Et voui, vous ne rêvez pas, me voilà déjà de retour !L'explication est simple, c'est férié aujourd'hui, donc pas cours, pas de sorties, rien du tout, et j'en profite pour avancer un peu même si peu ont lu la dernière suite !

Aminteitha : une petite voix indocile ? Mais où va le monde ! Et elle te tire la langue en plus !LOOOL ! Moi, vouloir me faire détester ? Moi, cruelle ? Jamais, ô grand jamais ! La preuve, voilà déjà la suite ! Tu as parfaitement raison pour la technique d'auteur, mais c'est bizarre, je n'ai jamais aimé les conventions…NiarkNiarkNiark, qui te dit que c'est du bluff ? Toujours est-il que j'ai adoré ton message, comme toujours ! Et ne sois pas tristounette, voyons, ya toujours de l'espoir, même qd yen a plus !;) gros bizouxxx à toi !

Emma et Danaé : moi, la reine des sadiques ? LOL, je suis flattée, à ce qu'il parait, c'est une qualité quand on écrit ! Souffrez pauvres mortels, voilà la suite, et je pense garder ma couronne…Merci de votre message les filles, biz à toutes les deux !

Voilou, place à la SUITE et BONNE LECTURE :

Hermione se redressa sur le sol trempé d'une cellule. Ses boucles humides retombaient tristement autour de son visage. Il lui fallut un temps pour voir quelque chose dans l'obscurité qui régnait. Jamais elle n'avait vu Malefoy dans cet état. Après son cri de rage, une colère froide s'était peinte sur son visage. Il avait calmement ordonné à ses hommes de les jeter Ron et elle dans des cachots, avant de leur tourner le dos. Hermione en était encore plus effrayée. Elle aurait aimé le voir hurler, le voir fou de rage…Au lieu de cela, il leur avait tourné le dos…Et ce silence la terrifiait plus qu'autre chose.

« Ron… »

Les yeux écarquillés, elle aperçut une silhouette face contre terre, jeté avec violence sur une flaque d'eau. La jeune femme se précipita à quatre pattes vers lui, et le retourna avec précaution et appréhension.

« Ron… »

La gorge nouée, elle le serra contre elle. Il respirait si faiblement, il était si…gelé…Elle ôta sa veste et la posa sur son torse en le berçant lentement.

« Mon cœur, mon amour, restes avec moi, je t'en supplie… »

Du bout des doigts, elle caressa son œil gonflé, ses lèvres craquelées, ses joues zébrées de griffures…

« 'Mione… »

La voix était faible, plus cassée que de coutume, mais elle résonna dans la cellule. La jeune femme tressaillit et desserra son étreinte du jeune homme. Le souffle court, elle se pencha vers lui.

« Ron…ça va aller… »

Il remua dans ses bras, laissant échapper un gémissement de douleur.
« Ne bouges pas…Ils vont venir nous sauver, tu verras… »

« Pourquoi… »

Hermione fronça les sourcils. Elle ôta une mèche de cheveux roux qui envahissait les yeux de Ron et l'embrassa sur le front.

« Pourquoi quoi ? »

« Pourquoi…pourquoi es-tu venue ? Je ne voulais pas…J'ai tout fait…Je l'ai supplié…Tu ne devais pas venir…Pourquoi ? »

Elle sentait son regard douloureux sur elle, ses doigts chercher les siens pour se mêler à eux. Sa peau rugueuse, ses mains si grandes qui enveloppaient entièrement les siennes.

« Il n'y avait pas d'autres solutions… »

Il ne dit rien. Il le savait, il ne voulait pas le savoir, mais il le savait.

« Mais ne t'inquiètes pas, des Aurors nous ont suivi, ils vont nous sortir de là ! »

Ron toussota, et Hermione comprit qu'il riait avec peine. Il reprit lentement son souffle et murmura.

« Tu n'as jamais su mentir…Encore moins à moi ! »

Hermione ferma les yeux et le serra dans ses bras.

« Je ne vais pas m'en sortir, pas cette fois… »

« Ne dis pas ça ! » s'écria Hermione, effarée.

Comme si le simple fait de dire ces mots pouvaient sceller à jamais leur destinée. Des mots tabous, des mots qui, prononcés, pouvaient devenir réalité…

« Hermione…Tu dois partir… »

« Et comment ? Tu ne peux pas bouger… »

« Pars seule…Tu réussiras si tu es seule… »

La jeune femme secoua la tête.

« Il en est hors de question ! »

« Hermione…Fais le pour moi…Une dernière fois… »

« Ron, je ne partirai pas sans toi ! »

« J'ai froid… » murmura-t-il, la respiration sifflante.

Hermione étouffa un sanglot qu'elle sentait gonfler en elle. Il ne pouvait pas la laisser…

« Ron…Tiens bon je t'en supplie ! Restes avec moi ! Pour toi…Pour moi…Pour nous trois… »

Il y eut un silence. Hermione avait l'impression qu'on pouvait entendre les battements affolés de son cœur à des kilomètres à la ronde. Ron toussota à nouveau.

« Nous…Trois ? »

La jeune femme ne put empêcher les larmes de dévaler le long de ses joues. Elle prit l'une des mains du jeune homme et la posa sur son ventre.

« Nous trois, mon amour…Tu vas être papa… »

« Papa… »répéta Ron, la voix tremblante « …Je…Je veux m'asseoir… »

Il commença à vouloir se lever. Hermione l'aida à s'appuyer contre le mur. Il tendit un bras vers elle, lui caressa la joue, les yeux fermés, essuya les larmes de la jeune fille d'un pouce hésitant.

« Je vais être papa… »

« Oui, alors tu n'as pas le droit de renoncer ! Il faut que tu te battes… »

Des pas s'approchèrent, résonnant dans le couloir, se répercutant autour d'eux comme un compte à rebours funeste.

« Ils viennent… »souffla Hermione.

Elle lui prit le visage entre les mains et l'embrassa, goûtant à ses lèvres comme s'il s'agissait de la dernière fois. Le jeune homme pleurait. Elle sentait le goût salé des larmes qui s'étaient rejointes à sa bouche.

« Tiens bon… »

« Hermione…Non….Fuis…Il va te…Non… »

La jeune femme appuya son front contre le sien, brûlant et moite de sueur.

« ça va aller…Je t'aime… »

La porte s'ouvrit dans un grincement qui lui rappela ces films moldus que ses parents regardaient alors qu'elle était enfant. Dans les films, les bons triomphaient toujours. Elle n'était pas dans un film, et ses parents n'en regarderaient plus jamais. La douleur serait là, présente, réelle, cuisante. La silhouette massive d'un Mangemort s'approcha d'eux à contre jour, son ombre s'abattant sur eux.

« Viens là toi ! »

Il saisit Hermione par un bras et la leva de force, l'arrachant à l'étreinte du jeune homme. Ron gémit en tendant les bras.

« Non, laisse la…Pitié… »

Un coup de pied dans l'abdomen le fit taire, alors qu'Hermione poussait un cri d'effroi. La dernière vision qu'elle eut de Ron fut celle d'un jeune homme effondré à terre, sans connaissance.

---------------------------------------------------------------------------------------

Ne lui montre pas que tu as peur…Résistes, ne pleure pas, tu lui ferais plaisir…Surtout, ne craques pas…Penses à Ron…A notre enfant…

Tout en avançant, Hermione se répétait inlassablement les mêmes mots, comme une prière, une formule magique qui la protégerait…Rien ne la protégerait, et le regard sans pitié de Drago lui donna raison. Il était debout auprès d'une grande fenêtre, dans une pièce vide, à l'exception d'un seul tableau accroché au mur du fond, et d'un large bureau acculé au mur.

« Laisses nous...Fermes la porte derrière toi et montes la garde. Que personne ne nous dérange, sous aucun prétexte… »

Sa voix résonna dans le vide tandis que le Mangemort obéissait. Lorsque la porte claqua, Hermione ne put s'empêcher de tressaillir. Elle était prise au piège. Malefoy la tenait, elle ne pouvait plus rien faire.

Pendant quelques instants, ils restèrent immobiles, se défiant du regard. Hermione soutint les dards que lançaient ses yeux métalliques sans ciller. Il ne prendrait pas le dessus, pas cette fois…Elle eut l'impression de sentir à nouveau la douleur cuisante de ses tortures, ses cicatrices la brûlaient sous le regard chargé de haine de Malefoy…Une main passée discrètement sur son ventre apaisa la douleur, elle eut même envie de sourire. Elle portait une vie, une vie que Ron lui avait offerte par son amour…Dès lors, rien ne pouvait plus l'atteindre…Dumbledore avait dit que l'amour était la plus grande force qu'un être humain, sorcier ou non, possédait. Harry avait survécu à la première attaque de Voldemort grâce à l'amour de sa mère…Elle survivrait grâce à l'amour qu'elle portait à Ron et déjà à leur enfant.

« Une fois de plus, tu t'es mise sur mon chemin… »

Hermione ne baissa pas les yeux, elle garda le menton levé, ses yeux défiant les siens.

« Une fois de plus toi et ton misérable Weasley avaient ruiné mes projets…Mais vous avez gagné une bataille…La guerre est loin d'être finie… »

La jeune femme ne cilla pas, mais un doute sournois s'insinuait dans son esprit. Drago eut un sourire carnassier.

« Tu t'es toujours crue si intelligente, si parfaite…Cependant, tu as fais fausse route cette fois… »

Il croisa les bras et l'observa un instant avant de saisir sa baguette, qu'il fit tournoyer entre ses longs doigts. Hermione n'avait jamais remarqué à quelle point ils étaient longs et osseux. A quel point elle haïssait ces mains et chaque parcelle de son être. De Drago qui s'évertuait depuis tant d'années à faire souffrir ceux qu'elle aimait, Drago qui avait tué Harry, qui avait fait du mal à Ron, qui la hantait.

« Tu crois avoir gagné…Mais tu te trompes…Je trouverai le fils du balafré, et le maître reviendra…Et tu ne seras plus là pour le voir…En attendant, j'ai un lot de consolation pour toi…Cependant… »

Il pointa sa baguette sur la jeune femme.

« Te rappelles-tu de cette douleur…Cette douleur qu'un simple morceau de bois peut infliger…Où est le gamin ? »

Hermione gonfla sa poitrine et lança d'un ton provocateur.

« Pourquoi le saurais-je ? Tout ce que je sais, c'est qu'il est loin d'ici, hors de portée de tes pattes ! »

L'attaque survint brutalement, sans sommation. Une brève lueur, suivie d'une douleur à la fois familière et nouvelle par le temps écoulé depuis la dernière fois. Hermione se retrouva à terre, sonnée, tremblante, incapable de réfléchir à ce qu'elle ressentait. Il n'y avait plus que la douleur, si soudaine, si violente, et cette peur ressurgie, qui la prenait aux entrailles, et envahissait sa raison, l'étouffant, la bâillonnant. La main crispée sur son ventre, une sorte de cri intérieur lui fit ouvrir les yeux. La première chose qu'elle vit fut les chaussures aux talons maculés de boue de Malefoy. Son regard remonta jusqu'au visage satisfait de ce dernier. Un gémissement attira son attention sur la gauche. Elle n'avait pas vu…Elle ne l'avait pas vu, elle pensait que le Mangemort était venu uniquement pour elle…Depuis quand Ron était-il dans la pièce, depuis quand était-elle prostrée sur le sol, aux pieds de Malefoy, perdue dans la douleur physique qui enflammait son corps ? Une douleur morale, plus grande encore que l'endoloris qu'elle venait de subir, embrasa son esprit. Ron pleurait, elle refusait de le voir pleurer, de le voir si démuni face à Malefoy, et ce, à cause d'elle. Malefoy la laissa se relever péniblement et s'éloigner de lui à reculons. Elle regarda Ron, à moitié conscient, maintenu debout par deux colosses l'encadrant. Sa tignasse rousse, ses yeux larmoyants…Comment lui dire que ce qui la faisait le plus souffrir était de voir ces larmes ?

Malefoy glissa sa baguette dans sa ceinture, à l'intérieur d'un fin fourreau en cuir. A quoi jouait-il ? Pourquoi ne poursuivait-il pas ses tortures ? Il avait eu tant d'occasions de la faire souffrir physiquement, et elle s'en tirait avec un seul endoloris ? Elle ne comprenait plus, autant en finir tout de suite, cela faisait des années qu'il rêvait de la tenir.

« Je n'en ai pas fini avec toi, mais avant cela, je tiens à vous remettre votre lot de consolation… »

« Laisses Ron partir, il a besoin d'un médecin ! Tu me tiens, alors laisses le, ce n'est pas un Sang de Bourbe ! C'est un sang pur ! » s'exclama Hermione dans une vaine supplication.

« C'est un traître à son sang, un imbécile amoureux des Moldus, amoureux d'une Sang de Bourbe, il mérite autant que toi, sinon plus, de mourir ! »

C'était sans appel, et elle le savait. Malefoy alla vers le fond de la pièce, vers un mur sur lequel était accroché un tableau démesuré, représentant une scène apocalyptique dans laquelle quatre cavaliers, vêtus de noir, semaient l'horreur et la discorde sur leur passage. La Famine, la Guerre, la Discorde et la Mort, sur des montures infernales, entourées de ténèbres et de souffrance, lancés dans une œuvre de destruction impitoyable. Ce tableau l'horrifiait, elle avait l'impression d'être tombée elle-même dans une bouche de l'Enfer, l'antre du mal sur laquelle l'ombre de Voldemort planait, plus vivante que morte. Malefoy souleva le tableau et le posa à terre, dévoilant une sorte de coffre-fort niché dans le mur. Il ressortit sa baguette et murmura une incompréhensible incantation en tapotant la façade métallique du coffre. Il s'écarta alors que la porte basculait. Elle le vit de dos saisir un objet apparemment pesant, et reculer avec précaution. Il se retourna. Dans ses mains, une urne imposante, la même que celle qui trônait tantôt sur l'autel, les mêmes signes étranges. Malefoy la posa sur le bureau, la caressant avec une expression de désir intense sur le visage.

« Savez-vous ce que renferme cet objet ? »

Hermione jeta un regard à Ron, qui avait perdu connaissance depuis quelques minutes. Il était si pâle…

« Les cendres du maître, ce qu'il reste de lui… »

---------------------------------------------------------------------------------------

Hermione regarda effarée Drago l'ouvrir. Il brandit à nouveau sa baguette, la pointant sur la jeune femme. Celle-ci eut l'impression que des dizaines de bras puissants et invisibles l'avaient attrapée et la tiraient irrésistiblement en avant. Enserrée dans un étau, Hermione flotta à quelques centimètres du sol jusqu'à l'endroit où Drago se tenait debout. Il fit un signe en direction de l'un des colosses, qui s'avança avec une espèce de coussin en velours noir dans les bras. Dessus était posée une dague, la même dague sacrificielle qui aurait du tuer le petit Harry. Drago la saisit d'une main, alors que l'un des gardiens se plaçait derrière Hermione et lui saisissait les bras pour présenter l'un de ses poignets à Malefoy. Celui-ci caressa de la lame le poignet blanc, parcouru de petites veines bleutées, et eut un sourire carnassier. Hermione frissonna au contact de la lame froide sur sa peau.

« Ton sang va ramener l'âme du maître… »

« Du sang de bourbe ? » souffla Hermione en fixant son attention sur la respiration de plus en plus rauque de Ron, qui résonnait dans la pièce.

« Le sang de la haine…Le sang impur de ce que le maître exècre le plus… »

Hermione déglutit.

« Une…Une âme ne survit pas sans enveloppe charnelle… »

Malefoy éclata de rire. Il l'attrapa par les cheveux et tira sa tête en arrière pour promener la lame du poignard sur sa gorge dénudée, où une veine palpitait de peur, de haine et de colère. Hermione ne gémit pas, n'émit pas le moindre son.

« Miss-je-sais-tout serait-elle de retour ? Saches petite idiote qu'une fois que nous aurons mis la main sur le fils du balafré, l'âme du maître pourra rejoindre un corps, pas avant…Je serai alors prêt à accueillir toute la grandeur et la puissance du seigneur des ténèbres… »

« Ton…Ton corps… » balbutia Hermione, horrifiée.

Malefoy ne répondit pas. Il lui lâcha les cheveux et s'empara à nouveau de son poignet qu'il maintint au dessus de l'urne. La lame glissa sur la peau, et dans une douleur aigue, une flopé de sang en jaillit pour tomber sur les cendres, qu'Hermione devinait bouillonnantes au fond de l'urne. Une légère fumée verte s'éleva de l'intérieur, accompagnée de vent. Drago repoussa brutalement Hermione et contempla son œuvre, une satisfaction démente sur le visage. La pièce fut emplie de cris inhumains qui venaient de tous les côtés à la fois alors que la fumée prenait de plus en plus d'importance. Des cris suraigus, des cris de souffrance, des hurlements qui transperçaient l'âme et tourmentaient les esprits. Hermione crut qu'elle allait perdre la raison, jamais elle n'avait entendu quelque chose de semblable. Alors que la douleur vrillait à ses tempes, elle se rattacha à l'image de Ron, au faible souffle qui animait sa poitrine, à son visage d'ange…Comment pouvait-on faire subir autant de souffrances à un ange, à quelqu'un comme lui ? Il méritait d'être aimé, il méritait une vie de rires et d'amour, il méritait de vivre. C'était trop injuste…Quand viendrait leur part de bonheur ? Cet enfant qui était le leur pourrait-il un jour être dans leurs bras ?

Une volute de fumée plus importante se forma au dessus de la pièce, prenant une forme vaguement humaine dans laquelle brillaient deux yeux incandescents. Hermione reconnut le regard de braise du seigneur des ténèbres, comme se plaisaient à l'appeler ses fidèles. La silhouette tournoya sur elle-même avant de s'immobiliser. Un râle retentit dans la pièce, alors que les cris s'éteignaient, laissant un silence tendu. Tous s'agenouillèrent, forçant la jeune femme à en faire autant. Le regard de braise balaya la pièce, s'arrêtant sur chaque visage, arrachant un frisson à Hermione alors que les yeux s'attardaient sur elle.

« Une sang de bourbe…Qui a osé me faire revenir…. »

La voix ressemblait à un murmure rauque, un long sifflement qui lui glaça le sang malgré elle. Les mots résonnaient, venus d'outre tombe, un écho qui e répercuta sur les murs de la pièce. Elle tenta de calmer les battements affolés de son cœur et leva les yeux.

« C'est moi maître… » fit Drago.

« Malefoy…Lèves toi… »

Le jeune homme obéit. Il contemplait avec une admiration terrifiante la silhouette fantomatique qui flottait à quelques mètres du sol. Il ne voyait plus que Voldemort, le reste avait cessé d'exister pour lui, seul le mage noir comptait. Hermione ne pouvait détacher son regard de Voldemort. Elle s'était toujours demandé, étant enfant, ce que ressentait une personne qui sait sa fin proche. De la peur, de la colère, de la résignation, ou rien de tout cela ? Lorsque la bataille finale avait eu lieu, elle avait frôlé la mort de près, mais être jetée dans l'action aussi brusquement avait presque endormi son cerveau. Dans un état second, elle s'était battue auprès de ses amis, ses pensées ne tournaient qu'autour d'un sujet. Quels sorts lancer, comment survivre, comment empêcher les autres de mourir, comment vaincre ? Un instinct de survie plus fort que tout, une envie de vivre, une irrésistible aspiration à la vie. Un an s'était écoulé depuis…Et rien n'avait changé. Elle voulait vivre, plus que tout être avec Ron, mettre au monde leur enfant. Survivre…

Voilà,j'ai donc préféré mettre une longue suite assez rapidement, parce que je suis sûre de ne pas avoir le temps avant un petit moment ! J'espère que ça vous a plu, moi j'ai adoré écrire ce passage ! Review SVP, ça fait tellement zizir ! MOUAHHHHH