« Elle a fini par s'endormir… »

« C'est horrible… »

Ron releva la tête et regarda Lupin.

« Qu'allons-nous faire ? Pour Hermione, Ginny et Harry ? »

Lupin, bras croisé, pâle, le fixa dans les yeux.

« Harry doit être mis en sécurité…Mais Ginny doit rester, afin de ne pas attirer l'attention. Ils n'auront jamais l'idée qu'elle ait pu se séparer de son fils. »

Ginny tressaillit à la simple évocation d'une éventuelle séparation, mais la vue du visage de Junior fit taire en elle toute protestation. C'était le mieux pour lui…

« Ron…Tu dois partir… »

Ron le savait mais il ne pouvait s'y résoudre.

« Je ne peux pas la laisser ainsi…Elle a besoin de moi… »dit-il d'une voix suppliante.

Mais Lupin ne faiblit pas.

« Tu ne peux rien faire pour l'instant…Quoique tu fasses, la douleur sera toujours là…On a besoin de toi ailleurs… »

Ron serra les poings. Lupin s'approcha et le prit par les épaules.

« Je sais qu'elle a besoin de ta présence, que c'est la seule chose qui pourrait l'aider à surmonter cette épreuve…Mais ce n'est pas possible. Malheureusement, ce n'est pas possible… »

Le jeune homme hocha lentement la tête. Il se leva et sortit sans un mot. Dans la chambre, Hermione ne dormait pas. Allongée, les yeux rivés sur le plafond, elle ne pleurait plus, ne bougeait plus, eut à peine un cillement quand Ron vint s'asseoir auprès d'elle. Il lui caressa tendrement la joue.

« Je dois partir… »

Hermione ne réagit pas. Elle aurait voulu s'accrocher à lui, le supplier de rester, de ne pas l'abandonner, mais quelque chose l'en empêchait. Une douleur trop profondément ancrée en elle pour lui permettre de parler. Ron poussa un soupir. Il se pencha sur elle et l'embrassa.

« Je t'aime…N'oublies jamais que je t'aime…ça va aller, je te le promets… »

Il se leva pour partir, mais soudain, Hermione bondit dans ses bras en sanglotant. Il la serra contre lui. La jeune femme le repoussa, sans un mot. Elle se rallongea et fixa de nouveau le plafond.

Niark,niark,niark…arrêtez ces regards de tueurs, ça ne changera rien…suite le plus vite que le temps me le permettra !biz à tous !